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Critiques de Emmanuelle Guattari (46)
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New York, petite Pologne

Récit à la première personne d'un dé-paysement, "New-York, petite Pologne", évoque, par de petites touches extrêmement précises, le séjour que fit, dans sa toute jeunesse, Emmanuelle Guattari à New-York.

Il n'y a aucune intrigue et pourtant une quantité d'histoires germent sous les pas de la narratrice qui déambule dans cette ville inconnue en observant et en accueillant tout.

Comme une déambulation permet de rencontrer fugacement des personnes, d'être surpris par une sensation, un détail, le récit d'Emmanuelle Guattari, entre prcision et flou, dresse le portrait de la ville et de la vie dans la ville. Mais ce peut aussi être un autoportrait !

Il naît de cette écriture une impression d'ouverture aux multiples possibles qui peuvent surgir, une acceptation confiante de ce qui fait l'autre. Une sensibilité aux êtres et aux choses qui est - aussi - de la poésie et de l'humanité.
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Victoria Bretagne

Court roman assez déstabilisant tellement le début du récit explore différents personnages sans pour autant les présenter. La narratrice dont on sait peu de choses au final revient cependant sur la vie de Victoria Bretagne, fille de Monsieur de Bretagne, une magnifique jeune fille avec qui elle allait au lycée dont le visage était traversé par une mystérieuse balafre....
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La petite Borde

Je m'attendais suite à la présentation en page 4 de couverture au récit de l'enfance de l'auteure au sein de cette clinique La Borde, dont j'ai cherché les renseignements sur internet pour faire connaissance avec le sujet et les lieux. Déçue, je suis trop déçue ! Rien, nous n'apprenons rien. Des anecdotes, des petites histoires de tous les jours, des chapitres courts, plus que courts, des riens sur fond de vie au "château" au milieu d'enfants (pourquoi il y en a tant, vous ne le saurez pas) parmi ces gens dont on n'apprend rien, une vie d'enfant, ni plus ni moins. Une larmouillette quand est raconté la "disparition" de sa mère, mais pas de profondeur dans le récit. Juste grand maximum 50 pages de textes étalées avec force pages blanches et chapitre dispersé sur 3 pages quand 2 suffiraient (je suis imprimeur alors excusez moi mais ça je sais faire...) donc 50 malheureuses pages de textes sur 137 pages pour donner à l'acheteur l'idée qu'il en aura pour son argent. Mais rien, il n'y a rien. Vous n'apprendrez pas ce qui se passait "là bas", vous ne saurez rien sur cet établissement et cette famille particulière et franchement je ne vois pas bien l'intérêt. Lisez la 4eme de couverture dans le rayon du magasin et passez votre chemin, vous saurez déjà tout ou presque du contenu !
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La petite Borde

Deux enfants, mon frère et moi. Une enfance libre (libérée ?), dans ces années 70 où il faisait bon respirer un air frais, loin des pesanteurs d’une France catholique confite dans ses traditions. Au château de la Borde, où résident nos deux enfants, on n’enferme pas les fous, d’ailleurs il n’y a pas de fous, ce sont des "pensionnaires", et les enfants les côtoient sans faire tellement de différence avec ceux qui y travaillent. Ce recueil de petits morceaux de vie, écrit avec une grâce toute enfantine au hasard des souvenirs de la narratrice, séduit par son originalité et sa concision. Un bon moment de lecture, trop vite passé mais qui va rester longtemps imprimé quelque part dans notre inconscient.
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Rosa Panthère

James était capable de faire sortir du fond d’un vieux cabas noir, des canaris, juste en les appelant... James a disparu ou plutôt est parti vers d'autres horizons mais il a laissé des traces de son passage et la narratrice se souvient ou l'imagine et dépose auprès du lecteur son amour et sa tendresse pour ce personnage un peu étrange...



Un court roman, décalé et même un tant soit peu farfelu, constitué d'une multitude de fragments de vie, où l'on rencontre des canaris, une mante religieuse et des pas de danse...

L'écriture est simple et délicate, les portraits lumineux... Beaucoup de nostalgie émane de ce récit, où l'on parle d'absence et de disparition...

L'univers est flou, palpable comme dans un rêve où les éléments se bousculeraient sans avoir vraiment de rapport entre eux ou comme dans la mémoire où les détails les plus insignifiants restent parfois essentiels...

A chacun appartient son rapport au réel...

Belle lecture d'un après midi de pluie.









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Victoria Bretagne

C’est un petit livre vraiment étrange que la Victoria Bretagne d’Emmanuelle Guattari. Dès les premières pages, on est plongé dans un milieu que l’on ne connaît pas, entouré de personnages qui nous sont présentés comme si on les avait déjà croisés et que pourtant on ne reverra guère dans les pages suivantes.



Rapidement, la narratrice délaisse le sujet premier (une de ses colocataires rue de Bretagne) pour évoquer ce que le nom de la rue lui rappelait : Victoria Bretagne, une jeune camarade des années lycée qui la fascinait par son visage à la fois beau, pur, et irrémédiablement massacré par une balafre impressionnante.



J’ai été assez séduite et étonnée par le ton de ce bref opus absolument contemplatif. De la narratrice on ne sait rien, ou presque. Fille d’un milieu modeste, elle rêve d’élévation sociale et fantasme devant les jeunes bourgeoises. Quel est son nom ? Que vient-elle faire à Paris puis plus tard à Detroit ? Nous n’en saurons rien.



Plus sur le blog :
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New York, petite Pologne

Ce récit nous emmène à la découverte du New York des années 80 tel que l'a découvert Emmanuelle Guattari. Elle a tout juste 18 ans et un anglais pauvre lorsqu'elle embarque pour les Etats-Unis. Aucun contact sur place à part un ami lointain de son père et un petit appartement de Brooklyn qu'elle partage avec trois étudiants, alors chaque jour elle se promène et découvre une partie de cette grande ville, parfois ses pas l'emmène dans des coins pas très fréquentables, mais c'est surtout des gens qu'elle rencontre dont elle nous parle dans ce livre et la plupart du temps ils leurs manque une case.



Je n'arrive plus à me repérer; je décide de renoncer et de retourner vers Times Square. Mais impossible de m'orienter. Je marche en me disant que je vais bien arriver quelque part. Soudain, en face, un très grand type marche vers moi à grandes enjambées en gesticulant et crie qu'est-ce que tu fais là toi?



C'est dans son propre quartier qu'elle découvrira ce mélange de personnes si différentes provenant du monde entier, l'auteure nous parle de son amie Céline aux monologues interminable, ou encore de Janice la SDF, et grâce à ses pérégrinations l'auteure nous donne un aperçu de la nourriture ou plutôt la junkfood comme l'appelle aujourd'hui.



Depuis longtemps, le quartier où je loge est une mosaïque de nationalités, qui occupent chacune un certain nombre de rues, sur lesquelles elles impriment leur marque.



Un passage m'a fait sourire car il concerne son observation de curieuses activités autour des voitures : Il faut vous dire que je viens de m'apercevoir récemment que tout ce qui touche de près ou de loin aux voitures dans ce quartier semble illicite ou relever du bricolage louche, du trafic. En une nuit, en quelques heures parfois de jour, une voiture est violemment dépecée.



Ce récit, l'histoire d'une aventure, apparaît comme une analyse ethnologique. Par petit chapitre, parfois quelques lignes, Emmanuelle Guattari décrit des instants de vie, un vécu de jeunesse aux milles petites histoires qui se termine à Saint-Germain-des-Prés un 15 Août:



Je suis en train d'attendre pour traverser la rue. Une fille à côté me dit, toi tu vis à New York. Pourquoi tu me dis ça? Parce qu'il n'y a qu'une new-yorkaise pour porter des collants noirs opaques quand il fait trente degrés.
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New York, petite Pologne

Comme un journal de déambulations, Emmanuelle Guattari nous livre ses émotions, ses trouvailles, ses doutes, la beauté du quotidien dans la ville tentaculaire et fantasque qu'est New-York.



Petite poésie des jours qui passent, fragments de pensées, morceaux de vie, un ouvrage d'une grande finesse littéraire et d'une infinie douceur.



Attention à vos finances, la lecture vous happe et bientôt l'envie de s'évader vous démange...



Louise
Lien : http://www.librairie-renaiss..
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New York, petite Pologne

Dans ce court roman en forme de carnet d'observations, qui navigue de l'extérieur vers l'intérieur, Emmanuelle Guattari projette le lecteur dans l'intimité de son voyage.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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La petite Borde

Un petit livre aux chapitres très courts, qui nous content les bribes infimes d'une enfance particulière à la clinique de La Borde, établissement psychiatrique, crée dans les années 50.

Une clinique pas comme les autres, château perdu dans un parc arboré du Loir-et-Cher, où les malades viennent se mettre à l'abri, et n'y végètent pas et naviguent librement, à leur rythme, et en tous sens, comme les enfants des soignants qu'ils côtoient, une méthode de thérapie sans blouse blanche aux portes ouvertes.

Le texte nous offre une description de petits miracles en flashs où transparaît peines et douleurs tout en gardant la candeur de l'enfance, loin des grandes théories psychiatriques et qui ainsi nous fait entrer dans cette expérience unique par la petite porte, celle du cœur.

A lire

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La petite Borde

Comme des photos commentées. Il n'y a pas de chronologie particulière ni de volonté d'exhaustivité. Juste des anecdotes ou des moments fondamentaux. Rien que pour le passage sur la mère, ce livre est une merveille.
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La petite Borde

Deuxième livre de souvenirs de cette rentrée littéraire après le beau et hanté Autour de moi de Manuel Candré. La petit Borde, très court premier texte, tout comme l’est Autour de moi, est constitué d’une succession de souvenirs et de tableaux. Mais la comparaison s’arrête là.



Lire la suite sur mon site : http://chroniques.annev-blog.fr/2012/11/chronique-livre-la-petite-borde/
Lien : http://chroniques.annev-blog..
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La petite Borde

Emmanuelle Guattari évoque avec tendresse son enfance passée dans ce lieu extraordinaire où les journées se déroulent sous le signe d'une certaine fantaisie. Le père Félix Guattari est bienveillant avec la petite Emmanuelle. Un passage très beau et poignant quand elle évoque sa mère, sa disparition.

Ce court roman donne un aperçu de ce lieu à travers des yeux d'enfant d'où le titre la petite Borde. Emmanuelle Guattari, à travers son roman donne au lecteur un aperçu intense par petite touche de ce lieu novateur pour l'époque. À la lecture de ce roman, mon impression est partagée, je suis à la fois satisfaite de connaître ce lieu que je ne connaissais pas. Le ton est léger et attachant pas assez détaillé, trop bref éliptique. Cela dit je ne regrette pas ma lecture car c'est tout de même un livre intéressant sur le monde de l'enfance. Mais comme le dit ici Agnès Orosco je préfère les interventions d'Emmanuelle Guattari dans les médias.


Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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La petite Borde

La Borde est une clinique psychiatrique située dans le village de Cour-Cheverny, près de Blois. Dans La petite Borde, Emmanuelle Guattari nous raconte son enfance passée dans ce lieu atypique au début des années soixante.







Dans ce petit livre sont évoquées les rencontres, expériences et autres anecdotes d'enfant dont se souvient Emmanuelle Guattari. Séjournant à la Borde essentiellement parce que ses parents y travaillent, la grande enfant qu'elle est relate tous ces souvenirs sans réelle mélancolie.







L'excentricité du lieu se ressent dans l'écriture, et, mêlé à la tendresse, forme un objet sympathique. En effet, cette même écriture est très - peut-être trop - simple. Le style n'est pas particulièrement travaillé, mais se lit très rapidement.







En bref, La petite Borde est un petit livre que se devait d'écrire l'auteur, mais que le lecteur oubliera probablement très vite. Le thème, aussi intéressant soit-il, est malheureusement traité de manière trop banale, et l'écriture semble être trop classique pour être appréciée à sa juste valeur.
Lien : http://actulitteraire.canalb..
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La petite Borde

J’ai vraiment apprécié cette lecture qui est, contrairement à ce que l’environnement laisse penser, très douce et légère. Le coté psychiatrique n’est que la toile de fond des anecdotes de l’auteure. Chaque chapitre raconte une histoire sans lien avec le précédent et la plume retranscrit l’ambiance presque fantaisiste de La Borde, établissement novateur dans les années 60. Ne vous attendez pas à des détails sur la vie interne de la clinique, sur les activités des médecins, cet ouvrage est plutôt un recueil de souvenirs, du point de vue d'une enfant plus intéressé par son prochain repas ou sa prochaine exploration que par les activités de son père.
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New York, petite Pologne

Petit livre d'atmosphères de New-York années 80. C'est la ville telle que l'on imagine, arrière-cours, quais sombres et silhouettes fantomatiques. Le métro new-yorkais vous empoigne, bruit de ferraille, décors industriels. New-York a changé, ce livre est un petit recueil ethnographique d'un monde disparu. Tout est plus propre aujourd'hui. En lisant ce livre, les images étaient là, sous mes yeux et on l'accompagne volontiers à Brooklyn, métro en panne près d'entrepôts mal éclairés, à une heure tardive.

Faites cette promenade, juste ce qu'il faut de frissons et de senteurs, de froidure et de chaleur moite. Ca fait du bien.
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New York, petite Pologne

Grâce à l'acuité de son attention aux plus infimes des signes, Emmanuelle Guattari lit dans l'âme humaine.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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La petite Borde

Dans les années 70, l'auteure vit avec sa famille dans la propriété de la Borde où son père, le psychiatre Félix Guattari un établissement pour ce qu'il est convenu d'appeler des fous à l'époque. Les pensionnaires ne sont pas enfermés et tout le monde vit en bonne entente. Ce livre est écrit à partir de petits événements du quotidien qui ont marqué la vie d'enfant de l'auteure, ses relations avec les patients ou ses relations avec les habitants du village voisin. Un bon livre.
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Ciels de Loire

Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce livre. Je m'attendais d'ailleurs à un roman et non à des fragments, des instantanés de l'enfance mis bout à bout.

Les premiers souvenirs m'ont paru fabriqués, comme artificiels dans leur transcription. Je ne suis tout simplement pas parvenue à me laisser porter par ces réminiscences du monde de l'enfance. J'ai à maintes occasions voulu refermer ce livre et en abandonner la lecture. Heureusement, ce livre est très court et j'ai pu le refermer bien vite avec soulagement.
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La petite Borde

Certains livres vous laissent une empreinte très longtemps. C'est pour moi le cas d'un livre paru en 1976, que j'avais lu à sa sortie, "La Borde ou le droit à la folie" préfacé par Félix Guattari et Jean Oury. Ces hommes, en créant la clinique de la Borde dans les années 50 ont révolutionné le traitement des maladies mentales. Les patients y sont responsabilisés et circulent librement.



Le personnel de cette clinique, les soignants avaient aussi une famille, des enfants et tout ce petit monde vivait sur place et cohabitait avec les malades.

Emmanuelle Guattari est la fille de Félix Guattari. La petite Borde est le récit de son enfance parmi les Fous, qu'elle écrit avec une majuscule, comme une marque de respect.

Mais finalement, dans ce livre les malades se fondent dans le décor.

A travers ses yeux d'enfant, elle décrit surtout les jeux du quotidien, les petites bêtises, ses frères, ses parents...

Ce n'est pas un récit linéaire mais une succession de tableaux très épurés plein d'énergie d'où se dégage fantaisie, liberté et bienveillance., comme ici



"Fazia et moi chapardons un lundi dans un grand magasin du centre-ville. Je prends la chose. Nous sortons et soudain quelqu'un saisit mes nattes et tire durement.

Fazia se sauve.

- Ouvre ta main me dit une femme.

"Une cliente indélicate, répète-t-elle, à gauche, à droite, dans un hochement de tête et me poussant vers le fond du magasin.

Elle me tient fermement le poignet.

Je suis assise dans les bureaux. J'attends de voir un chef.

Le chef finit par appeler mes parents. On me passe mon père au téléphone.

- J'arrive, me dit-il simplement, mais sans humeur.

J'attends un petit moment.

Il arrive; il parle:

- Je vous dois combien?

Nous repartons.

Nous sommes dans sa voiture. Il me dit:

- Tiens, je te le donne, le petit pendentif.

Il ajoute:

- Dis, tu ne vas pas te pendre?"



Voilà l'image d'un père plus protecteur que punisseur, et lui sait quel dégâts peuvent engendrer les blessures d'enfance. Pourtant, malgré toute sa bienveillance, le coeur de sa fille est meurtri et dans un chapitre bien différent des autres elle émet son voeu le plus cher: faire revivre sa mère disparue.



La langue est parfois très travaillée comme dans ce portrait de trois frères qui la fascinent.



"Triptyque mystérieux d'un même esprit, les fils Enguerrand marchent les mains dans les poches.

Retable hiératique de la même figure, le plus grand avait la barbe, le puîné avait une petite dentelle exquise à la place de la syntaxe, servie par une voix de fausset, le cadet se mordillait le coin de la bouche fermée en vous écoutant en silence."



J'ai aimé ce livre délicat, pudique et tendre mais vraiment beaucoup trop court.

C'est dommage.
Lien : http://leslivresdechris.blog..
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