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Citations de Emily Brontë (878)


Catherine Earnshaw, puisses-tu ne pas trouver le repos tant que je vivrai ! Tu dis que je t'ai tuée, hante-moi, alors ! Les victimes hantent leurs meurtriers, je crois. Je sais que des fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe quelle forme... rends-moi fou ! mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh ! Dieu ! c'est indicible ! je ne peux pas vivre sans ma vie ! je ne peux pas vivre sans mon âme !
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J'aime le sol qu'il foule, l'air qu'il respire, et tout ce qu'il touche, et tout ce qu'il dit. J'aime tous ses regards, et tous ses gestes, je l'aime entièrement et complètement. Voilà !
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Mes grandes souffrances dans ce monde ont été les souffrances de Heathcliff, je les ai toutes guettées et ressenties dès leur origine. Ma grande raison de vivre, c'est lui. Si tout le reste périssait et que lui demeurât, je continuerais d'exister ; mais si tout le reste demeurait et que lui fût anéanti, l'univers me deviendrait complètement étranger, je n'aurais plus l'air d'en faire partie. Mon amour pour Linton est comme le feuillage dans les bois : le temps le transformera, je le sais bien, comme l'hiver transforme les arbres. Mon amour pour Heathcliff ressemble aux rochers immuables qui sont en dessous : source de peu de joie apparente, mais nécessaire. Nelly, je suis Heathcliff ! Il est toujours, toujours dans mon esprit ; non comme un plaisir, pas plus que je ne suis toujours un plaisir pour moi-même, mais comme mon propre être.
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J'ai fait dans ma vie des rêves dont le souvenir ne m'a plus jamais quittée et qui ont changé mes idées : ils se sont infiltrés en moi, comme le vin dans l'eau, et ont altéré la couleur de mon esprit. (p.118)
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Si tout le reste périssait et que lui demeurât, je continuerais d'exister; mais si tout le reste demeurait et que lui fût anéanti, l'univers me deviendrait complètement étranger, je n'aurais plus l'air d'en faire partie
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_Il est difficile de pardonner, en regardant ces yeux, en touchant ces mains décharnées. Embrassez-moi encore; et ne me laissez pas voir vos yeux! Je vous pardonne ce que vous m'avez fait. J'aime mon meurtrier... mais le vôtre! comment le pourrais-je.
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Emily Brontë
Si vide d’espoir est le monde du dehors que deux fois plus précieux m’est le monde du dedans.
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Je "ne lui dis jamais mon amour" en paroles ; pourtant, si les regards ont un langage, la plus simple d'esprit aurait pu deviner que j'étais amoureux fou.
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Les gens orgueilleux se forgent à eux-mêmes de pénibles tourments.
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« Il a répondu à mon attente. S’il eût été naturellement idiot, mon plaisir serait moitié moindre. Mais il n’est pas idiot ; et je peux sympathiser avec tous ses sentiments, les ayant éprouvés moi-même. Je sais très exactement ce qu’il souffre en ce moment, par exemple ; ce n’est d’ailleurs qu’un simple avant-goût de ce qu’il souffrira. Il ne sera jamais capable de sortir de son abîme de grossièreté et d’ignorance. Je le tiens mieux que ne me tenait son coquin de père, et je l’ai fait descendre plus bas, car il s’enorgueillit de son abrutissement. Je lui ai appris à mépriser comme une sottise et une faiblesse tout ce qui n’est pas purement animal. Ne croyez-vous pas que Hindley serait fier de son fils, s’il pouvait le voir ? Presque aussi fier que je le suis du mien. Mais il y a une différence : l’un est de l’or employé comme pierre de pavage, l’autre du fer-blanc poli pour jouer un service en argent. Le mien n’a aucune valeur en soi ; pourtant j’aurai le mérite de le pousser aussi loin qu’un si pauvre hère peut aller. Le sien avait des qualités de premier ordre, elles sont perdues ; je les ai rendues plus qu’inutiles, funestes. Moi, je n’ai rien à regretter ; lui, il aurait à regretter plus que qui que ce soit. Et le plus beau est que Hareton m’est attaché en diable ! Vous conviendrez qu’ici j’ai surpassé Hindley. Si ce défunt drôle pouvait sortir de sa tombe pour me reprocher mes torts envers sa progéniture, j’aurais l’amusement de voir ladite progéniture le repousser et s’indigner qu’il ose médire du seul ami qu’elle ait au monde. »
Heathcliff laissa échapper un rire de démon à cette idée. Je ne fis aucune réponse, car je voyais qu’il n’en attendait pas.

Chapitre XXI.
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Mon amour pour Linton est comme le feuillage dans les bois : le temps le transformera, je le sais bien, comme l’hiver transforme les arbres. Mon amour pour Heathcliff ressemble aux rochers immuables qui sont en dessous : source de peu de joie apparente, mais nécessité. Nelly, je suis Heathcliff ! Il est toujours, toujours dans mon esprit ; non comme un plaisir, pas plus que je ne suis toujours un plaisir pour moi-même, mais comme mon propre être. Ainsi, ne parlez plus de notre séparation ; elle est impossible [...].
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_ Pas du tout, c'est le meilleur! Les autres n'intéresseraient que la satisfaction de mes caprices et aussi celle d'Edgar. Mais celui-là intéresse quelqu'un qui réunit en sa personne tout ce que je ressens pour Edgar et pour moi-même. C'est une chose que je ne puis exprimer. Mais sûrement vous avez, comme tout le monde, une vague idée qu'il y a, qu'il doit y avoir en dehors de vous une existence qui est encore votre. A quoi servirait que j'eusse été créée, si j'étais toute entière contenue dans ce que vous voyez ici ? Mes grandes souffrances dans ce monde ont été les souffrances d'Heathcliff, je les ai toutes guettées et ressenties dès leur origine. Ma grande raison de vivre, c'est lui. Si tout le reste périssait et que lui demeurât, je continuerais d'exister; mais si tout le reste demeurait et que lui fût anéanti, l'univers me deviendrait complètement étranger, je n'aurais plus l'air d'en faire partie. Mon amour pour Linton est comme le feuillage dans le bois : le temps le transformera, je le sais bien, comme l'hiver transforme les arbres. Mon amour pour Heathcliff ressemble aux roches immuables qui sont en dessous: source de peu de joie apparente, mais nécessaire. Nelly, je suis Heathcliff! Il est toujours, toujours dans mon esprit ; non comme un plaisir, pas plus que je ne suis toujours un plaisir pour moi même, mais comme mon propre être. Ainsi, ne parlez plus de notre séparation ; elle est impossible et ...

Elle s'arrêta et se cacha le visage dans les plis de ma robe. Mais je la repoussai violemment. Sa folie avait mis ma patience à bout.
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Je suis maintenant tout à fait guéri de l'envie de chercher du plaisir dans la société, que ce soit à la campagne ou à la ville. Un homme sensé doit trouver une compagnie suffisante en soi-même.
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Emily Brontë
Les gens orgueilleux se forgent à eux-mêmes de pénibles tourments.

LES HAUTS DE HURLE-VENT, Chapitre VII.
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[...] ... - "Je vais vous dire ce que j'ai fait hier. J'ai fait enlever, par le fossoyeur qui creusait la tombe de Linton, la terre sur son cercueil à elle, et je l'ai ouvert. J'ai cru un instant que j'allais rester là : quand j'ai revu sa figure - c'est encore sa figure ! - le fossoyeur a eu du mal à me faire bouger ; mais il m'a dit que l'air l'altèrerait. Alors, j'ai rendu libre l'un des côtés du cercueil, que j'ai ensuite recouvert ; pas le côté près de Linton [le mari de Catherine, dont Heathcliffe est resté atrocement jaloux], que le diable l'emporte ! Son cercueil, à lui, je voudrais qu'il eût été soudé au plomb. Puis j'ai soudoyé le fossoyeur pour qu'il enlevât ce côté quand je serai couché là, et qu'il fasse subir la même opération à mon cercueil, que je ferai disposer en conséquence. Et alors, quand Linton viendra nous voir, il ne pourra plus s'y reconnaître !

- Vous avez agi d'une façon indigne, Mr Heathcliff !" m'écriai-je. "N'avez-vous pas eu honte de troubler les morts ?

- Je n'ai troublé personne, Nelly, et je me suis procuré à moi-même quelque soulagement. Je vais maintenant me sentir bien mieux ; et vous aurez plus de chances de me maintenir sous terre, quand j'y serai. L'avoir troublée ? Non, c'est elle qui m'a troublé, nuit et jour, pendant dix-huit ans ... sans cesse, sans remords ... jusqu'à la nuit dernière ; et la nuit dernière, j'ai été tranquille. J'ai rêvé que je dormais de mon dernier sommeil à côté d'elle, mon coeur immobile contre le sien et ma joue glacée contre la sienne.

- Et si elle avait été réduite en poussière, ou pis encore, de quoi auriez-vous donc rêvé ?

- Que je me réduisais en poussière avec elle et que j'étais encore plus heureux ! ... [...]
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Emily Brontë
Je m'en irai vers les lointains des mers,
Et, labourant leur espace désert,
Quêtant de l'archipel les plus lointaines terres
Où le reflux propulse en cadence les lames,
Je saurai découvrir une île hospitalière
Où pourra, pour souffrir, errer libre mon âme.

("Poèmes ")
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De quoi que soient faites nos âmes, la sienne et la mienne sont pareilles.
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"Aussi ne saura-t-il jamais comme je l'aime; et cela, non parce qu'il est beau, mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis. De quoi que soient faites nos âmes, la sienne et la mienne sont pareilles et celle de Linton est aussi différente des nôtres qu'un rayon de lune d'un éclair ou que la gelée du feu."
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Emily Brontë
Pour t’avoir guetté à toute heure,
Je sais mon souvenir empire,
Je sais mon magique pouvoir
De bannir au loin des ennuis.
(La Terre, rêveur solitaire)
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J'allais seulement dire que le ciel ne m'avait jamais paru être un asile fait pour moi ; j'avais le coeur brisé, je pleurais pour redescendre sur la terre, et les anges furieux, me jetaient au milieu des bruyères sur le toit de Hurlevent. A ce moment je m'éveillai en sanglotant de joie. Ce rêve explique aussi bien que l'autre mon secret. Je ne suis pas plus faite pour épouser Edgar Linton que pour aller au ciel, et si l'affreux homme qui vit avec nous n'avait pas rejeté Heathcliff à un rang si bas, je n'y aurais jamais songé. Maintenant ce serait me dégrader qu'épouser Heathcliff, aussi ne saura-t-il jamais combien je l'aime. Je l'aime non parce qu'il est beau, Nelly, mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis. Je ne sais de quoi l'âme est faite, mais la sienne et la mienne sont pareilles, tandis que celle de Linton est aussi différente qu'un rayon de lune d'un éclair ou que la neige du feu.
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