Citations de Evelyne Brisou-Pellen (515)
Chez elle, dans sa jolie maison de la colline aux Dix-Mille-Pins, les sons étaient des amis: le pas de son père, le trottinement des servantes, les cloches du monastère, le frôlement du vent dans les feuilles, et le grondement de la cascade. Ici au contraire tout lui était étranger ; même la course des chevaux semblait différente, et cette odeur écœurante...p 17
Chez elle, dans sa jolie maison de la colline aux Dix-Mille-Pins, les sons étaient des amis: le pas de son père, le trottinement des servantes, les cloches du monastère, le frôlement du vent dans les feuilles, et le grondement de la cascade. Ici au contraire tout lui était étranger ; même la course des chevaux semblait différente, et cette odeur écœurante...p 17
Chez elle, dans sa jolie maison de la colline aux Dix-Mille-Pins, les sons étaient des amis: le pas de son père, le trottinement des servantes, les cloches du monastère, le frôlement du vent dans les feuilles, et le grondement de la cascade. Ici au contraire tout lui était étranger ; même la course des chevaux semblait différente, et cette odeur écœurante...p 17
Chez elle, dans sa jolie maison de la colline aux Dix-Mille-Pins, les sons étaient des amis: le pas de son père, le trottinement des servantes, les cloches du monastère, le frôlement du vent dans les feuilles, et le grondement de la cascade. Ici au contraire tout lui était étranger ; même la course des chevaux semblait différente, et cette odeur écœurante...p 17
Chez elle, dans sa jolie maison de la colline aux Dix-Mille-Pins, les sons étaient des amis: le pas de son père, le trottinement des servantes, les cloches du monastère, le frôlement du vent dans les feuilles, et le grondement de la cascade. Ici au contraire tout lui était étranger ; même la course des chevaux semblait différente, et cette odeur écœurante...p 17
Chez elle, dans sa jolie maison de la colline aux Dix-Mille-Pins, les sons étaient des amis: le pas de son père, le trottinement des servantes, les cloches du monastère, le frôlement du vent dans les feuilles, et le grondement de la cascade. Ici au contraire tout lui était étranger ; même la course des chevaux semblait différente, et cette odeur écœurante...p 17
Ces Hindous ont transformé une cellule en temple à Brahma. Je vous demande un peu ! Et avec les Chinois qui ont été élevé un autel à Bouddha dans une case.
Je m'interroge pour savoir si je peux chrétiennement tolérer tous ces faux dieux sur l'habitation... Si je n'avais pas tellement besoin de main-d'oeuvre. p 127
Oui la canne est notre sécurité (même si elle ne se vend ps toujours au plus haut) car c'est elle qui résiste le plus au cyclone.
Oui ses feuilles nourrissent nos bœufs, sa sève nous nourrit de son sucre et de son rhum, son cadavre nourrit le feu, ses cendres nourrissent la terre, la terre nourrit la canne, dont les feuilles nourrissent les bœufs. p 54
Saint-Pierre est une belle ville, peine de sources et fontaines, pleine d'eau qui court partout, tellement qu'on dit que les habitants parlent plus hauts qu'ailleurs, pour couvrir le bruit. Et quand moi je parle trop fort, Joséphine me dit : "Inutile de tant crier, il n'y a pas d'eau ici !" p 44
L'habitation de mon grand père...C'est un grand domaine, avec une belle maison, des dépendances, des plantations et, en plus une sucrerie et une rhumerie. p 9
Je descends toujours. Me voilà à l'entrée de la rue des Cases Nègres. D'un côté, des petites maisons habitées par les familles des ouvriers, de l'autre un long bâtiment avec beaucoup de portes, qui servait autrefois à loger les esclaves, et qui maintenant transformé en magasins ou en chambres pour les ouvriers célibataires. p 34
Le fromager, c'est aussi un arbre sacré. Je crois que les âmes des morts y trouvent refuge, ou alors les génies. En tout cas, si on lui fait une entaille au couteau, on meurt dans l'année.
Ce fromager-ci doit être plein des âmes de mes ancêtres, car, à son pied s'étend le cimetière de la famille. P 18
"Une ancienne esclave, comprenez-vous ? J'ai été obligé de l'affranchir en 1848, quand ces maudits politiciens de métropole ont fait voter leur loi idiote. Plus d'esclaves ! Et qu'est-ce qu'ils connaissent, en esclaves?
Ces êtres-là, les nègres, nous les avons sauvés, nous avons sauvé leur âme en faisant d'eux des chrétiens. Ils étaient nourris, et habillés à nos frais ! On leur laissait même du temps après la tombée de la nuit pour chasser les crabes, et croyez-moi, ils étaient pas malheureux." p 17
Dans le couloir du nouveau logis au jouxtait la cour il faisait clair. On y avait prévu de nombreuses fenêtres tendues de parchemin huilé.
La lumière était moins vive que dans les chambres à vitraux, mais on y voyait convenablement.
Cela changeait vraiment de la pénombre des vieilles tours pauvrement éclairées par d'étroites meurtrières qui laissaient passer plus de courants d'air que le soleil.
Chez mon oncle, on mangeait non pas assis comme chez nous, mais allongés sur des lits en pente, agencés en U autour de tables basses.
Je ne sais pas l'avantage qu'il trouvait à cette mode romaine.C'était mal pratique, surtout pour moi qui m'emberlificotais dans ma toge.
Chaque lit comportait trois places séparées par des coussins et je partageais le mien avec Valérius.p 87
Ton Sénèque, c'est celui qui a dit : "Traite ton esclave avec bienveillance . Il jouit du même ciel, respire le même air, vit et meurt comme toi ?" p 71
Mercure n'étaient pas représenté en jeune dieu nu, avec des ailes au casque et aux chevilles, mais dans sa version gauloise : assez vieux, habillé en voyageur, tenant une bourse à la main. Car il était également le dieu des commerçants. p40
Il y eut un long moment d'illuminations rageuses, de sourds grondements, de rouge et de jeune, et de noir, puis le vacarme se calma, et les nuages en embuscade sur le manoir décidèrent d'aller voir ailleurs.
bibliothécaire, roman jeunesse