Citations de F. V. Estyer (174)
« Souvent, j'aimerais posséder des pouvoirs magiques, comme les héros des livres que je lis. Pas uniquement pour vivre des aventures hors du commun, mais pour échapper à ma vie. »
Je suis de ceux qui se sont laissé embarquer dans les ténèbres, un sourire au lèvres, sans chercher à retourner vers la lumière.
—Je me souviens maintenant de la raison pour laquelle je t'aime autant. Ta vivacité d'esprit.
—Moi qui pensais que c'était pour mes prouesses sur la glace.
—Aussi.
—Et au lit.
—Aussi.
—Et...
—Tais-toi.
—C'est une merveilleuse idée. Rester rien que tous les deux, pour...
—Rattraper le temps perdu ? proposé-je.
—J'allais dire baiser, mais ouais.
Je lève les yeux au ciel en ricanant.
—T'es vraiment un obsédé.
—Pas du tout. Mais on a beaucoup, beaucoup d'heures de sexe à rattraper.
N’aies pas peur de la mort. Parce qu’elle ne sera jamais pire que cette putain de vie.
Tous mes muscles se détendent et je ferme les yeux. Je suis prêt. Prêt à plonger dans le néant. Prêt à accueillir le vide qui m’attend.
Ma respiration est lente, calme, mes pensées se brouillent et un sourire étire mes lèvres. Allongé sur mon lit, je me laisse dériver. Et j’attends, tout en sachant que cette fois, c’est inéluctable
« Quand une relation est basée sur l'écoute, la confiance et le respect, alors on peut tout affronter. »
Comme quoi, parfois, il faut savoir oser. Même quand l’espoir nous a quittés. Même quand on est persuadé que c’est inutile. Parce que tout le monde peut se tromper. Tout le monde peut faire des erreurs. Le tout, c’est de savoir les réparer.
— Tu as besoin de retrouver ton souffle ? Ou tu veux que je t’offre le mien ?
Tout était si simple avant. Limpide. Ma vie n’était pas exceptionnelle, mais c’était ma vie. Elle me plaisait, malgré sa monotonie. Et surtout, surtout, je la domptais. Je choisissais les routes à arpenter, les décisions à prendre. Elle m’appartenait. Mais maintenant… Maintenant, je ne contrôle plus rien, au contraire. Je sombre dans les abîmes du péché.
– Tu crois qu’Aragorn, fils d’Arathorn, descendant d’Isildur, voudrait se joindre à nous ?
– Qui t’a blessé, Danila ?
On finit par se dire qu’on s’habitue à la solitude, et c’est le cas. La plupart du temps, elle ne me dérange pas. Or, ce soir, elle m’effraie un peu. Je voudrais la repousser l’espace de quelques heures, rien que pour me souvenir de l’effet que ça fait d’avoir une personne près de moi.
Mon Dieu, il y a réellement des gens qui élèvent des enfants par plaisir ? Qui ça peut brancher d’avoir constamment le nez dans la merde et de se faire percer les tympans ?
Oui oui, je sais, "garder la ligne, on le fait pour se sentir bien dans son corps, pour s'aimer soi-même". Mais moi ce que je préfère, c'est que les autres se sentent bien dans mon corps, ou blottis tout contre, peu importe. Je suis du genre altruiste, comme type
" Il a voulu jouer avec le feu, il a voulu m'attiser.. j'ai hâte de nous voir brûler..."
" Après tout, même le diable à ses adeptes. Prêts à danser dans les flammes de l'enfer. Prêts à être damnés contre la moindre miette d'attention"
Et ce soir, dans le salon d’une chambre d’hôtel, entouré par la montagne et la neige, je me surprends à espérer que je pourrais continuer d’embrasser ses lèvres encore et encore, pour l’éternité.
On a tous besoin de quelqu’un à aimer, Daniel . On a tous besoin de quelqu’un qui nous montre qu’on compte. Qui nous permet d’exister.
Toi et moi contre le reste du monde. Et même lorsque le monde sombrera, je serai toujours à toi.
Est-ce que tu crois vraiment que tout serait plus beau, vu d'en haut ?