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Critiques de Ernest Cline (234)
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Player one

Une version assez différente de l'adaptation cinématographique. Les personnages sont les mêmes, l'intrigue principale également mais les épreuves de la chasse à l'Œuf de Pâques de Halliday à l'intérieur du jeu diffère pas mal.

Ça m'a un peu surprise au début puis j'ai enfermé mes souvenirs du film dans un coin de ma tête et j'ai pu apprécier ma lecture sans faire de comparaisons.

L'histoire se déroule en 2043 mais nous plonge profondément dans les années 80. Je n'ai pas saisi toutes les références citées - il y en a vraiment beaucoup - mais suffisamment pour être immergée dans le roman.

L'univers virtuel de l'OASIS est riche, les personnages sont attachants - ou détestables - et l'action ne manque pas. Difficile de s'ennuyer.

Le seul passage qui m'a semblé un peu long est celui où Wade détaillé son installation de gamer. Heureusement c'est passé assez rapidement.

Au final j'ai passé un très bon moment.
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Ready Player Two

J’avais adoré le premier "Player one" (et encore plus son adaptation cinématographique "Ready player one"), je me suis donc lancé avec plaisir dans cette suite comme je le fais des suites de bons films (tout en regrettant vaguement que certains auteurs cherchent parfois la facilité en reprenant les recettes qui ont déjà fonctionné).



Alors effectivement, on retrouve ici la même structure, en partie la même histoire avec de nouveaux défis et nouvelles énigmes dans le monde de la culture pop et geek, histoire mêlée avec une autre idée scénaristique… malheureusement usée jusqu’à la corde. Je regrette également quelques maladresses dans l'écriture comme dans les rebondissements.



Mais bon, ça fonctionne toujours aussi bien, on se laisse rapidement embarquer dans cette aventure tant c’est agréable de retrouver nos personnages favoris du premier tome. Le roman est tout aussi prenant que le précédent, malgré quelques petites longueurs parfois, et les énigmes et aventures bien pensées… qu’on appréciera cependant plus ou moins si on est plus ou moins fan de l’œuvre/artiste qui en est le sujet.



Malgré un petit manque d’originalité, j’ai eu tout autant de plaisir à dévorer ce roman… et je n’attends plus qu’une éventuelle adaptation au cinéma.

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Armada

Roman de science fiction qui se lit très facilement. Difficile pour moi d'avoir un avis très précis sur ce livre tellement mes lectures dans ce genre de récit sont rares. Dans l'ensemble, c'est un livre agréable à lire avec une intrigue qui nous tient en haleine du début à la fin.

Attention toutefois, le roman fait référence à beaucoup de films de science fiction existants et il sera plus aisé de suivre l'histoire si vous avez déjà une bonne culture dans ce domaine.
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Ready Player Two

Après avoir remporté la quête imaginée par James Halliday, le fondateur de l'OASIS, Wade Watts découvre l'ONI, une nouvelle technologie de simulation révolutionnaire susceptible de rendre l'OASIS encore plus connecté, plus immersif, plus merveilleux. En parallèle, il découvre l’existence d’une ultime quête, composée de sept énigmes, si ce n'est que de sa réussite dépend, dans un certain sens, la survie des millions d'utilisateurs du système. Si on retrouve avec plaisir les héros du premier volume, on comprend que leurs objectifs ne sont plus en accord et que ces parcours distinctifs les ont éloignés peu à peu les uns des autres. De fait, ce qui outre l’originalité, faisait l’attrait de Player One, à savoir la solidarité, l’esprit combatif et l’engagement à laissé place aux divergences et à des querelles prosaïques. En lieu et place d’un affrontement épique, Ernest Cline se contente de reprendre le principe de la chasse à l'Easter Egg en y apportant quelques variantes et en multipliant à l'outrance les références à la culture Geek. Malgré l’introduction de nouveaux personnages, d’une entité informatique perverse et du retour d'un psychopathe avide de vengeance, l’histoire ne suscite guère la surprise ni l’intérêt. Les personnages secondaires sont sans nuances ni reliefs, exception faite de L0hengrin et les Cinq du fond plutôt intéressants mais trop peu exploités. De séduisantes idées sont bien présentes mais, l’auteur préfère développer un discours moralisateur sur le racisme structurel, le sexisme, l’identité de genre et autres délires plutôt qu’un récit organisé autour des dangereuses promesses de la réalité virtuelle pouvant aboutir à une perte des repères et des liens et du préjudice occasionné par un enfermement pratiquement permanent au sein d’univers chimériques. Des propos engagés qui prônent, de surcroit, l’abandon de toute identité au profit d’une vie de liberté total par avatar interposé. Une thématique totalement hors sujet et sans intérêt pour l’histoire. Par ailleurs, des chapitres entiers se voient consacrés à la description minutieuse de scènes de films des années 80, de paroles de chansons, de plateaux de jeux vidéos ou de mondes imaginaires aussi délirants que dangereux, allant de Prince à Tolkien en passant par John Hughes, dont la répétitivité et l'ineptie finissent par lasser. Ernest Cline étale ses connaissances à l’excès, surchargeant le récit d’inutiles arguments sans véritable objet. Le final utopique, plutôt convenu, maintes fois usité et plein de bon sentiments ne relève en rien la faiblesse de l’ouvrage, son manque d’originalité et son insuffisante attractivité. Dans l’absolu, cette suite ne s’imposait pas, au vu du résultat, elle ne présente, hormis l’aspect financier, aucune véritable raison d’être.
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Ready Player Two

Pourquoi me faire mentir, Ernest ?!



Alors que je défendais le premier tome de faire du namedroping gratuit, arguant que les références étaient pertinentes à la personne de Halliday et à la compréhension de la quête, voilà que dans ce tome 2 se trouvent des centaines de références totalement gratuites, sans rapport avec Halliday, ni même avec la nouvelle quête. Je suis déçu par Cline, sur ce point.



Cependant sur la forme, tout n'est pas à jeter. l'ONI, technologie de simulation qui justifie ce second tome, permet de rapprocher infiniment plus les gens et a un véritable impact sociétal, ce qui est l'excuse pour Cline de traiter du racisme, du sexisme, des sexualités, et de la transidentité (rachetant au passage les propos transphobes de Wade dans le premier opus). Ça, c'est bien amené, bien traité, pertinent… ce qui prouve que Cline n'a pas perdu la main, et que la catastrophe susmentionnée était volontaire. Meh.



Maintenant, attaquons le fond… Je vous ai parlé de la collection de poupées de ma mère ?

Comment ça, j'esquive le sujet ?

Hum, bon. Allons-y. Le fond, donc.



Difficile d'expliquer ce qui ne va pas sans spoiler (ce que je ferai plus bas), mais dans les grandes lignes je vais être cru : tout repose sur une idée à la con, basée sur deux ou trois tropes de SF éculés (comme un foc), le tout avec une réalisation laborieuse, trop proche du premier tome (oui, encore une quête à épreuves !) et la conclusion la plus absurde (in)imaginable. ajoutez à cela un Wade Watts dépressif, malsain, et des personnages secondaires sans nuance qui éclipsent des personnages tertiaires bien plus intéressant.



C'est pas *mauvais*. C'est bien écrit, divertissant, ça se laisse lire. Mais c'est pas bien non plus. J'ai vu le film et lu le premier livre plusieurs fois… mais ça, j'ai pas envie de le relire. Jamais. Par contre ça ferait un film dramatique correct, et je pense que ce n'est pas anodin : Ernest Cline dit avoir travaillé avec Spielberg sur ce second tome pour qu'une suite au film soit réalisable malgré l'adaptation souple.



Pour conclure, je vais ajouter quelques détails sur l'intrigue. Promis, il y a des gros points forts qui justifient cette note clémente :

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Ready Player Two

L'aventure continue...

J'attendais une suite à RP1 depuis l'avoir dévoré et je n'ai pas été déçu. Il y a une certaine logique dans les évènements qui s'y déroulent, à mon sens.

Les thèmes sont nombreux et je les nommerais pas ici pour ne pas gâcher les surprises mais le fan-service est au rendez-vous et moi, je suis gros client.

Maintenant, j'ai peur de l'adaptation ciné (et oui Steven a déjà acheté les droits...) car la co-ecriture du 1er avec l'auteur avait de quoi surprendre par moment (rappelez vous la course de voiture, la manière de récolter le 1 UP, ect.... Mais de bonnes nouvelles idées, par exemple l'Overlook Hôtel).

Bref, les lecteurs qui auraient des doutes, l'univers que vous avez apprécié est toujours là.

Mettez votre casque ONI et appuyez sur START.
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Player one

Le Résumé du lecteur



Bien meilleur qu’Armada (même si Armada est super) voici Ready Player One.



Le monde est en voie de destruction, la guerre, la pollution et le chômage règnent. Tout le monde se réfugie dans l’OASIS; un monde virtuel où même les cours d’école ont lieu. Le créateur de ce monde est mort sans testament mais laisse un message: quiconque trouve les trois clés et les insère au bon endroit dans l’OASIS gagne toute sa fortune (soit 250 milliard de dollars) et le contrôle du monde virtuel. Pour Wade, la chasse ne fait que commencer!



L’Avis du lecteur



Le livre est très très bon et il est beaucoup mieux que le film (comme je le dit souvent “livre avant film”). Beaucoup de gens pensent que le public cible est adulte, à cause des références, clin d’œil de jeux rétros et vieux film des 80’. Moi j’adore et je suis encore enfant! Il montre que tout est possible! Une S-F parfaite! Et moi même qui considérait déjà Cline comme un “geek” ça dépasse, les limites! Ce livre est super!



Le livre est publié en 2011 en anglais, la traduction est sorti en 2013.



La « Citation »



J’ai soudain pris conscience du ridicule de la scène : un type en armure et un roi zombie aux manettes d’un classique jeu d’arcade.



Player One
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Armada

Le Résumé du lecteur



Ce livre regorge d’inventivité et de mystère.



Zach est un des meilleurs joueurs d’Armada, un jeu vidéo de bataille spatiale. Il vit seul avec sa mère. Il rêve que quelque chose d’excitant arrive dans sa vie. Une belle matinée, il aperçoit un vaisseau dans la cour d’école, serait-il fou? Et qui sont ces gens, à l’intérieur, qui le demandent ? On dirait que sa vie devient excitante pour une fois!



L’Avis du lecteur



De l’action, de l’émotion, une console et un peu de musique en arrière plan, c’est ce qu’Armada nous réserve derrière ses pages authentiques “Geekienne”! On retrouve l’art d’Ernest Cline, toujours prêt à sauter dans le tas! Mais ce qu’Armada recèle vraiment et qu’il fait paraître, c’est que la violence ne résout rien et qu’il ne faut jamais, au grand jamais, se fier aux apparences.



Ernest est connu pour son premier livre Ready Player One que je recommande fortement. Son deuxième livre, Armada, est publié en 2015.



La « Citation »



Si l’on ne finit pas la guerre, la guerre nous finira.



Armada
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Player one

On peut se lasser de l'énumération des créateurs d'œuvres ludiques, vidéastes, musicales, etc des années 80.

Autant lire @La théorie de l'information très bon roman d'@Aurélien Bellanger qui retrace l’épopée des nouvelles technologies en France à travers le regard d’un self made man devenu milliardaire grâce au digital et dont le personnage, Pascal Ertanger, fait très forcément penser à Xavier Niel, le patron de Free.
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Player one

Très bon livre, (à mon avis) meilleur que le film. Très bien écrit on peut facilement s'imaginer les personnages et les scènes même sans trop d'imagination (ce qui est mon cas)
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Player one

Waouh ! 600 pages de lecture dont je ne changerais pas le moindre paragraphe ! C'était trop bien !!



Bon clairement, c'est un sacré gros pavé, et la majorité des personnes auxquelles j'ai essayé de le refiler ne l'ont pas lu pour ça, mais rarement j'ai autant aimé un roman. C'était pendant des vacances, je me souviens que j'ai passé la moitié de mon temps sur un foutu canapé à avaler les pages, j'ai d'ailleurs dévoré le livre entier en seulement quelques jours tant j'ai été happée par sa lecture. Je n'en décrochais qu'au prix d'un gros effort sur moi pour m'intéresser un peu au monde extérieur.



Avant tout, Player one, c'est un univers incroyable. C'est vraiment très bien construit, entre réel et virtuel, et on plonge dedans avec une délicieuse facilité. Tout le décor, le contexte est prenant, bien pensé, intéressant et surtout, cohérent (ma chère vraisemblance, tu es là). J'ai adoré de tout mon petit cœur cette pourtant triste version de notre futur, loin de la décevante réalité qui a un goût de sale comparé à cet incroyable monde virtuel qu'est l'OASIS, où tout devient possible, ou tout pourrait presque devenir plus réel.



Indéniablement, ce qu'il y a de meilleur dans ce roman, et ce malgré mon adoration pour l'univers crée par Mr. Cline, ce sont les personnages. Wade est un héros/anti-héros (ça dépend des moments on va dire) exactement comme on pourrait s'attendre à en trouver dans une telle société. Il est reclus, laid, seul, naïf... et complètement coupé du monde réel, où aucune vie ne l'attend. Et c'est pour ça que j'ai tant aimé avancer à ses côtés, parce qu'il est le Rastignac (Balzac, Le père Goriot) de la science-fiction (bon, je vais peut-être un peu loin, désolée). Il y a également Arthémis, véritable héroïne des temps modernes, que j'ai peut-être, si c'est possible, encore plus aimé que Wade. Une femme forte, courageuse, féminine, loin des archétypes qu'on nous rabâche parfois... une femme une vraie. Je pourrais continuer encore un moment avec la liste des personnages principaux, ils sont tous géniaux, justes, pas de clichés, pas de facilités prises par l'auteur, et surtout pas de syndrome des héros qui ne meurent jamais... je n'en dirais pas plus, lisez.



L'intrigue est tout aussi géniale et prenante que le reste. Malgré 600 pages, on ne s'ennuie pas une minute, l'auteur prend le temps d'être logique, de construire son histoire aussi bien que le monde dans lequel elle se déroule ou les personnages qui l'habite. Les "méchants" sont à la hauteur des héros, la multinationale IOI prête à tout pour s'emparer du trésor, pas étonnant si il pèse 250 milliards de dollars. Bref, c'est haletant, il n'y a pas (ou vraiment presque pas) de temps mort, tout s'enchaîne avec fluidité. À la limite, peut-être qu'on pourrait trouver le début un peu lent, mais je pense que c'est nécessaire pour la mise en place de l'intrigue... personnellement ça ne m'a pas ennuyée du tout.



Ce qu'il y a d'intéressant également dans Player One, c'est la façon qu'à l'auteur de nous amener culture pop et informations en tout genres. Ce roman est une sorte d'hymne à cette culture adorée par Halliday (personnage qui est à l'origine de la fameuse quête), et bien que je n'y connaisse à peu près rien, je n'ai jamais eu à chercher quoi que ce soit, l'auteur nous donne toujours toutes les clefs pour comprendre de quoi il retourne, sans jamais que cela ne se transforme pour autant en leçon.



Enfin, comment ne pas parler du final ? La fin est magique, pleine d'émotions, de suspenses, d'attentes, aussi bien quand au déroulement de la quête que des relations entre les personnages. Tout le roman fait monter le suspense sur différents aspects de l'intrigue, et lorsque les dernières pages arrivent... personnellement j'en tremblais de voir si peu de lignes pour arriver à une fin agréable, pourtant ça a été le cas. Je ne la changerais pas d'un pouce, j'ai été absolument conquise.



PS : Je ne ferais pas d'article sur le film de Steven Spielberg que j'ai eu la bêtise d'aller regarder... Toutefois, je tiens à dire que de mon point de vue c'est un pur massacre. Le roman est génial, il y a tout ce qu'il faut pour que cela donne une grande oeuvre cinématographique, très visuelle, mais alors là... quel gâchis ! Les personnages sont bafoués (Arthémis, que t'ont-ils fait ?!), l'intrigue est rafistolée comme possible pour que ça tienne en un seul film (il en aurait clairement fallu plusieurs pour une fois), rien n'est respecté... la cohérence ? Connais pas. Rarement j'ai vu une oeuvre être autant tournée au ridicule. Même visuellement, ils en ont fait tout un plat et ça n'était pas à la hauteur selon moi. Bref, passez votre chemin, mais ne manquez pas cet incroyable roman !
Lien : https://www.lesplaisirsdesmo..
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Player one

J'avais adoré le film, et je ne pouvais passer à côté de cette lecture... le livre est aussi bien que le film, des petites différences d'actions des personnages... mais dans l'ensemble... enfin non je peux le dire, j'ai dévoré ce livre... et comme à chaque fin de livre, un sentiment de vide m'a pris et j'ai aussitôt plongé dans un autre (lum'en)
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Armada

Où il est question de jeux vidéos qui deviennent réalité, d'invasion extra-terrestre, et d'un ado qui a perdu son père lorsqu'il était enfant.

Passer tout son temps à jouer à Armada a permis à Zack de devenir un pilote de choix dans l'armée qui défend la Terre, et de se retrouver sur la face cachée de la lune, face à son père !



Une fable (un peu trop) geek mais sympathique !
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Player one

Avant d'évoquer le livre, je vais me permettre une petite digression pour vous raconter - un peu - ma vie.

Pour me présenter rapidement, mes deux t-shirts préférés sont "les jeux vidéo ont ruiné ma vie, il m'en reste deux" et un Pac-Man oeuf au plat qui pourchasse un fantôme ketchup (faut l'imaginer, mais le résultat est plutôt marrant). Si j'avais eu un fils, je l'aurais appelé Goku. Fort heureusement, j'ai eu une merveilleuse petite fille et, pour assurer une totale réussite de l'affaire, ma femme a mis son véto sur le prénom Bulma.

Bref, vous l'aurez compris, quand je vois "le roman culte de la génération geek" sur les étagères de mon libraire préféré, je n'hésite pas une seule seconde et je me lance avec un a priori plus que favorable sur ma nouvelle acquisition.



L'histoire en 2 mots... ou 3 paragraphes…

On est en 2044 et tout fout le camp sur Terre : des guerres, des catastrophes climatiques, une crise économique qui a mis la moitié de la planète dans des bidonvilles. C'est simple, on se croirait en 2020.

Pour échapper à son quotidien, la population se connecte à l'OASIS, un genre de MMO en réalité virtuelle. C'est l'internet 3.0 et tout le monde y est connecté, pour le jeu, pour le travail ou pour les études.

A sa mort, le créateur de l'OASIS met en jeu son héritage : le joueur qui trouvera l'easter egg caché dans cet univers virtuel héritera de sa fortune, de son entreprise et de tous les droits sur l'OASIS.

S'ensuit alors une course contre la montre entre les chassoeufs (des joueurs à la poursuite de l'easter egg caché) et une énorme multinationale qui souhaite faire main basse sur l'OASIS pour y coller plein de pubs et d'abonnements. Un peu comme YouTube, ouais…



De qui ça parle ?

Le lecteur suit les péripéties de Wade Watts, aka Parzival, jeune aventurier de l'oeuf perdu complètement fauché. Wade est orphelin et vit chez sa tante dans une caravane. Il passe son temps dans une planque pour se connecter à l'OASIS pour ses études, pour passer du temps avec son meilleur ami Aech ou pour suivre le blog de la légendaire joueuse Art3mis, dont il est tombé virtuellement amoureux. Ces trois compagnons seront rejoints par les japonais Daito et Shoto, et seront aux prises avec les représentants d'IOI, la multinationale prête à tout pour s'emparer de l'OASIS.

L'histoire est racontée par Wade, et nous le suivons dans les différentes épreuves débloquant les indices nécessaires à la découverte du tant convoité easter egg.



En synthèse…

Le livre et l'univers sont très accessibles, avec un style plutôt dynamique qui permet aux pages de s'enchaîner plutôt rapidement. Pourtant, il y a quelque chose qui n'a pas fonctionné pour moi, une sorte de dédoublement de personnalité qui a profondément nuit à mon immersion dans ce monde.

D'un côté, un univers plutôt sombre - 2044 craint encore plus que 2020 -, mature et très référencé (on reviendra sur ce point) qui a tout pour séduire le lecteur trentenaire / quadra, et quelques scènes franchement sympathiques (l'assaut du château, notamment).

De l'autre, des dialogues qui semblent davantage cibler un public pré-ado, et une trame générale sans surprise. C'est simple : on tourne les 400 pages du livre sans trembler une seule fois pour les personnages et, comme prévu, les méchants sont très très méchants et les gentils vont gagner tous ensemble grâce au pouvoir de l'amitié.

Si l'on doit reconnaître à l'auteur une vraie passion pour les jeux vidéos et plus globalement la culture geek des années 80, j'ai trouvé les hommages bien trop nombreux et appuyés, comme s'il souhaitait à tout prix démontrer à tous sa grande culture dans le domaine. Et c'est dommage, tant cela casse le rythme de lecture sans nécessairement apporter grand-chose à l'histoire ou à l'immersion.

Enfin, paradoxalement, à l'exception de la prise du château évoquée plus haut, assez peu de passages épiques, les épreuves se limitant souvent à une partie d'un jeu des années 80 sur une borne d'arcade. Sur ce point, le film a donné un nouveau souffle aux épreuves en les variant et les dynamisant un peu, le format cinéma aidant beaucoup à cela, il est vrai.

En conclusion, malgré un univers fort et accessible, et une passion débordante de l'auteur pour son objet, c'est un sentiment de déception qui domine l'ensemble, la faute à plein de petits défauts qui rendent la lecture laborieuse.
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Player one

Plein de nombreuses références geek et pop culture, Player One est un livre de Science Fiction étonnement bon.

On se laisse facilement attacher aux personnages dont on en apprend toujours plus au fil des pages. Les rebondissements sont parfois prévisibles mais restent tout de même rondement mené.

Pour une première lecture du genre, je conseille fortement ! Par contre, si vous avez vu le film avant de lire le livre ne soyez pas surpris que certaines choses aient changées (et pour certaines BEAUCOUP changé).
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Player one

super bouquin = mauvais film
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Player one

Même si j'aime beaucoup les jeux vidéos, ce livre ne me tentait pas du tout. J'estime qu'il est difficile de retranscrire, par l'écriture, les sensations et l'enthousiasme ressentis en jouant à un jeu. Bref, ça me semblait frustrant de lire un livre dont le sujet principal est un jeu vidéo auquel je ne peux pas jouer. Comme c'est ce titre qui a été choisi pour une lecture commune à laquelle je participais, j'ai pris sur moi et tenté l'aventure. Et "Player One" s'est révélé être une bonne surprise...



Nous sommes en 2044 et la situation de l'humanité s'est encore dégradée. Les couches les plus pauvres de la société vivent dans des piles constituées de mobile-homes et caravanes empilés les uns sur les autres, on peut être quasiment réduit en esclavage si l'on ne paye pas ses dettes, etc. Par contre, il y a eu de grandes avancées technologiques, l'une d'entre elles s'appelle l'OASIS. Il s'agit d'un énorme jeu vidéo, d'un monde virtuel illimité où chacun peut vivre, au travers de son avatar, une existence plus intense et agréable. Son créateur, Halliday, est maintenant décédé, laissant un drôle de testament à tous les joueurs de l'OASIS : celui qui parviendra à trouver l'easter egg caché dans l'OASIS héritera de toute sa fortune. Cette quête passionne donc de nombreux joueurs, dont Wade, le héros de ce roman.



Pas très emballée par le résumé, j'ai changé d'avis après avoir lu les premières pages. L'auteur décrit très bien les univers réel et virtuel qu'il a imaginés, nous aidant à nous immerger dans son histoire. L'écriture est assez prenante et on finit par s'attacher à Wade/Parzival et les autres chassoeufs. Il y a énormément de références aux années 80,mais même si je ne les maîtrisais pas (étant donné que je suis née au début des années 90), elles ne m'ont pas gênée plus que ça. J'ai parfois pensé également à des personnes ou des jeux plus actuels que les années 80 : Halliday est un genre de Steve Jobs/Bill Gates/Mark Zuckerberg, l'OASIS me fait penser à Second Life, etc. Les thèmes abordés dans "Player One" me parlent : l'avenir de la planète et de l'humanité, l'isolement et la solitude, la frontière entre vie réelle et vie virtuelle, l'amitié et le respect entre joueurs,... Par contre, j'ai parfois ressenti un manque de crédibilité pendant ma lecture .



Je suis finalement contente d'avoir découvert ce livre, je ne l'aurais évidemment jamais lu sans y être "forcée" !
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Player one

En voilà un roman surprenant. Je ne m'attendais pas à ça avant de commencer la lecture. Alors bien sûr, il faut avoir un minimum de culture générale des années 80 pour apprécier et comprendre les références (et notamment connaître des films comme War Games et La folle journée de Ferris Bueller).

C'est un livre qui se dévore, qu'on n'a pas envie de refermer avant d'avoir atteint la dernière page quitte à en passer des nuits blanches.
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Player one

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Des mois que ce livre dort dans ma PAL, avant la sortie ciné du film parce qu'effectivement je voulais le lire avant de le voir ! Sauf que la SF c'est pas facile pour moi, pas mon trip ! Donc je l'ai laissé attendre … Mais voilà je l'ai sorti parce que je voulais le lire avant la sortie du film en BR ...



Alors j'avoue que j'ai eu un peu de mal sur les 100 premières pages ! Pas parce que c'est mauvais mais juste parce que j'ai trouvé quelques longueurs sur la mise en place très certainement dû au fait que je sortais totalement de ma zone de confort … Du coup j'ai ramé de ouf, 3 jours pour lire les 100 premières pages, j'ai même faillie abandonner et 2 jours pour bouffer les 500 pages qui restait, totalement à fond dans ma lecture !

Pourquoi je n'ai pas abandonné ? Tout simplement parce que même si j'avais du mal je trouvais ça plus tôt très bon, c'est bizarre et difficile à expliquer ...

Faut être clair ce livre n'est pas destiné à tout le monde ! J'étais clairement la cible puisque j'ai grandis dans les années 80 ! Mais je pense que si je le mets dans les mains de mon fils de 15 ans il passera complètement à coté …

Quelle voyage au pays de la nostalgie cette histoire !

Ernest Cline a une plume totalement addictive ! J'ai adoré son histoire, son univers complètement dingue, tellement riche, construit, précis et bourré de références ! Ce livre est un vrai voyage dans le passé du futur:D  (ouais carrément)

J'ai ADORÉ les personnages : Wade, Aesh et Art3mis sont tellement bien construit et réalistes !

Ernest Cline nous dresse un portrait inquiétant d'une société futuriste vers laquelle on pourrait se diriger !

Pour la petite histoire cette semaine j'avais à la maison 6 ados !!! J'hébergais 4 gamins en stage de hockey + mes 2 ados et je me retrouvais le soir avec ces 6 ados complètement perdus dans leurs téléphones dès qu'ils avaient 5 minutes … J'avoue que ça m'a effrayé, je faisais un parallèle avec les personnages du livre qui ne vivent que dans l'oasis et c'était vraiment flippant comme situation ! Est ce qu'un jour on arrivera là ? Je me dis que ce n'est pas impossible !

Après tout quand on a le choix entre un monde « parfait » mais irréel et un monde réel pourri … Bref ça fait réfléchir quand même !

Si vous êtes la cible je vous conseille vraiment la lecture de ce livre, même si vous n'aimez pas la SF. Si vous êtes un habitué de la SF ce livre sera peut être à prendre avec un peu de légerté, je pense qu'il est plus « facile » que la plupart des romans de SF .



Maintenant j'ai carrément hâte de voir le film, j'espère que je ne serais pas déçu !

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Player one

J'ai lu ce livre bien avant que le film ne sorte. À cette époque, il me semble que ce n'était encore un vague projet dans la tête de Spielberg. Et je dois dire que lire le livre avant le film (au risque de contredire la critique juste en dessous de la mienne) m'a fait d'autant plus apprécier les deux oeuvres (qui sont, de mon point de vue, deux oeuvres différentes et qui se complètent presque).



Tout a commencé avec un premier regard. Je m'en souviens encore, du bas de l'étagère "science-fiction", le roman de ce cher Ernest (je l'appelle par son prénom, j'espère qu'il me le pardonnera) me faisait de l'oeil. Après avoir longuement hésité, je me suis permis une folie et suis parti avec (en le payant bien-sûr). Je savais pas trop dans quoi je m'embarquais, j'ai pris un risque...et ça a payé ! ("J'adore qu'un plan se déroule sans accrocs !" m'aurait répliqué Hannibal)



D'accord, je l'avoue, au départ j'ai eu un peu peur de toutes ces références aux années 80, époque dans laquelle je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de vivre (la bonne nouvelle c'est que j'ai eu mon cours de rattrapage avec Ernest !). Ces références disais-je m'effrayaient un tantinet, mais au fil du roman, j'y ai pris goût, et finalement, alors que Parzival parcourait l'Oasis à la recherche de l'Oeuf, j'effectuais en parallèle ma quête, traquant les références à cette pop-culture foisonnante et jubilatoire. Croiser la DeLorean du Doc avec KITT, le tout saupoudré d'une touche de Ghostbusters, c'est ce qu'il faut pour accaparer toute mon attention (ce vil Ernest m'a pris par les sentiments...). Et encore, ça c'est que la voiture du héros, attendez de voir le reste du bouquin !



L'histoire est assez basique, néanmoins efficace. On sent bien que l'auteur sait où il veut aller, quitte à nous balader un peu avant d'arriver au but final. Je me suis délecté des petits rebondissements, même si la fin du livre était, globalement parlant, assez prévisible. En réalité, ce qui m'a plu dans ce livre, ce n'est pas tant l'intrigue, mais plus les petits détails, les référence, et toutes ces petites choses qui parsèment "Player One" et qui nous incitent, nous lecteurs, à mener notre propre chasse à l'oeuf aux côtés de Parzival.



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