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3.47/5 (sur 460 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 15/04/1960
Biographie :

Emmanuel Moynot est un auteur de bande dessinée français.

Il réalise ses premiers travaux amateurs en 1981 dans PLG, puis dans de nombreux autres fanzines (Dommage, Band’Apart, etc...) À partir de 1983, il participe à la revue 'Viper' et réalise parallèlement son premier album chez Glénat, 'L’Enfer du jour', qu’il redessinera en 95 sous forme de BD-roman aux éditions Dargaud. Il collabore régulièrement au magazine 'Circus-hors série', et dessine pour Vécu la série 'Yérushalaïm'. S’ensuivent quatre années de travaux alimentaires divers, seulement interrompus par la sortie en 89 de 'La Pension des Deux Roses', aux éditions Magic Strip. En fait, pendant cette période, Emmanuel Moynot se tourne vers sa passion initiale : la musique.

En 1992, paraît le premier tome du 'Temps des bombes', qui en comportera trois. Sa collaboration avec Dieter commence dès le troisième tome de la série, et se poursuit encore actuellement, sur la série 'Vieux Fou'. Depuis, Moynot a repris sa place d’auteur complet, pour de brefs récits muets dans un magazine, 'Golem' 'P5', et pour deux albums chez Casterman.

Auteur-compositeur, chanteur, guitariste, et harmoniciste, il trouve dans la musique une forme d’expression complémentaire à la bande dessinée. Avec l’une, il travaille seul à son bureau, grâce à l’autre, il se produit directement devant un public. Le temps lui manque, pourtant il continue à jouer dans les bistrots parisiens avec un ami contrebassiste dans une formation acoustique nommée Mataluna.
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Source : arpel.aquitaine.fr
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L'humanité de mes couilles

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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Ben c’est un endroit pour que les gens habitent dedans. Y aura plein de fausses grottes faites avec des cailloux, et dans chaque grotte y aura des gens. Y feront tous du bruit, genre, en mangeant, en parlant et en faisant du sexe, et les autres gens autour y z’entendront tout et y seront très énervés par le bruit des autres, et après tout le monde se bagarre. Et entre chaque fausse grotte, y aura des passages pour aller et venir, et au milieu des passages y aura des rigoles où s’écouleront le pipi et le caca de tous les gens. Et alors les vieux gens qui y voient pu rien, y marcheront dans le pipi et le caca et après y z’auront les pieds qui puent.
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C’est complètement con, ton truc, poussin. On voit pu ta bite. Si tu crois que c’est avec ton intellect que tu vas impressionner les gonzesses. Oh, eh, dis, ça va, tu vas pas nous chier une pendule ! Tu t’es planté, tu t’es planté, c’est bon ! Va plutôt me cueillir des cailloux pour faire de la purée de lézard.
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Loin, loin, loin d’ici, au pays de nulle part, vivaient les petits hommes dans nom. Ils étaient à peu près comme nous, sauf qu’ils étaient horriblement paresseux. Ils étaient tellement paresseux qu’ils attendaient que les fruits tombent de l’arbre pour les manger. Tellement paresseux qu’ils avaient même parfois la flemme de le faire. Tellement paresseux qu’ils attendaient souvent la quasi-extinction de la tribu pour faire de nouveaux enfants. Il faut dire qu’il n’y avait qu’une seule femme dans la tribu, une géante de neuf mètres de haut, et que lui faire des enfants était un boulot absolument épuisant. Quand cela arrivait, le père était tellement fatigué qu’il ne faisait plus rien de toute sa vie. Le moment venu, la géante convoquait le moins jobard de ses hommes et lui disait : Tu es l’élu. Il est temps pour toi d’aller le grand ailleurs et de me rapporter le fruit de l’ardeur. Tous les petits hommes devaient ensuite manger le fruit et tenter de féconder la géante. Le plus ardent était celui qu’elle choisirait et serait le père de la nouvelle génération. Le malheureux élu se mit en route, la mort dans l’âme. Le grand ailleurs était vaste et s’il s’y trouvait des arbres à ardeurs, ou n’importe quelle sorte d’arbre, d’ailleurs, ils étaient bin cachés. En plus d’être paresseux, le petit homme sans nom n’était pas très courageux. Il savait que s’il rentrait sans l’objet de sa quête, il serait dévoré d’une bouchée par la géante. Ce qui ne l’empêchait pas de s’arrêter pour se reposer à la moindre occasion. On est paresseux ou on ne l’est pas. Le petit homme sans nom marcha ainsi pendant un temps indéfini en se demandant si, après tout, tout ça n’était pas un prétexte farfelu pour le faire passer à la casserole. Un jour, enfin, il parvint au bout du grand ailleurs, là où il ne restait plus rien. Plus rien sauf un arbre. Un arbre tout sec et rabougri qui ne portait qu’une seule feuille et un seul fruit. C’était un arbre drôlement moche, mais tout de même, c’était un arbre. N’ayant jamais appris à faire autrement, il se prépara à attendre que le fruit tombe. Le temps passant, il commença à se demander s’il n’allait pas finir tout sec et ratatiné avant que ça n’arrive.
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Me faire régaler ! Soyez donc détective ! Après avoir commandé un dessert, Louis Lheureux se leva pour aller aux « où c'est ». Je restai seul devant un morceau de brie. Je l'avalai en parcourant un journal de la veille, raflé sur une chaise voisine où il traînait. M. René Coty, second président de la IVe République, avait adressé le message traditionnel aux deux Chambres. Emile Buisson, l'ennemi public numéro un, comparaissait devant la cour d'assises, en compagnie de tout son gang. Crise du logement à Berlin, où les représentants des Quatre Grands n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur le choix d'un local. Les recherches pour retrouver le tableautin de Raphaël fauché au Louvre — le tableau et son voleur — n'avaient encore donné aucun résultat. A Londres, un auteur de romans policiers, trouvé mort pieds nus dans la rue, posait sa dernière énigme à Scotland Yard. Au Maroc, le... Brusquement, je regardai l'heure. Ma montre était arrêtée. Je me démanchai le cou pour consulter le cartel fixé au mur de la grande salle. J'envoyai promener le journal. C'était bien ce que je pensais. Lheureux avait quitté notre table depuis un sacré bout de temps. Trop de temps pour qu'il revienne, maintenant. Sacré farceur. Il avait filé à l'anglaise. Ils en ont de gauloises, ces péquenots. Je me chatouillai pour me faire rire, — c'était encore le meilleur parti à prendre —, mais je n'y parvins qu'imparfaitement. J'appelai le garçon et lui réclamai l'addition. — Vous n'attendez pas ce monsieur? dit-il, en désignant la chaise vide d'un mouvement de son menton mal rasé. Je grognai : — Ne soyez pas le second à vous foutre de moi en si peu de temps, voulez-vous ? Ce n'est pas avec le pourboire que je lui laissai qu'il pourrait enlever une actrice du Français.
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Tu sais, quand ton père et moi on sera plus là, ce sera à toi de prendre les décisions. Tu feras bien ce que tu voudras à ce moment-là. L’avenir de l’humanité repose sur toi.
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...En v'là un, qu'était gentil ... Pis pas regardant...

...Il en faudrait beaucoup, des comme lui...
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"La Terre est une boule ronde qui ne repose absolument sur rien."
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Ah! Tu fais chier! V'là que j'm'attache! Que je fais du sentiment! Y a rien de pire que les sentiments si tu veux mon avis...
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Mais pourquoi la souffrance est-elle toujours pour nous ? Pour les gens ordinaires ? Que la guerre arrive, que le franc baisse, qu'il y ait le chômage ou la révolution, les autres s'en tirent. Nous sommes toujours écrasés ! Pourquoi ?
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Il en est souvent ainsi avec les femmes : quand elles nous aiment, elles peuvent nous persuader de tout, y compris d'avoir du talent.
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