Emily Gravett

Qu'advient-il de ces amis imaginaires que nous faisons apparaître lorsque nous sommes enfants? Peuvent-ils survivre à leur créateur ? Voilà toute la question soulevée par ce livre qui allie aventure et poésie pour mettre en avant une réflexion sur l’amitié et l'enfance....

J'avoue, j'ai été un peu déçue par cet album d'Emily Gravett. Ce que j'aime bien chez elle, c'est son humour, son interactivité avec le lecteur. Mais là...un peu d'humour oui, mais d'interactivité point (en tout cas pas qui saute aux yeux).

C'est une jolie histoire d'amitié, une jolie journée, un joli dessin. Ma préférence va tout de même au lapin, je le trouve plus fin. L'ours a un trait d'apparence plus grossière, un peu plus brouillonne. C'est vraiment dans le lapin qu'on retrouve le trait des autres albums de l'illustratrice.

Un coup de coeur.

Emily Gravett est une auteure créative et inventive, cet album ne déroge pas à la règle.

Une histoire touchante sur l'instinct paternel d'un canard qui, malgré les moqueries, s'occupe de façon admirable d'un oeuf qu'il trouve par hasard.

Les mamans présentes de l'autre côté de la page, qui couvent, dorlotent bref, se préparent à l'éclosion de leur oeuf ne croient pas capable le canard de mener sa couvée à bien (alors qu'il couve et dorlote tout autant). Allant jusqu'à tricoter une écharpe à deux couleurs en alternance (techniquement c'est pas évident !)

Les traits, les couleurs, le message, la fin sont absolument remarquables. En bonus l'ingéniosité de la mise en page achèvera de vous convaincre de découvrir cet album et cet auteur.
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Une petite fille et son singe en peluche jouent à imiter des animaux.



Sur une page, on voit les deux héros en train de jouer et sur la page suivante, on découvre l'animal qu'ils imitaient.

On peut se laisser porter ou s'amuser à essayer de deviner qu'elle est l'animal mimé. Dans tous les cas, c'est amusant et sympathique.

Un loup sauvage qui se laisse capturé. Ne serait-ce pas une nouvelle ruse de l’intéressé pour mieux se régaler ? En tout cas, les petits cochons d’Emily Gravett s’en donnent à cœur joie et martyrisent avec ferveur ce loup sauvage. On reconnait quelques références au conte original mais cet album se centre plutôt autour de la thématique du cirque et de ses attractions. Si vous cherchez donc à travailler autour du conte, choisissez un autre titre de la collection. Je le mentionne tout de même ici car le titre pourrait laisser croire à une version clairement détournée.



Toutefois, je suis une inconditionnelle du travail d’Emily Gravett et cet album correspond au reste de son œuvre : cocasse, joueur et avec des chutes bien amenées. Le loup ne nous mangera pas, en tout cas c’est ce qu’on verra !
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Allez... dites-nous de quoi avez-vous peur ? Petite Souris l'a bien fait elle ! Et attention, avec des mots savants et les définitions correspondantes ( bien utiles même si les images nous mettent rapidement sur le bon chemin). Emily Gravett nous régale de collages, de grignotages, de plumages... de pleins de petits détails (morceaux de scotch, petits bouts de crayons, carte à déplier, pages de journal) que nous nous amusons à découvrir pages après pages (enfin euh...il est possible que des infos soient manquantes car mangées ...)

Une petite souris courageuse, rusée et malicieuse pénètre à l'intérieur du Grand livre des Bêtes munie de son pinceau et de sa boite de peinture. Au fil des pages, elle va rencontrer une farandole d' animaux féroces et sauvages : un lion, requin, un ours, une guêpe, un crocodile, un rhinocéros, un hibou, une méduse et un serpent.

Pourtant, la petite souris ne semble pas effrayée. Bien au contraire, là voilà qui met en garde le lecteur en annotant quelques commentaires informatifs sur chaque bête, montre quelques astuces pour se débarrasser de ce qui fait peur (frappe la guêpe avec un journal ; enroule du fil autour des pattes du crabe ; met des gants au lion ; coince une brosse à dent dans la gueule du crocodile ; chausse le rhinocéros...), grignote un petit morceau de feuille par-ci par-là, fait rire avec ses dessins rigolos en dessinant une crête sur la tête du lion par exemple, donne un cours d'origami, en vraie pédagogue elle enseigne le brossage des dents, et se moque évidemment beaucoup des bêtes car s'il est une chose qui écarte le danger c'est bien l'humour.

Un album rigolo et ludique plein de surprises.
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C'est le soir. L'heure de l'histoire avant d'aller dormir pour Petit Dragon. Maman Dragon (ou Papa Dragon ?) s'exécute. Petit Dragon en veut encore. Le parent continue. Encore ! Mais le Parent Dragon finit par s'endormir en lisant provoquant la colère du Petit Dragon. Et que fait un dragon quand il est en colère ? Il crache des flammes ! A en faire un trou dans le livre... (celui que le lecteur tient dans les mains).

Cet album ne va pas révolutionner la littérature, mais cette mise en abîme du livre dans le livre (l'illustration du livre lu par le parent Dragon suit les événements vécus et provoqués par le petit Dragon), cette interaction de l'histoire avec l'objet-livre (qui crame) est amusante.

Les enfants seront amusés par ce petit dragon qui leur ressemble, et les parents se reconnaitront dans ce dragon parent plein de bonne volonté, mais fatigué, si fatigué...

Ce chat a un air adorablement dépité devant l'agitation de Mathilde. Tous ces jeux ne l'intéressent pas mais il reste quand même pour lui faire plaisir parce qu'il l'aime beaucoup sa Mathilde.







Les illustrations sont amusantes car elles vont à l'encontre du texte. Chaque phrase commence ainsi "Le chat de Mathilde aime..." sauf qu'on voit très bien qu'en fait il n'aime pas du tout ce dont il est question.
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Toujours de belles illustrations signées E. Gravett. Peut-on lutter contre ses peurs grâce à une petite souris bien peureuse ? Oui grâce à son humour et sa tendresse. Peut-on pour autant dépasser ses peurs ?

"Une peur affrontée est une peur surmontée" dixit l'auteure. Hummmmm, n'exagérons rien : je me délecte avec les peurs de cette charmante souris de papier, mais les vraies me donnent toujours la chair de poule.

Très beau livre sur les peurs... On découvre le nom d'un tas de phobies (ligyrophobie = peur des bruits forts, chronomentrophobie = peur des horloges...) avec une petite souris qui se balade dans ce livre en grignotant des pages, gribouillant des dessins... Chaque page fourmille de détails et de découpes, c'est extra !

Des dessins magnifiques et percutants au service d'un humour léger. Top ! A lire même si on n'aime pas les chiens :)

Je découvre tout doucement le doux monde de la littérature jeunesse et certains albums me touchent plus que d'autres. Celui-ci est bien drôle et assez ludique ! Il fait partie de ceux que je pourrais relire "encore et encore" à mon bébé dragon...!

Encore ? Encore, encore !! ENCORE, ENCORE, ENCOOOORE !!!!! 🔥🔥🔥🐲

Emily Gravett, j'adore ! Ses dessins, son humour, son imagination, sa jubilation à raconter et illustrer des histoires pour les enfants et les grandes personnes. L'atmosphère so british comme sur la double page du thé dans celui-ci. Un vrai bonheur de lecture, avec elle je retombe en enfance, tout en gardant mon œil de lectrice adulte.

Dans cet album-ci elle met en situation un chat et une fillette dont le déguisement évoque Max et les Maximonstres de Maurice Sendak. Les mimiques du chat sont irrésistibles et le contraste entre le texte qui prétend décrire ce que le chat aime alors qu'on voit bien que ce n'est pas vrai, m'amuse, et les enfants qui lisent le livre avec moi ne sont pas dupes. Emily Gravett ne les prend pas pour des simplets à qui on raconte juste platement ce qui est illustré, elle ajoute toujours de petits détails hilarants comme les motifs de chat du pyjama et des pantoufles. À chacun de ses albums j'attends la chute de l'histoire avec délectation. Une fois que vous avez lu cette version française, ou avant, si comme moi vous aimez la langue anglaise, écoutez l'autrice lire elle-même son bouquin en version originale, Matilda's Cat, sur le fameux site de vidéos, c'est un régal. Vous pouvez même ajouter les sous-titres et donner à un enfant l'occasion de découvrir l'anglais en s'amusant. Enjoy!

Les cochons ont capturé un loup sauvage ils peuvent faire de lui ce qu'ils veulent il ne les mangera pas...à voir.

Un très beau graphisme grâce aus dessins et aux caractères des lettres choisi. Une belle revanche des cochons... Enfin presque.

Noël approche et avec lui des tas d'ouvrage sur le thème qui me ravie et me permet de faire découvrir cette fête à mon petit lecteur, lui faire découvrir la magie de Noël autrement et d'aborder d'autres sujets. Dans cet album, un Noël presque parfait ce qui m'a tout d'abord plu ce sont ces multiples cartes de vœux qui viennent accompagner le récit.

Noël approche et Sunny le suricate vit en plein désert du Kalahari alors créer le Noël parfait tel qu'il le découvre dans un magazine va se révéler compliquer.





Il décide donc de quitter son désert et arpenter le monde pour trouver le Noël parfait c'est à dire : 



Un temps parfait (de la neige)

Un sapin

Des cadeaux

Un repas parfait incluant impérativement des choux de Bruxelles

et une belle ambiance (des chants de Noël)

C'est ainsi que Sunny se retrouve dans divers endroits où il manque toujours quelques chose pour que ce soit parfait, jusqu'à ce que les cinq essentiels soient présents au même endroit, pourtant Sunny sent qu'il lui manque encore une chose... sa famille.



Cet album est très drôle, découvrir ce que cache les cartes postales est passionnant. J'ai aimé voir ce suricate chercher à tout pris à obtenir un noël parfait, cela m'a permis d'expliquer à mon petit lecteur que l'on ne peut tout avoir en même temps et qu'il est indispensable pour être parfaitement heureux de se contenter de ce que l'on peut avoir, se créer son propre Noël parfait entouré de ceux que l'on aime. C'est ce que cet album nous transmet et nous avons reçu le message cinq sur cinq.
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Pour l’aider à s’endormir, Maman dragon raconte une histoire de princesse qui se fait dévorer à son petit dragonneau. Mais ce dernier n’a pas tellement envie de dormir. Il demande, encore et encore, à sa maman de lui relire l’histoire. Comment dire non à son petit dragon chéri ? Alors maman relit encore et encore l’histoire. Mais, au fil du temps, le récit devient de plus en plus court… C’est que maman dragon, elle, est fatiguée. Mais petit dragon ne l’entend pas de cette oreille ; il se fâche si fort que ses flammes viennent détruire le livre…



Une petite histoire très drôle, à lire à n’importe quel moment de la journée. Au fil des pages, le lecteur assiste à la lecture de la maman, qui change à chaque fois, pour diminuer en volume, mais aussi avec des modifications de texte pour essayer de faire comprendre à son petit qu’il est temps d’aller au lit. Le final est exquis, avec un vrai trou dans le livre pour montrer les dégâts occasionnés par les flammes du petit dragonneau ! De quoi faire mourir de rire les enfants.



Petit plus : les touches d’humour disséminées dans l’album, qui sont à l’attention des adultes.



Petit moins : je possède également l’original, qui s’intitule Again ! Le simple titre Encore ! aurait effectivement suffi en français.



Pour découvrir d'autres œuvres dragonnesques, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..

Cet album m'a rappelé des histoires vécues avec mon fils... Il m'est en effet arrivée de m'endormir lorsque les demandes de lecture successives s'éternisaient. J'étais alors secouée sans grand ménagement...

Lièvre et Ours jouent à cache-cache mais Ours n'est pas imaginatif pour se cacher et Lièvre le trouve tout de suite. Pourtant, lorsqu'ils échangent les rôles...



Il y a beaucoup d'humour dans cet album. A lire à haute voix, c'est très sympa : les enfants comptent ensemble jusqu'à 10 pour ensuite découvrir Ours bien visible en plein milieu de la page. Ils semblent tout aussi stupéfaits que Lièvre. La répétition de la scène les amuse beaucoup.

La situation s'inverse ensuite avec le lièvre bien caché et Ours qui le cherche. Je m'amuse de voir que même si les enfants cherchent aussi, ils ne voient pas plus qu'Ours les indices qui leur permettrait de trouver Lièvre.

On s'amuse de la réaction de Lièvre qui semblait dominer le jeux et qui panique. La chute finit bien l'album.

Comme toujours, ce sont les expressions des deux personnages qui font tout l'humour de l'album. Décidément ces deux héros m'amusent beaucoup.


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Ce matin, il neige. Passé le temps de la surprise et de la découverte, c'est une belle journée de jeux qui se profile pour Ours et Lièvre.



Décidément, les aventure d'Ours et Lièvre me plaisent toujours autant. Dans cet album, on a un panel d'activité que l'on peut faire sous la neige. Les deux amis sont équipés d'une grande écharpe rayée. Les enfants s'arrêtent beaucoup sur ce détail. A chaque fois que je lis l'album, il y a des commentaires.

Mais ce qui est vraiment charmant, c'est la complémentarité entre ces deux personnages si différents. Ours fait une grosse boule de neige, Lièvre une petite et on a un bonhomme de neige.

On sent Ours un peu anxieux sous la neige tandis que Lièvre est beaucoup plus partants. Mais sur la dernière image, ils sont tous les deux ravis en faisant de la luge. Il y a dans les expressions d'Ours tout au long de l'album comme une seconde histoire qui n'est pas dite mais que tous les enfants comprennent.

Quelle réussite !
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