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Critiques de Eric Salch (63)
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À même le sol

Salch dessine les rêves et les divagations d’une chaussette posée à même le sol, une sorte de défouloir, un délire exposé sous toutes ses coutures. L’auteur est généralement inspiré par les gens qui l’entourent, là il semblerait que ce soit sa chaussette sale.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Le petit chemin caillouteux

J'ai découvert Sachs à travers cette BD. Même si j'ai vu une satire, cette manière grinçante de dessiner le quotidien d'un père je pense que je suis passée à côté de ce que voulait vraiment faire passer l'artiste. Peut-être me manque t'il les enfants pour comprendre cette vision désabusée !

Quoi qu'il en soit, j'ai souri à certaines planches, j'ai été surprise devant d'autres, je suis allée au bout de cette bande-dessinée mais avec un gout d'inachevé.
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Le petit chemin caillouteux

Dans cet album autobiographique, l'auteur, en mal d'inspiration, nous raconte ses vacances. Un peu fauché sur les bords, divorcé avec deux enfants à occuper, le narrateur se retrouve chez une tante, au milieu d'une forêt, en Corrèze. Entre la pluie, le cahier de vacances et les réseaux sociaux qu'il n'arrive pas à quitter, Salch ne nous vend pas du rêve. Après la Corrèze, c'est dans le Loir et Cher qu'il nous emmène et pour finir près d'un marais où il dessine, entre autres, un ragondin. En dehors du thème des vacances, nous avons le droit à sa vie quotidienne en banlieue. J'ai conscience d'être un peu réductrice dans ce résumé mais c'est ce que j'ai retenu de la BD.

Je ne sais pas quelle mouche m'a piquée quand j'ai coché ce livre dans la liste du dernier "Masse critique" de Babelio. Le dessin n'avait rien pour me plaire et le texte pas beaucoup plus. Si j'ai ri, au début, des mésaventures de ce père divorcé "Inconséquent, branleur, angoissé et rongé par la culpabilité", je me suis vite lassée de ses mésaventures et au final je suis restée sur ma faim. Le narrateur est sans doute trop loin de mon univers et ses vacances pourries, pour être sincère, ne m'ont pas passionnée. Ce dessinateur anti-conformiste, anti-patrons, anti-jolis dessins et un peu looser trouvera son public, je n'en doute pas, mais je ne suis pas sa cible, j'aurais dû m'en douter.
Lien : http://www.sylire.com/2017/0..
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Le petit chemin caillouteux

Comme beaucoup, j'ai découvert Eric Salch par le biais de son " Lookbook ", satire grinçante et délicieusement méchante des différents acteurs et personnages de notre société. Il m'avait fait rire, beaucoup, et chatouillé, un peu. " Oh non quand même, il va trop loin là " me disais-je, parfois - tout en réprimant un ricanement coupable.



Dans le Petit Chemin Caillouteux, j'ai rencontré une autre facette du caricaturiste aux griffes acérées. Celle d'un père mi-aimant, mi-paumé, largué dans les deux sens du terme. Il transpire de cette oeuvre, en apparence légère, une certaine mélancolie, une amertume acidulée, et des questionnements tres justes sur le temps, l'avenir, la paternité et ces gamins qui nous enquiquinent presque autant qu'on les aime. C'est drôle et tendre, barré, surprenant, révélateur d'une certaine génération de quadras ( pas la mienne, hélas, le temps file ) et en définitive, les fléchettes feignantes et - faussement - résignées de l'auteur, atteignent toujours leurs cibles.
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Le petit chemin caillouteux

Quel ennui !



Je suis habituellement bon public. J'adore le second degré, les dessinateurs qui savent croquer nos petites faiblesses du quotidien avec humour, etc. Mais alors, là... consternation ! Je n'ai pas souri une seule fois, je crois que ça ne m'était pas arrivé depuis Cruelle (de Florence Dupré La Tour) il y a un an. le personnage se complaît dans une bêtise crasse, sans la moindre réflexion ni la moindre distanciation qui permettrait de penser qu'il est conscient de sa médiocrité. Rien à voir avec le léger Retour à la terre de Manu Larcenet (pour rester dans le genre "chroniques du quotidien") ni avec l'ironie d'un bon vieux Bidochon (pour rester dans le thème de la médiocrité humaine).



Par ailleurs, on saute d'une planche à l'autre sans véritable lien. Certaines planches sont carrément incompréhensibles. le langage est celui, pauvre et stérile, d'un ado encore totalement égocentré... Fait exprès ou pas, ça n'a pas marché avec moi. Deux étoiles tout de même, pour le joli titre et pour le graphisme, qui est nettement plus méritant que le scénario - mais honnêtement, je vous conseille de passer votre chemin...
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Le petit chemin caillouteux

C’est drôle, très drôle, au point qu’on se dit qu’on a trouvé en Eric Salch, déjà auteur de deux tomes de l’excellente série « LookBook » (Fluide Glacial), encensée ici-même, le digne fils de Reiser.
Lien : http://tempsreel.nouvelobs.c..
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Le petit chemin caillouteux

[Salch] remet ainsi à l’honneur l’esprit bête et méchant des grandes heures de Charlie Hebdo avec talent et ce qu’il faut de férocité, c’est-à-dire beaucoup.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Le petit chemin caillouteux

Vu de loin (et le titre) cette BD on pourrait croire que cela va être une histoire, jolie, jolie... Mais vu la tronche des personnages, on se doute un peu que cela ne va pas être un chemin très lisse. Et puis on découvre l'univers de Salch. C'est l'histoire d'un "branleur" heu d'un père, divorcé qui galère un peu en vacances avec ses enfants même chez la tata de Corrèze.

C'est trash, direct, mal embouché ( on disait ça dans mon enfance... mal embouché), méchamment drôle.

Après on se marre bien évidemment, si on n'est pas trop coincé. C'est assez bien vu, un poil urticant, pas toujours d'une finesse extrême, légèrement triste mais il y a énormément d'auto-dérision.

"C'est abusé je suis en vacances toute l'année !!

Des fois on me contacte pour me faire taffer..."

J'ai eu un peu de mal avec le dessin des personnages, je ne suis pas certaine d'avoir toujours tout compris ( pour 2 ou 3 planches) mais j'ai découvert le flatulin et qu'il pleut de l'ennui dans le Loir et Cher, et j'ai même cru que Philippe Katerine se baignait ( vraiment ) dans le Cher.



Une BD bien dans la ligne de Fluide Glacial, je ne connaissais pas l'auteur...Depuis j'ai regardé ce qu'il faisait.

Un album désabusé pour se marrer pendant les vacances.

Merci à masse critique et à Fluide glacial pour cet envoi. Reçu juste le jour de la sortie de l'album, et accompagné d'une carte. Sympa vraiment.







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Les branleurs, tome 1

« Les branleurs » est un ovni. Écrit à quatre mains, il met en scène Eric Salch, jeune pousse trash de la bande dessinée, et Manu Larcenet, grand ponte adulé (dont on attend toujours la consécration à Angoulême…) qui décident de faire un livre ensemble. Bonjour la mise en abîme ! C’est l’occasion de mettre en scène deux egos de dessinateurs, qui passent leur temps à se trouver géniaux, puis complètement nuls ! Le tout est publié aux éditions Les Rêveurs.



La mécanique du livre fonctionne sur des strips. Les auteurs alternent et se répondent. Finalement, on n’est pas si loin de l’esprit de L’atelier Mastodonte. Mais là où la série de Dupuis multiplie les auteurs, ici on reste dans une relation à deux et à distance. Du coup, on tourne vite en rond, avec l’idée d’un Eric Salch qui « salit tout ».



Les personnalités des deux personnages sont suffisamment intéressantes pour que leur télescopage ait un intérêt. Par contre, mieux vaut les connaître avant de se lancer dans la lecture. Clairement, le livre part du principe que le lecteur est au fait de leurs œuvres et de leurs personnalités (présumées).



Si le livre possède de belles idées parfois avec les réponses des uns et des autres, force est de constater qu’on ne rit pas beaucoup. L’humour n’est pas très réussi, la faute à des strips qui traînent parfois en longueur sans intérêt. Ainsi, l’exercice de style ne fonctionne pas totalement. Et curieusement, le livre est un tome 1, alors que les auteurs semblent avoir rapidement épuisé leur concept.



Au niveau du dessin, les auteurs parviennent à s’accorder ensemble. Les traits sont très différents et correspondent bien aux personnalités des auteurs : très anguleux pour Salch, rond et délicat chez Larcenet. De rares fois, un des auteurs s’approprie le trait de l’autre, mais pas assez souvent pour soulever de l’intérêt.



Finalement, « Les branleurs » fait penser à « L’atelier Mastodonte ». Mais c’est finalement moins riche, moins inventif. La surenchère dans le trash laisse parfois dubitatif et il manque un souffle. Les auteurs multiplient les allers retours mais la mayonnaise ne prend pas. Ce qui est dénoncé dans le livre se retrouve finalement dans « Les branleurs » : Eric Salch tombe dans une surenchère scato et Larcenet ne sait pas vraiment quoi en faire. Quelle ironie !


Lien : http://blogbrother.fr/les-br..
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Les branleurs, tome 1

Autodérision, humour crade et dialogue graphique font des "Branleurs" un monument du second degré. Et ce n'est qu'une introduction !
Lien : http://www.actuabd.com/Salch..
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Les branleurs, tome 1

Un livre assurément étonnant. Je me demande en le lisant où il va, et probablement nulle part. Je me demande s'il m'intéresse, et à priori non. Je me demande ce que Larcenet a cherché à montrer, et je n'y comprends rien. Je me demande ce que je retiendrai de ce déballage de pipi-caca-vomi, de ces interrogations existentielles, de ces coups de fil répétés à Ferri et de l'inventaire de dogmes arbitraires.



Et en fait, j'en retiendrai un sentiment mi-figue mi-raisin d'insatisfaction de ne pas avoir tout compris, d'impression d'être passé à côté de quelque chose, mais aussi d'une impression de logique, d'une continuité, d'une histoire cohérente qui se déroule, imperturbablement, indubitablement dirais-je même, accompagné d'une envie de le relire, mais plus tard.



En fait, je ressens ce livre comme une invitation. Sa forme, le dessin et le ton agressifs d'Eric Salch, et les thèmes abordés poussent à l'introspection. Ca n'est qu'un ressenti. Et il faut y être prêt ... aussi, parce que pour le coup, c'est trash, une sorte d'arrière goût de Blast peut-être ?
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Les branleurs, tome 1

Manu Larcenet, "star internationale de la bande dessinée", était, il y a quelques mois, un peu mou du genou. Sans projet particulier, il décida de partager son savoir de génie avec un jeune inexpérimenté. Cherchant sur le net en tapant "jeune branleur à éduquer", il tomba sur un certain Zobil23. Derrière ce pseudo ridicule se cachait en fait Éric Salch, notamment connu pour avoir inventé l'expression "fils de pute". Le jeune branleur à éduquer était tout trouvé ! Aussi le contacta-t-il afin de parfaire son éducation et faire jaillir le talent qui devait forcément se cacher derrière un graphisme tout pourri et des jeux de mots à la con. Une collaboration ardue et pénible attendait Manu Larcenet d'autant que cette "tapette" d'Éric Salch n'était pas foutue d'écrire trois lignes, préférant se branler devant des films en streaming doublés en québécois...



Manu Larcenet et Éric Salch, une collaboration surprenante et originale ! Dans cet album épistolaire, l'on suit les échanges de ces deux auteurs qui, au fil des pages, va constituer une trame scénaristique. Évidemment, chacun réagit selon ses idées, ses opinions et ses ressentis. Ainsi, les questions plus existentielles et profondes de Manu Larcenet s'opposent-elles aux délires de Salch. Une joute verbale et graphique qui fonctionne plutôt même si l'on attendait un peu plus de profondeur de ces échanges. Graphiquement, leurs styles, bien que différents, s'accordent assez bien. Un trait anguleux, nerveux et gras pour Salch, délicat et posé pour Larcenet.
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Les branleurs, tome 1

Les styles graphiques de Salch et Larcenet se complètent avec bonheur dans cette lamentable odyssée de la création au quotidien qui ne créera finalement que de l’affliction rigolarde.
Lien : http://bdzoom.com/111206/act..
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Les branleurs, tome 1

La correspondance "artistique" de deux auteurs de BD: Salch et Larcenet. L'un dessine quelques planches auxquelles le suivant répond, etc., chacun dans son style propre, ce qui fait un peu choc des cultures parfois, entre la rondeur de Larcenet et le tranchant de Salch.



De l'épistolaire actuel en BD. "Les liaisons dangereuses" peuvent aller se rhabiller !
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Les meufs cool, tome 1

C’est juste, souvent drôle, parfois troublant, un peu répétitif aussi, mais l’ensemble démontre un vrai talent de narrateur en format strip.
Lien : http://www.bodoi.info/les-me..
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Les meufs cool, tome 1

une autobiographie rageuse , l'auteur revient sur la vie de couple, ses incertitudes, ses certitudes et le temps qui passe.

Rien ne trouve grâce à ses yeux et les ennuis s'enchaînent même son premier livre ne lui donne pas satisfaction. Ce qui ne l'empêche pas de replonger dans la vie et pour un second tome.

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Les Misérables

D rôle et tragique, aidé d’une poésie fiévreuse et souillée bien à lui, Éric Salch livre une vision personnelle et décalée des Misérables.
Lien : https://www.bdgest.com/previ..
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Les Misérables

Déjanté et irrévérencieux



Avec l’humour féroce et irrévérencieux qui le caractérise, Éric Salch s’inspire très librement des Misérables de Victor Hugo pour nous livrer un album caustique à l’humour drôlement féroce…



Son dessin nerveux et spontané campe des personnages crados, carricature azimutée et iconoclaste du roman originel. Mélangeant les techniques, il respecte la structure narrative du roman tout en donnant des coups de pieds au cul des personnages, alors que le rôle du narrateur échoie à un sale rat qui s’invite dans ses planches, mode coccinelle de Gotlib, mais en bien plus trash…



Après avoir lu Les Misérables de Salch, vous ne reverrez jamais plus Cosette, Valjean, Jabert et autre Thénardier comme avant…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Les Misérables

Si les adaptations des Misérables s’appuient inévitablement sur l’aspect tragique du récit de Victor Hugo, Salch nous propose une version fidèle à la narration mais complétement déjantée !! Les traits sont grossis, les personnages sont sans filtre, on rit de leur malheur, des anachronismes et de l’absurdité de certaines scènes.



Une adaptation surprenante, un bijou d’humour noir !





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Les Misérables

J’avais cru qu’en digne héritier de Reiser, Philippe Vuillemin avait tout osé. Je n’avais pas encore croisé Éric Salch !



Et mazette, Victor Hugo revisité par Éric Salch, c’est quelque chose ! C’est crade, ça pue, c’est sordide, gore, immonde et putride (prenez tous les synonymes et ajoutez les gaiement)



En même temps, c’est assez drôle et cette adaptation irrévérencieuse du chef d’œuvre intouchable a quelque chose de très réussi où des planches très travaillées côtoient ce qui ressemble à des brouillons emballant des andouillettes.



Jean Valjean, Cosette, Javert et les Thénadrier dans un gros bol de vomi risquent de surprendre les cœurs purs
Lien : https://www.noid.ch/les-mise..
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