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Critiques de Eric Salch (63)
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Les Misérables

Magistrale et fulgurante adaptation des Misérables de Victor Hugo. Bien loin des traitements révérencieux, Eric Salch triture dans tous les sens le mythe et sa kyrielle d’icônes sacrées pour n’en conserver que l’essence : l’analyse au scalpel d’une société en proie à toutes les violences sociales. En mêlant les moments de bravoure de l’épopée hugolienne aux réalités contemporaines, l’auteur nous tend le plus jouissif et acide des miroirs.

Grinçant et mordant dans son propos, l’album rejoint les intentions politiques de Victor Hugo. Le dessin monochrome porté par une vitalité du trait, rappelle autant les meilleures gravures de Daumier que les figures torturées de Manu Larcenet.

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Le petit chemin caillouteux

Comme beaucoup, j'ai découvert Eric Salch par le biais de son " Lookbook ", satire grinçante et délicieusement méchante des différents acteurs et personnages de notre société. Il m'avait fait rire, beaucoup, et chatouillé, un peu. " Oh non quand même, il va trop loin là " me disais-je, parfois - tout en réprimant un ricanement coupable.



Dans le Petit Chemin Caillouteux, j'ai rencontré une autre facette du caricaturiste aux griffes acérées. Celle d'un père mi-aimant, mi-paumé, largué dans les deux sens du terme. Il transpire de cette oeuvre, en apparence légère, une certaine mélancolie, une amertume acidulée, et des questionnements tres justes sur le temps, l'avenir, la paternité et ces gamins qui nous enquiquinent presque autant qu'on les aime. C'est drôle et tendre, barré, surprenant, révélateur d'une certaine génération de quadras ( pas la mienne, hélas, le temps file ) et en définitive, les fléchettes feignantes et - faussement - résignées de l'auteur, atteignent toujours leurs cibles.
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Résidence autonomie

Un très bon moment passé dans cette maison de retraite ou plutôt " résidence autonomie" où Marc est agent social mais dès le texte d'introduction, il précise qu'il fait le boulot d'un infirmier. Spoil : la BD va être le reflet d'un manque cruel de moyens.

A travers des illustrations au crayonné sauvage style "Bidochon", on rentre dans l'univers épique de Marc, où tous les personnages ont un poireau à la place du nez. Sans formation, il y est catapulté par Pôle Emploi qui "ne se prennent pas la tête, ils envoient n'importe qui". Ca fait peur, et c'est pourtant la réalité. le portrait des personnages âgées sont empreintes de fragilité. Tour à tour téléphiles, sourdes, agressives, tristes, ces personnes ont tous un point commun : la vulnérabilité, que le personnel démuni soigne à grands renforts de « trèfles » ; des anxyolitiques.

Dans cette BD on rencontre des situations cocasses, beaucoup d'humour noir et si on rit pas mal de ces petits vieux bien déglingos, on en reste pas moins ému par ces tranches de vie crépusculaires qui ne font pas rêver du tout, et on est affligé par l'état des moyens mis à disposition pour prendre soin de nos aînés.
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Résidence autonomie

Dans ce roman graphique, tu vas partir en voyage en France, à Strasbourg plus précisément.

Où tu vas suivre Marc, un agent social envoyé par Pôle Emploi pour travailler dans une résidence pour personnes âgées. Où Il va découvrir le quotidien de ces seniors qui ne manquent pas d’humour, de tendresse et de révolte.

J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman graphique.

Les planches en noir et blanc sont simples et efficaces, l’auteur a su bien retranscrire de manière caricaturale et humoristique les situations que l’on peut rencontrer.

Mais aussi, nous fait découvrir les coulisses de ce métier pas toujours facile, mais qui est plein de richesses humaines.

Les personnages sont attachants et l’histoire est captivante.

Le fait que ce soit un témoignage donne un plus au récit.

Enfin, comme tu peux te douter, je ne peux que te le recommander.

Donc si tu aimes les livres du genre témoignage, avec de l’humour noire et des personnes attachantes ce livre est fait pour toi.

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Résidence autonomie

Avant toute chose, je remercie les éditions Dargaud pour m'avoir permis de faire cette découverte via la plateforme NetGalley.



Très clairement, cette lecture ne m'a pas du tout donné envie de vieillir. La perte d'autonomie est terrifiante.

Néanmoins, cet ouvrage met en lumière la précarité (du personnel et des personnes âgées) et le manque cruel de moyens des résidences autonomies et des EHPAD. Il fait réfléchir à cette période de la vie où on subit plus qu'on ne décide, celle où on devient invisible aux yeux des autres. C'est malheureusement une réalité déprimante qui nous est dépeinte sans complaisance mais avec beaucoup d'ironie.



Le résultat ne manque pas de tendresse. Une certaine simplicité se retrouve à la fois dans le récit et dans le dessin. L'auteur nous offre des tranches de vie avec une touche d'humour et beaucoup de réalisme.



Je recommande cette lecture si le thème abordé ne vous fait pas trop peur.
Lien : https://psycheedelik-unehist..
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Résidence autonomie

Résidence autonomie



Merci à Babelio et aux éditions Dargaud pour l'envoi de cet album.

On retrouve ici un témoignage touchant et humble de Marc qui via Pole emploi va trouver un poste de veilleur de nuit dans une résidence autonomie. Il travaillait déjà dans le social alors ce poste là c'est presque pareil. En 3 jours il va apprendre le métier et découvrir ce qu'on attend de lui. Au début il va être un peu ahuri et choquée par certaines pratiques, puis il s'y fait et se jette dans le bain.



Le témoignage de Marc est touchant, tendre, rigolo et vrai.

On ressent la solitude tant de Marc qui est laissé seul avec ses 45 résidents que des résidents qui donnent l'impression d'être abandonnés, par leur entourage, par le système et par la vie. C'est un peu l'usine. Il y a peu d'activités, peu de temps qui leur est consacré. Marc court toujours après le temps comme a peu près tout les soignants.



En commençant cette BD j'ai eu peur de virer vers l'humour trash et les personnes âgées, mais non, j'ai trouvé les planches humbles et justes, certes il y a de l'humour jaune.



La patte graphique est juste, c'est un album en noir, rouge et jaune.

Pipi caca, chutes seront présents dans cet album.

L'humour est le maitre mot dans tout l'album. Etant soignante je me suis retrouvée dans certaines situations peu cocasses. Pour n'en citer que deux : c'est au soignant de s'excuser alors qu'il s'est fait insulter par un résident (demande express de la direction) et le son des bipeurs hyper stressants et stridents.



Salch met en lumière les pratiques véritables, et les problèmes que rencontrent notre société pour gérer la fin de vie de nos ainés ; le peu de moyen, le peu de personnel, le peu de temps, le peu de personnes qui veulent faire se métier, le peu de reconnaissance des résidents mais aussi des patrons envers les soignants.



J'ai passé un très bon moment lecture et je le recommande à 100 % aux adultes.





Je vous mets en plus le retour de mon conjoint :



N'ayant aucune connaissance du milieu gériatrie malgré de la famille travaillant dedans je me suis plongé dans cette bd sans apriori. le résultat est bouleversant on passe du rire aux larmes et de la colère à la honte. Certaines situations sont tellement déconcertantes mais bien réelle (ma femme infirmière en EPHAD m'a confirmé presque chaque situation qui m'a interloqué).

Cette BD fait vraiment réfléchir sur la vie « d'après » et appuie là où ça fait mal tout en sachant montrer le côté humain de cet univers.



L'aspect visuel des planches me dérange, je n'ai pas apprécié, après cela reste subjective, en revanche l'utilisation de la couleur sur des éléments précis est très bien amenée.



Je recommande cette BD ne serait-ce que sur les questions qu'il pose sur la gestion de nos ainées et sur la difficile mission pour les équipes médicales de pratiquer au mieux leur profession au combien précieux pour notre société.
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Résidence autonomie



Marc commence un nouveau travail en tant qu'agent social dans une résidence autonomie: il devra gérer 45 vieux.

En même temps que Marc, le lecteur découvre le quotidien des résidents et en quoi consiste le travail d'un agent social. Ici il équivaut au métier d'infirmier/aide-soignant. Au fil des pages, Marc apprend le métier, découvre son côté serviable, son envie d'aider les résidents, à mieux les connaître, des liens vont se tisser.



Dans ses dessins, qui me font penser au style caricatural, Salch exagère certains traits de la vieillesse comme la peau qui pend, les orteils tordus, des oreilles démesurées et surtout le dessinateur prend plaisir à dessiner des nez sous toutes leurs formes.

L'ambiance est teintée par quelques couleurs seulement: le gris, couleur qui m'évoque dans ce contexte la solitude et l'aspect vieux, une touche de jaune met en lumière certains détails, ainsi qu'une touche de rouge marquant le côté stressant et urgence de certaines situations.



Le trait de crayon caricatural et le peu de couleurs font ressortir le fossé existant entre le rythme effréné, le bruit, le stress de la journée de Marc et la solitude, la lenteur, et la surdité des vieux, ce qui parfois mène à de situations cocasses.



Cette BD offre au lecteur un témoignage plutôt réaliste, de l'humour, mais aussi des moments attendrissants autour du milieu gériatrique. Les conditions de travail, le manque de temps, de moyen sont abordés. J'ai trouvé Marc ainsi que certains (pas tous) résidents attendrissants.



J' ai vraiment apprécié ce livre. Ayant été soignante en ehpad, je me suis retrouvée dans des situations semblables à celles vécues par Marc. Son côté " envie de bien faire" et son impuissance de pouvoir faire plus m'a touchée.



Je remercie Babelio et les éditions Dargaud de m'avoir fait connaitre ce livre et cet auteur dans le cadre d'une masse critique.

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Résidence autonomie

Un regard cru sur les résidences autonomes pour personnes âgées. Juste avant les Ephads quoi.

Une bd pleine d'humour (noir parfois), mais aussi de tendresse (un peu).

Personnellement j'en ai beaucoup appris en suivant notre "héros" Marc qui travaille de nuit dans un de ces établissements.

Le bougre ne nous épargne rien de son quotidien (les vieux insupportables, le caca pipi, la solitude etc.).

Un bon témoignage.

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Les meufs cool, tome 1

C’est juste, souvent drôle, parfois troublant, un peu répétitif aussi, mais l’ensemble démontre un vrai talent de narrateur en format strip.
Lien : http://www.bodoi.info/les-me..
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Résidence autonomie

La vis quotidienne de Marc, ou plutôt nocturne, employé dans une résidence autonomie, l'antichambre de l'Ehpad.

C'est sans filtre, caustique et plein d'humour. Sans doute très réaliste. Les dessins ne mettent personne à son avantage et participent d'une ambiance un peu trash. Postillon, odeur, tout est représenté !

Cynique et amusant, cela ne donne pas pour autant envie de devenir vieux !
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Résidence autonomie

Il faut aimer l'humour et le dessin de Salch, pour ma part j'adore !

Après les lookbooks (1&2) , ce "reportage" dans une résidence autonomie (les ex Foyers Logements") ou l'ont suit Marc dans son quotidien de nuit.

C'est féroce et j'y reconnais des situations de mon quotidien. Bien vu ! Bien ri !
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Résidence autonomie

Le commentaire de Lynda :

Même si je suis du Québec, et que l’auteur est français, je peux certainement dire que ça se ressemble vraiment, du moins je l’imagine.

Une résidence de personnes âgées, c’est bien souvent le dernier endroit pour ces personnes avant de se retrouver dans un centre d’hébergement pour personnes dépendantes.

Nous allons suivre Marc, qui va devoir apprendre à composer avec les vieilles personnes, et ça, ce n’est pas une sinécure.

Étant en bande dessinée, ça se lit assez rapidement, il y a des moments où c’est triste, d’autres où c’est drôle, mais surtout, c’est tellement réaliste.

Et oui, il y en a qui sont sourds, d’autres se déplacent à peine, d’autres se cherchent. Et il y a ceux qui sont tristes, parce qu’ils sont abandonnés, que l’on ne vient pas les voir.

J’ai malgré tout vraiment aimé, de l’humour un peu sarcastique qui montre très bien la réalité et le quotidien des vieilles personnes, dans ces maisons de retraite. Mais pas que, aussi la réalité de ces soignants qui en prennent soin.

Je vous recommande, c’est bien certain.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Résidence autonomie

Dans "Résidence autonomie", l'auteur s'infiltre dans ces structures proches du concept des maisons de retraite, mais qui sont plutôt constituées de plusieurs appartements et logements, dans lesquels les résidents peuvent être véritablement chez eux avec leurs affaires et mobiliers, tout en ayant cette présence et assistance médicale sur place. Et c'est en suivant un des veilleurs de nuit de cette résidence, que l'on va découvrir toute la vie de ce microcosme.



Au fur et à mesure que Marc découvre son nouveau métier et la vie et les habitudes des pensionnaires on retrouve beaucoup de clichés et de situations cocasses, mais qui sont à juste titre. Car effectivement, il est nécessaire de parler très fort pour certains, il faut être équipé physiquement (les baskets) et psychologiquement (les réveils intempestifs non importants), il doit faire face à toute sorte de situations (chutes et malaises) et bien sûr, le côté relation avec les pensionnaires n'est pas des moindres. Eric Salch raconte le tout de manière cash, sans filtre, sans fioriture, avec parfois beaucoup de grossièretés. Le mauvais goût est aussi parfois de mise, mais le "pire" c'est qu'il n'a pas besoin de puiser loin dans son imagination, d'exagérer ou d'extrapoler, car malheureusement, il ne fait que refléter une réalité ahurissante et révélatrice, pour ne pas dire choquante.



Néanmoins, on retrouve aussi du positif dans ce métier et cette atmosphère, où l'humain est remis à sa place, au cœur de cet écosystème. Car entre la distribution des médicaments, la gestion des crises, l'organisation des diverses aides à apporter, il reste parfois quelques minutes pour passer simplement du temps avec les pensionnaires, pour un mot aimable et pour mettre un peu de chaleur humaine dans cet environnement. Ce côté altruiste et humain se retrouve d'autant plus mis en lumière lorsque l'on dit qu'il ne faut pas s'attacher aux résidents mais que l'on se retrouve triste et désappointé lorsque l'on se rend compte que la chambre est vide et que la personne est partie...



Une très bonne BD documentaire qui retranscrit parfaitement bien, que l'on soit côté personnel ou résident, la complexité et la difficulté d'un tel métier et environnement, partagé entre le côté humain, chaleureux et hilarant de certaines situations et le côté physiquement et psychiquement dur et désespérant.
Lien : https://www.leslecturesducha..
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Résidence autonomie

À travers de courts chapitres de quelques planches, souvent drôles et marquants, Salch met en lumière aussi bien les initiatives misérabilistes de loisirs actifs pour grabataires que les trésors d’imagination et de positivité déployés par certains employés au moral plus résistant qu’une dalle de tombe. On rit, entre le rire jaune et l’humour noir, mais on s’apitoie surtout et on croise très fort les doigts de ne jamais, au grand jamais, aboutir dans un endroit pareil.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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Les Misérables

Si les adaptations des Misérables s’appuient inévitablement sur l’aspect tragique du récit de Victor Hugo, Salch nous propose une version fidèle à la narration mais complétement déjantée !! Les traits sont grossis, les personnages sont sans filtre, on rit de leur malheur, des anachronismes et de l’absurdité de certaines scènes.



Une adaptation surprenante, un bijou d’humour noir !





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Les branleurs, tome 1

La correspondance "artistique" de deux auteurs de BD: Salch et Larcenet. L'un dessine quelques planches auxquelles le suivant répond, etc., chacun dans son style propre, ce qui fait un peu choc des cultures parfois, entre la rondeur de Larcenet et le tranchant de Salch.



De l'épistolaire actuel en BD. "Les liaisons dangereuses" peuvent aller se rhabiller !
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Le petit chemin caillouteux

J'ai découvert Sachs à travers cette BD. Même si j'ai vu une satire, cette manière grinçante de dessiner le quotidien d'un père je pense que je suis passée à côté de ce que voulait vraiment faire passer l'artiste. Peut-être me manque t'il les enfants pour comprendre cette vision désabusée !

Quoi qu'il en soit, j'ai souri à certaines planches, j'ai été surprise devant d'autres, je suis allée au bout de cette bande-dessinée mais avec un gout d'inachevé.
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Lookbook - Du maintien de l'ordre

Collaborateur à Charlie Hebdo depuis 2018, Eric Salch y présente ses célèbres «looks», des portraits de stéréotypes mêlant mauvaise foi et un mauvais goût revendiqué. Version actualisée d'une tradition ancrée depuis longtemps dans la presse, ces caricatures vitrioliques se veulent provocatrices avant tout.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Les Misérables

Encore une adapation des Misérables? Mais quelle adaptation! Victor Hugo doit se retourner dans sa tombe! Même si la trame narrative est respectée, le lecteur se retrouve propulsé dans une version décalée, parsemée d'anachronismes et d'absurdités ce qui rend l'histoire drmatique de Jean Valjean, Fantine, Cosette et Cie pleine d'humour et de caricatures accentuées par le dessin aux traits grossiers. ça déménage tout au long des 190 pages de cette BD à la couverture en carton brut comme le sont les dialogues! On aime ou on n'aime pas: cette nouvelle adaptation ne peut pas laisser indifférent.
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Les Misérables

D rôle et tragique, aidé d’une poésie fiévreuse et souillée bien à lui, Éric Salch livre une vision personnelle et décalée des Misérables.
Lien : https://www.bdgest.com/previ..
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