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Critiques de Eric Holder (217)
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La belle n'a pas sommeil

Un texte raffiné et poétique, d’une grande douceur.

Les personnages sont attachants et l’histoire est charmante. Cela pourrait être un conte pour enfants, mais c’est bien un roman pour adultes: mélancoliques et rêveurs. Un 5 étoiles pour moi, car j’ai découvert un nouvel auteur préféré.
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La baïne

Il semblerait que Sandrine Laguibson ait tout pour être heureuse : elle habite à Soulac, belle station balnéaire, avec son mari Julien, originaire de la région, et ses deux enfants.

Cependant sa vie va basculer lorsqu'elle rencontre un photographe parisien, Arnaud, en repérage pour le tournage d'un film.

Le problème, c'est que la relation entre Arnaud et Sandrine ne va pas passer inaperçue. Dans la région, la rumeur a vite fait d'enfler et les commérages vont bon train. Et puis, il y a l'océan, fort dangereux, même pour ceux qui sont de la région, mais je ne vais rien révéler de plus.

J'ai aimé l'écriture d'Éric Holder, les paysages décrits, la météo changeante. Quel plaisir des yeux de se retrouver face aux carrelets, ces cabanes de pêche sur pilotis. Le côté sauvage de l'océan fascine autant qu'il peut effrayer. L'océan ne surprend d'ailleurs pas que les vacanciers :

"Il nous a volé une soulacaise, Valérie, trente-et-un ans, mariée, un enfant''.

J'ai senti la catastrophe qui se préparait longtemps avant le dernier chapitre, sans pour autant savoir comment le drame se déroulerait.

Sandrine est un personnage attachant qui est tiraillée entre la vie qu'elle mène et ce qui pourrait changer, elle se retrouve face à un choix impossible à faire, une décision qui risque de faire voler sa terne vie actuelle en éclats. Un roman dans lequel j'ai été embarquée dès les premières pages.
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La baïne

Il est fort Éric Holder. Hier encore, j’ai refermé ce livre à peine commencé. Il n’est pas pour moi me disais-je… aujourd’hui je le reprend, je me force à passer les premières pages et peu à peu la magie opère. Ce livre est comme un ensemble de vagues qui se suivent, à chaque fois plus fortes et plus vigoureuses. Un beau roman à l’odeur de mer, d’amour, de passion et de liaisons dangereuses. « La belle n'a pas sommeil » est pour moi le premier roman lu de cet auteur et reste pour moi meilleur que celui-ci ( un lyrisme poétique et une histoire qui me parle plus profondément), mais en lisant « La Baïne » je ne cessais d’être émerveillé par l’écriture de cet auteur.



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La belle n'a pas sommeil

Quel plaisir de se retrouver sur cette presqu'île qui s'avance sur l'océan dans le Sud-Ouest où vivait Éric Holder, dans cette grange où Antoine, sexagénaire, vit au milieu des livres dans sa bouquinerie.

On est en plein milieu de la nature, loin de tout, et pour trouver la bouquinerie au milieu de cette végétation dense, il faut être déterminé à la trouver où tomber dessus par hasard. Antoine y est heureux avec ses chats, et l'amour qu'il porte à ses livres me parle forcément. J'entendais même le bruit du papier cristal dont il recouvre les livres.

Lorsque Lorraine emménage dans la maison voisine, Antoine tombe sous le charme de cette conteuse professionnelle hors pair, bien plus jeune que lui. Leur idylle ne pourra pas forcément durer, mais c'est une belle histoire, une parenthèse enchantée dans la vie d'Antoine.

La magie de l'écriture d'Éric Holder opère d'un bout à l'autre, les descriptions de la nature sont d'une beauté inouïe, les personnages comme le jeune Adam, qui vit sans aucun confort en pleine nature, ou la dynamique Lorraine, prennent vie sous nos yeux pour sortir Antoine de son quotidien et le remplir de fantaisie.

J'ai bien l'intention de lire d'autres romans de cet auteur que le hasard a fait croiser ma route grâce à Lecteurs.com et aux éditions du Seuil que je remercie.

Mieux vaut tard que jamais.
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Embrasez-moi

Sur le papier, ça semblait intéressant, voire même très attirant.

Au final, on y passe un doux moment, teinté d'érotisme certes, de petites histoires qui ne peuvent pas être longuement narrées non plus, étant donné qu'on est sur le format de nouvelles.

C'est assez bien écrit, mais je pense qu'il faut prendre ce recueil pour ce qu'il est : de doux moments de vie, où l'érotisme pointe le bout de son nez. Et c'est à peu près tout.

Sympathique, sans être spécialement recommandé… loin d'être indispensable.

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Bella Ciao

Bella Ciao

C'est le titre qui m'a fait choisir ce livre !

J'entends ce chant de révolte Italien, d'engagement qui me fait vibrer et m'émeut !

J'entre dans cette histoire :

Je suis dans le Médoc, ça me va, j'aime ce vin et cette région.

Le cadre : la vigne, ses rythmes, ses lumières mais surtout le travail de la vigne.

Le narrateur est un écrivain face à une page blanche, traversant des périodes de naufrage dans l'alcool

Incapable d'écrire plus d'une phrase correcte.

Le matin du quatorze juillet Mylena lui assène un :

"j'en ai assez".

Après plus de trente ans de vie commune et deux enfants, elle met son homme à la porte.

Il la comprend et fuit !

Il a tout perdu !

C'est l'histoire de cet homme qui décide de remonter la pente (et baisser sa quantité d'alcool).

Il va se reconvertir dans des métiers manuels à la scierie puis à la vigne, embauché par Franck, un forcené brutal.

Ce sera son chemin de rédemption !

Ce travail pénible qui maltraite son corps, crevasse ses mains va lui permettre de retrouver sa dignité, le ramener à lui même.

La reconquête : il veut retrouver celle qu'il aime et qu'il a perdue.

Il veut revoir ses enfants sa fille Lise et son fils Isaac.



Je suis mitigée sur le ressenti de ce livre !

C'est une écriture minimaliste, sobre, très épurée

et de fait je me suis sentie à distance dans cet univers, un peu en dehors, à l'écart des émotions.

L'intérêt s'est relâché parfois et les personnages manquaient de profondeur.

J'avais envie de bousculer ce narrateur humilié par Franck, son patron. Il subissait !



J'étais au deux tiers du récit lorsqu'arrive un moment de grâce : une lettre bouleversante adressée à sa fille !

Un autre moment de délectation : le face à face avec Franck ("son mauvais patron").

J'ai dû arriver à la fin de ce roman, pour saisir la force de cette écriture : Une écriture puissante, de celles qui disent tout en peu de mots mais qui marquent l'âme et le coeur !

De cette humanité indispensable à cette réalité !



Dernier plaisir :

je comprends pourquoi le titre de ce roman !

Una mattina mi son svegliato

O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao

Una mattina mi son svegliato

Ho trovato l’invasore



"l'envahisseur oblige au combat"



"le vrai rival de soi n'est pas un autre "



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Mademoiselle Chambon

Mademoiselle Chambon

de Eric Holder



Trouvé dans la bibliothèque du fiston, qui semble-t-il ne l'a pas ouvert.



Mademoiselle Chambon, c'est la chronique d'un éveil, d'un réveil à la vie jusque là sur les deux parallèles d'une voie de chemin de fer, déjà tracée d'avance par les conventions, de classe ?

Chronique, qui l'espace de deux saisons, va rendre compte de l'éveil à la possibilité d'un autre monde possible

Ce court roman me questionne, cependant.

Qu'aurais-je fait ? Quel aurait été mon choix ? Quel ami Georges aurais-je été ? Je connais mes réponses tant je suis rebelle aux voies toutes tracées, et pourtant !



D'entrée, Eric Holder annonce la couleur "Antonio ne connaissait Mademoiselle Chambon que de nom": nous allons lire une histoire d'amour !

Et puis, on découvre que cela concerne "des gens de peu", référence affichée au livre éponyme de Pierre Sansot.



Dans une écriture fluide, pleine d'émotions nées de la transformation du passage des saisons, l'auteur va nous conter ce printemps de l'éveil amoureux, jusqu'à la tombée précoce des feuilles d'automne.

J'avais aimé le film, y a un temps maintenant, mais là, l'écriture sublime les sensations. Tel un peintre pointilliste, Holder nous dresse un superbe tableau d'une scène de vie provinciale.



West Bloomfield,

le 15 juin 2023
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Bienvenue parmi nous

C'est une jolie histoire. Les personnages sont attachants. L'écriture est poétique. Eric Holder sait trouver les mots qui font rêver.

Il est agréable de lire sans se prendre la tête. La lecture de ce livre offre ce plaisir tout simple d'une rencontre, de faire quelques pas avec, puis de passer son chemin car l'histoire continue la dernière page tournée.

Ce n'est pas compliqué, un peu comme l'amitié.
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Bella Ciao

Je referme le livre un peu dépité pour le coup. J'ai lu le livre sans retenir énormément l'histoire. Des personnages qui arrive je ne sais pas d'où ils sortent... Je n'ai pas eu envie de relire les passages non compris car comme le début je relis je relis mais je ne comprenais pas.



Il sera donc le premier et je pense le dernier livre de cet auteur qui pour le coup n'ai pas pour moi.
Lien : https://desmotssurdesmaux29...
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L'homme de chevet





Il vit seul dans une chambre louée minable, n’a pas un sou en poche, boit beaucoup. De lui nous ne saurons jamais le nom. Elle s’appelle Muriel, est tétraplégique et ne quitte jamais son lit. L’auteur nous en apprendra peu de ce qu’est ou fut leur vie. Ils vont se rencontrer au hasard d’une petite annonce : Muriel a besoin d’une personne pour l’aider au quotidien.



Ils n’avaient aucun avenir, n’étaient plus rien. Tout comme ce vieux Chibani sur son banc de la gare routière. Lopez, propriétaire d’une salle de sport qui survit à peine. Ce gamin qui vient chaque jour s’entraîner dans la salle de sport. Ce chien esquinté qui se planque dans les rues. Et pourtant, leur rencontre va changer leur vie.



Certains événements m’ont rappelé le film ‘D’os et de rouille’. Le dénouement est prévisible, la fin un peu plus joyeuse que l’entame de ce roman avec un road trip qui nous emmène jusqu’à l’océan et nous murmure que rien n’est joué d’avance, que notre vie peut parfois changer grâce à un presque rien.





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De loin on dirait une île

J'ai décidé de lire du Eric Holder parce que j'ai entendu son nom dans la chanson "Fanny Ardant et Moi" de Vincent Delerm.

J'ai beaucoup aimé les 3 premiers que j'ai lu : Mademoiselle Chambon, La belle n'a pas sommeil, La saison des bijoux, puis, j'ai continué. J'ai toujours été déçue ensuite.

De loin on dirait une île ne fait pas exception. Il s'agit d'un ensemble de paragraphes, je ne dis même pas chapitres, mis bout à bout sans grand lien entre eux. Le pire est qu'à mon sens, le tout ne raconte même pas une histoire. On retrouve, ça et là, le style exceptionnel d'Eric Holder (à son apogée dans la première moitié de La correspondante). Mais toujours les mêmes thèmes récurrents : alcoolisme, écrivain, couple, adultère, récits de vie...

J'ai apprécié l'expérience Eric Holder mais je vais m'arrêter là.
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La correspondante

Ce livre m'a fait vivre deux phases. Première moitié du livre : j'étais enthousiaste, dithyrambique, je gouttais chaque phrase, m'émerveillais d'une tournure, regardais l'éditeur car vraiment je croyais lire un texte des éditions de minuit. Et puis, vers le milieu environ, je me suis lassé : un style ne fait pas une intrigue, les aventures d'un auteur ivrogne ne m'intéressent finalement pas du tout. Du même coup, ce livre me ferait presque me sentir étrange, car je peux donc passer de l'enthousiasme à l'ennui le plus profond ? Peut-être qu'Holder aurait dû, pour me plaire, s'arrêter vers le milieu et ne pondre qu'un texte de 120 pages ? C'est beaucoup demander quand même...
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La correspondante

Ayant vraiment apprécié Mademoiselle Chambon, La belle n'a pas sommeil, La saison des bijoux, j'en ai acheté 3 autres. Déçue par L'homme de chevet, je l'ai été sans doute aussi par La correspondante .

Le début est vraiment bien, l'écriture ciselée, chaque phrase un petit trésor, dont on se délecte, on prend son temps, on savoure.

Puis l'histoire avance, on perd un peu ce style et le fil. On s’égare avec le personnage en quête de sens que l'alcoolisme détruit.

Une fin positive, enfin pas pour tous les personnages.

On termine sur la puissance du lien/de l'amour qui l'unit à sa femme, thème que l'on retrouve dans Bella Ciao.
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La saison des bijoux

Voici un livre que j'ai "adopté" lors de la soirée Babelio.



C'est par le biais d'une écriture poétique sonore et très imagée que l'auteur relate l'histoire de deux mois d'été des camelots d'un marché, au bord de l'Atlantique. Les Bijoux, petite famille de trois personnes, sont ainsi surnommés en raison de leur production. Après moult difficultés avec celui qui se désigne comme patron du marché, la petite famille va trouver sa place au sein d'une sorte de confrérie commerçante où chacun défend sa place et ses intérêts tout en gardant une place pour l'amitié et l'entraide. Tous sont désignés par un surnom métonymique : Casquette, Migraine, Jetset ou encore, Travolta. Le style de l'auteur génère un univers parfois étrange qui contraste avec ces personnages très populaires, ce qui peut être une façon de leur rendre hommage. Comme dans un conte, la belle Jeanne au passé trouble est conseillée et défendue par une sorte de fée au masculin, Virgile, homme touche à tout que la petite famille des Bijoux a emmené avec elle. Et comme dans tous les contes, les méchants sont punis et les gentils font fortunes, voire, finissent même par se marier.

Mise à part la grande qualité de l'écriture, ce récit n'a suscité chez moi ni réel intérêt ni réflexion.

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L'homme de chevet

Ayant vraiment apprécié les 3 Eric Holder que j'ai lu cet été ( Mademoiselle Chambon, La belle n'a pas sommeil, La saison des bijoux), j'en ai acheté 3 autres.

J'avoue que j'ai été déçue par L'homme de chevet. J'ai retrouvé avec plaisir le style d'Eric Holder, mais ai regretté que la brièveté de ce roman ne permette pas, à mon sens, d'explorer à fond le thème choisi. Dommage, ça aurait pu être un super roman !
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La baïne

Bon je ne rajoute rien à toutes les bonnes critiques sur le talent de ce cher et regretté écrivain.

C'est sur le fond que je suis un peu déçu sur le roman et notamment sur cet adultère payé très cher pour l'héroïne.

C'est quand même un peu du sous Karenine avec les hommes toujours aussi lâches et des femmes amoureuses sur un regard... et adieu la famille...

Dieu sait pourtant qu'on ne peut soupçonner de patriarcat actif..
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L'Anachronique

L’auteur de «La Belle jardinière» et de «Les Sentiers délicats» resurgit avec un recueil posthume de chroniques légères et bouleversantes.
Lien : https://www.tdg.ch/eric-hold..
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L'Anachronique

Bien sûr, ce sont des chroniques - et ce ne sont que des chroniques. Comme les Sentiers délicats, la Belle jardinière ou De loin on dirait une île n'étaient "que" des nouvelles. Mais enfin, les unes : quelles chroniques, les autres : quelles nouvelles et Holder : quel écrivain.



Éric Holder a ceci, qui est assez unique, à l'instar d'un Maupassant, d'avancer sous une trompeuse limpidité, armé d'une simplicité très étudiée. Tout paraît évident, mais rien ne l'est ; "Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, simple et tranquille", on connaît la fin du poème.



Parce qu'il écrit des histoires d'hommes et de femmes à hauteur de femme et d'homme, dans une langue de tous les jours, vivante, délicate, ouvragée, qui court comme un ruisseau, on considère Holder comme un écrivain mineur. Rien n'est plus faux : Vermeer était-il un peintre mineur ?



La justesse de son regard, son attention aux détails, aux lumières, aux regards des femmes, à la fragilité des instants, la manière sensible et délicate dont il les rend, racontent autre chose, quelque chose de plus grand et qui (le) restera.



Anachronique en somme. Et poignant.
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L'Anachronique

Le Dilettante publie les Anachroniques, d’Éric Holder: bijoux délicats, ciselés, éternels.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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L'Anachronique

Des pépites de style, de purs bonheurs de lecture, des joyaux étincelants emplissent ce livre d’heures que l’on redécouvre, l’esprit en fête et le cœur serré de ne pas vouloir croire que ce regard s’est éteint, que sa plume ne courra plus sur le papier.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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