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Citations de Emmanuel Varle (16)


Le jeune policier savait qu’au-delà d’un niveau de saleté, le linge ne se lavait plus en famille.
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Moi je pense que dans une vie antérieure, je devais être un dauphin. J’adore la flotte. Dès que je vois un trou d’eau , si ça caille pas trop, je plonge.
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Après avoir contemplé un long moment la ville endormie et ses rues grises balayées par la pluie, José revient s’assoir sur le canapé. Vautré dans un fauteuil en skaï, Romuald jouait sur son portable. La nuit s’étirait dans l’ennui et l’alcool. Une bouteille de whisky vide gisait sur la table basse en imitation teck.
Leur studio se trouvait au quatrième étage d’un immeuble en brique des années 30, semblable aux autres constructions de ce quartier, jadis ouvrier, aujourd’hui refuge des oubliés du progrès social. Le maire qui avait régné sur la commune du début des années 20 à la fin des années 30 était originaire d’une ville minière dans laquelle la brique était alors reine. Il avait essayé de retrouver dans sa cité d’exil, le rouge, pourtant synonyme de misère, des murs de son enfance.
Paris n’était qu’à trois kilomètres, mais tout dans cette commune suintait la banlieue. Après le périp’, une frontière invisible faisait pénétrer dans le monde des pauvres, avec ses bandes, ses embrouilles, ses rares épiceries, ses cafés qui tirent le rideau à vingt heures, ses restos pas terribles et ses kebabs, mais aussi ses squares, paradis des mamies et des gosses le jour et repaires des dealers le soir…Quelques pavillons subsistaient aux côtés des barres d’immeubles promises à la démolition.
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C'est dans la maladie que l'homme se rend compte de ses limites et qu'il n'est pas aussi fort qu'il le prétend.
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Leur studio se trouvait au quatrième étage d’un immeuble en brique des années 30, semblable aux autres constructions de ce quartier, jadis ouvrier, aujourd’hui refuge des oubliés du progrès social. Le maire qui avait régné sur la commune du début des années 20 à la fin des années 30 était originaire d’une ville minière dans laquelle la brique était alors reine. Il avait essayé de retrouver dans sa cité d’exil le rouge, pourtant synonyme de misère, des murs de son enfance.
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La naissance d’un enfant est le moment le plus merveilleux dans la vie des parents. On prépare son arrivée, il y a ce moment d’attente extraordinaire… On lui prépare son petit cocon… On lui choisit les plus belles choses... On veut que tout soit parfait… On lui cherche un prénom… On imagine son visage… Tout est merveilleux… Jamais, jamais aucun parent n’est prêt à accepter que son enfant naisse malade… Encore moins quand tout va bien jusqu’à l’accouchement… C’est un véritable coup de poignard dans le cœur.
(Bastien)
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Il profitait de cette remise pécuniaire, pour l'entendre parler du Paris d'antan, du temps où tout était abordable, où les pauvres pouvaient vivre au milieu des riches, du commerce qui sentait la province, du brassage social d'alors. Ce petit duplex était son domicile depuis trois ans. Il y vivait en célibataire.
La majorité de ses conquêtes étaient des touristes étrangères qui pullulaient dans son arrondissement, partenaires idéales craquant immédiatement pour ce beau visage aux traits parfaits, ces yeux verts envoûtants, les plus beaux de la police parisienne selon une de ses anciennes conquêtes, disponibles sur le moment pour faire l'amour puis pressées quelques jours après de repartir dans leur pays plus ou moins lointain retrouver leurs boyfriends.
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Pour Paris, capitale de l'anonymat, paradis des individualistes, il ressentait une véritable affection. Vivre si près de son lieu de travail dans cette petite rue située sur la rive droite, parallèle à la Seine à deux pas de la tour Saint-Jacques, faisait de lui un privilégié, dans un milieu où les salaires condamnaient la plupart de ses collègues, à habiter en banlieue, ou dans l'est parisien. Il se savait jalousé par certains, considéré comme un fils de bourge d'habiter ce deux-pièces un peu biscornu, rafistolé, peu spacieux mais ayant conservé le charme de l'ancien. De la fenêtre de ses chiottes, il voyait le Palais de Justice. Son loyer n'était pas cher, il le versait à une de ses grand'tantes, vieille fille fortunée, trop parfumée.
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Il détestait les pots d'adieux, les discours trouvant des qualités soudaines à des êtres mal considérés, au parcours professionnel chaotique, souvent faiblement notés par les mêmes qui leur tressaient des lauriers. Cette fausse camaraderie entre flics réunis qui s'effaçait, sitôt le dernier verre l'insupportait. Ses ambiances lui pesaient mais il se faisait une obligation d'être là, de discourir de tout et de rien, de donner une bonne image de lui, de jouer collectif.
En revanche, quand il quittait ces agapes, il aimait retrouver la fraîcheur de la nuit et le bruit de la Seine, les lumières des péniches, la Samaritaine, sa voisine, qui perdait ses habits de beauté avant d'en revêtir d'autres à une date sans cesse repoussée, le cri des mouettes au dessus des bateaux mouches, les éclats de rire sonores des allumés de la nuit, les gosses de riches qui partaient en java, dans la belle petite bagnole de leur très chère maman, les gosses de pauvres qui glandaient en quête de loisirs gratuits, les étoiles dans le ciel, la queue devant les cinémas, les restos qui fermaient, et quelques bagarres ça et là pour lesquelles il n'intervenait jamais
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- Eh, t’es qui toi ? La forme s’avança sans répondre. Koffer put distinguer un visage de haine rendu encore plus inquiétant par le faible éclairage dévoilant ses traits. Une arme brillait dans ces mains venues pour tuer, reflets du métal dans cette petite lumière de nuit. Deux coups de feu partirent presque instantanément. Le gitan sentit une douleur énorme dans la poitrine. La balle avait évité le crucifix et pénétré le poumon droit. Un second projectile l’atteignit entre les deux yeux achevant simultanément sa vie de circassien, son spleen du moment et cette intense souffrance physique. Son corps se raidit et chuta lourdement sur le sol. Le bruit des détonations fit vite sortir le camp de sa torpeur.
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Vivre l'instant présent, il n'y a que ça de vrai.
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Tout se passe merveilleusement bien. Les enfants sont heureux d'avoir leur papy à la maison ces trois jours, il s'en occupe bien mais on voit qu'il est fatigué...la chimio est un calvaire et le ronge petit à petit... mais Louis est sa raison de vivre... il se sent utile, il se sent vivre.
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Personne ne peut imaginer non plus notre souffrance et notre sentiment de culpabilité en tant que parents...
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Après avoir contemplé un long moment la ville endormie et ses rues grises balayées par la pluie, José revint s’asseoir sur le canapé. Vautré dans un fauteuil en Skaï, Romuald jouait sur son portable. La nuit s’étirait dans l’ennui et l’alcool. Une bouteille de whisky vide gisait sur la table basse en imitation teck.
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Dans la rivière, les grenouilles donnent un concert !
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Les lucioles s'envolent. Quelle farandole !
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