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Citations de Esmé Planchon (60)


Faut trouver ta manière à toi d'être toi.
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Entrons dans la fiction, ce n'est pas un bouclier pour se protéger du réel. Non, c'est une épée en or, un pistolet à eau rempli de jus d'orange avec pulpe, un canon à confettis !
On ne se protège pas. Nous, on se bat !
Notre arme, ce sont les histoires.
On ne veut pas se couper de la réalité, on veut continuer à la modifier doucement, à notre manière, en racontant des histoires, en chantant, en dansant, en jouant tout simplement.
Et puis d'abord, ça n'existe pas la réalité. C'est nous qui la créons.
On ne doit pas jouer contre le réel, mais avec lui, dans le but de le rendre plus chouette.
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- C'est vrai qu'on ne comprend pas trop pourquoi tu passes ta vie avec un seconde, glisse Madeleine, de la même manière qu'elle dirait "On comprend pas trop pourquoi tu tues tes enfants et les manges avec un filet d'huile d'olive."
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Écrire des fanfictions, je voyais ça comme écrire dans les marges des livres qu'on aime. Ou comme inventer des notes de bas de page bizarres et inutiles.
En fait, j'écrivais pour répondre au livre. [...]

D'ailleurs, écrire ou peindre, c'était peut-être toujours répondre à quelqu'un ou à quelque chose.
Parfois je répondais au lac.
A un arbre.
A la forme d'un nuage.
Je laissais des messages en forme de poème sur le répondeur du lac.
On n'écrit pas tout seul dans le vide.
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Ah oui. Encore une erreur que j’avais faite. Est-ce que c’était ma myopie qui me faisait voir Léo et ses amis comme une masse floue intitulée « Les Gens Normaux » ? Maintenant je le savais : les gens normaux n’existent pas. Ce sont des conneries qu’on s’invente quand on a la flemme de faire attention aux détails.
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Sur les réseaux sociaux, il faut encore être soi-même, en ajoutant des filtres pour avoir l’air plus cool. Bref, exactement comme au lycée, où tout le monde a l’air de porter des filtres de coolitude sous forme d’habits et d’expressions à la mode. Déjà que j’avais du mal à avoir des likes en vrai, fallait aussi en avoir sur Internet ? Au secours.
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- [...] Voilà un bon conseil pour ta vie future : ne jamais faire confiance à quelqu'un qui traite mal ses animaux.
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- Les limaces, tout le monde les méprise. Elles sont toutes petites et toutes molles. L'escargot, il a sa maison sur le dos. La limace, elle a rien. L'escargot, on le trouve joli. La limace, dégoûtante. C'est hyper injuste. Elle est là, elle glisse tout doucement à travers la vie, en prenant tout son temps, et tout le monde la trouve dégoûtante et nulle. Personne ne lui sourit, personne ne la regarde gentiment.
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La collection d'Agatha Christie de ma grand-mère est une de mes passions. J'adore les couvertures. Parfois je les étale par terre et j'invente d'autres histoires à partir des images. [...] Dès que j'en ouvre un, il s'accroche à moi et il ne me lâche plus. J'en ai tellement lu que, maintenant, ils se fondent tous en une même ambiance de pension de famille anglaise et empoisonnements au coin du feu, que j'associe aux après-midi pluvieuses à la campagne et au bruit de la pluie sur le Velux.
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Je pensais que je serais une bonne actrice parce que je passe mon temps à faire semblant mais en fait il s'avère que je ne sais que faire semblant et rien d'autre alors voilà : qui je suis moi à part quelqu'un qui fait toujours semblant et jamais rien pour de vrai ?
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C'était moi c'était qui
Je me reconnais pas
Cette fille qui sourit
Cette petite fille-là

Je me prenais pour une autre et je me prenais au jeu
Je m'en fichais des devoirs je sautais dans le feu

Je posais mon cartable j'enfilais mes deux ailes
Pour danser dans le ciel entre les deux tourelles.
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Hôtel des Voyageurs
Pour un voyage sans ascenseur
Sans train sans gare
et sans valise
Duo-duelle en bord de mer
Le café
se renverse
Et toi, tu
me bouleverses
Une autre vie qui se dessine
Dans nos duos dans nos duelles
Pour toi ma belle
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Lise avait dit : on n’a pas qu’une seule vie, on en a autant qu’on veut.
Je voulais ça aussi. Milles vies en une seule.
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On n'a pas qu'une seule vie, on en a autant qu'on veut.
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On est tous un peu plusieurs à la fois.
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J'ai regardé autour de moi : il y avait un pull tout doux tout blanc.
- Celui-là, c'est quoi son histoire ?
alors, elle a raconté l'histoire de ce pull qui réconfortait par les longues soirées d'hiver, un pull habitué aux infusions et aux chocolats chauds.
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Bref, je comprenais peu à peu qu’être un garçon ou une fille ce n’était pas forcément adhérer à tous les clichés, qu’on avait le droit de s’amuser, que les règles étaient plus souples que prévu, et que je m’en sortais pas trop mal.
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Sur les réseaux sociaux, il faut encore être soi-même, en ajoutant des filtres pour avoir l’air plus cool. Bref, exactement comme au lycée, où tout le monde a l’air de porter des filtres de coolitude sous forme d’habits et d’expressions à la mode. Déjà que j’avais du mal à avoir des likes en vrai, fallait aussi en avoir sur Internet ? Au secours.
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Bref, je comprenais peu à peu qu’être un garçon ou une fille ce n’était pas forcément adhérer à tous les clichés, qu’on avait le droit de s’amuser, que les règles étaient plus souples que prévu, et que je m’en sortais pas trop mal.
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J'écris sur un papier.
- "Poésie, contes, théâtre, chansons"... quoi d'autre ?
- À bouffer, dit Sylvia, pragmatique.
- Ah oui, tu écris : "Repas à prix libre !" renchérit Dorothy.
Ce qui me plonge dans une profonde perplexité. J'imagine Dorothy ouvrant une cage à oiseaux remplie de petites étiquettes de prix orange fluo, leur disant à voix basse : "Envolez-vous ! Vous êtes libres ! Envolez-vous les deux euros, envolez-vous les quatre euros quatre-vingt-dix-neuf !"
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