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Critiques de Emmi Itaranta (38)
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Fille de l'eau

Je ne sais même pas par où commencer tant ce livre m’a bouleversée… Je l’ai terminé il y a plusieurs heures déjà et j’en suis encore toute retournée ! Je crois réellement que c’est ce genre de roman que l’on adore ou que l’on déteste. Je suis contente de ne pas être passée à côté d’un tel chef-d’œuvre qui a su me toucher au plus profond de mon être, à un tel point que je sais que je n’oublierai jamais cette histoire...



Noria est une adolescente comme les autres, qui vit dans un village au cœur de la Laponie finlandaise. Sa famille n’est pas très aisée, mais elle n’est pas à plaindre en comparaison des autres villageois. Comme son père, elle va être nommée maître du thé. Pourtant, elle va découvrir que ce métier cache de lourds secrets et de grandes responsabilités vont s’abattre sur ses frêles épaules. Courageuse jusqu’au bout, elle va se battre à son niveau pour perpétuer les traditions et pour tenter de comprendre ce qui s’est passé dans le monde d’antan pour qu’on en arrive là. Car la Terre est appauvrie en eau et le peu qu’il en reste est sous le contrôle de l’armée. Les gens meurent de faim et de soif, allant jusqu’à risquer leurs vies pour quelques gouttes d’eau supplémentaires…



J’ai décidé de lire ce livre sans vraiment avoir fait de recherches à son propos avant ni avoir lu une seule chronique. Pour ceux qui me connaissent bien, vous savez que dès qu’un roman écrit par un auteur finlandais croise mon chemin, je saute sur l’occasion ! Le résumé ne me disait pas grand-chose et j’ai moi-même hésité à en écrire un pour cette chronique, car je trouve que ce n’est absolument pas révélateur de ce que l’on découvre à travers cette histoire. Car ici l’action et l’histoire en elle-même ne sont pas ce qui importe le plus. Non, c’est ce lyrisme, cette façon d’écrire très poétique qui fait que l’on se sent impliqués, touchés au plus profond de nous-mêmes. C’est ce que j’aime chez les Finlandais je dois dire, car ils sont très forts pour faire ressentir des émotions avec les mots, que ce soit dans les livres ou en musique. Ce qui est paradoxal quand on sait que ce sont des gens très timides, qui abordent difficilement les autres et qui peuvent passer pour des personnes froides alors que ce n’est absolument le cas. Ils sont le feu sous la glace et ce roman illustre très bien cela.



Revenons-en à l’histoire en elle-même. J’ai été touchée par la manière de vivre de Noria. Elle est proche de la nature et la ressent réellement, elle est très attentive à ce qui l’entoure, à l’écoute de l’eau. Elle voue un profond respect à la vie et à la mort et décrit cette dernière avec beaucoup de poésie lorsqu’elle-même est personnellement affectée par la perte d’un être cher. Si extérieurement elle ne laisse rien paraître de ses émotions, le lecteur se sent comme privilégié de pouvoir avoir accès à ses pensées.



La situation en Finlande n’est pas facile. Le pays a été envahi et est désormais sous le joug de la Nouvelle Qian. Ils connaissent des restrictions sans précédent et sont sans cesse observés par les soldats. On pousse le peuple a la délation, à trahir les voisins frauduleux qui auraient accès à de l’eau non déclarée, en échange de quelques rations supplémentaires.

Le fait que le pays soit sous le joug de l’Asie offre un contexte plutôt intéressant. Les personnages continuent à vivre selon les traditions finlandaises auxquelles on a intégré quelques traditions asiatiques. Et curieusement, cela se marie plutôt bien !



La curiosité de Noria va pourtant la pousser à défier l’ordre établi. Elle aussi fraude, comme une grande partie de la population, mais dans son cas il ne s’agit pas seulement de conduites d’eau clandestines ou d’achats au marché noir, non, sa famille est la gardienne d’une source souterraine secrète. Seulement, elle va finir par se retrouver seule à gérer ce lourd secret et il va lui peser de plus en plus à mesure que la situation dans son village va s’aggraver. Elle ne supporte plus de voir le malheur autour d’elle. Alors, lorsqu’elle entrevoit une lueur d’espoir après avoir fait une fabuleuse découverte avec son amie Sanja au cœur de la fausse à plastique, elle va décider de tenter le tout pour le tout, au péril de sa vie.

Ce n’est absolument pas le genre de fille à se préoccuper de son petit confort personnel au détriment des autres, non, elle a le cœur sur la main et la situation la consume petit à petit.



Je vous ai déjà parlé de Noria. Pour ce qui est des autres personnages, il y en a quelques-uns qui ont leur importance, mais que je ne citerai pas pour ne pas trop en révéler sur l’histoire. Je vais donc uniquement parler de Sanja. Elle est la meilleure amie de Noria, mais leur relation est assez spéciale. Il y a beaucoup de non-dits entre elles, même s’il y a parfois quelques doutes qui s’immiscent entre elles, les deux adolescentes savent qu’elles seront toujours là l’une pour l’autre et qu’elles peuvent se faire confiance. Je trouve qu’elles sont touchantes toutes les deux, même si leurs vies respectives ont parfois tendance à creuser un fossé entre elles. Parfois Sanja ne comprend pas réellement l’importance des cérémonies de Noria. Elle peut par moments être un peu déçue que Noria les fasse passer en priorité. Sanja, elle, est dévouée à sa famille. Son père est souvent absent pour le travail et sa mère est dévouée à sa petite sœur qui est malade à cause de la mauvaise qualité de l’eau. Elle se retrouve donc elle aussi avec beaucoup de responsabilités, car sa mère ne pouvant pas travailler, c’est à elle que reviennent les tâches de s’occuper de ramener un peu d’argent et surtout une quantité d’eau suffisante pour la petite.



En ce qui concerne l’écriture, j’ai déjà évoqué ce lyrisme et cette poésie qui ont su me transporter, m’éblouir, me toucher. Les mots coulent, aussi fluides que l’eau si chère à tous dans ce récit. C’est un roman plein de délicatesse et de sensibilité qui n’a pas besoin de beaucoup d’action. Il se suffit à lui-même et possède vraiment un sens profond. Il y a eu plusieurs passages très émouvants au cours du récit, mais si je dois en retenir un seul alors ce sera la fin. J’en ai versé des larmes et rien que d’y repenser je suis de nouveau toute chamboulée ! Bref, prévoyez les mouchoirs si vous comptez le lire !



Je pense que je vais m’arrêter là, même si je pourrais en parler encore longtemps !

Donc en résumé, c’est un roman qui a su m’émouvoir, me bouleverser même, par sa profondeur, son lyrisme, sa poésie et sa délicatesse. L’histoire de Noria m’a réellement touchée et j’en suis ressortie différente, transformée. C’est ce genre de livre qu’on n’oublie pas, tant il vous marque. Je le relirai très certainement, car il fait désormais partie de mes livres favoris et se place même dans les toutes premières places !


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Fille de l'eau

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Presses de la Cité qui m'ont envoyé ce livre, gagné lors de la Masse Critique Babelio. Fille de l'eau n'est pas le genre de livre vers lequel je me serais penchée puisque la couverture ne me tentait vraiment pas mais, en lisant son résumé, je me suis dit que je tenais là quelque chose de sûrement plus intéressant que je ne l'avais pensé au départ.



En effet, c'est l'histoire de Noria, une adolescente qui vit dans un monde en manque d'eau, à cause d'une guerre qui a épuisé les réserves d'eau potable. Les habitants ont des rations d'eau, et ce n'est pas suffisant, si bien qu'ils doivent y faire très attention, car l'eau est précieuse. Le père de Noria est maître de thé, l'un des rares qui reste étant donné la situation que vivent les villages et les villes avec l'eau. Cependant, la famille de Noria cache une source d'eau potable, et ils risquent de gros ennuis si jamais les militaires de la Nouvelle Qian s'en rendent compte.



Lorsque Noria va apprendre l'existence de cette source, elle va devoir se taire pour protéger sa famille, puis prendre des décisions lorsqu'elle se retrouvera seule. C'est une adolescente plutôt réfléchie et intelligente, qui ne sait cependant pas très bien quel comportement adopter face à ce secret.



Globalement, j'ai été assez déçue parce que je m'attendais à un livre beaucoup plus rythmé, avec plus de suspens, et, au final, je me suis ennuyée à pas mal de passages - où, par exemple, on nous conte le quotidien de Noria. J'ai trouvé l'apprentissage de maître de thé de Noria assez intéressante, et j'ai aussi beaucoup aimé le fait de savoir que, si l'eau manquait, c'était à cause des guerres et des Hommes. J'ai supposé que l'auteure voulait mettre l'accent sur les catastrophes que cela pourrait entraîner, et j'ai trouvé ça intéressant. Mais je reste tout de même plutôt mitigée sur cette lecture, qui ne m'a pas emballée autant que je pensais.
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Fille de l'eau

J'étais très impatiente de le commencer, j'aime les dystopies mais malheureusement ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais...

L'histoire se passe uniquement dans un petit village reculé de la Nouvelle Qian, je m'attendais à voyager, découvrir ce paysage désolé, secs et au final on ne "visite" que 2 ou 3 endroits de la ville. Je suis déçue de ne pas en savoir plus sur ce qu'il s'est passé exactement, mais l'auteur joue justement sur cet inconnu, est-ce l'homme qui a asséché la planète ou une catastrophe climatique?



Il y a très peu d'action, j'ai trouvé que l'histoire n'évoluait pas beaucoup, rien inattendu: on sait déjà tout dans le synopsis. Tout le long de l'histoire l'héroïne est surtout dans ses pensées, parle des cérémonies de thé, de l'eau, de la vie...



Ce roman est écrit par moment comme une poésie avec de très belle phrases sur la vie, l'eau, un peu comme des dictons japonais. C'est très joli à lire mais pas particulièrement captivant dans un roman de 300 pages, j'ai mis pas mal de temps à le lire vu que j'étais pas plus captivée que ça... et pour ne rien arranger, j'ai trouvé tous les personnages sans intérêt, creux.
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Fille de l'eau

Un roman très curieux et difficile à classer. Mêlant du post-apocalyptique, des éléments de dystopie, de l’anticipation, je l’ai vu classé en littérature jeunesse, alors que pour moi, ce serait plutôt de la littérature adulte. Bon, parfois, c'est vraiment une question de sensibilité...



On se retrouve dans un futur sans date précise, dans lequel des guerres incessantes ont drastiquement réduit l’accès à l’eau potable pour les populations. L’eau est désormais contrôlée par l’armée, et quiconque tenterait d’en obtenir illégalement est passible de mort. C’est dans cet univers sombre qu’a été élevée Noria, 17 ans, dont le père est Maître de thé. Il dirige des cérémonies du thé, dans lesquelles l’eau a une importance centrale, mais dévoile rapidement à sa fille l’existence d’une source d’eau secrète dont ses fonctions lui ont également donné la charge.



Le livre est court (à peine 300 pages), c’est un one-shot (c’est rare, et ça fait du bien de lire autre chose que des sagas). L’écriture, précise et ciselée, n’est pas adressée à un public très jeune (pour moi en tout cas), et dénonce l’attitude dévastatrice des hommes vis-à-vis de leur environnement. C’est un roman dans lequel l’action est peu présente, c’est très descriptif, plein de poésie, limite contemplatif. Il ne se passe finalement pas grand-chose, mais ça n’empêche pas le lecteur d’être accroché et de vouloir savoir où nous emmène l’auteur.



J’aurais aimé savoir ce qui se passe après la fin du livre, mais le fait que ce soit une fin ouverte nous permet finalement d’imaginer ce qu’on veut et ce n’est peut-être pas plus mal. Noria m’a bien plu, c’est une héroïne courageuse qui sait ce qu’elle veut et campe sur ses positions, quoi qu’il puisse arriver.



En bref, c’est un roman un peu à part à l’univers intéressant, creusé juste ce qu’il faut, avec des zones d’ombres laissées à l’appréciation du lecteur. Pas un coup de cœur, mais une jolie découverte tout de même :)
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Fille de l'eau

Noria est la fille d'un maître de thé. D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, il a toujours semble naturel qu'elle prenne la relève de ce métier qui relève d'une véritable tradition familiale.



Mais l'eau manque, beaucoup. Pas pour la famille de Noria qui connaît un secret transmis de génération en génération: une source cachée dans les montagnes. Alors que son père estime que c'est de leur devoir de la cacher, Noria voudrait partager avec les gens de son village qui sont désespérés par la soif. Noria veut plus, elle veut changer les choses et la façon de penser des gens. Un combat difficile pour une toute jeune fille..





J'étais vraiment curieuse en lisant le résumé de ce livre, je ne savais absolument pas à quoi m'attendre.. Si j'ai été séduite par l'univers de l'auteur j'avoue que j'ai eu un peu plus de mal avec l'écriture que j'ai trouvé un peu trop longue et un peu trop lourde. J'avais le sentiment de lire un roman jeunesse trop compliqué, même un peu prétentieux. C'est magnifique, c'est poétique, c'est très beau à lire mais j'avais souvent l'impression que ça ne collait pas avec le récit, un ressenti qui est très personnel bien entendu. Comme je me concentrais plus sur les mots j'ai eu une impression de langueur alors que j'attends de ce genre d'histoire de l'action, de l'action qui n'est malheureusement pas assez présente à mon goût, je me suis presque ennuyée par moment. Heureusement, à côté de ces petits défauts subjectifs, l'univers est très intéressant et même un poil éducatif. Le manque d'eau est un thème que j'ai déjà eu l'occasion de croiser quelques fois et c'est important à mes yeux de sensibiliser les gens à ce problème, passer par la lecture est un excellent moyen pour ça!



Noria apporte beaucoup aussi au récit, c'est un personnage très touchant. Elle se bat contre les préjugés, contre la société même. Elle veut changer les choses et aider les gens, c'est une douce idéaliste. Elle m'a touchée par sa bonne volonté et par sa gentillesse, il se dégageait d'elle une douceur assez incroyable, c'est une chouette héroïne qu'on prend plaisir à suivre dans l'évolution de sa façon de penser. La fin m'a laissée un peu plus perplexe, je sais que beaucoup l'ont appréciée mais moi.. un peu moins. (Je ne dirais pas pourquoi parce que sinon c'est trop facile de deviner.)



Et voilà, une jolie petite découverte, un peu trop lente à mon goût mais jolie tout de même.
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Fille de l'eau

Noria est une toute jeune fille lorsque son père décède après qu’elle ait été sacrée Maître de thé. Il lui avait auparavant montré le secret de la famille, une source d’eau cachée. Source d’eau qui prend tout sens alors que l’eau est contrôlée par les autorités et que ceux qui tentent d’en avoir plus sont tués.



Noria est amie avec Sanja, une jeune fille futée qui s’occupe de tout réparer.



J’aurais voulu le commencer plus tôt pour donner ma chronique tôt également. Mais cela a été sans compter un déménagement et des heures de lecture qui n’ont pas eu lieu.



Toutefois, si j’ai dû attendre, je ne le regrette absolument pas car ce roman est absolument magnifique, plein de poésie, de sens, d’inquiétudes, surtout que le pays est en guerre, que les soulèvements sont légion, que les actes sont sévèrement réprimés, que l’armée et les délateurs sont partout.



L’eau, l’eau, l’eau. Sans elle, on ne peut rien faire. Et lorsque les autorités la rationnent, qu’elle est payante, que peuvent faire les habitants ? Noria a sa petite idée à ce sujet. Aider son amie Sanja et après tous les habitants de son village, quitte à ce qu’elle soit dénoncée et bien pire encore. D’ailleurs, le lecteur apprend au fil des pages ce qui arrive à ceux qui ont leur maison avec un rond bleu. Noria a une autre idée. Partir à la conquête des terres interdites suite à l’écoute d’enregistrements. Mais est-ce que cela sera possible alors que tout le monde est surveillé et pas libre de mouvements ? Elle doit prendre soin de sa source, qu’elle ne faiblisse pas.



La mort, la mort, la mort. L’auteur nous démontre que l’eau et la mort sont étroitement liées et en tout. A chaque partie, elle commence par l’une et l’autre pour le corps, le mouvement,…



Dans quel pays vivent-ils ? Ils doivent se protéger des insectes. Il ne reste pratiquement plus rien. Tout a été englouti par l’eau (encore !), ils ont des vestiges de notre monde (ustensiles, livres…). Noria s’interroge beaucoup sur notre monde actuel, elle tente de l’imaginer avec ses personnes, ses saisons, ses pays. Elle semble nostalgique de ce monde-là, de ce qu’elle ne connaît pas. Pour ces habitants, c’est le monde d’antan. Mais ces habitants agissent avec des révérences face aux autorités. Ils semblent renfermés sur eux-mêmes.



Si le lecteur pouvait penser que la famille de Noria est soudée, au fil des pages, il va se rendre compte que non. La mère part, laissant son mari et sa fille. Sa fille va tenter, à la mort de son père, d’avoir des nouvelles de sa mère, mais tout est coupé. D’ailleurs Noria en veut à ses parents de l’avoir laissée seule. Elle doit faire face à un monde où tous sont fichés, surveillés et où il lui est difficile de prendre des décisions. Noria a son amie, même si elles semblent toutes les deux moins proches et que Noria s’interroge.



J’ai vraiment apprécié la cérémonie de thé avec les coutumes – comme asperger la pelouse, se laver les mains, le tintement de la cloche -, la maison de thé, les invités qui doivent se conformer aux coutumes. Tout cela démontre l’égalité de tous face à l’eau, qui est choisie selon le thé. Le thé est suprême, divin. Ils ont toutefois des efforts à faire en matière d’égalité homme-femme car Noria est sacrée mais vraiment parce qu’elle habite un village et qu’il n’y a personne d’autre car il semblerait que ce métier soit dévolu aux hommes. Le maître de thé doit consigner dans des carnets tout ce qu’il fait. L’héritage de Noria est donc conséquent puisque cela se transmet de père à enfant.



En nous décrivant ces paysages qui ont changé, l’auteur semble mobilisé pour l’environnement et les dégâts causés par les être humains. Sécheresse dans ce pays. Avec une eau rationnée et aussi trafiquée, la population est malade.
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Fille de l'eau

Il faut croire que beaucoup de mes nouvelles lectures de 2015 me laissent mitigée, et c’est le cas également pour Fille de l’eau. Mais dans le bon sens cette fois.



Nous sommes dans un futur où une dictature rationne l’utilisation de l’eau. Le jour où Noria succède à son père, ce dernier lui dévoile le secret bien gardé depuis des générations par les maîtres à thés successifs de leur dynastie : une source d’eau cachée. Mais dans un monde post-apocalyptique où la montée des eaux a supprimé la plupart des sources d’eau douce et a entrainé une régression technologique, cacher une source d’eau à l’armée est un crime punissable de mort.



Fille de l’eau, c’est l’histoire d’une jeune fille qui peut faire la différence. Mais c’est aussi, et surtout, l’histoire marquante de l’Humanité qui a détruit son monde. C’est donc un roman très actuel écologiquement parlant et qui nous montre un futur possible si l’Humanité continue le gaspillage de son eau. Mais le ton du livre est peut être un peu trop moralisateur à ce sujet et offre une vision trop politique sur le réchauffement climatique. On sent clairement que l’auteur essaie de faire prendre conscience à son lectorat de ce problème écologique, quitte à bien trop insister sur le sujet par moment.



L’ambiance par contre est merveilleuse : relaxante, mélancolique, tranquille. La prose est très poétique et lyrique, tel un véritable cours d’eau qui s’écoule. Les descriptions d’Emmi Itäranta sont magnifiques, marquantes et indélébiles. Mais j’ai constamment attendu LE moment où l’histoire s’emballe, ce qui ne s’est jamais produit, et c’est ce côté là qui m’a un peu déçue.



On voit Noria vaquer à ses affaires tout en observant impuissante ses concitoyens accusés et condamnés pour des crimes d’eau. Noria veut aider son village, mais elle ne sait pas comment. Car leur révéler ce qu’elle sait, son secret, pourrait être utilisé comme une arme contre elle. Alors certes Noria lutte, mais elle reste surtout assez contemplative. Du coup j’ai été constamment dans l’attente d’un quelque chose, d’une action qui met trop de temps à venir quand elle vient.



J’ai pourtant été enchantée par son amitié avec Sanja, son amie d’enfance, qui est une des plus belles que j’ai pu lire dans un livre. Elles partent toutes deux en quête de vérité sur les catastrophes qui ont conduit leur monde à être ce qu’il est aujourd’hui – un monde dont au final on ne saura pas grand chose. On sent bien qu’elles découvrent quelque chose, ce que le final nous laisse penser. Un quelque chose de bien plus grand encore que cette histoire d’eau. Mais le lecteur, lui, n’en saura pas grand chose.



C’est un beau mais triste roman, avec une bonne dose d’espoir. Le côté philosophique et moralisateur du livre est parfois dérangeant. Mais cette lecture reste tout de même une expérience très agréable, et malgré le manque d’action, je ne me suis pas ennuyée. La plume d’Emmi Itäranta est sublimement magnifique, une véritable merveille, pure poésie, et juste pour cela ce livre vaut la peine d’être lu. Il m’aura juste manqué un peu plus de rythme pour pleinement l’apprécier.
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Fille de l'eau

La fille de l’eau d’Emmi Itaranta est un One-Shot dystopique publié par les Editions Presse de la Cité. A destiné plutôt adulte, ce livre fait 300 pages et n’est plus commercialisé à ce jour.



Cette chronique sera très rapide : je ne suis pas du tout rentrée dans l’histoire. Je n’ai pas accrochée à l’héroïne tout d’abord. Et si l’univers m’a plutôt convaincue, le rythme de l’histoire n’a pas su me saisir. Rapidement, j’ai commencé à tourner les pages pour avancer un peu plus vite, lisant de travers. Le style d’écriture ne m’a pas non plus convaincu.



Bref, une lecture à côté de laquelle je suis passée.


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Fille de l'eau

Cette SF est criante de vérité et ça ne m'étonnerai pas que ça devienne comme ça dans quelques années. La fin du livre est tout bonnement incroyable, jusqu'au bout j'y est cru. C'est à la fois effrayant et instructif.
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Fille de l'eau

Ce livre a été pour moi une déception et je n'ai pas pris de plaisir à le lire. J'ai même du abandonné ma lecture.



A la lecture du résumé, je me suis dit que ce serait une dystopie bien sympa et que je devrais passer un bon moment lecture. Malheureusement ce ne fut pas le cas et je me suis arrêtée à la page 162 sur 300 soit au chapitre 11.



L'auteur décide de survoler tous les thèmes qu'il aborde. J'ai effleuré l'histoire sans jamais pouvoir rentré dedans. L'action est très lente et l'intrigue manque énormément de profondeur. Impossible de s'accrocher à quelque chose, car on ne fait que de les survoler. Je ne comprends pas en faite où l'auteur a voulu m'emmener et je n'ai pas eu envie de le suivre plus ...



Noria est une jeune fille sage qui ne se pose pas trop de questions et quand elle le fait, je ne la sens pas plus intrigué que ça. Encore une fois, c'est trop lisse et le personnage principal m'a paru détacher de tous les événements. Ce qui arrive doit arriver et cela n'a pas vraiment d'emprise sur elle. Je n'ai pas pu m'attacher à elle non plus ...



En bref: Un livre qui ne m'a pas convaincue et je dois avouer que je n'ai aucun regret à ne pas le terminer. Je ne suis ni curieuse de la suite ni de la fin, je n'ai absolument pas adhéré au style de l'auteur.
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Fille de l'eau

Le monde aprés la castatrophe climatique. Le problème de l'eau, le problème des mensonges étatiques, l'histoirer revisitėe.

Trés beau livre, le rapport à l'eau et à la vie est magnifique. Le thème du "maître du thé" permet d'aborfer une philosophie orientale (zen, boudhiste) et fait percevoir la beauté du quotidien.
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La cité des méduses

Je n'ai pas terminé ce livre ....
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La cité des méduses

Merci aux Editions Presses de la Cité et au site NetGalley de m’avoir permis de lire ce roman

Mon avis :

L’écriture est très belle, presque poétique, les adjectifs sont choisis avec soins, je suis juste un petit peu dessus car ce roman ne parle pas des méduses comme pourrait le faire penser la couverture et le titre.

Le roman est à mon sens un peu trop rapide sur certains passages, au fil de la lecture des choses peut être anodines, ont soulevées trop de questions. Que font les méduses, qu’est-ce que les verres radieux, qu’est-ce que ce tatouage, j’aurai tellement en savoir plus sur tout ce qui entoure Eliane dans sa vie de tisseuse. Je comprends que l’auteur ai préféré privilégier l’histoire et peut être garder une part de mystère, mais je pense que nous décrire un peu plus le monde qui l’entoure et ces petites choses n’aurai fait qu’embellir le roman et aidé le lecteur à se plonger dans l’univers du roman. Je suis un peu perplexe sur le personnage d’Eliana, on nous dit qu’elle a 24 ans mais parfois j’ai eu beaucoup de mal à m’imaginer, je pensai plutôt à une jeune adolescente, dans les dialogue et à son attitude.

Pour résumé, un peu déçue car je pensai avoir un peu plus de méduses dans ce roman au titre plus qu’explicite. L’histoire est belle mais sans plus pour moi.
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La cité des méduses

Eliana est tisseuse au palais des Toiles. Mais un jour, une jeune fille arrive, incapable de dire ce qui lui est arrivé, blessée, choquée, mais avec tatoué dans la main, le prénom d’Eliana, très rare. La jeune fille va se prendre d’affection pour la muette et fera tout pour comprendre qui elle est, d’où elle vient et pour quelle raison elle a ce tatouage.



Ce roman est assez particulier et pas évident à lire. En effet, l’univers présenté est complexe et relativement peu expliqué. Certaines choses sont dites, d’autres suggérées, d’autres encore restent fort mystérieuse. Mais dans cette cité sur les eaux, une chose est sûre, le Conseil règne en maître et la peste onirique fait des ravages. Mais quelle est la vrai nature des songes et des cauchemars ? De nombreuses réflexions sont intéressantes, on se laisse finalement porter par l’histoire, l’amitié grandissante entre les deux jeunes filles. Si parfois ma curiosité aurait aimé avoir plus de détails pratiques sur cette cité, ses traditions, etc, la poésie qui s’en dégage nous porte d’un bout à l’autre de ce roman d’ailleurs peu long.



J’ai donc apprécié l’histoire, les personnages et le style, et je vous conseille vivement de donner sa chance à ce roman, malgré le début qui peut paraître un peu obscur !
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La cité des méduses

Une histoire intéressante, bien menée et plutôt captivante. La Cité des méduses telle que décrite ressemble à un monde fantastique et presque féérique dans son architecture, que l'on imagine aisément, et dans laquelle on se plaît à explorer, quitte à se perdre. Mais qu'on ne s'y trompe pas, c'est aussi un endroit tyrannique, sans scrupule et plutôt horrifiant, une fois qu'on sort de ses parfaits rouages. C'est une critique plutôt acerbe de la société uniformisée qui rejette la diversité, exempte d'humanité et d'empathie, où l'on retrouve le racisme sous sa forme la plus abjecte. Le contact physique y est d'ailleurs presque interdit, à tel point que la fusion qui s'opère entre les deux jeunes héroïnes en ressort de façon ultra-lumineuse, splendide, et très intime.



J'ai trouvé à ce livre beaucoup de points communs avec Les Messagers des Vents, tant dans le style que certains éléments du récit. Une lecture qui convient bien aux adultes férus d'imaginaire comme aux plus jeunes - le niveau de violence n'excède pas la lecture d'un Harry Potter, lequel a aussi quelques points en communs, bien qu'il soit difficile d'atteindre le même niveau en un seul roman. J'ai également trouvé plaisant de rencontrer une population très féminine, avec une relation homosexuelle en premier plan (très soft), et une union des forces pour se retourner contre un système oppresseur. Le livre se lit assez vite, mais l'univers est plutôt riche. Bref, une chouette découverte.



(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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La cité des méduses

Le roman dans son ensemble a parfaitement fonctionné à mon égard, non sans distiller une certaine magie empreinte d’émotion, voire de raffinement, avec juste la bonne dose de non-dits et de flou.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Fille de l'eau

On continue le Challenge de A à Z de Marine avec la lettre I (qui n’a pas été facile à trouver) et Emmi Itäranta !



Autant le dire dès le début, j’ai été déçue par ce livre. Le pitch est sympa et prometteur, mais la réalisation bancale et ennuyeuse.



Noria est une jeune adolescente un peu particulière. Son père est maître du thé, ce qui lui confère un prestige incontestable et, surtout, de l’eau. Car l’eau est rationnée depuis des années. Et lorsqu’elle découvre que son père a accès à une source d’eau pure cachée dans une grotte, elle comprend très vite le danger qui la menace…



J’ai aimé ce contexte de pénurie d’eau, de marché noir de l’eau, car on oublie trop souvent que c’est une ressource extrêmement importante. En revanche, je n’ai accroché ni avec les personnages, ni avec les situations, j’ai trouvé que c’était assez fouillis, c’est bien dommage. On a de temps en temps une impression de tourner en rond, et on aurait aimé qu’elle développe davantage certaines situations (comme les cercles bleus sur les portes) et qu’elle en laisse d’autres de côté.



Espérons que la prochaine lecture sera meilleure !
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Fille de l'eau

La jeune Noria se prépare à devenir maître de thé et prendre ainsi la succession de son père. Dans un monde où l'eau est devenue une denrée rare, Noria apprend que sa famille bénéficie d'une source d'eau cachée dans les montagnes. Elle en devient la gardienne, mais les contrôles de l'armée se durcissent et la culpabilité de garder cette eau pour elle seule devient de plus en plus grande...



J'avais entendu beaucoup de bien de ce livre via Karine, alors quand je l'ai vu dans la dernière sélection du Masse Critique de Babelio, je n'ai pas pu m'empêcher de le cocher. J'ai eu de la chance et mon choix a été sélectionné !



J'ai aimé le personnage de Noria. Cette jeune fille a un véritable cas de conscience : dévoiler la source pour en faire profiter le village ou garder cette information secrète comme le veut la tradition ? Plein de facteurs entrent alors en jeu : l'armée qui controle l'eau, les villageois qui n'ont que très peu accès à l'eau, le poids de la tradition que son père lui a appris, ...



Le lecteur assiste donc aux questionnements et réflexions de Noria tout au long de l'oeuvre. Rébarbatif ? Pas vraiment, mais je dois dire que j'attendais de cette histoire un peu plus d'actions. J'ai trouvé le rythme assez lent. Et pourtant, cela colle parfaitement à l'atmosphère que l'auteur a voulu créer. La cérémonie du thé est très intéressante à découvrir et parfaitement décrite et documentée. Malgré tout je ne suis pas adepte des longues descriptions et ce côté là m'a gênée...



J'ai aimé la trame de base avec ce message écolo bien mis en avant, à savoir l'importance de l'eau. On n'y pense pas assez au quotidien et on retrouve assez rarement ce thème dans la littérature.



Côté écriture, l'auteur nous livre un style poétique particulier et propre à l'univers des maîtres de thé.



En bref, j'ai aimé l'histoire de base mais le rythme lent et le manque d'action m'ont un peu refroidie...



Je remercie Babelio et les éditions Presses de la Cité !


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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