AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Eric Le Nabour (136)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


À l'ombre de nos larmes

J'ai eu du mal à entrer dans le roman. L'écriture m'est apparue trop foisonnante (détails, envolées verbales) et pas assez fluide. Puis peu à peu, j'ai été captée par le personnage de Jeanne et par l'intrigue. Quelques longueurs à déplorer avant le dénouement. Le roman se déroule sur un fond historique bien documenté par l'auteur, début du XXe siècle jusque la Première Guerre mondiale. Un bon roman de délassement. Et cela se passe en Bretagne!
Commenter  J’apprécie          10
À l'ombre de nos larmes

j'avais ce livre qui m'attendait depuis un bon moment dans ma bibliothèque. je ne savais pas trop à quoi m'attendre lorsque je l'ai acheté, mais j'avais été séduite par l'époque et le lieu où se passe l'histoire.



On y suit donc le destin de la jeune Jeanne Marek qui après la mort de ses parents se voit placée dans une famille désastreuse jusqu'au jour où le bon docteur viendra la sauver.



j'ai bien aimé ce récit, bien que le début était un peu lent à mon goût au fil des pages nous sommes embarqués dans la chasse au secret. J'ai bien aimé le personnage de Jeanne et le développement de son état psychique. La conclusion de ce roman m'a tout de même laissé sur ma faim.



C'était donc dans l'ensemble une bonne découverte !
Commenter  J’apprécie          30
À l'ombre de nos larmes

A l'ombre de nos larmes - Eric Le Nabour



Un petit voyage dans le temps, fin des années 1800 jusqu'à la fin de la 1ère guerre mondiale.

On reste en Bretagne, où l'histoire commence sur l'île aux moines, avec l'incendie d'une maison où les parents de Jeanne, 4 ans, y laisseront leur vie. Jeanne, maltraitée pendant les 4 années qui suivront, sera sauvée par un médecin, qui va la recueillir et lui transmettre le goût pour la médecine.

On y aborde la place de la femme en école de médecine à Paris, la place d'une femme médecin ne prescrivant que des traitements à base de plantes, en cette période de guerre. Mais aussi les secrets de famille, le pouvoir de l'argent, l'importance des médias et l'impact sur la population, la grippe espagnole, les avortements clandestins, les chantages...

Quelques longueurs avec un début un peu long, mais une jolie histoire.

(C'était troublant d'avoir un personnage avec le prénom de mon ainé et un avec le prénom de mon grand-père).
Commenter  J’apprécie          10
À l'ombre de nos larmes

J'ai voulu découvrir ce livre de France Loisirs que l'on m'a prêté. Premier livre d'ancien temps et je suis très déçue de celui-ci. L'écriture est lourde avec trop de détails, autant sur les personnages que sur l'Histoire, et le fil conducteur n'est pas top. C'est très vite ennuyant je trouve. Je dois avouer qu'à partir de la 100ème page j'ai lu le livre en travers.



Ensuite, la seule chose qui m'a poussé à finir le livre c'est le lien entre les personnages. J'ai apprécié par exemple le lien entre Jeanne et son père adoptif : le docteur Mérieux. Il va la pousser à faire des études de médecine car c'est une petite fille brillante. Les différentes amourettes de Jeanne était également plus passionnantes les unes que les autres, même si elle était éphémère. J'ai lu ce livre beaucoup plus pour le côté libérateur de la femme à l'époque : une femme médecin.
Commenter  J’apprécie          10
À l'ombre de nos larmes

J'ai fini cette histoire car je voulais savoir l'énigme principale soit la mort accidentelle ou non des parents de l'héroïne Jeanne... mais je l'ai fini péniblement car la vérité est dans les dernières pages. L'enquête de Simon, journaliste de métier, est trop longue, beaucoup de bla bla pour rien.

Sinon on découvre dans ce livre un peu d'historique sur la première guerre mondiale' la difficulté à cette époque des femmes médecins, mais je suis restée sur ma faim pour le romantisme, mot que Jeanne ne comprend pas.

Lecture plate.
Commenter  J’apprécie          00
À l'ombre de nos larmes

J'ai été envoûtée par ce roman.

Il décrit l'histoire de vie d'une femme hors-normes, vivant en Bretagne et à Paris dans les années 1900. Hors-normes à cause peut-être ou grâce à l'histoire de son enfance. Elle devient médecin dans ce milieu à l'époque tellement misogyne.

Elle a l'esprit noble, est fière et humaine, supérieurement intelligente et fréquentant les humbles avec bonté, farouche et généreuse , n'a besoin de personne pour exister pleinement hors de toute convention sociale. Une personnalité d'exception.

Le tout dans un style vif dans une intrigue bien menée.

Je n'ai pas lâché le livre avant la dernière ligne !
Commenter  J’apprécie          50
À l'ombre de nos larmes

J'ai eu du mal à finir ce livre, car si l'histoire est assez intéressante, l'écriture est très maladroite :

- Pierre l'observait entre ses yeux mi-clos (entre ses yeux ou entre ses paupières ?)

- un regard plein de haine et d'indifférence (l'indifférence est ni amour ni haine...)

- le vent soulève un fétu, le dénoue et le disperse (fétu = brin de paille, dénouer un fétu ?)

- Jeanne sentit son estomac se coaguler (se coaguler !?)

- hystérie génétique (ça existe ça ?)

De plus les personnages sont caricaturaux et insaisissables.

Bref : je n'ai pas aimé...
Commenter  J’apprécie          20
À l'ombre de nos larmes

À quatre ans, Jeanne perd ses parents dans l'incendie de leur maison de l'île aux Moines et se réfugie dans le silence. Seule la bienveillance du docteur Mérieux réussit à la sortir de son mutisme. Jeanne grandit et devient médecin à son tour. Installée à Loctudy, son humanité et ses compétences font merveille. Sa réputation s'étend jusqu'à Nantes. Un jour, elle est contactée par un journaliste : selon lui, la mort de ses parents ne serait pas accidentelle...

Une belle histoire qui retrace bien les difficultés de devenir médecin pour une femme dans un milieu d'hommes misogynes à souhait, à la fin du 19ème siècle.

Le portrait de Jeanne est bouleversant. Bref, un coup de cœur pour une lecture coup de cœur...
Commenter  J’apprécie          50
À l'ombre de nos larmes

Un très bon roman qui se passe près de chez moi. La vie de cette jeune fille n'est pas de tout repos et le secret de la mort de ses parents alors qu'elle n'a que 4 ans, va la poursuivre jusqu'à sa vie de femme. Malgré tous ces malheurs et grâce à un docteur charitable, elle va devenir médecin a la force de motivation et de courage. Un livre que j'ai pris plaisir à relire.
Commenter  J’apprécie          20
À l'ombre de nos larmes

Ce qui me marque dans ce livre est la plume et le style de l’auteur. La narration n’est pas sans me rappeler la prose de Pierre LEMAITRE lorsqu’il conte les conditions particulières d’une famille.

Ici, c’est Jeanne MALEK qui est au centre et qui atteint mon coeur par sa destinée incroyable.

Les personnages qui gravitent autour d’elle ont tous des personnalités subtilement décrites, de la plus mauvaise à la plus amoureuse et bienveillante. Les sentiments sont peints avec de fortes belles images. J’ai été touchée par ces expressions poétiques et efficaces.



J’ai suivi la vie de Jeanne avec une curiosité réelle, de sa condition d’enfant orpheline mutique, victime de la barbarie de ses tuteurs à la belle jeune fille qui ose s’épanouir, avide de connaissances puis à l’adulte qui se réapproprie son passé et son futur.



Cette narration m’a convaincue de bout en bout, toujours plus intéressante au fil des chapitres. Les rouages sont huilés parfaitement. L’auteur construit une intrigue principale : l’évolution et la métamorphose de cette enfant. Puis, il croise les motivations d’antagonistes à une distance lointaine de l’enfant puis au plus proche de l’adulte qui en résulte.



J’ai découvert un roman passionnant et bien écrit. J’ai adoré retrouver ce qui m’avait émue et touchée dans les promesses de l’innocence. Eric Le NABOUR exulte dans cette prose et ce genre. C’est un roman de littérature française à découvrir, selon moi, pourvu qu’on aime l’incursion dans une Bretagne ancienne et un contexte où la misère de l’intelligence côtoie les préjugés.
Lien : https://alapagedeslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          10
À l'ombre de nos larmes

Un récit qui nous parle de violence et de résilience. Il ne s'agit pas ici de violence éducative ordinaire, non. Ici, il est question de violence intentionnelle. L'intention de nuire est avérée et si l'enfant ne succombe pas sous les coups, c'est bien pour les besoins de l'intrigue. Du début à la fin, il y a quelque chose à cacher, voir à celer. Et dans le même élan, l'auteur nous montre la bienveillance, l'attitude juste qui peut permettre la résilience. Ensuite, il nous fait cheminer avec chacun des protagonistes, notamment ceux en quête de vérité et de justice jusqu'à la résolution finale. La fin nous laisse un peu sur notre faim et aurait pu être mieux troussée. Mais ce récit est comme une marche vers la réappropriation de soi. Et lorsque l'on est dans cette démarche, on perçoit comme dans le voyage de l'héroïne la difficulté et les écueils et particulièrement le temps qu'il faut parfois ou souvent pour se retrouver pour réintégrer son soi, pour se sentir enfin un si toutefois on y arrive. L'écriture n'est pas extrêmement travaillée mais le propos, l'intention mérite le détour par le texte d'Éric le Nabour !
Commenter  J’apprécie          20
À l'ombre de nos larmes

Lorsque j'ai emprunté ce roman à la bibliothèque, je ne savais pas trop à quoi je devais m'attendre. La 4 ème de couverture ne m'évoquait pas vraiment de quel genre il s'agirait. Et je ne regrette pas du tout d'avoir tenter cette lecture car cela faisait longtemps que je voulais lire un roman dans lequel il y aurait quelque chose de l'ordre d'une enquête tout en évoquant une histoire de coeur.

A l'ombre de nos larmes se passe en Bretagne où Jeanne âgée de 4 ans a perdu ses parents dans l'incendie de leur maison sur l'île aux Moines auquel elle a réchappé mais choquée, elle est entrée dans un mutisme. Elle est confiée à son oncle et sa tante qu'elle ne connais pas et qui la maltraitent. Un journaliste envoyé par son directeur de presse fait une enquête sur cet événement qui ne lui semble pas accidentel. A 8 ans, Jeanne est recueillie par un docteur et sa femme qui l'adopteront et elle deviendra plus tard médecin. Nous suivons son évolution sur environ les trente premières années de sa vie.

J'ai beaucoup aimé ce roman. Ce n'est pas du tout le genre de roman que je lis d'habitude mais je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'ai beaucoup apprécié la plume de cet auteur. Même si ce n'est pas policier, il s'agit d'une sorte d'enquête, informelle, sur plus de deux décennies interrompue par la première guerre mondiale. L'histoire est réaliste et les personnages très intéressants, notamment Jeanne dans sa psychologie et sa reconstruction grâce à l'amour qu'elle reçoit de ses parents adoptifs et d'une nourriture intellectuelle qui vient répondre à sa précocité.

Vous l'aurez compris cette lecture est un roman coup de coeur.

www.ladyromance.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          80
À l'ombre de nos larmes

Très beau livre, intrigue bien mené comme dans tous ces précédents livres. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher. Avis à tous les amateurs de Bretagne, vous y retrouverez des villes du Finistère et du Morbihan ce qui permet de pouvoir imaginer à travers le récit ou se sont passé les faits racontés.





Jeanne a été recueillie par son oncle dans une ferme du Finistère, après l'incendie de sa maison sur l'île au Moine quand elle avait 4 ans. Ces parents sont morts dans cet incendie.

Comment est-elle sortie de la maison? Qui sont les personnages qui tournent autour de son passé?

De fil en aiguille et sans le vouloir, Jeanne va découvrir la vérité grâce à de précieux amis qu'elle rencontrera à l'âge adulte.
Commenter  J’apprécie          20
À l'ombre de nos larmes

Excellent, très belle histoire comme je les aime. Alors qu'au début, la violence du récit était difficile puisqu'elle concerne la pauvre existence d'une petite de 4 ans, livrée à des parents adoptifs horribles. La vie de Cosette à côté était presqu'agréable...J'exagère à peine.

Bien entendu, cette petite évoluera et s'en sortira mais l'histoire nous tient en haleine car les personnages qui gravitent autour d'elle et qui vont l'aider de différentes manières sont attachants en bien des points.

Cette héroïne ne manquera pas de courage car ses adversaires sont abjects.

Elle réussira grâce à sa ténacité, son empathie, son intelligence.... chut, ne pas trop en dire car il faut vous laisser découvrir la jeunesse de Jeanne, sur ce fond de première guerre ( un clin d'oeil à " au revoir là-haut").

A lire sans hésiter par les amoureux de destins de femmes, les combattants, les sentimentaux ...
Commenter  J’apprécie          170
Cécile et les Beaujour

Cécile et les Beaujour, Éric Le Nabour📚 🌺 Quête d'identité, mensonges, tous les ingrédients d'une histoire mystérieuse sont réunis pour susciter notre curiosité de lecteur dès les premières pages.🌺 🌺Nous sommes au début du XXe s., dans le pays Nantais. Cécile vit au château de Malavielle en compagnie de sa soeur Juliette, sa mère Mathilde et sa grand-mère Noémie. Une de ses occupations favorites est d'explorer le grenier et ses trésors mais elle se demande peu à peu pourquoi elle ne trouve aucune trace de son père et de son grand-père. Lorsqu'elle se décide à poser la question, elle se retrouve face au mutisme de sa grand-mère Noémie, personnage austère et autoritaire. Les liens entre la jeune fille et les femmes du château se tendent de plus en plus chaque jour et Noémie décide donc d'expédier Cécile au pensionnat pour évincer sa curiosité dérangeante. Là-bas, Cécile subit les humiliations quotidiennes des "trois grâces", jeunes filles liées par " la même volonté de blesser, d'écorcher vif tout ce qui ne leur ressemblait pas où se mettait en travers de sa route".

Face à cette méchanceté, notre héroïne décide de fuguer et de partir à Paris, où elle va mener une quête pour découvrir ses origines et la vérité sur qui étaient réellement son père et son grand-père.🌺 🌺 Ce roman est très bien mené et c'est d'une plume experte qu'Eric Le Nabour brosse le portrait précis et authentique de personnages attachants ou rebutants...

Une belle leçon de vie car Cécile ne se résigne jamais, elle ne veut pas "accepter" la vie mais l' "assumer".

📖 "Le sens de l'initiative, la capacité à sentir les choses et à agir selon sa sensibilité plutôt que de s'appuyer sur la seule raison."📖 Un beau roman sur la quête des origines et du bonheur.
Commenter  J’apprécie          10
Cécile et les Beaujour

Une histoire de femmes qui m’a beaucoup fait penser aux Heures Solaires de Caroline Caugant mais dans un tout autre registre littéraire. Un voyage inter générationnel au début du XXe siècle constitué de la grand-mère, Noémie, la mère, Mathilde, et ses deux filles. Le quatuor vit sur le domaine familial du nom de Malavielle non loin de Nantes, ville d’origine de l’auteur.



Une ambiance austère, humide et secrète



Je me suis tout de suite figurée un univers oscillant entre Jane Eyre et Les malheurs de Sophie entre une marâtre visqueuse, opportuniste, froide comme la glace très certainement vêtue d’une dentelle noire passée aux odeurs de naphtaline et une mère aimante mais peu expressive, en retrait, une petite souris chétive qui se terre dans un trou trop petit pour elle. Au milieu de ce duo génétique, deux jeunes sœurs, Cécile et Juliette que l’ambiance austère, humide et secrète de Malavielle n’épargne pas, incitant l’une à rejoindre, comme novice, un monastère et l’autre à prendre la fuite direction Paris pour y trouver des réponses. Que sont donc devenus les « mâles » de la famille ? Où est donc le père, Armand ? Et le grand-père, Georges ? Pourquoi n’en parle-t-on jamais dans les murs de ce château ?



L’auteur exploite plusieurs pistes. A la fois les secrets de famille, thème récurrent de la littérature mais en y ajoutant une bonne dose de fraîcheur à travers le personnage de Cécile qui navigue dans sa nouvelle vie parisienne sans trop de difficultés. Les bonnes rencontres et les décisives vont bon train jusqu’à nous faire regretter parfois le goût de l’aventure et des rebondissements. Il exploite également à travers les deux sœurs deux angles réactifs bien distincts, entre Juliette qui fuit ces histoires de famille lourdes de sens et Cécile qui choisit d’affronter et de percer à jour les secrets enfouis par sa grand-mère.



Un petit monde qui s’effondre



Il va s’en dire que les nœuds se dénouent, les liens entre tous les personnages se tissent pour se défaire aussitôt. Le petit monde de Malavielle, tenu en laisse par Noémie, s’effondre comme un château de cartes et il est plaisant de constater comment une jeune femme de 17 ans au moment de la fuite réussit, avec seulement quelques pièces en poche, à démanteler cette tour de garde et à s’épanouir dans une vie dont elle aurait pu être privée.



Nous plongeons en plein début du XXe siècle, immortalisant aussi bien les beaux quartiers des faubourgs, que les mines défaites des bas fonds parisiens. Cécile passe de l’un à l’autre avec une facilité déconcertante lui conférant un attachement particulier de la part du lecteur. Elle veut la vérité et n’est pas prête à tout pour l’obtenir. Un roman parfait pour qui voudrait remonter le temps, saisir la poussière des vieux portraits de famille peints à l’huile, sentir le parquet fraichement ciré et l’odeur du bois de cheminée brûlé la veille. Cécile et les Beaujour, c’est la fougue d’une adolescente prête à devenir femme avec toutes les clés en main pour définir une vie à son image.
Lien : https://lesmotsdesautres.com..
Commenter  J’apprécie          10
Cécile et les Beaujour

Un livre comme souvent lu pour valider un challenge.

Cette collection offre souvent la possibilité découvrir une région , un métier.

Là il s'agit d'un secret de famille et quel secret.

J'ai beaucoup aimé la construction j'ai lu ce livre comme un roman policier .

Jusqu'à la dernière page l'énigme demeure.

Comment une femme peut elle embobiner sa famille d'une telle façon .
Commenter  J’apprécie          50
Comme une aube fragile

Fin 1942. Roland Le Mezec possède plusieurs chalutiers de pêche. Son idylle avec Soizic, la tenancière d’un bar, est compromise par son attitude. Il est peu présent et, même lorsque ses bateaux sont à quai, il attend plusieurs jours avant de lui rendre visite. Il justifie ses absences en expliquant qu’il négocie avec les Allemands et avec la préfecture, pour obtenir de l’essence et du gasoil. A Quiberon, il est perçu comme un collabo. Il y a quelques jours, il a même sauvé quatre Allemands, de qui le moteur du canot était en panne. Son rival, Simon Leridan, s’est empressé de le rapporter à Soïzic ; lui aussi est amoureux de la gérante du Goéland et il appartient au même réseau de résistance qu’elle. Cette dernière a perdu tout espoir au sujet de Roland. Alors qu’elle risque sa vie, lui, il lui assène des paroles qui sentent la défaite.





Les activités du marin-pêcheur l’obligent à de nombreux séjours à Paris. Lors d’une soirée, il rencontre Claire Denain, mannequin de Jean Patou. La jeune femme est, également, la maîtresse d’un haut gradé allemand, Hans Scherer, qui se prend d’amitié pour Roland. L’officier inquiète sa hiérarchie qui lui confie une mission de la plus haute importance : démanteler les réseaux résistants du Morbihan. Il n’a pas le droit à l’échec. Sadique et brutal, il est prêt à tout pour conserver son rang.





Éric le Nabour retranscrit l’atmosphère de l’Occupation. Chacun surveille son voisin et exprime son opinion sur lui. Certains œuvrent dans la clandestinité pour sauver des vies, d’autres collaborent avec l’ennemi, quand les derniers affichent une image et agissent différemment dans l’ombre. A qui faire confiance ? De qui se méfier ? L’auteur montre combien il était difficile de répondre à cette question, puisque même le lecteur ne sait pas toujours quel est le véritable costume des personnages. Des mots sibyllins donnent des espérances, des actes héroïques cachent des trahisons, des héros se travestissent en traître. Les rôles ne sont pas établis et la moindre erreur peut être fatale.





Ce roman est un tourbillon d’émotion. La haine et l’amour s’entremêlent. L’admiration remplace le ressentiment, la ferveur est désagrégée par la fureur, la sûreté est, parfois, une illusion, le doute entrave l’espérance, la peur succède à l’apaisement et la confiance, empreinte de soupçon, empêche des éclaircies. Les apparences sont trompeuses. De la Résistance à la Gestapo, en passant par la Préfecture et la Kommandantur, un sinistre tableau se dessine. Les personnages sont écartelés entre leurs sentiments et leurs convictions. Ils évoluent au fil des évènements, en particulier des drames. Ils sont forcés d’effectuer des choix, pas toujours ceux qu’ils souhaitent. Le Grand Soleil triomphera-t-il de la cruauté ?





J’ai eu un coup de cœur pour Comme une aube fragile. C’est un roman dramatique et émouvant, aux multiples intrigues, dans lequel l’amour et l’amitié éclairent le contexte sombre de l’Occupation.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          92
Cruels sont les rivages

C'est en partie grâce aux différentes critiques positives et à la note au-dessus de 4/5 que j'ai choisi Cruels Sont les Rivages. Aucun regret, j'ai littéralement dévoré ce livre. En haleine dès les premières pages, impossible de lâcher ma lecture. J'ai adoré le personnage de Laura : son courage, sa ténacité. Histoire très bien ficelée. Je recommande.
Commenter  J’apprécie          30
Cruels sont les rivages

Wouaw j’ai adoré cette lecture. J’ai été directement embarquée dès les premières lignes et j’adore ça.



J’ai particulièrement apprécié le personnage de Laura, femme forte, déterminée et intelligente.



Ce roman est plein de rebondissements, à aucun moment on ne s’ennuie. Le suspens reste bien présent.



La plume est fluide, prenante, addictive, le genre de plume où on n’arrive pas à lâcher le bouquin avant le dénouement final 😅



Est-ce que je conseille ce livre? bien évidemment, pas d’hésitation.
Lien : https://www.instagram.com/ju..
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Eric Le Nabour (642)Voir plus

Quiz Voir plus

Le seigneur des anneaux Tome1

Quelle maison d'édition fait traduire et publie les romans en France?

France Loisirs
Pocket
Christian Bourgois

19 questions
20 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La Communauté de l'anneau de J.R.R. TolkienCréer un quiz sur cet auteur

{* *}