Fanny Desarzens

C'est un premier roman? C'est vraiment un premier roman? ... Chapeau bas Madame Fanny Desarzens!

Tout d'abord une histoire d'amitié. Trois hommes, Jonas, Paul et Galel, sensiblement du même âge, montagnards de souche et de coeur. Un même métier, guide de montagne, une même passion leur montagne. Ils revivent aux beaux jours, ferment la porte de leur logis au village et remontent ...Trois hommes un brin taiseux mais au regard lumineux.

Ensuite un décor majestueux, fastueux même, un décor de rocaille et de pierres, un décor qui se prête à la marche et guide le lecteur et les marcheurs vers la Baïta, le refuge tenu par Paul où nous pourrons passer la nuit avant de reprendre la route, le refuge où Jonas et Paul se retrouvent chaque été, le refuge où Galel essayera d'y être en même temps qu'eux, le refuge où il fait bon être pour recharger les batteries.

Une histoire, un décor c'est dit. Et puis il y a l' écriture de Fanny Desarzens qui donne à ce court roman ses lettres de noblesse. Une écriture qui embarque le lecteur dans un kaléidoscope de couleurs, de bruits, de sensations , d'émotions. Une écriture qui m'a subjuguée , une auteure de talent que je vous invite à découvrir;

Un grand merci aux éditions Slatkine pour ce cadeau.

"Chesa Seraina", ce titre peut paraître bizarre à la première lecture. Mais lorsqu’on sait que cela veut dire « maison sereine » et que l’on voit la couverture, on comprend qu’il s’est passé quelque chose. La narratrice, Elena, y est née ainsi que sa soeur, Rose. Malheureusement, un feu de cheminée aura eu raison de l’habitation. Simple fait divers me direz-vous, bien malheureux cependant. Si la famille s’en est remise, Elena, quant à elle, n’oublie pas et se met en tête de reconstruire cette maison. Elle entretient, pendant tout ce temps, une correspondance avec son ami Jean.



Si j’ai été, au début, un peu déroutée par l’écriture de Fanny Desarzens, je dois dire que je me suis vite laissée embarquer dans cette histoire très symbolique d’une reconstruction. J’ai refermé le livre avec une boule dans la gorge et une seule déception, que cette lecture se finisse.
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COUP DE COEUR.

Je suis incapable d'expliquer l'alchimie qui se crée entre les mots de Fanny Desarzens et moi., Il faudrait d'abord que je trouve les mots adéquats. Alors pour faire simple j'évoquerai seulement le plaisir immense que j'ai pris à ma lecture .

Après Galel qui m'avait enchantée voici Elena . Une toute jeune femme mal dans sa tête, mal dans son corps et puis un jour enfin elle se décide.

Bien déterminée à aller au bout de son projet, elle se lance dans la reconstruction de la Chesa Seraina la maison familiale que les flammes ont anéanti. Et si c'était elle qu'elle reconstruisait? le seul avec lequel elle peut partager son enthousiasme est Jean , parti voici déjà longtemps vivre au Canada . Jean c'est l'ami de toujours, le complice depuis l'école primaire, l'ami qui pourrait sans doute devenir encore plus proche si cela est possible.

Un hymne à la vie, à la famille, à l'amitié et bien sur à l'amour.

Un grand merci aux éditions Slatkine et à Delphine pour ce partage

Chesa Seraina c’est la Maison sereine, la maison d’enfance construite par son père et détruite par le flammes.

Elena décide de la reconstruire.



Et cette histoire de reconstruction, c’est toute celle de la construction et de l’appropriation de soi.



Un petit livre délicat à l’écriture sensible
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Belle découverte que ce livre de 134 pages qui arrive à faire vivre puissamment une amitié pourtant pleine de pudeur et peu bavarde entre 3 hommes et une femme qui ne vivent que par et pour la montagne. Le style fait de phrases courtes nous fait vivre au rythme de la marche en montagne: soutenu lors de la montée, rapide lorsqu’on descend vers le refuge, contents de se retrouver, plus lent à la fin de la saison, dans le village qui n’est qu’une escale en attendant de repartir.

Ce livre nous rend la montagne ou devrais-je dire les montagnes vivantes, à la fois séduisantes mais aussi parfois dévoreuses de vie. Le seul bémol se trouve dans les descriptions parfois un peu trop minutieuses

J’ai lu et beaucoup aimé :

CHESA SERAINA

de @fanny_desarzens .





@editionsslatkine .

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[ Je ne me souviens pas vraiment. Je ne pourrais pas raconter ce qu’il s’est passé. Je sais simplement que ce feu a beaucoup détruit mais je ne sais pas où il a commencé, ni comment, ni pourquoi. D’abord j’ai été triste. Et puis c’est parti, je me suis habituée. Mais je pense que ça a abîmé ce que j’avais de coeur à ce moment là ]

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« Une jeune femme se perd dans sa vingtaine. Un jour, des souvenirs lui reviennent ; ceux d’une enfance brisée par l’incendie de Chesa Seraina, sa maison. Le feu a fait disparaître la mémoire du lieu; elle décide de reconstruire ce que les flammes ont anéanti »

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Se relever, comme d’une chute. Trouver son chemin. Chercher la sérénité. Apprendre à écouter les silences. S’engager, sans peur. Se sentir mieux. Sourire à la vie, avec fierté. Échanger ses sentiments. Ouvrir son coeur. Apaiser les douleurs . Construire l’avenir .

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Chesa Seraina c’est une reconstruction des murs, mais par le coeur . C’est un court, trop court, récit puissant, qui décortique les sentiments.

Écrit à la première personne, qui nous marque, nous imprègne. Une lecture lumineuse et émouvante, comme une renaissance . Toute l’importance des liens dans nos vies . Une ode à la vie, à l’entraide, à l’amitié, à la famille et à l’amour bien sûr .

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Merci @fanny_desarzens pour ce moment de partage . J’ai hâte de découvrir « Galel » maintenant .

Un livre Suisse @editionsslatkine #jelissuisse #lecturesuisse #lire #lirelirelire #lirecestlavie #lirecestvivre #lirecestrêverlesyeuxouverts #instalivre #livrestagram #instabook #fannydesarzens #chesaseraina #editionsslatkine

La montagne comme une évidence. La marche comme un besoin vital.



C’est ce qui réunit Paul, Jonas et Galel dans une amitié sincère. Pourtant, ils ne se retrouvent que quelques jours l’été quand le refuge de Paul est ouvert et que les deux autres y amènent leurs groupes de marcheurs. Le reste de l’année, ils ne se côtoient pas. Ils vivent en plaine, travaillent à l’usine ou dans le commerce. C’est le prix à payer pour ces mois d’été pleins de passion et de bonheur. Car, pour eux, en dehors de la montagne, la vie est terne et fade.



Mais que faire quand la vie bascule et que ce qui est votre respiration même n’est plus possible ? Comment continuer, s’adapter, retrouver du sens ? Faut-il s’obstiner à vouloir l’impossible ?



C’est l’amitié qui est au cœur de ce court roman. Cette amitié est faite de peu de mots et passe par des sentiments taiseux mais profonds et limpides. J’ai été très touchée par le lien qui unit les trois personnages, par leur gentillesse, leur simplicité et leur liberté.



La montagne est aussi une personne à part entière de ce livre, avec ses roches, ses nuances de gris et de blancs, la solitude qu’elle offre, ses bruits et ses silences. Elle est le témoin grandiose des joies et des peines de ceux qui la chatouillent de leurs pas.



L’écriture est simple, brute et sonne juste. Elle est en parfaite harmonie avec les personnages et les paysages. J’ai trouvé ce roman envoûtant et je lirai avec grand plaisir l’autre texte de cette jeune autrice.

Roman court environs 130 pages, mais heureusement pour moi qu'il était court. J'ai beaucoup aimé ce paysage de montage, l'histoire d'amitié de ces trois hommes Paul, Jonas et Galel. L'écriture est fluide et poétique, le roman se lit très rapidement.

Je n'ai pas vraiment été captivé par l'histoire, j'ai trouvé le livre étonnement long pour 130 pages, il ne faut pas s'attendre à des rebondissements. Je me suis sentie spectateur de l'histoire

Je n'ai pas spécialement trouvé le personnages attachants.

En revanche, je pense que c'est une très bonne lecture pour tous les passionnés de montagne et de randonnées, qui eux peuvent s'identifier aux personnages et à leurs habitudes

Un roman nostalgique et irréel. Tout est feutré comme dans le brouillard des souvenirs. Une jeune femme déboussolée, sans travail et mal dans sa tête n’arrive pas à accepter le passé, l’incendie qui a détruit la maison familiale. Étonnante absence de résilience. Elle reconstruit la maison de ses parents pour vivre son enfance retrouvée. Je trouve ce roman profondément triste. Une vie hors du temps, de la réalité et de l’amour. Une sorte de conte de fée qui finit par la mort de Jean au Canada. Bien écrit, des phrases courtes et sans fioritures. Seul espoir, la naissance d’un bébé qui permet de retrouver le goût de vivre.

La vingtaine, Elena vit dans un studio d’une ville anonyme de Suisse romande. Sa vie est très tranquille, ses semaines sont rythmées par son travail comme caissière dans un vieux cinéma, quelques marches, et le traditionnel repas du dimanche chez ses parents, en compagnie de sa sœur et son beau-frère. Son seul vrai ami, Jean, est parti s’installer au Canada récemment. Ils s’écrivent très régulièrement des lettres manuscrites où ils se racontent, se dévoilent.



Au début du roman, Elena ressent comme une lourdeur indescriptible. Des souvenirs remontent à elle, d’abord le chien de son enfance et puis la maison familiale, Chesa Seraina, baptisée ainsi en hommage à la grand-mère originaire d’Engadine. Cette « maison sereine » qui a brûlé alors que les deux filles étaient encore jeunes et qui a bouleversé la vie de la famille, les forçant à s’installer en ville, se coupant ainsi de leurs amis. Un jour, elle retourne sur les lieux et rien n’a bougé. Sur un coup de tête, la jeune femme décide de tout plaquer : son appartement, son travail et retourne vivre chez ses parents et se décide à retaper la maison. Elle s’entoure alors de deux employés de la scierie du village qui l’aident et deviennent des amis. Elena apprend énormément de techniques sur la rénovation mais surtout elle en apprend beaucoup sur elle-même, comme si cette reconstruction était aussi une renaissance pour elle…



A l’instar de Galel, son premier roman, Fanny Desarzens fait usage ici encore de phrases courtes et percutantes, et d’un discours épuré, écrit à la première personne et au présent. Malgré cette apparente simplicité de plume, il ressort des mots de la jeune auteure une force incroyable et une beauté saisissante difficilement exprimables.



Chesa seraina est un hommage à l’amitié, la famille, le passé, l’espoir, la vie qui continue malgré tout, et à la construction et découverte de soi. Tout comme Galel, ce livre m’aura marquée et envoutée et je ne peux que vous recommander de découvrir l’écriture et les univers de Fanny Desarzens.



C’est un coup de cœur !


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La Lausannoise Fanny Desarzens narre dans un roman contemporain l’amitié entre trois guides, que réunit leur passion pour la vie près des sommets.
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Voici l’histoire de trois hommes qui ne vivent que pour l’été. Le reste de l’année, ils vivotent, travaillent pour gagner juste ce qu’il faut pour profiter de la belle saison dans la montagne, Jonas et Galel comme guides, et Paul comme gardien de refuge. Les trois compères se sont rencontrés dans ces massifs et s’y retrouvent chaque année. Ils ne se voient pas le reste des mois mais contrairement aux apparences, leur amitié est forte. Elle sera mise à l’épreuve quand Galel leur confie ses soucis. Pas besoin de longs discours entre eux, ces taiseux savent être là, dans les actes.



Fanny Desarzens évoque parfaitement l’amour pour cette montagne, ces vallées, ces villages. Certes, nous sommes dans les Alpes mais les lieux sont inventés et pourraient être dans n’importe quel autre massif. Quiconque a déjà randonné un jour pourra sentir la force des images et des éléments évoqués. Les sommets sont gravés dans le cœur de ces hommes et ces conditions ont forgé des générations de montagnards.



L’auteure nous livre un récit magnifique, poétique mais aussi puissant grâce à une écriture directe, à des phrases écrites au présent, très brutes, à l’image des gens qui peuplent ces régions. La plume de la jeune écrivaine m’a fait un peu penser à Hiver à Sokcho d’Elisa Shua Dusapin. Comme quoi, avec peu de mots et de belles évocations on peut livrer des textes qui marquent !



Fort et envoutant, ce petit roman est un véritable hymne à la vie en montagne et aux amitiés indéfectibles.



En résumé, un coup de cœur pour moi !


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Premier roman d'une jeune Suissesse. Une histoire d'amitié et de montagnes. Même plus que cela. Une ôde à la montagne. L'autrice nous a construit des personnages véritablement attachants, auquel on ne leur souhaite que du bon lors de leur périple montagnard. Une belle aventure entre amis dont on sent une certaine gaieté, mais pas que, lorsqu'ils se retrouvent. J'ai également aussi beaucoup aimé le décor que l'autrice a su planter, la beauté et le calme de la montagne. Je ne souhaite pas trop en dire sur ce (court) roman, mais pour un premisr roman, c'est une franche réussite et une belle promesse d'avenir.