Emily Gravett

Ce que j'aime particulièrement dans les livres d'Emily Gravett (en dehors de ses illustrations toujours empreintes d'un fin humour), c'est cette façon originale qu'elle a de raconter les histoires en utilisant la mise en abîme. Ici, le livre que lisent les dragons ressemblent fortement à celui que le lecteur tient entre ses mains. D'ailleurs, nous le lisons en regardant les dragons le lire... (Pas facile à expliquer, mais l'intérêt de la mise en abîme c'est de la vivre, pas de la raconter).



D'ailleurs, il se pourrait bien que la colère de notre petit monstre se répercute jusque dans notre monde réel, alors soyez prudent.
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Après avoir adoré son aventure avec ses 10 chats l'an passé qui m'a mis en joie grâce à sa capacité à croquer nos amis les bêtes avec humour et tendresse, ainsi qu'un brin de cocasserie. Elle donne cette fois à entendre la voix du meilleur ami de l'homme : le chien !



Comme avec 10 chats, je me suis régalée devant cette histoire toute en images, avec si peu de texte, dans un joli album au format carré à la teinte verte éclatante cette fois. Après m'avoir rappelé les aventures de Toulouse, Berlioz et Marie des Aristochats, ce sont les chiens d'Oliver et compagnie, toujours de Disney, que j'ai cru voir ici, qui se battait pour avoir chacun une part du butin ou plutôt une saucisse !



La formule est la même : un texte succinct, parfait pour les jeunes lecteurs encore peu sûrs d'eux, et la mise en scène de 10 chiens tous de tailles et de races différentes qui vont se chamailler autour d'un collier de saucisses dans une salle à manger. Le texte bien que présent contribue peu au charme de l'histoire, qui soit tout aux dessins et la mise en scène de l'autrice. On se retrouve avec délectation à tourner et retourner les pages, en avant, en arrière, pour suivre leurs aventures et suivre l'évolution de leur chamaillerie pour tenter d'avoir chacun leur saucisse, voire de rafler la mise !



J'ai beaucoup aimé le jeu qui se crée entre eux et nous. Je me suis amusée à suivre d'une double page à l'autre chaque chien pour saisir ses mouvements dans cette aventure qui allait forcément finir en champ de bataille. C'était amusant de les voir se chamailler et tenter de s'accaparer le butin, seul, puis en duo, en groupe, en 2 camps, etc.



Il y a cette fois un vrai jeu de décompte en plus pour qu'on passe de 10 sans rien à 10 chacun avec une saucisse, ce qui est parfait pour apprendre au jeune enfant à compter et partager, le tout dans une aventure tellement bien dessinée et enjouée. J'ai adoré !



Même si entre la version chats et chiens, mon coeur a vite fait son choix comme dans la vraie vie, je me suis à nouveau régalée avec ce petit album tellement plein de drôlerie et de charme grâce à la mise en scène pétillante et colorée d'Emily Gravett, qui sait décidément y faire avec les enfants pour leur faire apprendre en s'amusant. Avis aux fans de nos amis les bêtes, rendez-vous en août pour passer à la caisse !
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Je l'ai lu seule!

Bah c'est du bon, comme d'habitude : de l'humour, des illustrations magnifiques et expressives, un jeu avec l'objet-livre, une mise en abyme du moment de la lecture.

Pourquoi s'en passer ?

Mr Lapin choisit un livre sur les loups à la bibliothèque. Ce qu'il y découvre est très intéressant jusqu'au moment où il apprend ce que ces fascinantes créatures mettent dans leur assiette.



Cette lecture est drôle et légère. Mr Lapin est un usager de bibliothèque très convaincant.

Comme à son habitude Emily Gravett signe un album tendre et humoristique. Sur chaque double page, elle nous montre une activité qu’aime le chat de Mathilde. Le texte ressemble à une liste manuscrite dont les éléments sont barrés au fur et à mesure du déroulé de l’histoire. En tant que lecteur, on se dit que si ce chat n’aime pas les pelotes de laie, il aime dessiner, etc…



La chute, et cette évidence, du chat qui aime surtout… Mathilde, est assez évidente mais n’empêche pas moins de sourire devant le gros câlin des deux protagonistes.



Le style graphique d’Emily Gravett ne change pas. Elle utilise toujours l’aquarelle et les crayons donnant ainsi une impression de mouvement (notamment pour les poils de chat).



Simple mais efficace, souvent cocasse et toujours drôle. Vivement le prochain album.
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tout simplement adorable! superbement illustré! album bourré d'humour et de surprise! un concentré de bonne humeur!

Encore un album créatif et original de la part d'Emilie Gravett.

Tous les animaux pondent un oeuf et attendent l'éclosion. Canard a lui un bel oeuf à pois et attend patiemment...

Un final mouvementé!

Cette petite encyclopédie des peurs en tout genre devrait en rassurer plus d'un! D'abord parce qu'elle met des noms scientifiques rigolos (mais avérés!) sur des peurs qui elles, le sont moins mais le deviennent. Ensuite, parce que la petite visite guidée de notre souris froussarde, en plus d'être instructive, se veut aussi ludique et interactive. L'enfant (et le parent!) est invité à confier à la petite souris toutes ses peurs et tracas directement sur l'album. Bref, un très bel objet, savamment illustré et une petite souris qui devrait séduire les musophobes les plus réfractaires!

J'adore le travail d'Emily Gravett. Elle n'a pas son pareil pour décrire des situations amusantes et les transformer en désopilantes. On suit ici les diverses tentatives du héros pour suivre la mode dans le port de son chapeau. Forcément on rit de le voir avec une corbeille de fruits, puis de passer au plot de travaux… sans jamais réussir à initier la tendance malgré ses efforts...



Les couleurs sont vives, le trait précis et affirmé, et les pages enchainent des structures différentes en fonction du propos. La lecture est fluide et les enfants ne s’y trompent pas. Surtout que la chute montre à quel point il vaut mieux rester soit même avec force et humour !



J’adorais déjà Emily Gravett, ce nouvel album renforce mon appréciation.
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Chez les bêtes à plumes, c'est d'abord à qui aura le plus bel oeuf... A ce jeu, Canard risque de perdre, car il n'a pas d'oeuf. Mais il finit par en trouver un. Un oeuf étrange, plus grand que lui, énorme avec des taches vertes dessus.



Et ensuite, c'est à qui arrivera à faire éclore son oeuf et pourra montrer sa progéniture à ces camarades... A ce jeu, Canard est encore à la traîne. Tous les oeufs ont éclos et Canard en est encore réduit à couver le sien... Mais tout vient à point à qui sait attendre... Et la progéniture de Canard saura mettre tout le monde d'accord... en les avalant tous...



La dernière image où le crocodile suit Canard en l'appelant "Maman" est à hurler de rire.



Superbe histoire, très simple et linéaire, mais efficace, servie par un dessin de grande qualité.

Un délicieux album par une auteure et illustratrice qui déçoit rarement son jeune lecteur.
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Un petit dragon se prépare pour la nuit et demande à son père (ou sa mère, à chacun de décider) de lui lire une histoire de dragon. A la fin de l’histoire, il la réclame de nouveau, trois fois de suite. Le parent s’exécute, de plus en plus fatigué, en écourtant et transformant le texte, et finit par s’endormir en lisant. Rouge de colère, le petit dragon fulmine, crache une grosse flamme qui brûle à la fois le livre raconté et l’album que le lecteur est en train de lire. Pour de bon : on découvre stupéfait un gros trou aux bords tout noircis sur la quatrième de couverture (et la jaquette). Ne manque que l’odeur. C’est court, drôle, et très efficace. La mise en abyme est pleine de détails amusants (par exemple, si on soulève la jaquette de l’album, on découvre une couverture identique à celle du livre que lit le petit dragon).



J’offre Une fois encore ! à Adèle, quatre ans et demi :



– Mais c’est un vrai dragon dans le livre ?

Je lui montre le trou, je la regarde à travers :

– C’est un vrai trou ça ?

– Oui.

– Eh bien, pour faire un vrai trou, il faut un vrai dragon.

– Bon, alors je te rends le livre.

– Je ne pensais pas que tu aurais peur d’un petit dragon de rien du tout.

Adèle reprend l’album, dubitative, et revient peu après, rassurée :

– Mais non, c’est un dragon dessiné, tu vois, c’est quelqu’un qui l’a fait avec un crayon.

Je lui montre la photo de l’auteur :

– Oui, tu as raison, c’est elle qui l’a dessiné.

– Alors c’est pas un vrai dragon ?

– Mais si, puisqu’il a fait un vrai trou. Regarde ce trou, il n’est pas dessiné avec un crayon, c’est impossible de faire ça avec un crayon.

Grande perplexité, puis :

– Mais quand tu l’as acheté le livre, il avait un trou ?

– Mais non, tu ne crois quand même pas que je t’aurais donné un livre tout abîmé ! Le dragon a fait le trou après, quand il était caché sous le papier-cadeau.



Le lendemain, sa mère m’écrit : « Constatant qu’autour du trou le feu semblait avoir grignoté les lettres du résumé, Adèle en a conclu qu’il s’agissait bien de l’œuvre du dragon, qui avait craché du feu sur le livre, rendant illisible le paragraphe. En conclusion, elle songe tout de même à aller vérifier par elle-même dans la librairie ce qu’il en est des autres exemplaires… Accroche-toi pour trouver une explication plausible… »

Déguisée en chat, Mathilde veut jouer avec son chat. Pleine de bonne volonté, elle tente les pelotes de laine, les cartons, les livres... mais sans succès.



L'album est tout simple. A chaque page, une idée d'occupation avec Mathilde pleine d'entrain et son chat au mieux pas intrigué parfois carrément effrayé. Devant le manque d’intérêt du chat, la suggestion de jeux est rayée sur la page suivante pendant que Mathilde propose une nouvelle idée.

Il y a plein de petits détails dans l'illustration : des chats un peu partout sur le carton transformée en maison, sur le tricycle... et surtout dans le choix de l'histoire du soir qui est un livre du même auteur mais sur les chiens.

L'album tourne d'ailleurs autour des différences entre chien et chat. Mathilde aimerait que son chat partage ses jeux, un chien le ferait peut-être... sans doute plus qu'un chat. De son coté, le chat de Mathilde craint et sans doute même déteste les chiens.

J'aime beaucoup la fin de l'album. Tout au long de l'album, on sent la ferveur de Mathilde pour son chat. Elle le dessine dans plein de situations, le place au centre de toutes ses occupations tandis que le chat est plutôt spectateur jusqu'à la tendresse de la dernière page.
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Un album difficile à lire à un enfant. Il y a un travail sur les formes et les couleurs.

Je me régale à lire et relire "Le problème avec les lapins" ou "Les loups" donc c'est pleine d’enthousiasme que j’ai emprunté cet album.

A la première lecture, il m'a laissée un peu perplexe. c'est mignon mais il n'y a pas grand chose.

Je l’ai ensuite lu à mes pitchounes. Pas pratique les phrases barrées à lire à haute voix.

Mais en fait, elle sont tout de suite accroché, deviné, aimé.

Donc opinion mitigée au final ! Mais plutôt positive tout de même.

Cet album est une pure merveille ! De très belles illustrations, juste ce qu'il faut de suspense, et une ééééénooooooorme surprise à la fin !

Cet album des éditions Kaleidoscope est un petit moment de plaisir. Emily Gravett met en scène une petite fille très amusante qui n'hésite pas à secouer son singe dans tous les sens pour faire deviner aux lecteurs l'animal qu'ils vont découvrir.



Encore une fois, Emily Gravett privilégie l'action aux décors dans ses illustrations. Elle n'oublie pas non plus les petits détails plein d'humour. Je vous laisse deviner quel est le seul animal que le singe en peluche est content d'aller voir...
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Souvent les imagiers peuvent paraître un peu fade avec tous ces choses qui s'enchaînent avec plus ou moins de sens. Celui-là est tout le contraire ! Emily Gravett met une pomme, une orange, une poire et un ours dans différentes situations pour que les enfants apprennent les particularités de chacun.



Elle s'intéresse aux caractéristiques principales : la forme et la couleur, pour qu'à la fin du livre, les lecteurs puissent nommer ces objets facilement.



Décidément quel talent cette Emily Gravett ! Avec quatre mots, leur image et quelques signes de ponctuation, elle s'impose encore un peu plus tout en haut de mon top des illustrateurs !
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Dans le champ Fibonacci, un lapin a élu domicile en janvier. Son problème est qu’il se sent seul, alors il lance une invitation, comme quoi il est un cœur à prendre. En Février le lapin solitaire a trouvé de la compagnie. Résultat, en mars des petits lapinous viendront s’ajouter et à ce rythme là, le pré n’est bientôt plus assez grand. Combien de lapins y aura-t-il en fin d’année ! Le pop up de la page finale vous en donnera une idée. Cet album sur la reproduction des lapins et ses conséquences, est construit sous forme de calendrier, chaque mois expose le problème des lapins, de judicieux conseils y sont répertoriés surtout il faut bien ouvrir l’œil pour les découvrir ! Les illustrations et les textes affichent tout un tas de petits détails humoristiques, on apprend même à cuisiner les carottes. La feuille de chou de juillet relate l’origine de l’histoire à savoir que Mr Fibonacci est un mathématicien italien qui a vécu entre 1175 et 1250 et qu’il est l’auteur de l’énigme : si on pose un couple de lapins dans un champ, combien de lapins aurons-nous à la fin de chaque mois ? au bout d’un an ? En tout cas petits et grands passeront vraiment un moment de franche rigolade.
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