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4.23/5 (sur 65 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1977
Biographie :

Esther J. Hervy est une écrivaine française.

Adolescente, elle commence à écrire de nombreux poèmes puis, essentiellement influencée par la littérature fantastique et d'horreur qu'elle affectionne tout particulièrement.

Elle a écrit pour de nombreux fanzines et webzines (Ansible, Ciel & Enfer, Eclats de rêves, Les Enfants des Étoiles, PhénixWeb…).

Après avoir publié quelques romans ("Blackstage", "Emprise", "Psychospace") et nouvelles ("Le placard et autres nouvelles fantastiques", "Dors tranquille"...) elle se consacre désormais au genre littéraire qui la passionne : le True crime. Elle a déjà sorti 5 livres dans la collection Crimes, entre 2019 et 2023.

Elle signe aussi des romances contemporaines sous le pseudonyme de Lana Williamovna.

Également journaliste, elle pige parfois pour "The Speaker", un site d’actualités américain.

Esther Hervy vit à Paris.

son site : https://estherhervyauteure.wordpress.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/esther.j.hervy
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Bibliographie de Esther J. Hervy   (13)Voir plus

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
On recommencera tout à zéro, dans un monde enfin débarrassé de la finance, des religions, de Monsanto, d'Aréva, d'Universal, de Mac Donald, des sept frangines pétrolières, du coaching pour tout et portnawak, de la téléréalité, des exodes aoûtiens et du curling discipline olympique.
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Pendant mon sommeil, je crois avoir rêvé de champs de bataille. Ils étaient parcourus d’hommes de toutes origines. Ils se cachaient avec fébrilité dans des forêts immenses et dans des forteresses inexpugnables. Ils avaient le regard effrayé et le visage déformé par des rictus de dégoût et d’épouvante. Ces soldats étaient à genoux ou allongés sur des sols inféconds. Leurs mains et leurs bras s’avançaient pour se protéger de l’assaut invincible de monstres. Et nous, nous marchions comme des légions, car nous étions nombreux. Notre fanfare était composée de nos braillements inhumains et de nos vociférations gutturales. Beaucoup de nos rangs défilaient claudicants tels des pantins désarticulés. D’autres, plus alertes, couraient comme s’ils sentaient les naseaux fumants du Diable à leurs trousses. Plus rien ne comptait pour nous. Ni dieu ni maître, hormis assouvir une faim insatiable. Les seules agapes qui trouvaient grâce à nos sens étaient la viande humaine.
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Avant les événements du Struthof, je n’étais qu’un simple informaticien employé par une boîte de la région, qui essayait de vivre le plus normalement du monde. Sans femme ni enfant, sans attache familiale non plus, mon existence se déroulait d’une manière routinière : auto, boulot, dodo. Plus quelques sorties le week-end, histoire de ne pas rester seul toutes les nuits dans mon grand lit froid. Rien de brillant. Ni de répréhensible. Je vivais comme tout un chacun, inconscient de la menace qui sourdait à une poignée de kilomètres de mon domicile.
De toute manière, qui aurait pu prévoir une telle chose ?
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— Allô ? Quelqu’un m’entend ?
— Allô ? Allô ? Il y a quelqu’un ?
— Papa ? Papa, c’est toi ?
— Est-ce qu’il y a quelqu’un ?!
— Oui, je suis là ! Maman aussi, elle a dit qu’elle allait nous sauver.
Je pris le talkie des mains de ma fille, le cœur lourd, et m’éloignai un peu d’elle pour qu’elle ne m’entende pas.
— C’est moi, dis-je simplement.
— Oh putain, tu es en vie. Je n’ai jamais eu aussi peur, je…
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La pandémie, quand elle survint, fut rapide et irrépressible... L’ironie de la chose – béni soit le dieu farceur qui préside à nos destinées – est que cela avait été décrit bien souvent auparavant sous la plume de quelques scénaristes et auteurs en mal de sensations fortes à dealer : les zombies existaient bel et bien, désormais, et leur affection était incurable, tout comme l’issue forcément fatale de la contagion, généralement par morsure. Les morts marchaient et nous, pauvres humains en vie, fuyions devant eux.
Vous ai-je dit combien ce dieu farceur rit et se gaussa ? Nous pensions que les zombies étaient morts, mais ils ne l’étaient pas en fait, ou alors pas complètement, ou alors pas définitivement.
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Si tu coupes la tête à une poule, elle continue à courir : elle est déjà morte, mais elle ne le sait pas encore.
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