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Citations de Emmanuelle Loyer (25)


Jules Romains était un auteur à succès publiant chez Gallimard. Le cycle des Hommes de bonne volonté qu'il acheva en exil lui donna une renommée internationale. Normalien, homme de lettres pacifiste et démocrate, il représentait pour les tenants de la Collaboration parisienne l’incarnation même du « mauvais maître ».

(…)
Il choisit de quitter la France avant même l'armistice. Il s'en expliqua deux mois après depuis un micro de New York relayé par la BBC : « C'est pour défendre la liberté de l'esprit, pour sauver la part de ce trésor qui m'avait été confié, que j'ai quitté une terre très chère, mais brusquement menacée par la servitude. Comme président international de la Fédération des écrivains du monde, que nous appelons les Pen Clubs, j'ai transféré à New York le siège de cette présidence... »
En effet, Romains avait été élu président des Pen Clubs au Congrès de Buenos Aires en 1936. Cette institution née de la dernière guerre et accompagnant les tentatives de concertation internationale de la SDN était le grand forum de l'esprit de Genève dans le monde des lettres. Elle souffrit, à partir de 1936, des contradictions habituelles entre le pacifisme fondateur, la volonté d'apolitisme et une dynamique antifasciste qui prenait corps chez certains de ses membres et dans d'autres associations d'écrivains. La décision unilatérale de son président de transférer le siège en Amérique fut diversement appréciée, en particulier des membres fondateurs anglais, puisqu'il sera, l'année suivante, lors du Congrès de Londres, demis de ses fonctions sans préambule.

(…)
Robert de Saint-Jean décrivant avec malice les attitudes des hommes de lettres présents à New York parle d'Henry Bernstein « excommuniant la France entière » de l'hôtel Waldorf Astoria, d'André Maurois entreprenant à l'hôtel Pierre de réconcilier les exilés entre eux (comme Saint-Exupéry). Quant à Jules Romains, il le saisit en majesté : « Jules Romains méditait de fonder un grand comité parce qu'il lui semblait naturel que la Résistance prît pour chef non pas un général à titre temporaire mais un auteur aux titres définitifs. » Finalement, Jules Romains et sa femme, dégoûtés par l'atmosphère, selon eux, délétère de New York et de l'exil , quittèrent la métropole américaine pour le Mexique en novembre 1941. La bonne volonté avait été encore une fois mise en défaut. Pas tout à fait cependant puisqu'en 1946, lorsqu'il rentra en France, il put bénéficier de l'appel d'air d'une institution sérieusement en crise et que de Gaulle poussait à renouveler : il entra à l'Académie française et rejoignit ainsi son ami d'exil, André Maurois.
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En 1991, trois colloques internationaux étaient organisés à Turin, Salamanque et Paris sur «Exils et migrations. Italiens et Espagnols en France (1938-1946)».

Là encore, les nombreux historiens mobilisés défrichaient une terre quasi vierge, seulement encombrée par des clichés - par exemple, celui voyant dans chaque réfugié espagnol de la Retirada un exilé convaincu restant en France, alors que sur les 450 000 qui arrivèrent en France en février 1939, plus de 350 000 retournèrent en Espagne dès 1940, ce qui était impensable ; la mémoire de l'exil qui n'est pas la moins obsessionnelle a largement écrit l'histoire de son épopée : « Tous les ouvrages publiés à ce jour sur la participation d'Espagnols à la Résistance française sont le fait d'anciens acteurs en exil. »
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André Maurois représentait le pôle institutionnel de la littérature française. Sa production prolifique, à mi-chemin entre la littérature et l'histoire littéraire, fut couronnée en 1938 par son élection à l'Académie française. Le 10 juin 1940, il s'envola pour l'Angleterre, un pays qu'il connaissait et qu'il aimait, avec mission de parler à la BBC afin de mobiliser un engagement plus complet de l'année britannique en décrivant la situation dramatique de la France.

C'est quelques jours plus tard, alors que la débâcle apparaissait consommée, qu'il manqua son rendez-vous avec l'Histoire. De Gaulle le sollicita pour parler contre Pétain. Maurois refusa. Il quitta la Grande-Bretagne pour les Etats-Unis car il ne voulait pas se soustraire à son programme - des Lowell Lectures prévues à Boston en juillet.

Maurois était un homme de fidélités et qui savait honorer ses dettes. En effet, son refus d'attaquer à la radio le maréchal Pétain, outre qu'il reposait sur un conformisme conservateur prononcé, était directement lié à une reconnaissance littéraire. Il explique dans ses Mémoires comment, au temps où il s'était présenté à l'Académie, Pétain était venu à sa rescousse alors qu'un des immortels tentait de l'écarter parce qu'il était juif : « A ce moment, le maréchal Pétain avait répondu : Monsieur, la question n'est pas là, la seule question est de savoir si M. Maurois est un bon écrivain français, et cela, vous-même ne songez pas à le nier. »

Maurois ne l'oublia jamais. De Gaulle non plus. Il lui pardonna d'autant plus difficilement cette défection que Maurois, par sa célébrité en Angleterre et aux Etats-Unis, fruit de nombreuses traductions et d'un intérêt revendiqué pour le monde anglo-saxon, aurait été une recrue de choix.
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Ainsi, pendant toute la durée de la guerre, se trouva réuni aux Etats-Unis, et singulièrement à New-York, un assemblage hétéroclite d'intellectuels réfugiés.

(…)

Dans son discours du 30 octobre 1943, de Gaulle saluait en les réunissant les grandes voix de la Résistance intellectuelle française, Aragon resté en France mais aussi Maritain et Bemanos, respectivement aux Etats-Unis et au Brésil.

Pourtant, les exilés français ne furent jamais considérés comme résistants. L'émigration, lorsqu'elle n'était pas londonienne, et la Résistance furent même jugées comme des attitudes mutuellement exclusives.
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Un éditeur symbolisait les liens jamais distendus entre la France, y compris clandestine, et New York : Jacques Schiffrin. Né en Russie dans les années 1890, il était arrivé en France après la Première Guerre mondiale et avait vécu de traductions d'auteurs classiques russes. C'est dans les années 1930 qu'il conçut la collection de la Pléiade qu'il édita d'abord dans sa propre maison d’édition, les éditions de la Pléiade. Puis, le succès venant, et le capital investi s'avérant trop restreint, il s'associa en 1936 à la puissante maison Gallimard, à l'intérieur de laquelle s'inséra désormais la Pléiade. Juif, et qui plus est, juif russe, il fut sommé de quitter les lieux à l'été 1940 et se décida à partir pour les Etats-Unis en 1941. A New York, Schiffrin commença sous son nom une collection qui permettait aux Français et aux Américains francophones de lire les textes de la Résistance en français.

Les poèmes d'Aragon, L'Armée des ombres de Kessel et Les (sic) Silences de la mer de Vercors furent publiés à New York par Schiffrin. Le voyage parfois rocambolesque des manuscrits généra des modifications voulues ou des erreurs involontaires qui font, aujourd'hui encore, la joie des bibliophiles. Ainsi, ces « silences », au pluriel, de la mer, ou les Pages de Journal d'André Gide dont Schiffrin publia la version la plus complète : « Mes pages de Journal ont paru à Alger (Chariot edit) mais amputées (vers la fin) de tous les passages pouvant prêter matière aux polémiques à la suite des violentes accusations du "parti" qui, à l’assemblée consultative, alla jusqu'à demander mon arrestation : j'avais médit du paysan français et mérité d'être fusillé . »

En 1942, Jacques Schiffrin joignit ses forces à celles de Kurt Wolff, prestigieux éditeur allemand de Kafka qui, en exil à New York comme beaucoup d'autres de ses confrères, avait tenté de recréer une maison d'édition. Pantheon Books, installée à Washington Square. Schiffrin devint donc responsable d'une collection de littérature française en français au sein de Panthéon qui publiait surtout en anglais et en allemand.
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Dans ce contexte résonnent douloureusement les quelques lignes écrites par Marc Bloch dans une lettre du 25 juillet 1940, adressée à un de ses collègues américains, W.G. Leland, responsable du Conseil américain pour les sociétés lettrées (American Council of Learned Societies). Cette lettre est la première d'une correspondance difficile - lettres qui se croisent, câbles plus rapides mais forcément imprécis - entre Marc Bloch alors professeur d'histoire médiévale à la Sorbonne et ses destinataires américains de l'Université, de la Fondation Rockefeller ou d'autres institutions amies.

Cet échange épistolaire avait pour objectif de préparer le départ de Bloch et sa famille pour les Etats-Unis. Les négociations dureront plus d'un an, entre l'été 1940 et l'été 1941, pour déboucher sur l'impossibilité désespérante mais finalement assumée du départ : blocages administratifs de la part du Département d'Etat, raisons familiales, instabilité générale de la situation politique et peut-être cheminement progressif de l'auteur de L'Etrange Défaite vers l'idée que c'était en restant dans son pays qu'il pourrait le mieux le servir. Patriote et démocrate, juif puisque les juifs étaient désormais en danger, Marc Bloch, dans sa tentative de départ puis dans son renoncement, illustre la fragilité du dispositif instauré pour sauver les universitaires en danger, la mise en balance ultra-sensible entre l'arrachement du départ et les implications peut-être dramatiques de l'obstination à rester.
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Saint-Exupéry avait quitté la France, d'abord pour l'Afrique du Nord, puis pour les Etats-Unis où il arriva le 31 décembre 1940. Il était loin d'y être inconnu. Son livre Terre des hommes - Wrind, Sand and Stars - venait d'être traduit et vendu déjà à 150 000 exemplaires. Il avait reçu le National Book Award en 1939, ce qui lui donnait une position clé sur le marché littéraire américain, une reconnaissance et une aisance qu'il partageait avec Jules Romains et André Maurois, et qui les distinguait fortement de leurs confrères universitaires.

Dès le début, il fut hostile à de Gaulle, hostile à ce qu'il considérait comme une mystification : « Dites la vérité, Général, nous avons perdu la guerre. Nos Alliés la gagneront » ; hostile aussi à la prétention qu'avait de Gaulle « chef d'une légion étrangère » de représenter la France. Après son arrivée à New York, les cercles gaullistes, dont « l'incontinence tricolore » le hérissait, le poussèrent dans ses retranchements : «Leurs phrases m'emmerdent ; leur pompiérisme m'emmerde ; leur ignominie m'emmerde ; leurs polémiques m'emmerdent, et je ne comprends rien à leur vertu. La vertu, c'est de sauver le patrimoine français en demeurant conservateur de la bibliothèque de Carpentras. C'est d'apprendre à lire aux enfants. C'est d'accepter d'être tué en simple charpentier. Ils sont le pays. Pas moi, je suis du pays. »

Si Saint-Exupéry n'aimait pas le Général, le Maréchal, quant à lui, l'appréciait et le démontra en nommant l'écrivain au Conseil national, une assemblée de notabilités constituées à Vichy. N'ayant rien demandé, celui-ci fit passer deux communiqués pour expliquer qu'il n'avait ni sollicité ni accepté d'aucune manière cette nomination. Lorsque Pilote de guerre fut publié en français et en anglais aux Etats-Unis, Saint-Exupéry voulut également qu'il parût dans la France occupée.
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En 1940, à la suite de la débacle de l'armée française, de la disparition de la Troisième République et de l'instauration de l'Etat français, un certain nombre de Français ainsi que des étrangers résidant en France, inquiétés par Vichy, ou pensant qu'ils deviendraient rapidement indésirables, prirent le parti de fuir. Cette option n'était bien souvent qu'un pis-aller. Elle s'offrait à l'imagination des plus réticents comme une opportunité face au sentiment angoissant du nœud qui se resserrait. Si le premier Statut des Juifs date d'octobre 1940, la grande mécanique de l'exclusion s'enclencha dès le mois de juillet. Le temps était donc compté.

Comme le dira plus tard David Rousset avec un humour noir, la France et même l'Europe n'allaient bientôt plus offrir que deux portes de sortie : Marseille et Auschwitz. Grâce à des filières diverses, 3 à 4 000 d'entre eux purent se réfiigier aux Etats-Unis .
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L'afflux d'écrivains, d'essayistes et intellectuels divers conjugué à l'arrivée de réfugiés, lecteurs francophones potentiels, rendaient assez logique la promotion de New York comme nouvelle capitale des Lettres françaises. Cela se fit assez rapidement avec la création d'un véritable réseau éditorial et le développement progressif d'un espace critique lié aux différentes revues qui se mettaient en place ; elles déterminaient, notamment par les comptes rendus d'ouvrages, un dialogue intellectuel dont les positions furent parfois radicalisées par une « dialectique banale, aggravée par les conditions de l'exil ».

Aux Etats-Unis, c'est-à-dire essentiellement à New York, environ 240 livres en français furent publiés entre 1941 et 1944, 182 au Brésil, 66 en Argentine. Ces chiffres dessinent la géographie de l'édition française en Amérique pendant la guerre. Le Canada, où furent publiés 608 ouvrages, constitue bien sûr un cas à part en raison du bilinguisme d'une partie de ses habitants. Pour le reste, l'édition française à New York, à Rio de Janeiro, ou à Buenos Aires fut principalement une affaire d'émigrés.

(...)

Certains manuscrits écrits à New York rejoignirent les rangs de la littérature clandestine et inversement, les samizdats résistants de Témoignage chrétien furent publiés dans la collection de Maritain aux éditions de la Maison française. C'est dire que les textes, sinon les auteurs, circulèrent, apportés sous le coude par le dernier exile arrivé. Simone Weil fit parvenir à Jacques Maritain les derniers numéros de Témoignage chrétien. Le livre écrit par Julien Benda dans la petite chambre de bonne de Carcassonne où il se cloîtra pendant la durée de la guerre, La Grande Epreuve des démocraties, fut publié à New York et Claude Lévi-Strauss en rendit compte dans les pages critiques de Renaissance.
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Face à ceux qui exprimaient le désir de partir, Vichy eut une attitude constamment paradoxale : officieusement et officiellement, l'Etat français aspirait à se débarrasser à bon compte du « problème juif » qui le taraudait depuis peu. De nombreux récits témoignent des encouragements reçus à Vichy de la part de certains hauts fonctionnaires ou de politiques auxquels agréait tout à fait le départ outre-mer des citoyens juifs.

On peut même affirmer que jusqu'en 1942 l'émigration resta la politique officiellement prônée, comme en témoigne concrètement le «Plan Peyrouton ». Dans une lettre du 29 novembre 1940 adressée au ministre des Colonies, Peyrouton, pétainiste de la première heure et ministre de l'Intérieur de Vichy, demandait d'accueillir le maximum de réfugiés dans les Caraïbes françaises. Peyrouton se faisait à cette occasion l'avocat de l'émigration juive dans des termes « alternativement discriminatoires et humanitaristes ».

Ces instructions du 29 novembre 1940 ouvraient la possibilité d'un départ pour l'Afrique du Nord mais surtout pour l'Amérique. Elles sont à l'origine de la fenêtre d'opportunité qui permit, pendant plusieurs mois de l'hiver 1940 jusqu'au mois de mai 1941 à la route martiniquaise - Marseille-Fort-de-France d'apparaître comme la filière de départ la plus efficace.
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Tous les lecteurs comprennent que les grands textes de fiction apportent avec eux leur puissance de vérité propre, y compris historique.
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J'avançais, jour après jour, dans une double chronologie, entre l'année précédente encore horriblement présente et le présent convalescent un brin évanescent.
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Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie.
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Les espérances déçues sont souvent le terreau où prospèrent les rêves de la génération future.
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« J'aurais aimé, une fois dans ma vie, pleinement communiquer avec un animal. C'est un but inaccessible. Il m'est presque douloureux de savoir que je ne pourrai jamais trouver de quoi est composée la matière et la structure de l'univers. Cela eût signifié : être capable de parler avec un oiseau. Mais là est la frontière qu'on ne peut franchir. Traverser cette frontière serait un grand bonheur pour moi. Si vous pouviez me procurer une bonne fée qui exaucerait un de mes vœux, c'est celui-là que je choisirais. »
Claude Lévi-Strauss.
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Depuis le XIXè siècle, le roman pense la société, ses règles de conduite collectives autant que son édification sentimentale; il accompagne la formation de l'identité nationale et lui donne sa forme plastique et dialectique.
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L'histoire, les sciences sociales et la littérature peuvent se rejoindre pour penser ensemble ce que beaucoup considèrent maintenant comme le nerf de la guerre - inventer un nouveau rapport au temps, point de départ depuis lequel fonder tout projet d'affranchissement, quel qu'il soit.
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Être écrivain en Occident depuis deux siècles, ce serait donc à la fois être contemporain d'un monde qui écrase, et savoir transformer cet insupportable en une étincelante invective ou, grâce à l'affûtage de la langue, une douce, une amère mélancolie.
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Depuis que les voyages exploratoires sont possibles, toutes sortes de pulsions ethnographiques ont irrigué des entreprises de connaissance ayant l'Autre pour objet. Si l'on admet généralement que l'ethnologie se construit comme science à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle avec les travaux de Henry Morgan et d'Edward Tylor dans l'espace anglo-saxon, de Durkheim et de Mauss en France, elle reste longtemps solidaire du régime savant de la curiositas, la chose inhabituelle, sidérante, qui ébranle et interroge le savoir acquis. D'où les fameux cabinets de curiosité qui ont abrité la libido sciendi de toute l'Europe savante à l'âge classique.
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Faire le tour du monde et le tour des connaissances : la bibliothèque de Lévi-Strauss est l'archive d'une pratique savante pour laquelle l'exigence d'exhaustivité est encore d'actualité. Au début des années 1960, quelques perroquets en liberté survolent cet antre du savoir. Ils viennent d'arriver d'Amazonie grâce à des stratagèmes compliqués combinés, en marge d'une stricte légalité, par Isac Chiva, l'adjoint de Lévi-Strauss au Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France. Chiva sait que son collègue et ami adore les animaux, qu'il a vécu en compagnie de quelques singes ramenés du Brésil, que s'il ne tenait qu'à lui chiens, chats et toutes sortes d'espèces trouveraient refuge dans son bureau et transformeraient le cabinet de travail en ménagerie.
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