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3.43/5 (sur 52 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rennes , 1980
Biographie :

Erwan Desplanques est un journaliste et écrivain français.

Diplômé de l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, il s’installe à Paris, collabore à la revue littéraire "Décapage", ainsi qu’à divers journaux. Il a travaillé quinze ans à la rédaction de l'hebdomadaire "Télérama".

En 2013, il a publié son premier roman, "Si j'y suis", suivi en 2016 par un recueil de nouvelles, "Une chance unique", sélectionné pour le prix Goncourt de la nouvelle. L’une des histoires ("Les Cairns") est en cours d’adaptation pour le cinéma.

"L'Amérique derrière moi" (2019), son troisième livre, est finaliste du prix Jean Freustié 2019.

Il vit et travaille aujourd'hui dans le Sud-Ouest de la France.

Twitter : https://twitter.com/edesplanques?lang=fr

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Source : Editions de l'Olivier
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À l'occasion du festival international 2019 du livre et du film "Etonnants Voyageurs" de Saint-Malo, rencontre avec Erwan Desplanques autour de son ouvrage "L'Amérique derrière moi" aux éditions de l'Olivier. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2283161/erwan-desplanques-l-amerique-derriere-moi Notes de Musique : Youtube Audio Library. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
J’avais parfois envie de tout lui dire, de faire, comme on dit, éclater la vérité – j’aimais bien l’idée que le réel explose – mais rien ne sortait de ma bouche, sinon les phrases banales d’un lycéen qu’on forçait à mentir.
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Ma mère aimait le luxe, répétait qu’elle méritait un homme plus fortuné que lui. Leur rapport à l’argent était puéril, délétère. Ils aimaient plaire, ils voulaient posséder. Ils s’accusaient de s’être dupés l’un l’autre en se mariant – et d’être injustement privés du faste que leur immodestie leur faisait à tous deux miroiter.
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Ma mère m’avait appris à parler pour rien, à parler dans le vide, à parler pour deux ou pour trois. Trop parler est une autre forme de défense. Comme écrire ou chanter. Une voix parallèle.
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Je ne comprenais pas pourquoi l’amour était toujours calculé à l’aune de la passion, comme si seule la violence pouvait le rattacher à la vie, au vivant. L’amour raisonnable était rarement admis ; on ne parlait jamais de sa profondeur, toujours de son intensité, préférant celui qui attise à celui qui apaise.
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Mon passé serait devenu mon voisin.
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Je roulais vraiment vite. Relativement à mon courage. D’ordinaire, je prenais plus de précautions mais les deux filles me donnaient de l’assurance. Je les regardais somnoler à l’arrière, les écouteurs sur les oreilles. Elles semblaient ne pas avoir dormi depuis des mois. Lise avait la tête posée contre la vitre, le poing replié sur la partie ventrale de la ceinture de sécurité. Charlotte s’était fabriqué un appuie-tête en roulant son pull. Je peinais à fixer mon regard sur la route sans balayer le miroir central pour les garder dans mon champ de vision, superposant les deux images, mes passagères se confondant alors avec ma destination.
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Je me souvenais qu'à l'époque, notre seul souci était de continuer à vivre tel que que nous vivions, et ce le plus longtemps possible. Devenir de vieux enfants, voilà l'idée qu'on se faisait de la réussite.
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Le problème de l’armée française fut sans doute qu’elle n’était pas assez américaine. Manque d’ambition, de panache.
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La vie était simple. La mort aussi. Il suffisait de prévoir. Mon père était assureur : il prévoyait.
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J’avais toujours eu peur de tout. Il n’avait jamais eu peur de rien. Je n’avais jamais compris pourquoi le danger l’excitait à ce point alors qu’il était pour moi synonyme de perte, la possibilité d’anéantir qui nous étions, ce que nous possédions.
Je savais stabiliser un avion mais j’étais incapable d’en sauter, je savais préserver l’ordre existant que j’associais à tort à l’équilibre, je savais réunir les gens que j’aimais et les maintenir en vie et voilà que je me trouvais les jambes dans le vide, mon jouet cassé dans le dos, saisi par le souffle du vent qui s’engouffrait par la porte latérale de l’avion ouverte sur les champs.
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