Citations de Enrique Fernandez (36)
La tristesse résiste bien au temps qui passe, mais malheureusement le bonheur, lui, finit par se transformer en nostalgie.
- Une chanson ? On parlera de moi dedans ?
- Bien sûr. L'idée, c'est que son peuple reconnaisse ton travail et le respecte.
- Ben, il était temps ! Ils m'ont tout l'air d'avoir oublié combien il est difficile de créer un courant d'eau jusqu'à la montagne ! Certains prennent l'initiative et me dévient une partie du cours pour irriguer les terres sèches, d'autres mettent des troncs et des pierres en travers et bouchent le passage. Et il y en a même qui font leurs besoins dans l'eau !
- Euh... Bien, d'accord. Mais ce qui nous serait utile aussi, c'est une note positive, tu comprends ? Cette chanson...
- Tu veux que je dise du bien d'eux ? Hum... Tout ce que je peux dire de bon, c'est que pour l'instant, ils n'ont pas encore eu suffisamment soif pour se lamper toute l'eau des rivières. Bonne chance pour la chanson.
- Je ne sais pas faire une chanson.
- Si, tu sais. Vous autres savez faire des chansons sur tout. Vous en avez une sur un bout de mousse qui pousse sur un rocher. La première fois que je l'ai entendue, elle m'a paru ridicule, mais après elle m'a fait réfléchir pendant pas mal de temps.
- Qu'est-ce que tu viens de faire, là ?
- Je t'ai serré dans mes bras. Tu ne sais pas ce que c'est ?
- Si, je sais. Mais je ne sais pas pourquoi tu l'as fait.
- En fait, je... Tu m'as donné une bonne nouvelle. J'étais triste et maintenant je suis contente. Ça fait plusieurs jours qu'on discute tous les deux, tu m'as appris beaucoup de choses. On est amis.
- Ah, oui ? Amis ? Pour quoi faire ?
- Rien de grave, laisse tomber. On n'est pas amis.
- Mais ça ne change rien, tu me mettras das ta chanson, hein ?
- LES CHANSONS, JE NE SAIS PAS FAIRE !!!
- Pouvez-vous me donner un cerveau ?
- Tu n'en as pas besoin. Chaque jour, tu apprends quelque chose de nouveau. L'expérience est la seule chose qui apporte la connaissance et plus tu passeras du temps sur terre, plus tu en auras. [...]
- Et courage, alors ?
- Nous avons tous peur face au danger et le vrai courage, c'est de faire face à ce danger. Et ce courage, tu l'as déjà. [...]
- Et mon cœur, alors ?
- Eh bien, je pense que tu as tort de vouloir un cœur, car cela rend la plupart des gens malheureux.
- Je suis prêt à supporter tous les malheurs sans jamais me plaindre si vous me donnez un cœur.
- Mais regardez ce que je vous apporte !
- Cette pierre n’a rien de spécial.
- Bien sûr ! Ici elles se ressemblent toutes, mais celle-là je l’ai trouvée un peu plus loin, et là-bas c’était la seule comme ça ! Donc elle est spéciale, non ?
– Je suis Oz. Le grand et terrible Oz. Que me voulez-vous ?
– Où êtes-vous ?
– Je suis partout, bien que vos yeux de mortels ne puissent pas me voir… Je vous écoute…
– Nous venons chercher notre récompense, ô Oz.
– Quelle récompense ?
– Vous avez promis de me renvoyer au Kansas quand la sorcière de l’ouest serait morte.
– Et moi, de me donner un cerveau.
– Et moi, du courage.
– Et moi, un cœur.
Un chat ne peut pas comprendre la souffrance des hommes… Notre vie est faite de peines et de souffrances irrationnelles contre lesquelles nous ne pouvons lutter. Aucune joie, aucun espoir ne peut les effacer. Pour que la souffrance disparaisse, il faut laisser passer le temps nécessaire… Ou en finir avec elle définitivement. On ne peut pas attendre que le bonheur des autres rejaillisse sur nous. Il n’y a pas de formule magique pour ça. Pour surmonter nos souffrances, on ne peut compter sur l’aide de personne. Ces souffrances sont intimes, elles n’appartiennent qu’à nous.
Vous mentez à vos enfants. il faut leur dire la vérité, qu'il y a des risques et des dangers. Vous faites la fête et vous dansez jusqu'à l'aube, vous inventez des histoires fantastiques en guise d'explications, et vos maisons sont peintes de couleurs vives pour créer autour d'eux un monde merveilleux... et soudain, tout ça disparait... c'est cruel.
Seule la victoire est belle.
Moi, je te dis : ton seul libérateur c'est toi !
La haine, l'aigreur, l'amertume et la rancune sont plus meurtrières que le venin d'un cobra.
Qui crée dans sa vie meurt en souriant.
Les précipices n'ont pas de prédateurs
Note aux lecteurs
Cette semaine, j'écrirai sur ces personnes qui pensent que la moindre de leurs opinions mérite d'être écoutée.
Les fleurs et les oiseaux luttent pour vivre ! Il y aura toujours des fleurs ! Il y aura toujours des oiseaux ! C’est merveilleux !
Nage donc, mon petit gars !! Et on verra si l'eau abîme tes beaux vêtements !
Quelques jours après, dans les environs, apparut un ruisseau de cette même couleur dorée.
Comme vous êtes des gens très impressionnables, ce phénomène vous a paru magique et extraordinaire.
Vous avez alors cru que c'était un don du ciel destiné à vous seuls. Tu sais ce que ça signifie, être égoïste ? C'est ne penser qu'à soi, et croire que tout dans le monde n'existe que pour être tripatouillé par soi.
[...] Pour protéger leurs graines contre les oiseaux des alentours, les fleurs ont construit un grand bouclier. Elles savent que quand il y a de l'orage, il y a beaucoup de vent. Alors, quand elles entendent le tonnerre qui se rapproche et qui résonne de plus en plus, elles projettent leurs graines le plus haut possible. Les fleurs comptent sur le vent pour emporter les graines loin des oiseaux et faire pousser d'autres champs de fleurs ailleurs. De leur côté, les oiseaux en profitent pour se nourrir et apprennent à leurs petits à voler sans avoir peur de l'orage. C'est merveilleux, non ?
Bienvenue dans mon modeste théâtre.
Aujourd'hui, en ce cinquième anniversaire de la nuit des feux, permettez que je caresse vos âmes avec mon histoire, une histoire tissée des fils de cent autres histoires...