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Critiques de Ernest Cline (234)
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Player one

Pour public averti.





Parzival, ou Wade Owens Watt (WOW), si vous ne voyez pas la référence, inutile d'aller plus loin, est un jeune ado pauvre, accroc à l'OASIS, immersion 3D façon "second life", qui a remplacé internet. L'inventeur du concept est mort et lance une gigantesque chasse au trésor dont le prix est son héritage. Et tout le monde va s'y mettre. Petite particularité, il était fan absolu de la culture populaire des années 80.





J'ai 48 ans, JE suis le public cible parce que "K2000, Tron, Space invaders, commodore 64, Atari, Amstrad cpc 128"et programme sur cassette audio, ça me parle. Et je rajouterais même une petite série : "Caprica" pour l'immersion en réalité virtuelle (mais c'est beaucoup plus récent, enfin, pas trop quand même).

Le bouquin peut néanmoins trouver son public chez les adolescents actuels, parce question immersion dans internet, youtube et jeux MMMPORG, ils se posent là non ?



On passera sur le côté dystopique de l'oeuvre, pauvreté crasse d'une grande partie de la population, toute puissance (mais relative) de certaines multinationales, réchauffement climatique et autres pollutions en tout genre. Ça fait bien, mais c'est secondaire.

Secondaire par rapport à quoi ? Eh bien, cela faisait un sacré moment que je n'avais pas lu un tel page turner. Ce n'est franchement pas de la grande littérature, c'est parfois, souvent, un peu naïf, mais quelle intensité. Une lecture irrésistible, réellement jouissive et que de souvenirs de ma jeunesse.





Alors oui, ça ne mérite pas 5 étoiles si on est réellement objectif, mais justement, je revendique une totale subjectivité pour Player One. READY et not GAME OVER.
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Armada

Culture populaire et littérature qui va avec.



Zack est accroc aux jeux vidéo et tout particulièrement à un simulateur de vol en drone pour dézinguer de l’envahisseur extraterrestre, au point d’être sixième mondial. Mais quand l’alliance de défense terrestre débarque IRL pour l’emmener combattre des aliens en tout point pareils à ceux du jeu vidéo, tout bascule.



L’auteur s’est fait connaître avec l’excellent Player one et reprend les mêmes codes ici avec de la culture sf années 80-90 à gogo. C’est toujours aussi plaisant pour le vieux demi-geek que je suis, de connaître ou reconnaître la plupart des références.

Pour autant. Si le concept fait furieusement penser à Starfighter, mâtiné d’une stratégie Ender, le style de l’auteur est loin d’atteindre celui de Card, pour rejoindre celui de A.D Foster qui a fait la novélisation du film starfighter. Et c’est franchement pas un compliment.

Autant je n’y avais pas particulièrement prêté attention pour son premier roman, autant ici, j’ai eu l’impression de lire oui-oui au pays de la SF.

Si on rajoute le volet « familial » de l’histoire, un poil pénible et hautement gnangnan... On passera allègrement sur la gentillette romance additionnelle, passage quasi obligé pour rassurer tous les adolescents geeks lecteurs sur leur avenir amoureux.



Ceci étant. J’ai malgré tout passé un bon moment avec cette histoire. Cela reste délassant, page turner et vide cerveau. Mignon quoi…
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Ready Player Two

Terriblement moins intéressant que le premier.



Histoire d’évoluer, on passe de la première console de jeu Atari à la Xbox 5. Des casques VR, gants et combinaisons haptiques au casque d’immersion totale avec les 5 sens inclus, façon Matrix. ET une nouvelle quête à la clé, toujours en rapport avec la pop-culture des années 80.



150 pages pour nous remémorer le tome 1 et nous présenter le nouveau système d’immersion dans l’OASIS, ton moralisateur à la clé, ainsi que la nouvelle vie de notre Top 5 (devenu 4). Et enfin la quête commence. Chouette ? Hélas non, la magie du premier tome a disparu et les références de plus en plus obscures noient le récit. On dirait que l’auteur a recyclé tout ce qu’il avait pu réunir et n’avait pu mettre dans le tome 1. Au point de nous faire finalement, et rétrospectivement apprécier le début. Et heureusement, le final réveille notre appétit, une fin peut être convenue et attendue mais appréciée.



Tiens si j’osais, pour ce livre, il suffirait de lire 150 pages, zapper la quête (et se dire qu’elle est réussie) et finir par lire la fin. Ce sera tout aussi gratifiant.
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Player one

Nom de Zeus, nous voilà revenu au temps d’antan… Ya comme un relent de mon enfance dans ce bouquin, Le old school me pique les doigts, que de souvenirs, je me souviens de cette époque pas si lointaine ou mon tonton que j’ai toujours appelé « Jacques » de son prénom, que mes chers grands parent lui avaient apôtré(s) le jour de sa naissance et qu’un prête avait dû valider un dimanche la soutane au vent balançant ses cloches carillonnantes… et bien ce tonton m’avait ramené mon premier PC de son taf, aux disquettes souples, POPCORN ET PRINCE OF PERSIA faisaient office d’entrée en matière dans le monde des jeux vidéos…



je n’avais que 6 ans…



A cette époque ma mère traversait un divorce, nous vivions elle et moi chez ma grand mère, laissant ma sœur grandir dans les pas chancelants de mon père et après un bref désert conjugal de quelques années me voilà embarqué dans un nouveau désastre familial qui unira pour le meilleur mais surtout pour le pire ma mère et beau papa pas du tout fait l’un pour l’autre, aveuglés par une naïveté touchante de stupidité, l’argent illusionne à flot, ma mère se venalise, me voilà en CE1, premier Noël en famille, premier AMSTRAD 464 PLUS à cassettes…



Je passe des heures un bouquin de programmation sur le bureau à taper des lignes de code pour dessiner une barre ou un rond, ou à jouer à quelques jeux, et je découvrais aussi chez des potes la NINTENDO avec DOUBLE DRAGON, TORTUES NINJA, MARIO BROS… puis j’ai réussi à avoir une GAME BOY avec TETRIS et MARIO… Bien sur je ne décrochais plus…



Et le Graal de cette époque, la MEGADRIVE 32 BITS, imaginez le potentiel de la bête, ma première véritable console de salon, une révolution qui allait me faire basculer dans la Geekerie de niveau 6/10 préservant une vie sociale structurée tout au long de ma carrière de joueur obsédé par les énigmes et passionné par les cinématiques…



Ma première référence, mon premier gros kif, mon jeu par excellence terminé de nombreuses fois : FLASBACK, un scénario béton, une jouabilité d’enculé, des cinématiques immersives, une claque à l’époque… s’en suivra quelques jeux plus ou moins intéressants qui me couteront quelques heures de mon enfance et de mon adolescence…



Premier boulot, on change de registre, on passe dans la cour des références, Aout 98, me voilà au centre commercial une PLAYSATION sous le bras, le sourire collé aux lèvres : GRAN TURISMO, RESIDENT EVIL, METAL GEAR, SILENT HILL, FINAL FANTASY… Bordel toutes ces heures à déchiffrer les énigmes, à passer les niveaux, à chercher la faille pour niquer les boss de fin… les après-midi entre potes à geeker, à se marrer, à se chichonner la tronche comme des morts deux feuilles, la rire aux éclats et la gorge sèche par trop de fumette…



Petit dérapage avec la DREAMCAST, le bide de la décennie… puis la PLAY 2 avec les premiers jeux en réseaux, attention là il fallait être démerdard avec les rallonges pour les routeurs et les branchements alambiqués pour accéder aux plateformes de jeu en ligne… Et les parties de jeux en réseaux local sur PC : COUNTER STRIKE , AGE OF EMPIRE, WARCRAFT...



Premiers potes virtuels, Premières amitiés, si si ça existe, quelques nuits blanches, quelques compètes entre clans, quelques rencontres dans le réel, ça déchire, le pied total, puis La XBOX avec HALO, GEARS OF WAR, CALL OF DUTY, FORZA, l’apogée du jeu en ligne sur console de salon, des enjeux qui deviennent problématiques, toute cela m’échappe :



« je me déco les gars désolé »



Et la vie reprend son cours de maturité, et depuis la console dort dans mon salon, et de temps à autre je l’allume pour ventiler la poussière qui s’accumule sur un passé dément…





Sans oublier toute la culture cinéphile avec les séries et les films qui auront animés mon enfance, la liste est tellement longue : MACGYVER, K2000, L’AGENCE TOUS RISQUE, SUPERMIND, MANIMAL, SUPERCOPTER, TONNERRE MECANIQUE, BIOMAN, et tous les mangas de DOROTHÉE…



LES DENTS DE LA MER, STAR WARS, TERMINATOR, INDIANA JONES, RETOUR VERS LE FUTUR, LE SEIGNEURS DES ANNEAUX….



Un bouquin bourré de références de fou furieux qui vous rappelle que vous êtes nées à cette époque, et finalement les années passent mais les souvenirs restent….







A plus les geek….
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Player one

Mes frères z'et mes soeurs, je rêve d'un monde où les geeks et les profanes évolueraient de conserve. Chapitre 12, verset 3.9 de chez Cassegrain.

Et je vous le dis, ce monde, véritable havre de paix et d'harmonie, existe.

Et l'on accourra tous, en véritable symbiose, s'abreuver à l'OASIS.

La Terre se meurt. L'OASIS apparaît comme un substitut viable au déclin de l'humanité.

Certains pointeront d'un doigt rageur la virtualité d'un tel concept. Pas faux. Mais à choisir entre un morne quotidien ancré dans la réalité et un univers onirique aux promesses infinies, la question ne se pose que l'espace d'un cliquement de souris.

L'OASIS est devenu ma source, mon salut.



Qu'entends-je ? James Halliday, son mythique fondateur, aurait cassé sa pipe...enfin sa clé USB ?

Qu'accoustiquais-je ? La bagatelle de 250 milliards promise pour la découverte de trois malheureuses clés cachées au sein de sa fantastique création?

Wade, 17 ans et un statut de geek amateur assumé, s'imaginerait bien trôner au sommet de cette corne d'abondance.

Ses millions de coreligionnaires itou. Et que dire des Multinationales vampiriques qui verront là le moyen d'assouvir un peu plus leur soif de pouvoir et de contrôle absolu.

L'avènement de la plus fantastique chasse au trésor qui soit n'allait-elle pas finalement être synonyme de chaos ?



Player One n'est pas un bon bouquin, il est juste exceptionnel !

Il est le multiball, l'extra ball et le spécial tout à la fois.

Cherchez pas les coulantes et les tilts, ils sont inexistants.

Ce programme n'a qu'une vocation, vous filer la grosse patate, ce qu'il réussit admirablement. Et c'est un non-geek qui vous le clame haut et fort. Bien sûr, comme tout le monde, j'avais eu ma période Pong sur mon fidèle Commodore 64 et avais craqué moult billets de 30 sur Space Invaders. Plutôt branché flipper et baby-foot, je désertai rapidement les troquets mal famés pour me consacrer exclusivement à mes études. Nan, j'déconne. Mais il est vrai que je craignais d'être rapidement largué durant cette lecture que j'appréhendais comme purement réservée aux initiés. Mais quel con faisais-je.



Tout y est.

Aventure, combats épiques, bien vs mal, amour, amitié, de l'émotion comme s'il en pleuvait. Paradoxal en ce monde virtuel me direz-vous et pourtant. Ce tout jeune auteur de Cline, geek jusqu'au bout des ongles comme il se définit, réussit le tour de force de vous faire confondre monde réel et virtuel à tel point qu'au décès tragique de certains protagonistes, une fois les deux-trois larmiches de circonstance discrètement serpillées, je me suis sincèrement demandé s'ils l'étaient vraiment.

Cline est un fantastique conteur qui ne se la joue pas en balançant un flot d'infos continuel réservé à une élite.

Non, tout y est simple, évident et parfaitement accessible.

Les références aux décennies passées pullulent. Elles parlent à tout le monde et officient joyeusement comme un délicieux paquet de madeleines...de Proust.

On se prendrait même pour un gamer incollable en refermant l'ultime feuillet, c'est dire vu le niveau sur la ligne de départ.

Non, vraiment, Player One est une réussite absolue, tant sur le style que sur le fond.

C'est avec regret qu'on le quitte en escomptant un Shoot Again qui se fait cruellement désirer...



Merci à Babelio et aux éditions Pocket pour cette partie gratuite de très haute facture !





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Player one

Vous pensez que la situation actuelle du monde est préoccupante ? Rassurez-vous, dans trente ans, ça sera bien pire ! Dans cette anticipation d'Ernest Cline, la société est à la dérive : le chômage explose, les habitants se réfugient dans des bidonvilles à la périphérie des villes, une sorte d'esclavage est rétabli pour permettre les remboursements de dettes (au grand bonheur des esclaves en question, heureux d'avoir un peu de nourriture et un toit solide au-dessus de la tête). Pour fuir la morosité du quotidien, tous se rendent quotidiennement dans l'OASIS, un monde virtuel où tout devient possible.



À sa mort, le fondateur d'OASIS laisse un bien curieux testament : il léguera toute sa fortune au joueur capable de résoudre une série d'énigmes sur des thèmes qui lui tiennent à cœur. En tant que geek des premières heures, les années 80 sont mises à l'honneur : musique, premiers jeux vidéos, jeux de rôle, fantasy et science-fiction, films cultes, etc. Mais si les premiers joueurs à relever le défi sont des amateurs passionnés, la somme mise en jeu attire des entreprises qui disposent de moyens colossaux pour trouver les solutions, sans aucune considération pour le fair-play.



Ce livre est devenu rapidement culte dans la culture geek et on peut facilement comprendre pourquoi. Pour peu qu'on soit soi-même attiré par ces thèmes, le livre regorge de noms connus, de répliques cultes, bref une foule de références qui rappellent d'excellents souvenirs (ou qui mettent l'eau à la bouche). Difficile de lire un chapitre sans avoir envie de fermer le livre pour revisionner un vieux film ou chercher une simulation permettant de tester un jeu qui a disparu depuis longtemps des consoles. Une petit biblio/filmo/ludographie à la fin du livre aurait d'ailleurs été la bienvenue.



L'histoire n'est cependant pas qu'une série de clins d’œil à destination de fans déjà conquis, la critique de ces mondes virtuels reste bien présente, notamment les dangers de l'isolement social ou le désinvestissement des individus dans le monde réel pour fuir dans un monde plus agréable. L'auteur dénonce également l'espionnage massif que permet Internet et défend l'anonymat qui y règne (plus ou moins) actuellement (mais pour combien de temps?).



Un seul choix m'a intrigué, celui du public cible. Le livre fait clairement partie de la littérature pour adolescents et jeunes adultes : héros adolescents, manichéisme des personnages, intrigue amoureuse assez convenue, etc. alors que les lecteurs les plus concernés par les thèmes abordés, donc ceux qui ont vécu la naissance des jeux vidéos, ont la quarantaine aujourd'hui. Maintenant, si cette culture devient populaire à tout âge, je ne vais certainement pas m'en plaindre !



Ce roman est destiné à un public particulier, et si vous n'en faites pas partie, il ne vous laissera pas un souvenir impérissable. Dans le cas contraire, vous êtes chanceux, car l'histoire ne vous rappellera que des bons souvenirs, ou vous permettra de compléter votre liste de références incontournables.
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Player one

Ce que j'aime dans la lecture, c'est que l'on est amené à découvrir de nouveaux genres à chaque livre que l'on ouvre. Ce roman Player One en est un exemple flagrant. Il faut que je commence par vous expliquer que je suis née en 1977, donc les années 80 je connais bien, il faut aussi que je vous explique que j'ai un compagnon fou de jeux vidéos et de console.

Vous me direz donc que tous les ingrédients étaient réunis pour que j'aime ce livre, et bien oui, car autant l'univers du jeu vidéo actuel ne me fascine pas mais alors pas du tout, autant la période dont parle ce livre me passionne.



En effet, ce roman a le bon goût de réunir tous assaisonnements qui plaisent à une trentenaire comme moi ( plus proche de 40 que de 30 mais bon, on ne va pas chipoter...)

C'est une quête du Graal 2.0 que nous découvrons ici, avec des références aux années 80 et à tous ses atours. tout au long du roman, des références qui nous font sourire, nous qui avons jouer à la première version de Pacman, qui avons regardé K2000 ou Starbuck..., qui avons écouter Talk Talk, europe et bien d'autres ( toutes ces références ne sont pas dans le livre, mais les modes étaient en léger décalage entre L'europe et les Etats-Unis).



Tout ça pour recommander ce livre à tous ceux qui sont nostalgiques des années de leur adolescence, les années 80. Les films, les groupes de musique, les romans cités ne pourront que vous rafraîchir la mémoire .




Lien : http://livresque78.over-blog..
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Player one

"Player One"



J'avais promis une lecture commune avec @Val07 sur ce livre, mais j'ai complètement oublié. Il a dit qu'il le lira alors de son coté donc je mettrai alors sa critique en lien lorsqu'elle sortira pour vous informer ! :-)



J'ai d'abord visionné le film en premier qui n'est pas du tout pareil que le livre en fait. L'histoire, les personnages, ... tout est différent !



Pour vous dire "en gros" l'histoire :

Dans le futur, le monde est dévasté par la pollution et tourne autour d'un jeu virtuel mondialement utilisé : l'OASIS.



Un jour, le créateur de ce jeu, James Halliday, extrêmement riche, vient à mourir. N'ayant pas de descendant, il décide de livrer tous les joueurs de ce jeu à une chasse où le gagnant remportera la fortune de M. Halliday.



Forcément, tous se mettent en quête d'indices pouvant lancer cette chasse afin de remporter cette énorme richesse...



Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est la façon dont l'auteur a écrit l'histoire ! On se sent bien dans la peau de Wade Watt (le héros), ainsi que dans les autres personnages. J'aime beaucoup le fait qu'une entreprise, IOI, se lance à la poursuite de cette chasse afin de garder cet argent pour eux.



Parzival (alias Wade) part d'une situation déplorable de sans-logis et sans-famille à richissime, dirigeant de l'OASIS et plus grande personne du monde ! Incroyable !



Pour finir, je dirais que ma note est plus que positive (5 étoiles car c'est le maximum !) :-D ! Ce livre est un coup de cœur pour cette année 2019 !



Vous comprenez donc que je vous conseille ce livre qui se lit plutôt vite !



Aussi, j'ai vu que l'auteur avait écrit un autre livre du même style : Armada. Je le lirai donc sûrement en espérant qu'il sera aussi bien que Player One !



Bonne lecture et 135 critiques !
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Player one

Génial, j'ai trouvé ce livre absolument génial !! Captivé, le souffle coupé tout au long de ces 400 pages d'aventures dans un univers virtuel, on y tourne les pages à toute vitesse.



Mais attention, ce livre n'est pas un livre tout public ! Il est bourré de clins d'oeil et de références à tous les jeux vidéo qui existent depuis ces 30 dernières années.



Pour l'apprécier pleinement il faut sans doute s'approcher du public cible de la ménagère de 50 ans correspondant à cet auteur particulièrement geek.



Si vous aussi vous vous sentez l'âme d'un geek, si vous avez fait vos premières armes, dans votre jeunesse, au jeu PONG, le fameux jeu de tennis avec une barre de chaque côté de l'écran sur la première console Atari. Si vous avez ensuite arpenté les jeux vidéo sur Commodore, Texas instrument, Apple 1, puis les premières véritables consoles vidéo. Joués des heures à Donkey-kong, Pac-Man, Space Invaders, si vous avez vu et revu dans les années 80 les premiers films sur le sujet (wargames, starfigther, etc..), si au fil des ans et de l'évolution des jeux vous avez fini par passer des jours à l'intérieur d'un MMO (Massive multiplayers online) alors cette histoire va vous plaire et vous en comprendrez tous les détails.



On ne peu surement pas parler d'un livre de Science Fiction dans le cas présent mais plutôt d’un livre d'anticipation.



Notre héros, Parzival (IRL, Wade Owen Watts, initales WOW, bonjour le clin d'oeil :-)) ainsi que la plus grande partie du monde passe son temps à l'intérieur de l'OASIS qui n'est autre qu'une simulation virtuelle d'un jeu massivement multi-joueurs un peu plus évoluée que celles qui existent actuellement.



La partie la plus "anticipative" du livre est bien celle du monde réel qui est décrit. Les interfaces de jeu sont d'ailleurs très évoluées par rapport à celles dont nous disposons actuellement. En revanche, pour ce qui est de l'OASIS, contrairement à ce qu'on pourrait penser si on n'a pas connaissance des jeux online de ce type, une grande partie de ce qui est décrit existe déjà aujourd'hui.



Les gens se rencontrent, forment des groupes qui se retrouvent chaque jour pour partager des aventures virtuelles (je parle pas de sexe hein!!! :-)). Un système économique parfaitement équilibré existe, les joueurs peuvent injecter de l'argent réel dans le jeu pour devenir plus riche en faisant l'acquisition dans notre monde d'objet pouvant être revendus dans le jeu. Il y a des pauvres et des riches, les plus riches peuvent disposer de meilleures armures, montures et divers avantages.



De nos jours, et comme dans tout, il y a des excès, des gens dit "nolife" qui vivent à l'intérieur du jeu plus de 15 heures par jour depuis, pour certains, des années. Des gens plus équilibrés dans leur vie professionnelle qui travaillent mais pour autant qui sont capable de prendre une semaine complète de vacances à la date de la sortie de la nouvelle extension pour y passer plus de 15 heures par jours afin de progresser rapidement et finalement une petite majorité de gens qui jouent quelques heures par jour.



Aujourd'hui plus de 10 millions de personnes sur notre planète disposent d'un abonnement payant à World of Warcraft et font évoluer leurs avatars moyennant un nombre d'heures de jeu plus ou moins important. Certains personnages ayant cumulés au fil des 7 années d'existence du jeu, plus de 1000 jours "played" (on compte en jours de 24 h complet). Ce qui correspond à passer pratiquement 3 ans, jours et nuit de sa vie dans un jeu vidéo. (oui, oui ca fait peur, mais ca existe et ils sont nombreux)



En dehors de l'histoire très contemporaine de ce livre et vraiment bien écrite et très stimulante pour tout geek digne de nom :-) on peu également considérer ce livre comme une véritable vision d'un futur sans doute pas si lointain qui, à ne pas en douter, apparaitra un jour ou l'autre.



Ne sous-estimons pas la capacité de développement d'une entreprise comme Blizzard, qui à l'heure actuelle réalise plusieurs milliards de chiffres d'affaire par année exclusivement avec les abonnements du jeu « world of warcraft ».



Ici, dans « dans player one » cette entreprise s’appelle GSS et pratiquement toute la population mondiale passe son temps à l’intérieur de cette simulation de vie gratuite et très complète. Les enfants y vont directement à l’école en se téléportant sur une planète plutôt que ce rendre tous les matins dans l’école de son quartier. On y fait ses courses (livrée chez soit dans la vrai vie), on y paie ses factures, on se rend à la bibliothèque pour lire, etc…etc..).



C’est au moment de la mort du créateur de l’Oasis qui a laissé une énigme à résoudre que le livre commence. Le joueur qui arrivera à trouver les 3 clés et résoudre les énigmes héritera de la totalité de la gigantesque fortune du créateur de l’Oasis mais également de la propriété de l’entreprise GSS.



Que le jeu commence, player one, are you ready ? ☺





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Player one

…Please Insert Coin…





Et bien voilà, la pièce est tombée !



Bon, je m’en doutais un peu, mais en terminant de cette lecture, ai enfin pris conscience que j’avais des gènes « geeks » (peut-être pas exprimés à 100% mais néanmoins bien présents) !



C’est comme ça, c’est la vie, le jeu continue, je ne vais pas tilter pour la cause…same player shoot again.



« Player One », littérature jeunesse pouvant toucher une certaine tranche de quadragénaires adulescents ou littérature de « kidults » pour jeunes ados…bref, variation sur la poule et l’œuf…en parlant d’œufs, nous y reviendrons…stay tuned.



Donc, d’un côté, dans un avenir relativement proche où la méchante humanité dont nous faisons partie n’a pas trié les déchets, n’a pas lu Aymeric Caron, a continué prendre la voiture pour aller chercher des clopes à 300 m de son domicile 1x par jour 365 jours par an (pourquoi ne pas prendre une farde entière ? beh pour sortir un peu et faire de l’exercice voyons !) , où les fractures sociales sont de plus en plus grandes…Bref, le futur pourri de tout bon roman d’anticipation qui se respecte.



De l’autre côté, une immense vie parallèle en réalité virtuelle pour fuir le quotidien si médiocre, une OASIS dans ce désert…vive le CyberEspace. Bref l'exutoire idéal etc.



En gros, assez basique et classique, extrapolation noire de notre présent, sensation de déjà-vu, déjà –lu…bug dans le programme informatique, problème de synchronisation entre les deux hémisphères



SAUF QUE…



Là où le roman se démarque à mon sens, c’est par le référentiel culturel (populaire peut-être mais néanmoins culturel, n’en déplaise aux « prout ma chère ! ») aux années 80/90 mais surtout 80 dans le domaine de l’informatique et des jeux vidéo en particuliers (Non, Atari n’est pas un feuilleton avec un lion assez louche…mais qui s’en souvient ?), dans le domaine cinématographique et audiovisuel associé, dans l’émergence de cette culture dite « geek » « nolife » « otaku » parfois avant-gardiste.



Et les œufs dans tout cela ?



Et bien justement…ce roman parle d’une grande chasse aux œufs de Pâques, non pas le « cocogne » en chocolat caché un petit matin printanier par de gentils parents tout émoustillés et l’œil mouillant à l’idée de voir les réactions émerveillées de leur progéniture gazouillante avant que celle-ci ne tombe dans les affres de la drogues, de la délinquance ou de la recherche d’un emploi stable…

Ici, L’Easter Egg (EE) suprême est une somme d’argent astronomique que le cyber joueur pourra remporter si il arrive le premier à le découvrir.

Il va sans dire que ce genre de lot devient la convoitise du joueur lamba, du joueur alpha et bien entendu d’une méchante multinationale qui ne rêve que de pouvoir et de monopole…que le meilleur gagne...tout en sachant qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs.



Ah oui, quand même en 2 mots expliquer ce qu'est l'Easter Egg (EE): pour faire simple et court, en informatique et dans les jeux vidéo, c'est un bonus caché par les concepteurs accessible via la combinaison de certaines touches, mouvements ou autres actions permettant de débloquer quelques surprises( niveau supplémentaire, cinématiques, private jokes,..un peu comme les hidden Mickey cachés dans les parcs d'attractions ou certains dessins animés ;-).) Merci Wikipédia)



Bref, transposition originale et assez bien réussie du thème quête et livre à 2 niveaux de lecture, un peu comme « Les mondes de Ralph » de Disney pour rester dans les EE



Au final, si vous avez la quarantaine (ou plus ou moins) et êtes un peu/beaucoup/passionnément/à la folie « Geek », je pense que vous aimerez ce livre sinon cela risque de vous paraître un peu nébuleux...



Fred-Fichetoux-Beg mode Play The Game activé



PS, Merci Wiitoo pour la découverte ;-)



Re PS...et c'est quand qu'elle sort la PS 4...?











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Armada

Pour faire baisser ma PAL, j'ai lu Armada d'Ernest Cline.

Zack Lightman est un ado qui a passé sa vie à rêver.

A rêver que la réalité pouvait être un peu plus semblable à celle montrée dans les innombrables livres de science fiction, films et jeux vidéos qu'il a dévoré toute sa vie.

A rêver qu'un jour, un événement particulier viendrait bouleverser la monotonie de son ennuyeuse existence et le propulse dans une aventure galactique lointaine.

Il sait bien qu'ici, dans le monde réel, les adolescents ordinaires à tendance colérique et amateurs de jeux vidéo ne sont pas choisis pour sauver l'univers.

C'est alors qu'il aperçoit une soucoupe volante.. tout droit sortie d'un simulateur de vol massivement populaire du nom d'Armada, dans lequel les joueurs doivent justement protéger la terre d'une invasion alien.

Non, Zack n'a pas perdu la tête.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce qu'il voit est bien réel.

Il va enfin avoir la chance de jouer les héros..

Armada est un roman de science-fiction qui fait la part belle aux geeks amateurs entre autre des anciens jeux vidéos. Il y a un petit coté rétro dans cette aventure qui m'a plu.

J'ai aimé le personnage de Zach, adolescent qui au collège a pété un plomb et depuis traine quelques casseroles vis à vis des autres jeunes gens de son âge. Avec lui sa mère marche un peu sur des œufs. Il n'a jamais connu son père, décédé alors qu'il était enfant dans un accident de travail. Il travaille à ses heures perdus dans un magasin de jeux vidéos quand il n'est pas au lycée. Il est touchant ce gamin pas toujours bien dans ses baskets.

Il n'imagine pas à quel point l'apparition d'une soucoupe voulante va changer sa vie. Zach va pouvoir prouver qu'il peut lui aussi être un héros.. Mais cela ne sera pas de tout repos..

J'ai bien aimé ce roman bien que je l'ai trouvé un peu prévisible.

Au départ, je ne suis pas une grande amatrice de science-fiction mais depuis le début de l'année j'en lis régulièrement et j'apprécie ce genre de plus en plus.

Armada est un roman intéressant à découvrir, pas un coup de cœur mais j'ai pris plaisir à le lire sur deux jours. Dès que je l'ai commencé, j'ai eu envie de savoir comment il allait se terminer.

Ma note : quatre étoiles.
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Player one

Il est sans doute irrésistible de vouloir participer à une immense énigme, littéralement Easter Egg, quand on nous propose une récompense des plus alléchantes. C'est comme cela qu'immédiatement après sa mort, le multimilliardaire James Halliday, créateur du jeu le plus joué de toute la Terre, propose de léguer toute sa fortune s'élevant à plus de 200 milliards de dollars à celui qui parviendra à trouver son oeuf de Pâques. Facile hein ? En plus il a laissé au monde entier son petit guide relatant toutes les découvertes les plus exaltantes qu'il a réalisées tout au long de sa vie, son Almanach. Il suffirait alors de tout relire afin de récupérer les informations les plus importantes, résoudre enfin son énigme et ainsi devenir immensément riche ! Pourtant, même après 5 longues années de recherche sans interruption, personne n'a réussi à s'emparer de la première des trois clefs



C'est alors qu'apparaît, venu de nulle-part, un joueur qui allait changer la donne et marquer l'histoire du jeu vidéo à jamais : Parzival. de son vrai nom Wade O. Watts, ce jeune homme ne vit pas dans le luxe et la joie. Sa famille proche était décédée, ne restant alors qu'une tante qui se fiche pas mal de savoir s'il est encore en vie après avoir disparu pendant quelque temps. Une vie dans les Piles, quelle angoisse ! Son rêve était d'emprunter un wagon pour s'enfuir le plus loin possible, mais il ne le pouvait pas. Son seul exil possible face à cette réalité cruelle : l'OASIS. Au delà d'un jeu MMORPG tel qu'on pourrait envisager quand on en connait quelques uns comme World of Warcraft, Dark Age of Camelot, Ultima Online ou encore Donjon et Dragon, on observe ici la possibilité d'incarner littéralement son personnage idéalisé, avec des caractéristiques personnalisées, reflétant ainsi la personnalité que l'on aurait rêvé avoir dans la réalité.



Il en fallait des connaissances sur la Pop-culture des années 90 afin de dénicher le premier endroit où trouver cette première clef. Cinq ans après le début de cette quête, Parzival serait-il le premier à la dénicher ? Non. Il doit sa seconde place à la mystérieuse Art3mis (ça se prononce Artémis, et non pas Art « trois » mis), qui a malheureusement déjà trouvé l'endroit, sans pour autant remporter le saint Graal. le Précieux a pourtant été récupéré par Wade sans trop de problème. C'est à partir de ce point que débute un ersatz d'amitié entre eux, mais doublé d'une rivalité sans pareil.



Cependant, on ne trouve pas uniquement des joueurs à la recherche du-dit Easter Egg. L'entreprise IOI travaille farouchement à récupérer la récompense afin de s'emparer de l'OASIS. le directeur des opérations n'est autre que Nolan Sorrento, dont la hargne et la malhonnêteté lui poussent à s'opposer aux lois du jeu. Bien entendu, les joueurs essayent du mieux qu'ils peuvent de barrer la route à ces malfrats, mais comment empêcher une troupe de milliers d'hommes ayant pour la plupart les meilleures armes, armures et objets du jeu, d'accéder au Easter Egg ?



L'apparition du nom Parzival sur le tableau d'affichage de l'énigme ravive alors les flammes dans le coeur des Chasseoeufs, mais met aussi rapidement le feu aux poudres d'une guerre totale entre les honnêtes chasseurs d'oeuf et les malicieux Sixters. Des tensions exaltantes, des énigmes épineuses, des retournements en veux-tu en voilà et un dénouement des plus formidables, Player One cumule romance, action, jeux vidéo, le tout dans une réalité dystopique, en 2045, où la quête pour l'oeuf prend une autre tournure ainsi qu'une autre signification : une quête pour la liberté, une quête pour la survie !
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Player one

Player One c'est l'histoire du plus grand concours de Culture Geek organisé à la mort d'un des plus grands créateurs de jeux vidéos au monde, si ce n'est le plus grand.



Tout se passe dans l'OASIS, monde virtuel totalement gratuit auquel tout le monde peut se connecter si tant est qu'il possède une interface adéquate et des gants haptiques pour contrôler son avatar.



A la clé de ce grand concours : une immense richesse et l'héritage de James Halliday, créateur de l'OASIS et de bon nombres de jeux vidéos à succès. Pour réussir cet exploit, il faudra trouver trois clés et réussir les épreuves des trois portails associés. Et le meilleur moyen d'y arriver c'est de tout savoir sur Halliday et sur sa passion : la culture geek, notamment celle des années 80. Jeux vidéos, mais aussi films, séries, livres et j'en passe.... tout peut servir dans cette quête épique !



Le début du livre sert de mise en place à tout cet univers, à ces personnages et à cette culture geek. Cependant, on est très vite emporté par le rythme de la compétition et par l'envie de savoir ce qu'il va se passer. On suit principalement Wade, dont l'avatar est Parzival; mais aussi d'autres avatars tels que Aech, Art3mis ou encore les frères Shoto et Daitoi. Les personnages sont à mon sens, hauts en couleur. Les gentils sont bien gentils et les méchants sont biens retors mais au final on est vraiment pris au jeu, c'est le cas de le dire.



C'est un livre que j'ai adoré, c'est même un coup de cœur. L'univers nous emmène avec lui, il est fluide et totalement immersif, un peu à l'image de l'OASIS. Je pense que toute personne sensible à la culture geek s'y retrouvera, mais je ne suis pas sure que ce soit un critère pour aimer ce livre. Je pense qu'il peut toucher bon nombre de personnes car c'est avant tout une aventure, dans un décor plus ou moins inhabituel certes, mais une aventure tout de même.



Player One, c'est le roman qui vous donne envie de regarder les Monty Pythons et de jouer à Pac Man. Pour moi c'est une belle réussite !
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Player one

On ne peut pas réduire un livre qu'on a lu à un objet doté d'un nombre de pages données, à du papier sur lequel on a jeté des symboles tracés à l'encre ; un livre lu, c'est le souvenir d'émotions, parfois agréables, parfois désagréables… Bref, un livre, ce n'est un objet que quand on ne l'a pas lu ; lorsqu'on l'a lu, l'objet n'est plus simplement un objet ; il évoque une expérience de lecture.

Quelle expérience de lecture évoquera, pour moi, "Player one" ?... Je m'en souviendrai sans doute comme un livre qui, pendant deux jours, m'a fait vibrer, intensément. Certes, je ne m'attendais pas à un livre comme celui-là, qui me ferait ainsi vibrer pour ses personnages, m'inquiéter pour leur sort…

J'ai beaucoup aimé "Player one". Dès la première page, dès l'incipit, j'ai su, que j'allais aimer. J'ai tout de suite accroché à cette chasse au trésor, j'ai tout de suite aimer les personnages ( ou, du moins, ceux qui sont aimables ), j'ai tout de suite adoré découvrir cet univers très complexe et très développé.

Cette aventure m'a emporté et je n'ai pas pu lâcher ce livre. J'ai été plongé dans cet univers ; je me suis soucié du sort des personnages ; ce n'est pas rien que tout ça…

Qui plus est, en plus du caractère addictif, on trouve dans cette œuvre quelque chose qui parle à beaucoup d'entre nous ( je crois ) : l'affrontement entre un petit nombre d'individus, seuls ou presque, et une grande multinationale, disposant d'énormément de moyens, humains et financiers…

J'ai tout de suite aimé et j'ai tout de suite su que j'allais aimé ; et je regrette déjà d'avoir quitté cet univers, alors que ça fait si peu de temps que je l'ai quitté…

Un livre addictif, une lecture intense qui ne laisse pas indifférent !...
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Player one

J'ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman qui nous plongent dans un univers futuriste foisonnant, tout en jouant la carte nostalgie en évoquant les années 80, principalement au travers des films et des jeux vidéos de l'époque. Ajouter à cela une histoire vraiment intéressante, un rythme soutenu, des personnages attachants, et on se retrouve avec un livre difficile à lâcher jusqu'au dénouement.

J'attends maintenant avec impatience le prochain roman de Ernest Cline, mais aussi l'adaptation de Player One par Steven Spielberg.
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Player one

C’est l’histoire d’un grand moment de solitude :

- Moi : ‘Dis, je viens de finir un livre sympa ! J’ai trouvé l’idée sur Babélio, tu connais ‘Player One’ ?

- Lui : ‘Ahaha’

- Moi : ‘Ben quoi ?’

- Lui : ‘C’est un peu comme si tu me demandais si je connaissais La guerre des étoiles…’

- Moi : ‘Mmm’ …dépitée je suis.

Bon, OK, j’ai quelques années de retard sur lui dans le monde de la SF, et visiblement c’est irrattrapable, il faut m’y faire…

Tout ça pour dire que j’ai bien aimé Player One, contre toute attente : je ne suis pas une assidue des jeux vidéo – pour tout dire, jusqu’à très récemment, WoW était pour moi l’interjection version anglophone de Ouahou : il y a un peu de boulot pour me mettre à niveau. Par conséquent, même si cette lecture a été l’occasion de combler -très partiellement- le tonneau des danaïdes de mes lacunes en la matière, une bonne moitié des allusions du bouquin me sont passées au-dessus de la tête. Mais la moitié restante, référence à des années d’adolescence, ainsi que l’intrigue, m’ont bien accrochée.

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Player one

En 2045, le monde est proche de la fin, victime de centenaires d'abus en tous genres causés par l'Homme. le seul refuge de la population, c'est l'OASIS, un monde virtuel en 3D dans lequel on peut faire et être tout ce qu'on veut ou presque. Quand son ultra-célèbre et richissime concepteur Halliday meurt, tout le monde se met à chercher l'oeuf de Pâques qu'il a caché dedans et qui rendra le vainqueur non seulement immensément riche, mais également le maître du jeu. Or il n'y a pas que des personnes isolées qui se lancent dans la quête : la multinationale IOI est aussi sur les rangs, et pas qu'avec des moyens légaux. Wade, alias Parzival, est comme tout le monde sans succès depuis 5 ans sur la trace du Graal virtuel quand une succession d'évènements et révélations l'amènent enfin à découvrir un premier indice...



J'ai beau être née dans les années 80, je me suis sentie assez loin de toutes les références marquées et incessantes à cette décennie vu que je n'ai pris réellement conscience que j'existais qu'au milieu des années 90 (vous savez les boys bands... ou surtout girls bands... sacrées Spice Girls !). Cela ne m'a pourtant pas empêchée d'être totalement embarquée dans cette histoire geek mais entraînante. Je n'avais pas ressenti le besoin de rentrer chez moi pour lire un livre depuis longtemps, c'est dire !

On pourrait rattacher cette histoire à plusieurs genres, plusieurs catégories de lecteurs visées : les nostalgiques des eighties vont en prendre plein les mirettes et passer leur temps à dire "mais ouiiiiiiiii, c'est vraiiiiiii, j'adorais ce jeuuuuuhhhhhhhhh !!!", les geeks vont se retrouver pleinement dans leur univers alors que c'est pas souvent qu'un hommage pareil est rendu à leur monde peuplé de machines archaïques pour nous, de séries mangas cultes pour eux et de jeux vidéo primitifs pour le monde moderne, les amateurs de littérature Young Adult vont kiffer l'aspect dystopique fort couru ces derniers temps et les plus jeunes vont se laisser embarquer avec plaisir dans un rythme effréné et une histoire d'amour balbutiante tout à fait chaste. Y a avec ça de quoi couvrir un large panel de lecteurs, quand bien même pas mal pédalent dans la choucroute par manque de culture appropriée.

C'est sûrement pas le livre du siècle, il fait montre de quelques clichés du genre dystopique pour teens, mais ça reste une lecture super motivante et rajeunissante (enfin ça dépend pour qui !). L'univers est riche (comme notre monde qui a accouché de tous ces films, chansons, technologies et autres) et l'auteur en profite aussi pour développer le caractère des relations humaines et le risque de l'isolement récréatif virtuel. Et a posteriori, on se rend compte que ce livre mêle passé idéalisé et futur apocalyptique avec brio pour mieux réfléchir au présent menacé.

Un peu long par moments, des scènes souvent répétitives, mais le tout a de quoi valoir le détour, surtout si vous rentrez dans l'une des catégories pré-citées. Ready ?
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Player one

J'ai découvert cette histoire avec l'adaptation ciné sortie il y a quelques années que j'avais vraiment beaucoup aimé, du divertissement bourré de références comme j'aime. Je l'avoue, c'est avec un peu d'appréhension que j'ai commencé le roman, j'avais peur que tout ressemble au film. Eh bien surprise !! Et très bonne, c'est également bourré de références mais on remonte bien 10 voire 20 ans en arrière, car ici elles se situent toutes dans les années 80.

On va suivre Wade Watts en 2044 (eh oui ce n'est plus si loin), dans un futur assez moche il faut le dire. Il vit dans un espèce de bidonville chez sa tante. Son espace de liberté : l'OASIS, une immense simulation en ligne accessible grâce à une visière et des gants.

J'ai trouvé le déroulé du livre, beaucoup plus vraisemblable que dans le film, car les personnages vivent aux antipodes les uns des autres. La vie de Wade (alias Parzival) n'est pas rose qu'il soit ou non dans l'OASIS par manque de moyen. Il étudie films, séries, livres, jeux vidéos dans un seul but : trouver l'Œuf de Pâques de Hallyday (fondateur de l'OASIS décédé qui a créé un jeu de piste dont le gros lot est son immense fortune). Les énigmes sont bien plus cérébrales et complexes que dans l'adaptation filmée et j'avoue que j'aurai aimé les voir adaptées.

Le style est celui d'un passionné, cela se sent. Et franchement, lire ce livre donne des passerelles pour aller découvrir tout un tas de livres, jeux, séries, films qu'on ne connaissait pas forcément avant. L'auteur arrive néanmoins à se pas noyer l'action sous ses références, même si l'enthousiasme et l'érudition de Parzival et ses compagnons frisent la surchauffe parfois.

L'intrigue : une chasse au trésor assez bien menée. Les personnages sont attachants et leurs caractéristiques sont bien plus atypiques que dans le film qui a, à mon sens, un peu trop lissé le truc, et passé sous silence certaines problématiques abordées dans le livre : notamment concernant l'avatar d'Haech.

Si vous avez la nostalgie des jeux de rôle sur table, des bornes d'arcade et des sitcom familiales comme des livres de SF des années 70-80, vous allez vous régaler. D'autant que l'aventure du fameux Top 5 s'avère bien plus mouvementée et dramatique que ce que le film en montre. Néanmoins, si le film vous tente je vous conseille fortement de le visionner avant de lire le livre, si vous faites l'inverse, le film risque clairement de vous décevoir.
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Player one

2045. Wade Watts, comme presque toute l'humanité, se connecte à l'OASIS, programme de réalité virtuelle mondial, pour fuir la misère et vivre la vie qu'il a toujours rêvé. Décédé quelques années auparavant, le créateur de l'OASIS James Halliday a caché un Easter Egg dans son monde virtuel. Celui qui le trouvera héritera de toute sa fortune. Wade s'est juré d'être le premier de cette "chasse à l'oeuf".



Les années 80 connaissent un regain d'intérêt depuis quelques années et Player One s'inscrit à fond dans cette mouvance nostalgique. Mais là où certains flattent le geek avec des références subtiles, Ernest Cline y va avec de gros sabots bien lourds. Son arme : le name dropping ; son objectif : citer un maximum de films, séries, chansons, jeux vidéos emblématiques des années 80.



Si vous êtes allergiques aux eighties, fuyez ! pauvres fous, car vous ne passerez pas.

En dehors d'une poignée, importantes et vraiment intégrées à l'intrigue, la grande majorité des références sont purement gratuites, du genre : "Il ressemblait à ce personnage du feuilleton Ricky ou la belle vie" ou "L'escalade des poutrelles des Piles me faisait penser aux anciens jeux vidéos de plate-forme, comme Donkey Kong ou BurgerTime". Si vous êtes trop jeune pour avoir connu les années 80, pas de panique, vous ne serez pas perdu pour autant. Ernest Cline n'oubliera pas de préciser que Dragon Magazine était une revue dédiée aux jeux de rôles et la Folle Journée de Ferris Bueller, un film de John Hugues décrivant la vie des adolescents... et tant pis si ça alourdit encore un peu plus le récit.



Pour vous donner une idée de la quantité, j'en ai listé une partie :



Je ne sais pas vous, mais moi j'ai frisé l'overdose. Surtout que cela sert essentiellement de cache-misère à une intrigue finalement pauvre. Une simple chasse au trésor à la structure répétitive : un message codé permet de découvrir une clef qui ouvre un portail qui renferme un message codé, and repeat it. Les rebondissements sont convenus et se voient venir de très loin. La troisième partie de l'histoire est truffée de facilités scénaristiques qui mènent à une fin attendue



Les personnages sont tout aussi convenus. Wade est un jeune ado introverti dans la vraie vie, mais qui devient un mec cool dans la peau de Parzival, son avatar. Idéal pour que l'identification du lecteur. Si tu es une fille, rassures-toi, Art3mis est exactement le même personnage, avec une paire de seins. Mais la palme revient au méchant.

Nolan Sorrento est le président d'IOI, un société de fournisseur d'accès Internet qui aimerait mettre la main sur l'OASIS pour en rendre l'accès payant et l'inonder de publicités. Sorrento vole, ment, tue, corrompt, triche aux jeux vidéos, bref, il ne lui manque que le rire maléfique dans sa panoplie de grand méchant de bande-dessinée caricatural.

À propos, j'aurais imaginé que n'importe quelle société dans le monde, quelle que soit son secteur d'activité, aurait forcément cherché à mettre la main sur l'héritage de l'homme le plus riche du monde, mais visiblement seul IOI semble intéressé. Peu crédible.



Finalement, seul la description du fonctionnement de l'OASIS recèle quelques bonnes idées. le système éducatif imaginé par Ernest Cline repose sur des règles crédibles et cohérentes. le monde réel, quant à lui, est une dystopie assez générique comme on en a lu milles fois. En gros, la Terre est polluée, les inégalités se sont creusés entre riches et pauvres, etc. On en saura pas plus, mais de toute manière, cela n'intéresse pas l'auteur qui privilégie l'OASIS et son étalage de pop culture.



Pour résumer, je dirais que Player One est un roman écrit pour les jeunes blindé de références pour les vieux. Je n'ai pas aimé.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Player one

En voilà un bon livre pour commencer l’année ! Le monde créé par Ernest Cline est tout simplement génial. En 2044, James Halliday, le créateur d’OASIS vient de mourir. OASIS c’est quelque chose d’énorme : un monde virtuel immense où il est possible d’aller à l’école, de mener des quêtes, jouer à des jeux vidéos… Chaque personne peut s’y connecter avec son avatar et y vivre sa petite vie virtuelle. C’est le cas de Wade Wyatts, jeune adolescent de 18 ans qui passe des journées entières dans l’OASIS. Il est un adorateur de James Halliday, il connait tout de lui, de son enfance à ses films, livres et jeux vidéos préférés. Quand il apprend la mort de son idole, il va se jeter dans la conquête de l’œuf de Halliday et de la fortune qui va avec. Pour cela, il faut résoudre des énigmes à résoudre et 3 portails à ouvrir…

J’ai été époustouflée par ce livre. Quel génie, cet auteur ! Les références aux différents livres et films de science-fiction ou aux tout premiers jeux vidéos dans un monde virtuel qui parait infini, c’est tout simplement extraordinaire. J’ai aimé jouer aux consoles en son temps (Donkey Kong sur l’Atari ou Super Mario sur la Nintendo par exemple… oui Pacman aussi un peu), j’étais même passionnée, passant des heures à essayer d’arriver au boss final. J’ai un peu halluciné qu’il ait vu 5 fois tel film, joué des centaines d’heures à tel jeu…mais, c’est la parfaite définition du geek, non ?

Il m’a quand même fallu une bonne cinquantaine de pages pour vraiment apprécier Player One. Mais à la fin, je ne voulais pas en sortir. Et pourtant, le monde futuriste d’Ernest Cline n’est pas tout rose : l’humanité a privé la terre de ses principales ressources naturelles, les habitations sont des mobil-homes posés les uns sur les autres pour former des piles… Heureusement qu’il y a l’Oasis pour vivre une autre vie : une vie où il retrouve ses seuls amis, où on poursuit ses études et où il a un but. Ce livre m’a donné envie de ressortir la console, passer les niveaux consciencieusement les uns après les autres et de dézinguer quelques méchants pour délivrer la princesse.

Si vous aimez les romans d’aventures, les jeux vidéos, la science-fiction ou la fantasy ou un peu tout ça… Lancez-vous.

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