Fanny Ducassé

De belles illustrations, délicates et fleuries pour une belle histoire d'amour entre Louve et un homme-loup. Cela commence par : « il était une fois, tout au fond de la forêt, une louve rousse qui vivait dans une cabane boisée ». Elle entretient des rapports privilégiés avec les renards : « les animaux de feu savaient la reconnaître, car ils étaient semblables ». Puis, plus loin l'histoire nous dit qu'« il fallut moins de dix lunes rousses pour que Louve et l'homme-loup s'apprivoisent tout à fait ».

Un régal pour les yeux et les oreilles.

On voudrait pouvoir se couler dans ces illustrations envoutantes comme un tableau de Klimt (extrait via le lien ci-dessous). Chaque page flamboie de merveilleuses teintes rousses, ravit la rétine de mille détails minutieusement esquissés : nervures des feuilles, reliefs des fruits et des planches de la cabane, motifs fleuris de la nappe et des rideaux… Cette beauté sublimée par le papier glacé se suffirait presque à elle-même, se passerait presque de récit.



Et de fait, l’histoire est jolie et intense en émotions, mais à mon humble avis, ce n’est pas ce qui fait le charme premier de l’album. Louve mène une existence savoureusement sauvage : quelle volupté de glapir, de bondir et de se blottir chaudement avec ses petits, entre chien et loup ! Mais tout de même, il lui manque quelque chose…



Mille mercis à mon amie Frédérique de m’avoir fait découvrir la plume de Fanny Ducassé. À mon tour de recommander Louve pour son univers graphique mystérieux et original, ses jeux de mots autour des loups, ses petits plaisirs fauves. Et celui de se laisser apprivoiser.
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Récemment, j'ai lu "le jardin des ours" dont le scénario ne m'avait pas emballée mais dont les illustrations m'avaient donné envie de poursuivre ma découverte de Fanny Ducassé. C'est chose faite avec "Louve".



Cet album ci m'a plu d'avantage que "le jardin des ours". Il m'a paru à la fois plus personnel et plus abouti.

L'histoire est à la fois simple et mystérieuse et très poétique dans sa façon d'évoquer l'amour filial et l'amour amoureux.

Quant aux images, elles sont vraiment très belles. Ces dessins aux couleurs d'automne sont pleines de chaleur et de douceur. Les détails des illustrations invitent à une contemplation rêveuse.



Cet album est une vraie réussite qui m'a bien séduite. D'avantage que ma fille d'ailleurs qui ne m'a pas demandé de 2ème lecture. Mais bon, qui a dit que les albums jeunesse n'étaient que pour les enfants ?



Challenge Albums jeunesse 2017-2018

Une petite fille, à laquelle son pyjama donne l'apparence d'un félin, suit un chat doté de pouvoirs magiques. Il l'emmène, de nuit, sur les toits de la ville pour un périple enchanté.

Oui, je sais. Ce magnifique album est destiné aux enfants. Je compte en régaler mes petits-neveux, mais rien ne m'empêche de m'y plonger d'abord.

L'histoire se déroule sur des doubles pages : d'un côté le texte, de l'autre, une belle illustration. Bien qu'il s'agisse d'une aventure nocturne, les dessins sont très colorés. On prendra plaisir à en découvrir les détails : les étoiles filantes zébrant le ciel, l'intérieur des appartements, le jardin dont les buissons cachent des oiseaux endormis... Beaucoup de décors sont constitués de points, de traits, de petites lignes ondulées.

On fait la connaissance d'animaux merveilleux : au chat s'ajoutent une souris vêtue d'une robe à pois, un gros chien bleu qui déteint, un pigeon tigré ou un renard chaussé de bottes de cow-boy. A leur liberté s'oppose la tristesse des pensionnaires du zoo, prisonniers de leur cage. A la sérénité de la fillette qui a vécu un rêve enchanté répond la mauvaise humeur de l'adulte qui a, hélas, perdu ce pouvoir d'imagination.

Les textes sont pleins de poésie et les dessins mêlent habilement réalisme et fantasmagorie.

J'ai beaucoup aimé ce livre, car, quelque part, je suis encore une enfant. J'ai hâte de le faire découvrir aux petits et d'observer leurs réactions.

Reçu dans le cadre de l'opération Masse critique jeunesse et jeunes adultes, j'ai découvert ce très bel album Une nuit à pas de velours écrit par Cécile Elma Roger et très joliment illustré par Fanny Ducassé.



On suit les aventures d'une petite fille qui se réveille au milieu de la nuit, et qui décide de suivre un chat qu'elle surnomme Patamoi (puisqu'il n'est pas à elle) alors qu'elle est vêtue elle-même de son pyjama chat. Ils déambulent tous les deux sur les toits de la ville, où tout le monde n'est pas encore endormi. Le ciel est constellé d'étoiles et la ville, des lumières de certains foyers encore éclairés.

Au fur et à mesure de leur voyage, la petite fille et Patamoi sont rejoints par divers animaux, chacun avec une caractéristique étonnante. Et l'on comprend finalement qu'ils ont un but bien précis, mais, chut ! je ne vous en dis pas plus...



C'est une jolie histoire destinée aux plus petits certes, mais que l'on prend plaisir à découvrir même bien plus grand.

On parle de vivre ensemble, de solidarité, de différence mais surtout c'est empreint de beaucoup de poésie, car finalement cette nuit décrite c'est... un rêve ou la réalité ?

Le deuil est un sujet délicat à aborder avec les petits. Cet album évoque ce thème avec douceur et tendresse. L'auteure invite ceux qui restent à se souvenir des bons moments, de ces petits riens qui rendaient heureux les instants passés ensembles.



Les dessins sont agréables à l’œil et l'auteure a indéniablement un style bien à elle. Malgré toutes ces qualités, je n'ai pas été séduite plus que ça. Si le sujet est intéressant, je n'ai pas trouvé le texte très bien écrit. De plus, j'ai trouvé que les illustrations, bien que très jolies, manquaient de chaleur.



Ma fille n'a pas non plus été emballée et cet album a été rendu à la bibliothèque sans seconde lecture.



Challenge Albums jeunesse

Un album magnifique, tant par son imaginaire onirique, sublime par un graphisme minutieux à la Klimt. Rosalie ne parvient pas à faire pousser ses plantes même si elle communique avec elles.



Un beau dimanche, son grille-pain refuse de faire sauter ses tartines. Pas de chance...Rosalie court le vide-grenier à la recherche de son objet fétiche. Mais Rosalie communique aussi difficilement avec les humains qu'avec les plantes...Son regard se porte sur un livre au langage mystérieux caché sous une pile d'objets improbables. Rosalie, son étrange grimoire en main, sur le dos d'un lion, s'enfonce dans la forêt, bien décidée à percer le secret des plantes.



Ce conte moderne et un véritable ode à la nature et la communication. Il ne pourra qu'émouvoir et éclairer les recherches actuelles sur l'intelligence des arbres.
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2019, restera une année riche en littérature jeunesse en « albums-polars » ! Ce dernier album de Fanny Ducassé en est une belle illustration. Il propose une enquête déroutante dans laquelle suspects et indices sont emportés par la danse des mots et des images de Fanny Ducassé. Un cherche et trouve surprenant, enrichi par une histoire contenant les ingrédients du genre polar : une enquêtrice bien campée, un huit-clos et des suspects truculents pour un dénouement toujours plein de surprise. De quoi former de nouveaux aficionado du genre ! 
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C'est la 1ere fois que je vais écrire une critique d'un album. Merci Babelio pour cette Masse Critique. Il se trouve qu'en plus, je m'intéresse de plus en plus aux albums, surtout quand ils sont de qualités comme celui ci.

"Une nuit à pas de velours" est un très joli album riche de jolies illustrations. Il nous emmène en balade tant avec les yeux que par la lecture. En effet, c'est agréablement bien écrit, d'un style poétique.

L'histoire nous met dans la peau d'un enfant et de son ignorance, sa naïveté qui découvre le monde qui l'entoure. Un monde de choses simples mais importantes, simples mais belles. Tout cela joliment raconté avec des métaphores, qui rappelle l'imagination de l'enfant. Son imagination montre qu'un enfant n'est pas si naïf, que sa légèreté lui fait comprendre des choses simples en allant à l'essentiel, contrairement à l'adulte...

Je ne sais pas si je parviens à bien expliquer ce que m'a renvoyé ce livre. Mais j'ai beaucoup apprécié l'état d'esprit. Je suis d'accord avec la chute que chacun devrait faire de jolis rêves comme cet enfant chaque nuit pour se sentir bien.

Je recommande cet album !

J'ai découvert "Une nuit à pattes de velours" dans le cadre de la masse critique Babelio. Une quarantaine de pages, une intrigue qui nous emmène dans une promenade la nuit sur les toits à la poursuite d'un chat inconnu et bascule petit à petit dans le rêve.

Les dessins sont colorés et foisonnants et de jolis textes véhiculent des messages positifs tout en restant accessibles aux plus jeunes.

Mes petites lectrices ont également beaucoup aimé ce livre.

Véritable conte moderne, Louve est une belle histoire d’amour. Au fin fond de la forêt, seule parmi les animaux, la jeune femme semble heureuse. Pourtant, l’atmosphère change dès les premiers mots de sa rencontre avec un l’homme-loup.



Et l’histoire prend alors tout son sens. Belle, pleine d’espoir et de différence, les deux compagnons se créent une nouvelle vie, commune. Les illustrations épousent ce changement en quittant les pages simples pour s’étaler sur des doubles pages. On prend alors conscience de l’univers singulier et magique de Fanny Ducassé. Les tons automnaux de ces gravures donnent envie d’entendre les feuilles crisser et le vent jouer dans les branches. On ne peut qu’admirer, contempler et apprécier.



Fanny Ducassé signe ici son premier livre tant au texte qu’à l’illustration et montre un talent indéniable sur les deux plans. Que de poésie et de délicatesse dans ce sublime album…

Petit format pour grand album, Louve se dévoile toute en finesse. Il vous faudra ouvrir bien grands les yeux pour ne pas en perdre une miette. La précision du trait est exquise et je fonds pour ses couleurs.



Ce sont de jolies couleurs d’automne et un univers boisé qui me plait. D’ailleurs l’intérieur de la maison de Louve est lui aussi à l’image de la forêt ; floral. Les renardeaux sont à croquer ; leurs chaussettes rayées en bout de lit m’ont fait sourire [Tellement chou]. Quant à la partie de crêpe, c’est un pur délice ! Cet album est poétique, tendre et drôle.



Pour Louve, texte et image sont harmonie, ils s’accordent à la perfection. De nombreuses images poétiques complètent l’illustration, y ajoutant une mélodie ; « Elle dansait tout autour, avec son loup et ses renards. Ensemble ils bondissaient, tournoyaient, glapissaient, hululaient en faisant craquer les brindilles ». Vous aussi vous les voyez danser ?
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Lorsque le feu dans l'âtre de son cœur de louve s'embrasait,

Louve se voyait couronnée d'un petit brasier flamboyant qu'elle trouvait disgracieux.

La passion se calmait d'une salve d'eau fraîche et Louve pouvait ainsi reprendre sa vie là où elle l'avait laissé, faire des crêpes, s'occuper de ses petits renards tout au fond de ses bois.

Un bisou sur le bout du museau et bonne nuit les renardeaux chéris.

Louve avait de l'amour à donner, à revendre même mais qui s'amouracherait d'une pauvre louve à a chevelure crépitante et hirsute ?

Et puis un jour, tapie entre les buissons, traquant les champignons ci et là, couverte d'un loup afin de ne pas être aperçu, la belle vit le loup.

Paré d'un beau costume et habitant une bicoque à l'identique de la sienne.

Tout d'abord surpris par ce qui se dressa au dessus de la tête de la belle, ému par ce qui cogna au dedans, le loup domestiqua finalement sans crainte le feu de la belle en joie tresse, nouant leur destin de loups.



: « Louve » de Fanny Ducassé est esthétiquement et dans son récit déroutant, insolite. Les lecteurs plongent dans un cadre en huis clos, tout l'espace étant pris d'assaut par le décor de feuilles et de bois, les bois gardant jalousement ce petit secret de famille.

La « Louve » porte son loup afin de vivre heureuse et continuer de vivre cachée pourrait-on supposer. Pourquoi la Louve est une dame à la chevelure rousse flamboyante ?

Pourquoi élève-t-elle des renardeaux ? L'histoire ne le dit pas, ce que l'on sait c'est qu'ils vivent heureux de crêpes savoureuses et de chocolat chaud.

Et puis, finalement, cette « maman » qui ne se laisse pas aller à la passion, semble en permanence contenir sa chevelure disgracieuse en proie à l'émotion permanente, trouve en ce loup une voie libératrice d'être pleinement elle-même, une âme sœur. Un bel album sur la passion amoureuse à différents niveaux.

Neuf Mois. Neuf mois pour grandir, s’étendre. Neuf mois pour se tisser, fil après fil. Neuf mois à flotter dans cette caverne dont il pourra bientôt effleurer les parois. S’abreuver à la source, veiller, sommeiller, s’agiter, s’habituer à la pénombre. Et entendre la pulsation de la terre, ce grondement qui bientôt l’attirera « hors de la grotte, hors de la nuit, vers le jour qui va se lever pour lui ».



Un album qui décrit la grossesse sans jamais la nommer avec une finesse et une subtilité bouleversante. Le pouvoir d’évocation des mots de Cécile Roumiguière et la force de suggestion des illustrations de Fanny Ducassé se combinent dans une alchimie parfaite pour créer l’émotion. Et si les images donnent à voir un univers où le végétal prédomine, le texte nous ramène vers une dimension organique faisant la part belle aux sens.



L’objet-livre en lui-même est très beau, texte sur fond noir à gauche, illustrations aux milles détails ciselées comme de la dentelle à droite, papier glacé et douceur veloutée de la couverture qui rappelle au toucher le grain de la peau. Une plongée onirique « Dans le ventre de la terre », là où l’enfant grandit, d’une saisissante et sublime poésie. Fascinant.




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Louve est une jeune femme qui vit seule dans une cabane au fond des bois. Elle aime la nature et les animaux. Les renards la reconnaissent à sa chevelure aussi rousse que leur pelage. Mais Louve se sent parfois bien seule prisonnière d’un enchantement qui fait que sa chevelure s’enflamme dès qu’elle laisse ses émotions l’envahir. Un jour elle rencontre Loup, avec qui elle partage bien des points communs…

Quel bel album! Le texte déborde d’émotions et de poésie, comme si Fanny Ducassé n’osait qu’effleurer les pages de sa plume légère emprunte de magie. Les dessins aux belles couleurs automnales sont de véritable oeuvres d’art riches en détails et dont la poésie s’accorde, dans une simplicité touchante, au texte.
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Avec un langage poétique, Cécile Elma Roger invite ses lecteurs à une balade nocturne. On suit avec plaisir cette déambulation onirique, tout en s'interrogeant sur la finalité de cette histoire qui se révèle dans les toutes dernières pages de l'album.
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Fanny Ducassé possède un univers bien a elle où les frontières de l'imagination n'existent pas. Alors il faut se laisser se porter par son âme d'enfant pour suivre Louve dans sa foret. Une femme à la crinière flamboyante qui découvre l'amour avec un homme-loup, quel jolie message de tolérance. L'amour ne connaît pas logique il faut se laisser porter par son coeur. En plus, il est impossible ne pas s'émerveiller à défaut du texte du graphisme plein de douceur et de poésie. Un monde végétal fourmille de mille éclats, couleur d'automne avec des détails partout. Un régal à chaque page. Il faut prendre le temps de tout regarder et se laisse submerger. Les yeux apprécie cette aventure onirique. Et quant on referme l'album, un plaisir simple nous submerge d'avoir passer un bon moment de lecture. 
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Et si la vie était faite de petites tartes au citron, de thé et de contemplation d'étoiles, elle ressemblerait à celle de Mustella ? Peut-on rêver mieux ?

Les histoires à dormir debout de son livre favori l'avaient maintes fois emporté sur des sentiers de délectation onirique où des magiciens minuscules chevauchaient des météorites scintillantes, et si par hasard les vraies envies de tartes et de thé se faisaient sentir entre deux pages, elle n'avait qu'à visiter ses voisines, Vieille et Chérie-Coco.

Et puis un jour, Mustella aperçut son minuscule magicien faire du vélo au bord de la piscine.

Ça alors ?

Montague, son Saint-Bernard bleu et blanc, qui montait sa garde à sa façon n'avait pas vu venir l'invité surprise.

Mustella se lança à sa suite, osa pour la première fois aller au delà du coin de sa rue. Le drôle de petit magicien les guida sur un drôle de chemin qui traverse un drôle de square aux allures tropicales...Le début d'une véritable histoire à dormir debout !



« De la tarte au citron, du thé et des étoiles » de Fanny Ducassé est singulier. La petite Mustella, à l'identique d'une Alice à la poursuite du lapin blanc, se retrouve doucement invitée dans un monde fantasmagorique où la végétation est luxuriante, tapissée de fruits et fleurs exotiques.

Un délice ! La fantaisie et le non-sens adorable du petit album infusera doucement et titillera l'imagination le temps d'une histoire (à dormir debout). Le huis-clos des décors extérieurs, entourés de noir absolu, donne l'impression d'être passé rapidement dans le monde des dodos, à la faveur des étoiles et de la lune.

Voyez les héroïnes rondes et jolies jouant à faire des pyramides de chats, entartant le clown. Quel cirque !. L'auteure offre un ensemble charmant, chatoyant, défiant la loi des perspectives, inspirant l'art décoratif. Original.

Un album poétique et minutieusement illustré qui rend hommage à la vie sans cesse renouvelée.


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Le contenu est puissant, texte pourtant sobre d'un narrateur externe, mais qui ne contient qu'à grand-peine la fantaisie et la force de vie de ses héros : « Un beau jour que Louve traquait le cèpe et le pied-de-mouton... ». Sur fonds noirs et papier glacé, les images complètent, jouant de ce qui est dit [...].
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