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Critiques de Emmanuel Macron (34)
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Révolution

Petite réflexion dominicale sur la notion de « Révolution ». J'avais laissé des commentaires en temps réel au bas de la critique d'André (Andman) sitôt après l'élection de monsieur Macron. Je me permets de les recopier tels quels (vous pouvez aller les consulter directement sur sa critique) et d'en formuler quelques autres aujourd'hui.



Commentaire du 3 juin 2017 : « Je ne sais pas si je puis me permettre un commentaire alternatif, André, mais j'ai une lecture tout autre de la situation que nous vivons. Il convient d'abord de définir rapidement ce que l'on nomme gauche, droite, extrême gauche et extrême droite.



D'abord la droite : ce sont ceux qui considèrent qu'en l'état, le système est bon et qu'il faut le maintenir sans y faire d'ajustements particuliers. En gros, tous les possédants se situent à droite, vu que la situation leur est favorable et ils s'opposent bec et ongles à toutes les tentatives de redistribution (on les nomme aussi, à raison, les " conservateurs ").



Ensuite, la gauche : ce sont ceux qui considèrent qu'en l'état, le système est bon mais qu'il nécessite de petits ajustements aux marges, d'où leur surnom autoproclamé de " progressites ". Donc droite et gauche sont, ce que l'on peut appeler " le système ".



Maintenant qu'est-ce que l'extrême gauche ? Ce sont ceux qui considèrent qu'en l'état le système n'est pas bon et qu'il faut en changer (donc révolution au sens premier du terme). le changer pour quoi ? Pour quelque chose de nouveau qui n'a jamais existé. Évidemment, cela fait peur à certains car personne n'a jamais eu l'expérience de ce système qu'ils proposent, par définition.



Enfin, qu'est-ce que l'extrême droite ? Ce sont ceux qui considèrent qu'en l'état le système n'est pas bon et qu'il faut le changer non pas pour quelque chose de nouveau mais pour, au contraire, un retour à quelque chose qui aurait eu lieu avant (donc contre-révolution, mais révolution aussi). Par exemple, une France fantasmée du plein emploi, entièrement blanche, influente dans le monde, économiquement solide, etc., etc.



Or, Macron, qu'est-ce que c'est ? C'est le coeur du système, par définition. Et donc, par définition également, il ne peut pas être révolutionnaire. Ce qui a changé en politique, c'est que la situation est devenue tellement mauvaise qu'elle n'oppose plus ceux du système situés à droite contre ceux du système situés à gauche, mais elle oppose désormais ceux qui sont pour le système à ceux qui veulent le faire péter.



Je rappelle qu'à la dernière élection, au premier tour, dans plusieurs départements ce sont Marine le Pen et Jean-Luc Mélenchon qui sont arrivés aux deux premières places. C'est en cela que la donne a changé. le système est tellement menacé qu'il est obligé de se rassembler pour survivre, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent.



Et, je le répète, s'il y a un jour révolution, ce ne sera pas Macron qui en sera l'acteur ou bien alors indirectement, comme étant la tête à couper... Mais bon, comme d'habitude, ce n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.



Commentaire du 9 décembre 2018 : « Je me permets juste de recopier ce que j'avais écrit sitôt après l'élection et que vous pouvez retrouver plus haut : " le système est tellement menacé qu'il est obligé de se rassembler pour survivre, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. Et, je le répète, s'il y a un jour révolution, ce ne sera pas Macron qui en sera l'acteur ou bien alors indirectement, comme étant la tête à couper... "



Le but n'est pas de démontrer que j'avais raison mais bien de se poser une question : nous assistons, en ce moment, partout en Europe et plus généralement dans le monde, à une déliquescence du système qui a prévalu pendant 5 siècles, oui, je dis bien, 5 siècles.



Or, ce système est à bout. Il viendra forcément quelque chose ensuite, quoi, je n'en sais rien, mais il est important de réfléchir collectivement à cet après. C'est une erreur de croire qu'on pourra longtemps rafistoler le système que nous avons tous et toujours connu jusqu'à présent. Il se meurt, il est déjà mort.



À la vérité, son acte de décès date de 1971, le jour où Richard Nixon a déconnecté la valeur du dollar de celle de l'or. Vous allez me dire : " Oui, mais ça fait bientôt 50 ans ". Certes, certes, 50 ans, à l'échelle d'une vie humaine c'est long, mais 50 ans, à l'échelle des temps historiques, ce n'est pas grand-chose, c'est le temps qu'il faut pour basculer d'un système à un autre.



Nous vivons les dernières convulsions du capitalisme tel que nous l'avons connu : il ne s'en relèvera pas. Il nous faut veiller à ce que de la bête moribonde n'émerge pas un monstre encore plus hideux. Je ne pense pas non plus à l'hydre des années 1930. Ce sera autre chose, quoi, je l'ignore, malheureusement. »



Peut-être est-il pertinent de se rappeler Antonio Gramsci : « La crise est le moment où l'ancien ordre du monde s'estompe et où le nouveau doit s'imposer en dépit de toutes les résistances et de toutes les contradictions. Cette phase de transition est justement marquée par de nombreuses erreurs et de nombreux tourments. »



D'après moi, la crise de 2008 est le signe de la perte du statut hégémonique des États-Unis dans le monde. C'est facile de dire que quelque chose est fini, plus ardu de deviner ce qu'il adviendra ensuite. Il n'est pas douteux d'affirmer que l'intelligence artificielle est, elle aussi, à sa façon, une révolution en marche.



Une révolution qui va totalement reconfigurer le marché du travail. La population mondiale croît, le besoin mondial de main-d'oeuvre décroît du fait de la mécanisation et, dans bon nombre de domaines, va même totalement disparaître quand l'intelligence artificielle sera entrée en action.



Qu'allons-nous faire de ce temps libre ? Les possesseurs ne feront pas l'économie du revenu universel. Il y a encore quelques années, on n'en entendait pas parler, maintenant, son nom froufroute un peu partout, il est au programme (explicitement ou tacitement) de nombreux partis politiques (c'était le cas en France du candidat du PS à la dernière élection présidentielle, c'est le cas ailleurs en Europe).



Oui, mais après ? Car il s'agit bel et bien d'une révolution. Mesdames, Messieurs, vous avez en chair et en os, sous vos yeux ébahis le visage d'une révolution. On vous en avait parlé dans les livres, en condensant dix années en une page, mais ici, vous le vivez pour de vrai.



C'est angoissant pour certains, trop lent pour d'autres, inutile ou injuste pour une certaine catégorie, mal fait, mal conduit pour une autre, c'est enfin un espoir pour d'autres factions. Bref, c'est ça, une révolution. Ça durera peut-être jusqu'en 2030 ou après, mais il est important de prendre conscience que ce qui a commencé avec la Réforme protestante au XVI ème siècle, qui avait lui même mis fin à dix siècles d'un autre système basé sur la religion catholique et la féodalité, est en train de s'achever sous nos yeux.



Quelque part, nous aurons de la chance d'avoir connu ça, tout comme les enfants de 1810 enviaient leurs parents d'avoir connu des temps si glorieux. (Ce n'était pas du tout l'avis des parents, qui eux, avaient vu tous les dangers, tous les atermoiements, toutes les compromissions et qui finalement se demandaient s'ils avaient réellement gagné au change.)



Ce qui a changé, ce qui est réellement nouveau dans l'histoire de l'humanité, c'est le fait de pouvoir tous communiquer, d'un bout à l'autre de la planète. Peut-être allons-nous assister, pour la première fois de l'histoire à l'émergence de la démocratie car, je le rappelle, ce que nous connaissons, c'est une république, pas une démocratie.



Peut-être le peuple va-t-il, pour la première fois de l'humanité, décider réellement en lui-même et pour lui même. Certes, on ne nous y a pas du tout préparé. Au contraire, on a tout fait pour nous abêtir et nous maintenir en état de minorité, tels des enfants toujours obligés de demander l'autorisation de papa État pour faire ceci ou cela. Papa État, par la bouche de Margaret Thatcher a toujours dit : « Il n'y a pas d'autre alternative. »



Les grands enfants vont devoir grandir un peu mais, ce faisant, ils vont constater qu'il y a des tas et des tas d'autres alternatives, certaines plus mauvaises, d'autres à peu près équivalentes et certaines autres meilleures. Toutefois, ces alternatives meilleures ne tomberont pas toutes cuites dans l'escarcelle universelle. Il faudra aller les créer, les chercher, les exiger. Ce n'est pas gagné mais c'est possible.



Quelle que soit l'alternative qui émergera, elle devra satisfaire, au moins partiellement, à un impératif de justice (au sens moral du terme, pas au sens juridique). Objectivement, les gens les plus pauvres de 2018 le sont beaucoup moins que les plus pauvres de 1958, alors même qu'on se situait dans les trente soi-disant " glorieuses ".



Ce que les gens ressentent à l'heure actuelle, ce n'est pas tant la pauvreté vraie (qui, même si elle reste toujours particulièrement difficile à vivre, est, objectivement, assez limitée, par rapport à plein d'endroits du monde ou de l'histoire de l'humanité) mais bien l'injustice. Et en cela, ils ont totalement raison.



Ce que les gens pauvres et les classes moyennes ressentent en France aujourd'hui, c'est le syndrome du 30ème. Si vous arrivez 30ème d'une course de 500 personnes, ce qui était le cas des pauvres et des classes moyennes en France il y a 50 ans, vous jugez votre sort pas terrible mais vivable ; si vous arrivez 30ème d'une course de 30 personnes (ce qui est le cas actuellement), vous vous trouvez au plus mal (alors qu'objectivement, votre classement à la course est le même).



Alors, tous et toutes, retirons de la bouche de madame Thatcher ce N et ce O, ces deux lettres qui insultent notre intelligence collective, qui insultent l'espèce humaine dans tout ce qu'elle a de créatif, de positif et de moral. THERE IS (NO) ALTERNATIVE.
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Révolution

Un ami agriculteur, s'échinant depuis longtemps déjà à la tâche pour un revenu de misère, me confiait au début du mois dernier sa grande contrariété à la perspective de devoir choisir en mai prochain entre le candidat de la droite radicale et la candidate autoproclamée de l'extrême droite.



Lui parler de la grande faillibilité des instituts de sondages ne sembla guère sur le coup le rassurer complètement aussi lui offrais-je quelques jours plus tard “Révolution” d'Emmanuel Macron, un essai politique à l'écriture intelligible et développant quantité d'idées progressistes et bienveillantes.



Hier, alors que nous échangions nos bons voeux, il m'a semblé qu'une petite flamme brillait à nouveau dans son regard.

Cette lueur d'espoir brièvement entraperçue : mon premier petit bonheur de la nouvelle année !

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Révolution

C'est le titre qui m'intrigue . Un livre écrit par monsieur Macron, ce beau jeune homme si propre sur lui ,si bien habillé et au langage si chatié, un livre donc qui porte ce titre étonnant: "Révolution". cela me semble incongru ,aussi peu crédible qu'une apocryphe "Imitation de Jésus" qui, au lieu d'avoir été rédigée par Thomas A Kempis , l'aurait été par Lucifer ou bien le"divin marquis"
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Révolution

Ce roman évoque de façon puissante la grande vague révolutionnaire de l'an 2017, qui, tel un tsunami politique, emporta sur son passage les grands monuments du passé. Une foule enthousiaste et multiple, joyeuse, confuse, irrésistible, déferla dans tout le pays, démolissant les préfectures, les centres des Impôts, la Bourse, Bercy, ouvrant les portes des geôles où croupissaient des innocents, se faisant ouvrir les salles des coffres où moisissaient d'immenses fortunes, des oeuvres d'art, occupant les Ministères, les Palais de la République des larrons qui les avait spoliés depuis des siècles. A leur tête, un hardi jeune brigand, plein d'audace et de fougue, menait la révolte des sans-droits, des sans-logis, des sans-papiers, des sans-indemnités, des sans-rien-du-tout. Ils étaient des millions, épaves d'une société qui générait des profits colossaux et une misère inépuisable. Ils n'attendaient plus rien d'un système corrompu qui les avait exploité jusqu'au trognon avant de les jeter sur le tas d'ordure du chômage de masse. Mais maintenant, ils pouvaient relever la tête et regarder la lumière. Ils reprenaient courage en marchant derrière Emmanuel, ce jeune dieu à la parole assurée, au noble profil de médaille, au regard plein de flamme, aux accents héroïques. Dieu était avec eux, ils allaient vaincre les puissances occultes, la mondialisation galopante, la crise climatique, les mouvements de capitaux ruinant les petits épargnants, la délocalisation rampante et les stock-options des PDG. Ils seraient les nouveaux maitres de leur destin, sans pointeuse, sans traites à rembourser, sans rendez vous à pôle emploi, sans arriéré de loyers ou de factures du gaz.

Une grande aventure humaine, une ère nouvelle était en marche! Et c'est alors qu'on vit Bernard Arnault distribuer des billets de 500, Liliane Bettencourt offrant ses diamants et ses visons aux sdf, Gérard Mulliez invitant les jeunes des banlieues dans ses propriétés, Vincent Bolloré emmenant en vacances des agriculteurs ruinés, Serge Dassault apportant lui-même des saladiers de caviar et du Mumm cordon rouge aux taulards, François Pinault allant soigner les malades et les paralytiques!

Le récit de tous ces évènements m'a bouleversée, l'auteur est d'une sincérité qui tirerait des larmes à un menhir; son style, d'une fluidité sans égal, donne au texte une force éblouissante. Les phrases sont ciselées au marteau-piqueur, donnant à cette fresque épique une virilité et une puissance dignes de Marc Lévy et de Françoise Sagan.

Un coup de coeur qui mérite un séjour gratuit en soins intensifs, monitoring inclus, une oeuvre majeure du XXIè siècle, malheureusement introuvable maintenant que la civilisation s'est éteinte après l'explosion simultanée de quatre centrales nucléaires. Une grande claque dont personne n'est sorti indemne.

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Révolution

Dans leur ouvrage "Les apprentis de l'Elysée" (ed. Plon), Pauline Théveniaud et Jérémy Marot lève le voile sur l'entourage d'Emmanuel Macron, ce club très fermé qui gouverne la France :

L’image d’Épinal, et vendeuse, d’un candidat écrivant à la main, à la lumière de sa lampe de bureau, s’estompe. Révolution est un ouvrage collectif.

Pas la partie personnelle, celle dans laquelle Macron évoque son enfance et sa vie de famille, dont il a couché un premier jet, il y a plusieurs mois de cela, testant différents formats. Mais pour le reste… « On aurait plus vite fait de compter les gens qui n’ont pas contribué.

C’est un ramassis de notes et de collages dont on a fait un livre », égratigne l’un de ceux qui a prêté main-forte.

Un autre, plus cruel encore  : « J’ai un peu honte d’avoir aidé, ce n’est pas vraiment mon genre de littérature… » Selon un cadre de la campagne, Emmanuel Macron songe même, un temps, « à passer les épreuves à Erik Orsenna pour lui faire réécrire le tout ».

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Le 1 - Livre : Macron par Macron

Petit livre qui reprends en grande partie des articles parus dans l'excellent hebdomadaire le 1 .

La devise du journal est un sujet plusieurs regards, ce livre n'y échappe pas. La tonalité est plutôt positive pour le candidat à la présidentielle et donne quelques clés, intéressantes , pour comprendre l'homme et ceux qui l'ont marqué ou formé tels que Paul Ricoeur, Michel Rocard, Henri Hermand.

Je recommande ce petit ouvrage qui donne à voir bien des aspects d'une personnalité bien plus riche et complexe que celle que le tam tam médiatique nous sert quotidiennement.

Sur le chapitre littéraire et sur la place de la lecture et de la culture dans la vie, les propos d'Emmanuel Macron pour un politique, détonnent et dans le bon sens !



Bonne lecture ! pour aller, un peu, voire plus ? au delà des apparences

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Inventer demain

Les macronnards (*)

On les avait vus apparaître en 2018, 2019, ils venaient impunément sur les plateaux télé dire leur haine du peuple, sur France Inter, ils avaient leur rond de serviette, eux ils travaillaient, ils travaillaient même le jour et la nuit et ne voulaient pas être dérangés par ces gueux casseurs de couilles qui polluaient l'atmosphère. Ils aimaient bien Castaner qui ordonnait à ses sbires de casser sans modération du bouseux périphérique issu des ronds-points : ils avaient même du létal. Mais celui qu'ils aimaient par dessus tout c'était leur démiurge qui se planquait dans sa tour d'ivoire. Il paraît que la main de celui-ci avait tremblé, ça nous a été rapporté après, que le pouvoir était à deux doigts de vaciller, vous vous rendez compte : comme embastillé. le roi est nu. J'avais toujours pensé qu'il fallait lui imposer une demande d'audience, le siège de la rue du Faubourg Saint-Honoré jusqu'à temps qu'il consente à nous recevoir, pour lui montrer de quel bois nous nous chauffions, mais ce fut trop velléitaire. Ah si nous avions su qu'il était à ce point affecté par nos problèmes, avoir peur de nous, je pense que nous lui aurions dit merci de tout ce qu'il faisait pour nous avec des dragées..



(*) Détail intéressant chez ces macronnards : quand on leur opposait la notion de peuple, ils répondaient "ça veut dire quoi peuple, moi aussi je suis du peuple". On allait tout de même pas ouvrir une enquête, sans doute avaient-ils lu un peu ces macronnards !..
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Révolution

" Révolution " ! drôle de titre choisi par un politicien plutôt conservateur , ne serait-ce pas une provocation ? Ce livre a été sujet à polémique entre plusieurs lecteurs du site , Andman , Nastasia , Denis 76 et d'autres lors de sa sortie . Chacun a ses opinions et est libre de penser que le candidat changera ou non l'état du pays en bien ou pire . le temps a fait son oeuvre , Il est là . A-t-il un meilleur bilan à son actif que ses prédécesseurs ?

j'étais fort étonné au moment de son entrée dans la course au pouvoir : il se disait ni de droite ni de gauche mais été curieusement soutenu par le clan Gattaz et Parisot , représentants du patronat et l'on sait aussi que chez les banquiers Rothschild on ne s'acoquine pas avec des gauchistes . Il y a peu , cet ancien membre de la gauche , peut-être en se rasant un matin s'est aperçu qu'il avait en définitive un éthos de droite ..... veut-il nous faire croire qu'il ne le savait pas déjà ? L'épreuve du pouvoir étant cruelle tant pour l'élu que pour les administrés , la réalité du quotidien est là pour nous dire si l'intérim présidentiel est une flagrante réussite ou une grosse déception . Les retraités , les chômeurs , les enseignants , les gilets jaunes , la classe moyenne n'ont pas l'air si enchantés de l'expérience . Les grandes entreprises revigorées à coup d'aides financières sont enchantées mais sont elles représentatives de tous les français dont Macron se disait le président ? La dette était un sujet majeur de la campagne mais le coûte que coûte est arrivé et avec lui quelques dizaines de milliards furent trouvés . En raclant les fonds de tiroirs , en faisant fonctionner la planche à billets , sachant que le saint esprit n'y est pour rien , bien des français redoutent le moment où il faudra payer . si ce sont les fonds de tiroirs .... rien à payer , si il s'agit de la planche à billet , idem vu que toutes les autres nations européennes ont du choisir la même technique en accord avec la BCE .

C'est notre combat pour la France est le sous-titre du livre , il se dit peut-être entre les pages de quelle France il s'agit .

Je confesse n'avoir pas lu ce livre et m'être contenté de lire ce qu'en ont pensé les rédacteurs de critiques et les débateurs d'idées dans leurs commentaires . Les faits sont là , le contexte économique , la crise sanitaire et autres circonstances défavorables n'ont pas aidé l'exercice de ce président mais , pour le moins la réussite n'est pas éclatante .
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Révolution

Loin de moi l’envie de réaliser un billet politique, celui-ci, comme d’habitude, se veut uniquement littéraire.



Je ne lis que très peu (trop peu) d’essais mais ai été tentée par celui-ci.



Pourquoi ? Sans nul doute afin de lire ce que ce candidat aux élections présidentielles françaises, ancien ministre, frondeur du PS était capable de nous révéler au sujet de son mouvement « En marche ! ».



Personnellement, j’ai trouvé le livre bien écrit et bien structuré ; une succession de chapitres avec des thèmes sociétaires et politiques.



Emmanuel Macron le mentionne dès le départ : son objectif n’est absolument pas de dresser un programme de campagne point par point. L’objectif est tellement bien atteint que l’ouvrage m’apparaît plus comme une réflexion sur la société et ses rouages politiques passés et actuels afin de dresser l’ébauche du modèle idéal de demain… en ne livrant, finalement, que peu d’indices sur les moyens à mettre en œuvre au profit de la cause. Il ne lui reste donc plus qu’à clarifier cela avant l’échéance de mai 2017 !



Une lecture instructive qui, malgré tout, a laissé la lectrice que je suis sur sa faim.



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Le 1 - Livre : Macron par Macron

Macron, le 12 octobre 2021



Je le dis parce qu'on va oublier après. Les chroniqueurs qui envahissent les plateaux télé, autoproclamés, jamais issus des plus faibles, issus comme une levée de champignons à la faveur de la covid, qui en savent plus sur tout que les spécialistes eux-mêmes, ont le nez dans le guidon en voyant le challenger providence monter en flèche et en éclipsant d'entrée Macron qui est sur un boulevard, dans un fauteuil ou sur un nuage en caracolant en tête, cancanent--ils.

En tête oui Macron : à 24% et il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser, c'est franchement nul et rédhibitoire pour un candidat à sa propre réélection. Hollande a abdiqué quatre mois avant le terme de son mandat. Pour l'hubris qui n'a même pas daigné se lever pour recevoir les Gilets jaunes, sinon envoyer ses sbires pour leur crever les yeux, leur défoncer les cotes et les mâchoires, le bilan n'est même pas à faire.
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L'Etat en mode start-up

La part du lion

Le Président se donne le beau rôle, il se porte candidat à la dernière minute et s'accapare le pouvoir de l'information en prime time s'il vous plaît quand d'autres voix sont reléguées à des heurs indues . On ne voit plus que lui, en ce moment depuis plus de 2H c'est Macron sur toutes les chaînes à raconter ses boniments devant un public restreint, acquis. J'ai fermé la télé, comme ça ça répondra à une de ses attentes sur le gaspillage énergétique en ces temps troublés que lui-même a contribué à faire naître.

Il ne faut surtout pas se gêner ..



Et dire que j'étais prêt à faire un papier presque avantageux sur le rôle recevable qu'il tient avec Poutine, qu'il tenait avec lui plutôt pour lui arracher l'arrêt du conflit. Même à ce stade privilégié, il ne sait pas se tenir : il vient en effet d'insulter Vladimir Poutine et il pense qu'après il va pouvoir maintenir ce fil impunément avec le chef du Kremlin. Il croit peut-être que celui-ci n'est pas renseigné heure par heure de ce qu'il balance dans son dos aux télévisions les prenant à témoin de ses propres déconvenues. Il se comporte là en définitive comme les pieds nickelés.



Il nous fatigue avec ses tons professoraux insipides dans ses classes d'université tous âges d'une prétention de mauvais goût. Il nous avait déjà enfumés de la sorte pour allumer des contrefeux aux Gilets jaunes : on ne s'est jamais tant "emmerdé" de la vie et qu'est-ce que c'était long en plus, contreproductif : il pensait berner qui au delà de ses affidés ? Et voilà qu'il recommence ! Au fait il ne nous avait pas dit qu'au bout de son grand débat national, il y aurait des sommations , C'est parti où ce machin là ? Edouard Philippe a dû emporter les épreuves dans le fond de son sac pour un dégazage au Havre.
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C'était Rocard

Michel Rocard est devenu une vraie icône. Son ancien bras droit, J.-P. Huchon (qui a eu lui-même une carrière politique) a écrit la biographie de cet homme d'Etat décédé en 2016. Son regard est indulgent, amical, mais ce n'est quand même pas une hagiographie. Il évoque les rapports difficiles de M. Rocard avec son géniteur, sa fougue pour entrer en politique, son action à l'extrême-gauche, son ralliement au PS, et surtout ses pesantes relations de mépris/haine avec François Mitterand. Sa nomination comme premier ministre aura été un cadeau empoisonné. Comparé au président, Rocard ne s'est pas révélé habile dans les manoeuvres politiques; en fait, toute sa carrière est émaillée de nombreux échecs et faux-pas. Malgré les dures exigences du pouvoir, il a pu conserver une forme de sincérité, voire de naïveté.

C'était un politicien remarquable. Artisan d'une "deuxième gauche" qui ne s'est pas imposée, il a été le promoteur du "parler-vrai", de la concertation, du compromis, de l'action politique inscrite dans la durée. Comme l'a écrit l'auteur, « Ce qui frappe immédiatement, c'est son intelligence, sa rapidité d'assimilation, sa capacité de travail et de réflexion. Il s'intéresse à tout et peut développer une théorie sur tout ». M. Rocard n'était évidemment pas un saint, ni même un génie; mais il s'est bien distingué par rapport aux autres politiciens d'hier et d'aujourd'hui.
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Révolution

D'aucuns s'interrogent toujours sur ce concept de populisme. Trop fastoche de chuter ou de faiblir sur son acception ! Il est vrai qu'entre les socialistes révolutionnaires terroristes du 19 e siècle et la droite populaire d'aujourd'hui qu'on appelle respectivement populistes de manière euphémique et populiste de manière péjorative, parce qu' on sait très bien que cette dernière est majoritaire dans l'opinion mais que le politiquement correct ne veut pas voir, il y a de quoi attraper le tournis. Je sais gré en tout cas au Président Macron d'avoir contribué grandement à lever cette ambiguïté de nos petits cerveaux : après son esquive devant les gueux, les travailleurs pauvres, les petits retraités sans dents et sans mutuelle qui sont légion dans le pays, et d'avoir diligenté contre eux sa garde de pitbulls, alors qu'à peine osaient-ils revendiquer le droit d'exister, oui on a bien compris qu'il y a une élite arrogante et soucieuse de ses privilèges face à un peuple misérable et humilié qui fait le fondement du populisme.
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Révolution

Sans une certaine dose d'anticonformisme, un politicien n'est qu'un simple carriériste et un imitateur dépersonnalisé, que l'ambition démesurée et la concurrence féroce peuvent brimer et déformer, avant de jeter aux oubliettes ou propulser aux devants de la scène, par forcément pour le bien de la démocratie ou de la société.

Emmanuel Macron demeure toutefois un politicien ambitieux, et donc un calculateur fin et averti. Il ne compte pas attendre la postérité pour cueillir les dividendes. Il sait très bien que son anticonformisme irritant peut le servir de son vivant. Ce jeune et brillant énarque, marié à son ex-enseignante de lycée, de 24 ans son aînée, dégage une assurance et respectabilité sociale se démarquant avantageusement des deux derniers locataires de l'Elysée, Sarkozy et Hollande

En perspective un livre intéressant et captivant
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C'était Rocard

A quatre jours de l'élection présidentielle, le PNF ouvre une enquête sur l'affaire Mc Kinsey éclaboussant ainsi le candidat Macron.

I'inconvénient direct pour lui est que le traitement de cette affaire vienne reconsidérer sa course en tête dans les sondages et ouvrir pour lui une perspective dont il se passerait bien : sa réélection compromise, la justice enquêtant sur le Rothschildgate, sa fausse déclaration de patrimoine qui s'élèverait à des millions d'euros volatilisés.
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Révolution

Dans les sept premiers chapitres Emmanuel Macron établit un diagnostic de l'état actuel de la France. Il détaille les raisons pour lesquelles le pays est passé du dynamisme de la 2e moitié du XXe siècle aux pesanteurs qui entraînent l'état du pays aujourd'hui et engendrent lassitude, colère et tentations vers les extrémismes… Un exposé clair étayé par des rappels historiques et des exemples concrets. Il rappelle tous les atouts dont disposent la France et les Français, atouts mal ou pas employés parce que le sens et le but de toute action publique ne sont plus des critères dans les prise de décisions. J'ai trouvé cette première partie du livre très intéressante et frappée au coin du bon sens !!



Dans la seconde moitié du livre, l'auteur aborde plusieurs secteurs et démarches sociétaux : éducation, travail, protection des plus faibles, réconciliation et volonté nationales, maîtrise de la mondialisation et nécessité d'une refonte de l'Europe, principal atout pour ce faire, mise en valeur de l'initiative et de l'action désintéressée. L'auteur expose sa vision dans chacun de ces domaines ; ce n'est pas un programme politique comme il le précise en préambule.



Livre intéressant à lire, surtout après l'élection de l'auteur à la Présidence de la République et l'orientation qu'il donne à la fonction dès les premières heures

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La France vue par Emmanuel Macron

La famille recomposée



La situation politique française est particulièrement tragicomique sur fond de guerre en Ukraine. Elle est d'abord sous perfusion idéologique depuis près d'une semaine. On a l'impression que chaque français serait avec un tuba en train de s'oxygéner les méninges auprès des chaines en continu en édition spéciale pour ne pas mourir idiot. Il est évident que rien ne profite à la France, elle est objectivement perdant perdant et que les vrais opposants à Macron auraient tort de baisser les armes .. les macroniens détiendraient la science infuse.



Il y a 17000 ukrainiens en France : ceux qui passent à la télé, sont tous directeurs de recherche qui se bombardent spécialistes des questions russes et slaves. C'est ça qui fait vivre la France, leurs informations sont-elles fiables ? N'est-on pas en train d'assister à une vaste désinformation et à de la propagande ? Ils sont bien au chaud, pendant que leurs frères sont en train dans les pires conditions de déguerpir d'Ukraine ou de prendre les armes pour défendre leur pays, de faire acte de courage. Si l'on commençait déjà par ne pas parler pour les autres et vouloir régenter le monde, ça irait beaucoup mieux ; un petit effort d'humilité serait le bien venu.



Dans le même temps les autorités françaises sont en train de chasser du russe en France, leur influence culturelle est menacée, leurs biens, des journaux, des télés. Des étudiants sont virés. Je n'ai jamais vu un tel zèle contre les islamistes, contre les turcs prosélytes, extrémistes..



Si la France est en guerre contre les russes, qu'elle le dise. Ce ne serait pas la première fois d'ailleurs. Où a-t-on vu que les russes sont les ennemis de la France ? Ils vont maintenant faire figure de parias, de sous-hommes comme au temps post-révolution russe ?







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Révolution

Ce livre est un constat de ce qui ne va pas dans notre société et qu’il faudrait changer. C’est plein de bonnes intentions et il n’y a pas de quoi fouetter un chat thatchérien car il est futé le Macron : il fait dans le soft, il maintient son catéchisme sur l’inversion de la hiérarchie des accords, justifie ses positions les plus libérales par l’évolution de l’environnement économique qui fait disparaître le travail salarié mais tempère tout de suite par l’affirmation de grands principes de solidarité, liberté, fraternité.



Rien de neuf dans le constat, déjà dressé à de nombreuses reprises. Là où le bât blesse, c’est que ce livre n’apporte pas de solutions concrètes, d’éléments de programme. Le bonhomme est bien élevé et ne joue pas l’imprécateur, il y a suffisamment de populistes qui le font, mais le grand Yaka Faukon ne nous dit pas comment il faut faire, or c’est çà qui fait la différence entre un essai d’éditorialiste et la vision inspirée d’un homme politique.
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Révolution

Emmanuel Macron est omniprésent dans les médias. Mais connaissons-nous vraiment ce jeune prodige, novice en politique, qui, après avoir été Ministre de l'Economie, aspire, en se voulant « hors partis » à la magistrature suprême de l'Etat ? Je ne le pense pas. C'est la curiosité et surtout l'envie de découvrir l'homme et sa conception de la France qui m'ont incitée à choisir cette nouvelle lecture.

Je dois dire que j'en ressors avec un sentiment mitigé. Je cherche encore ce qu'il y a de révolutionnaire dans cet essai.

Au cours des 270 pages, découpées en seize chapitres, Il livre, suite à ses rencontres avec les Français, son diagnostic sur la situation de notre pays.

L'ouvrage commence telle une biographie. Fils de médecins picards, il a eu une enfance heureuse dans sa ville d'Amiens, entouré des siens et de sa chère grand-mère, enseignante, qui lui a donné le goût de la lecture et du savoir en général.

Vient ensuite, à quinze ans, la rencontre avec Brigitte qui d'un amour « interdit » passera à une union conventionnelle puisqu'ils se marieront lors de sa trentième année.

Il terminera sa scolarité et ses études brillantes dans les plus hautes et meilleures écoles à l'instar de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris ou encore de l'ENA à Strasbourg.

Fraîchement diplômé de ladite Ecole Nationale d'Administration, il intègre le corps de l'Inspection Générale des Finances en 2004 avant de se mettre en disponibilité de la fonction publique et d'entamer une carrière de banquier d'affaires chez Rothschild en 2008.

Soutient de François Hollande lors de sa campagne présidentielle, sa véritable entrée en politique se produira lorsqu'il en deviendra son secrétaire général adjoint à l'Elysée en mai 2012 et se fera « un nom » lors de sa nomination et de son travail en tant que Ministre de l'Economie dans le gouvernement Valls en août 2014 en remplacement d'Arnaud Montebourg.

Passés ces éléments personnels, il revient sur les raisons qui l'ont conduit à démissionner de Bercy l'été dernier et développe la volonté ou encore le récit de son engagement.

Même si pour le fondateur du mouvement En Marche, son livre n'est pas un programme, il esquisse pourtant des pistes de réformes à partir du sixième chapitre.

Les projets détaillés concernent des thèmes comme l'économie, le droit du travail, l'éducation nationale, la fiscalité, la protection sociale, le secteur administratif, la réduction des dépenses publiques ou encore la sécurité et l'Europe.

Il nous explique par exemple qu'il est favorable à un financement de l'assurance chômage, ouverte également aux démissionnaires et aux indépendants, non plus par les cotisations sociales mais par l'impôt. Il milite pour une retraite à la « carte » en fonction de la durée et de la pénibilité du travail exercé. En promettant cela, il s'attend à une opposition syndicale des plus vives

En matière d'éducation, l'effort sera porté essentiellement sur la maternelle et le primaire. Il prône le retour aux classes bilangues, à une gestion régionale de la formation professionnelle et à une plus grande autonomie des universités.

Pour ce qui est de la santé, Emmanuel Macron préconise d'autres formules que le paiement à l'acte des médecins généralistes. Il se range du côté des défenseurs de la dépénalisation du cannabis en souhaitant un système de contraventions pour les petites quantités saisies afin de désengorger les tribunaux.

Et la sécurité, me diriez-vous ? Dans le treizième chapitre, il marque vraiment sa différence avec François Hollande. Il revendique une sortie de l'Etat d'urgence dans les plus brefs délais, juge inutile d'autres lois antiterroristes, plaide pour une police de proximité et une augmentation de son effectif ainsi que celui de la gendarmerie. Il veut aussi reconstruire le renseignement territorial.

Quant aux relations internationales, notre candidat estime que notre pays est engagé sur trop de terrains de guerre et que l'on devrait strictement se concentrer sur ceux ayant mandat de l'ONU.

Il détaille les relations qu'il aimerait avoir avec les grandes nations que sont les Etats-Unis, la Chine, la Russie, Israël…

A la fin de son écrit. Il évoque l'Europe et son espoir de refonder cette institution. Il sera nécessaire de créer un budget Européen pour financer les investissements communs.

En fait, ce bouquin sert uniquement de socle à son programme. Il nous permet de mieux connaitre ce jeune homme et de mieux le situer dans la sphère politique. A savoir, un homme de gauche très libéral qui propose autre chose politiquement pour notre beau pays.

Écriture assez complexe par moments. Manque de fluidité.

En conclusion, il n'y a pour l'instant, rien de révolutionnaire car pour moi c'est juste survolé et manque d'approfondissement. Peut-être un deuxième livre, sait-on jamais ?


















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Révolution

Un homme énigmatique qui fascine et se dévoile ici de façon touchante et rassurante. Livre écrit peu de temps après le lancement du parti En marche, il y décrit tout d’abord sa personnalité et son parcours, ce qui rend d’emblée le personnage proche et sympathique. Élevé, certes, dans un milieu privilégié, il n’en n’oublie néanmoins pas ses racines. Au contact de sa grand-mère, femme du peuple, il découvre la force du travail et des valeurs qu’il mettra au services des causes qui lui tiennent à cœur. C’est ainsi qu’il élargit ensuite son texte vers les problématiques sociales, politiques et économiques.



» Mais quand les choses demandent du temps, il est plus urgent encore de les entreprendre. »



Révolution, titre particulièrement bien choisi car en effet Emmanuel Macron nous propose ici rien de moins qu’une révolution ! Plus qu’un simple livre de programme de campagne, c’est la vision d’un homme qui aime profondément son pays au point de vouloir le meilleur pour lui. Ses envies sont immenses, mais à la lecture une profonde confiance s’installe entre lui et son lecteur. Il sait communiquer ses projets en exposant sans détours les difficultés mais aussi en nous prenant à parti. C’est avec l’aide de chacun d’entre nous, quelle que soit notre place, que nous arriverons à de grandes choses.



C’est une refonte complète de la société et de sa manière de fonctionner qu’il nous expose ici, tout en expliquant bien qu’il ne souhaite nullement détruire ce qui à été fait. Qu’il faut justement se servir de ce passé comme levier afin de faire avancer notre pays à la lumière des évolutions.



Quoi qu’on en pense, quel que soit notre parti, il est fort intéressant de lire la vision de cet homme, devenu après la rédaction de ce livre, notre président. Sa plume est très littéraire, parfois lyrique, mais toujours compréhensible. Une force nationale nous prend alors au creux du ventre, au plus profond de nous, car, oui, la France est capable de tout avec la volonté et l’aide de tous !
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