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Citations de Emma Green (1662)


Dans sa voix, au fond de son regard ébène, pas la moindre émotion. Illisible, incernable, comme le jour de notre rencontre. Je ne suis plus invitée dans sa bulle. Sous sa peau. Et la mienne me brûle.
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Et puis son grand corps se lance vers moi, le mien se lève, et nos bouches se retrouvent, avides, intrépides, insoumises. Dante m'embrasse farouchement, je lui arrache sa chemise, il déboutonne mon jean, je m'occupe du sien et récupère le petit emballage qu'il pose au creux de ma paume. Mon ténébreux me prend contre le mur, sauvagement, brusquement, passionnément. Nos souffles s'emmêlent, nos respirations s'affolent et nos peaux fusionnent.
Et je prie encore et encore pour que ce ne soit pas la dernière fois.
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Nos bouches se soudent, nos corps se percutent, nos larmes se mélangent et nos cœurs insoumis cognent l'un contre l'autre, en secret.
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L'ombre ou la lumière. Le passé ou l'avenir. La mort ou l'amour.
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Je pense à ce Lennon Hathaway, le père adoptif de ma fille. Que je ne connais pas encore. Que je vais devoir apprendre à ne pas détester. Pas trop vite. Pas juste parce qu’il est un homme. Et qu’il a pris ma place.

Et sa mère adoptive ? Qui est-elle ? Pourquoi la lettre ne la mentionne même pas ? Y a-t-il une femme dans la vie de ma petite fille ?
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– Il ne m’a pas à nouveau quittée, hein ?
– Non, Solveig, me répond Ali dans un souffle épuisé. Mais honnêtement ?
– Oui ?
– Je crois qu’il devrait.
– Traîtresse ! balancé-je en éclatant de rire.
– Comment il arrive seulement à te supporter ? se marre-t-elle aussi.
– Il m’aime, c’est tout. Et je ne suis chiante que pendant les premiers kilomètres. Après, je me régule toute seule.
– Démarre et régule-toi, alors ! 
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– On va où, au fait ?
– Une heure ! Tu as tenu une heure, Soleil !
– Avoue que ça t’avait manqué, rétorqué-je souriante en ignorant ses sarcasmes.
– Presque, admet-il.
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Pourquoi ça me fait si mal, quand c’est lui qu’on blesse ?
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– Non. Le procès est dans une semaine. Je veux que ce soit la plus belle de notre vie. Je veux que tu prennes tous les détours, tous les chemins interdits. Qu’on s’arrête dans les motels les plus pourris et qu’on en fasse des palaces. Qu’on se baigne dans des piscines moches et qu’on se croie dans des super jacuzzis. Qu’on fasse l’amour partout tant qu’on a encore le droit. Qu’on ramasse tous les paumés qui traînent sur le bord de la route et qu’on les rende un peu plus heureux qu’avant. Qu’on leur donne un tout petit peu de ce qu’on a. De ta force et de ma folie. Je veux qu’on vive sans penser. Je veux qu’on arrête le temps et qu’on s’aime assez fort pour effacer tout le reste, le passé, le futur et tous les malheurs qui vont encore nous arriver. Je veux que le bonheur gagne, juste une semaine. Tu crois qu’on peut faire ça ? le supplié-je presque, les yeux pleins de larmes.
– Non.
– Dante…
– Mais comme on ne peut pas, on va quand même essayer.
Mon insoumis appuie sur l’accélérateur, un sublime sourire aux lèvres, et notre voiture se transforme en tapis volant, en licorne rose, en phœnix puissant, capable de nous mener n’importe où. De déplacer les montagnes qui nous entourent.
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– Tu entends ? me demande-t-il soudain.
– Quoi ?
– Le silence…
– Oui, rétorqué-je en souriant sans bien comprendre.
– C’est le bruit que fait le malheur quand il se barre… Et le bonheur quand il revient. 
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" De : Annette Ewing
À : Solveig Stone
Objet : Toujours pas
 
Bonjour Solveig,
Je sais que vous êtes aussi insomniaque que moi mais il est plus d’une heure du matin à New York, et je ne sais pas exactement à quel fuseau horaire vous en êtes de votre voyage. Quoi qu’il en soit, j’ai préféré de ne pas vous appeler cette fois."

J’interromps ma lecture ici pour me tourner vers l’homme occupé.

– Tu sais pourquoi cette fille est formidable ? Je lui dis les choses une fois et elle s’en souvient. Je lui demande de ne plus m’appeler Camden et hop, mon nom disparaît. Je plaisante sur le fait qu’on ne sait jamais quoi mettre dans l’objet et paf, elle fait une blague encore plus drôle. Si tu ne veux pas m’épouser, je crois que lui proposerai.
– C’est une soirée à thème « onomatopées » ? me demande-t-il, les yeux plissés.
– Bien joué, de relever un petit détail pour ignorer la bombe que je viens de poser.
– Et boum, chuchote-t-il pour me provoquer.
– Grrrrr, réponds-je en montrant les dents.
– Solveig Stone, je ne vais pas te demander en mariage là maintenant, et tu ne vas pas épouser ton avocate non plus. 
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[Ça veut dire que tu envisages
la fin de tes jours avec moi  ?]

[Ne me fais pas dire ce que… j’ai dit.]
[Là je me tais, mais je souris.]

[Je te l’interdis  !]

[Trop tard.]

[Dante, si je revenais,
tu me raconterais l’accident  ?
Sans rien me cacher  ?]

[Je te le promets.]

[Je ne crois pas qu’on devrait.]

[Je sais.]

[Je t’entends soupirer d’ici.]

[Oui…]
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Craig Sawyer n’est pas là-dedans. Pas vraiment, dis-je soudain, à voix haute et suffisamment fort pour que le prêtre s’interrompe. (…) Mon père ne nous a pas attendus ! Où qu’il soit, Craig est déjà en train de vivre sa deuxième vie ! Cette cérémonie, il dirait probablement que c’est une perte de temps. Qu’il a mieux à faire que nous voir pleurnicher face à sa photo encadrée – qu’il trouverait probablement hideuse si on lui demandait. Non, lui, il court déjà dans tous les sens, il fume une menthol, il achète une propriété pour la revendre à prix d’or, il fait la cour à une femme en chantant du Bob Dylan et elle veut déjà l’épouser.

Quelques rires fusent çà et là, Betty-Sue semble totalement adhérer à ma théorie et ajoute, les larmes aux yeux :
– Il danse le tango avec une brune sublime… et lui écrase le pied.
Les rires reprennent. Et j’enchaîne :
– Il boit des litres et des litres de slushies fluo et chimiques !
Même le prêtre se déride.
– Il assassine par son humour grinçant, mais ne peut s’empêcher d’aider le premier venu… Il se marre en nous voyant agglutinés ici, alors qu’il mène la belle vie, souris-je. Et il n’a pas besoin qu’on lui rappelle à quel point on l’aime et à quel point il nous manque. Il le sait.
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Par ce rituel fabuleux, je voudrais te dire à quel point je t’aime, Valentine Laine-Cox. À quel point tu as changé ma vie, sans jamais vouloir changer qui je suis. Grâce à toi, j’ai retrouvé mes racines, et je voudrais y mêler à jamais les tiennes, celles de ta famille et celles de nos enfants. Je ne veux pas t’épouser, t’appartenir ou te posséder… Je veux être libre avec toi, fort avec toi, éternel avec toi. 
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Ma nervosité me donne environ 2 de QI, 18 de tension et 15 ans d’âge mental, mais je sonne quand même. 
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– Il a l’air tellement raide dans son costard… ronchonné-je encore. Je suis sûr que c’est un psychorigide qui plie ses fringues avant l’amour.
– Il peut plier tout ce qu’il veut. « Raide », c’est exactement ce qu’on lui demande ! lâche Aïna avec son petit air malicieux.
– Depuis quand tu es devenue une nympho, toi ?
– Depuis que tu fais la gueule parce que papounet t’a privée de ton joujou norvégien, se marre-t-elle.
– Mon jouet est cassé, avoué-je dans un soupir dépité.
– Et on vient de t’en offrir un tout neuf, mais tu ne veux même pas le déballer !
– Je suis une foutue princesse capricieuse, tu te rappelles ? 
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Je suis l’archétype de la fille qui va se faire bouffer tout cru par le premier con venu. Sauf que je mords plus fort.
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La jalousie est un sentiment inutile, qui éloigne les amoureux plutôt qu'il ne les rapproche. Se le dire est une chose, le vivre en est une autre. Avant Blake, je n'avais jamais ressenti ça.
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Je suis à nouveau Thelma la guerrière, Thelma Bellamy-McNeil, que rien ne peut arrêter. Plus j’avance et plus je le sais, plus je le sens : Finn est vivant. Impossible autrement.

– Jusqu’à ce que la mort vous sépare, d’accord, mais pas maintenant ! répété-je pour moi-même, comme une folle.

Folle amoureuse, folle de rage, folle à lier. Prête à tout pour le retrouver. Pas de destin brisé, pas de vie en noir, pas cette fois, pas lui, pas moi.
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– Ne pars plus jamais, soufflé-je.
Son torse musclé se soulève lorsqu’il rit doucement.
– En fait, si. Repars ! À chaque fois que je crois mourir sans toi, je réalise à quel point je t’aime…
– Ma guerrière…
– Alors repars, mais reviens toujours.
– Si un jour je ne reviens pas, c’est parce qu’on m’en empêche. Ou que je ne respire plus. Parce que si je suis sûr d’une chose, d’une seule, c’est que je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle ! grogne-t-il avant de m’embrasser follement.
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