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Critiques de Fatima Daas (237)
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La Petite Dernière

Pour un premier roman, c'est plutôt réussi. C'est la forme surtout qui est originale.

Fatima Daas se raconte comme si elle slamait. De courts chapitres, pas vraiment de chronologie, chaque chapitre commençant par "Je m'appelle Fatima Daas". Elle évoque alors ses origines : franco-algérienne, sa religion musulmane et sa sexualité. C'est l'histoire d'une femme qui cherche sa place dans la société et dans la vie, qui se cherche.

C'est intéressant et vivant grâce à l 'oralité du style.

Sans doute une auteur à suivre.
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La Petite Dernière

Elle s'appelle Fatima Daas. C'est la dernière, née à Clichy - sous - bois, d'une famille algérienne musulmane.Sa naissance n'était pas souhaitée, de plus c'est encore une fille. Difficile dès le départ, écartelée entre sa culture algérienne et sa culture française.

Très tôt, elle sera rebelle mais bonne élève. Ne pas être "la honte" de la famille lui tient à coeur. Difficile quand on est homosexuelle par dessus le marché.

Un livre bien construit et facile à lire mais qui ne m'a pas vraiment touchée. Trop construit ?
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La Petite Dernière

C'est un monologue auto-fictionnel (Fatima Daas est un pseudo) dont tous les chapitres commencent par une anaphore « je suis Fatima... » comme si la narratrice voulait se convaincre elle-même de son identité tant elle est écartelée entre deux irréconciliables, la religion et l'orientation sexuelle: en effet elle est musulmane pratiquante et lesbienne. Si ce procédé est un peu lassant au début, j'ai été finalement prise par cette quête d'identité et cette tentative vaine de rassembler des extrêmes pour trouver sa place.

Le sujet de l'homophobie intériorisée (elle va jusqu'à agresser un gay dans la rue) , assumée et exposée au grand jour est courageux et rarement traité !
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La Petite Dernière

Dans un récit autobiographique d'une rare justesse et tout en nuances, Fatima Daas se raconte, raconte son enfance à Clichy-sous-Bois. Le personnage s'arrête sur les relations avec sa mère, son père ou ses amies. Elle retransmet aussi ses observations du quotidien, d'une vie en mouvement, notamment des observations dans les transports en commun qu'elle prend régulièrement. L'écriture lui permet de poser les choses, de tracer les contours d'une identité qu'elle découvre mouvante. Plusieurs émotions traversent ce texte et on a du mal à décrocher une fois lancé dans la lecture. On est pris par le fond mais aussi par la forme tout aussi travaillée. Une lecture qui sort le lecteur de sa zone de confort. J'ai été pris par ce rythme et je suis très curieux de lire une nouvelle fois cette plume. "La petite dernière" est un sacré bouquin où se mêle la recherche d'une identité et la découverte de l'écriture. Un livre marquant sur l'adolescence et ses tâtonnements. Un coup de cœur.
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La Petite Dernière

On m'appelle Fatima Daas". Ainsi commence chaque chapitre de ce premier roman qui offre la parole - et donc une visibilité - à ces femmes qui souvent longent les murs en baissant la tête. En prenant à bras-le-corps les mots et en se confrontant à la littérature, Fatima Daas opère un mouvement de fierté d'où s'évade le récit d'une jeune lesbienne musulmane pratiquante. Entre la sensation de se tenir à côté de la plaque, le quotidien dans une cité de banlieue, un foyer où le père n'hésite pas à lever la main et ses amours (Nina, Cassandra et les autres), la petite dernière livre un monologue où elle s'affranchit des injonctions au silence.
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La Petite Dernière

Ce ouvrage autofictionnel est le premier livre d'une jeune auteure (classe 1995) née en banlieue parisienne d'une famille algérienne musulmane. Par de très courts chapitres, presque des fragments, qui s'ouvrent invariablement par la déclinaison de son identité au sens de l'état civil - « Je m'appelle Fatima Daas » (avec quelques minuscules variantes) –, telle une litanie ou une formule d'introduction propitiatoire, elle aborde certains thèmes autobiographiques : sa situation familiale, sa maladie chronique (une forme sévère d'asthme), la découverte de son homosexualité mise en relation avec l'évolution de ses rapports humains (avec filles et garçons, parents et « étrangers ») et avec une pratique de plus en plus conscientisée de sa foi musulmane ; et enfin, en filigrane, la construction de son identité collective entre la France et l'Algérie. Le seul élément ostensiblement modifié par rapport à la biographie de l'auteure, c'est l'âge de la narratrice du monologue, qui est augmenté de trois ans.

Outre la valeur intrinsèque du témoignage individuel d'une jeune fille appartenant des groupes sociologiques dont nous n'avons pas encore l'habitude d'entendre la parole (fille de banlieue, homosexuelle, musulmane pratiquante), c'est surtout une image complexifiée et donc proportionnellement éloignée des stéréotypes qui émerge de ce récit d'une adolescence et d'une jeunesse qui se bâtit dans l'affrontement entre dialectiques qui semblent mutuellement incompatibles (la sexualité et la religion, l'identité héritée et celle construite individuellement), par une remarquable économie de parole, grâce à l'ellipse et à des anecdotes aussi emblématiques que menues. Ainsi, par petites touches et allusions, l'on découvre ses moyens d'évitement de la violence familiale, son apprentissage de la communication affective dans les relations amoureuses, son abandon d'une légère mais certaine homophobie sans doute héritée, une progressive acceptation de soi venant avec la croissance.

En somme, la verdeur d'un premier roman, en particulier un certain maniérisme stylistique, est amplement compensée par la qualité testimoniale qui inversement eût été perdue si l'écrivaine avait tardé à se révéler.
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La Petite Dernière

L’auteur se dévoile, dans chacun des courts chapitres, qui commence par « Je m’appelle Fatima », à travers des tranches de vie sur sa naissance, son enfance, son quotidien.

La construction du récit, le style vif, les courtes phrases juxtaposées, rythmées par l’anaphore au début de chaque chapitre et quelques mots arabes, traduisent la diversité de l'identité de l'auteur.

Le lecteur apprend à connaitre l’auteur progressivement, au fil des chapitres, comme un ami à qui on se confie, à qui on raconte des bribes de souvenirs, ...comme quelqu’un qui cherche à assembler les pièces d’un puzzle pour savoir qu’il est réellement.

Nous prenons conscience des difficultés qu’elle a pu rencontrer à ne pas correspondre aux attentes des autres et à se faire accepter comme elle est.
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La Petite Dernière

J'ai apprécié suivre le parcours de cette jeune musulmane de cité, un peu différente. Le livre se lisant rapidement et facilement permet de ne pas se lasser. Ce que je lui reproche, c'est la fin, qui pour moi n'en est pas une, j'ai eu l'impression de m’arrêter en plein milieu d'une histoire, c'est dommage!



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La Petite Dernière

Elle s’appelle Fatima Daas.

Elle est femme, musulmane et française.

Elle aime. Les femmes. Se croit pécheresse. L’est aux yeux de sa religion, aux yeux de ses parents.

Elle se divise. Se fragmente.

Les mots se collent sur le papier comme une douleur à cracher.

Qui est-elle ? Pourquoi ?

Elle traîne sa différence, se cabre, s’effondre.

Elle s’appelle Fatima et nous offre ses pensées. Ses actes.

C’est cash. C’est elle.

Comment vit-on sans amour ? En fille espérée en garçon ? En garçon-fille ? En fille ?

Comment aime-t-on ?

Quitter un monde pour un autre. Des règles encore. Des silences.

Le texte est brut. Et beau.

Violent. Sincère.

A lire.

Pour comprendre. Imaginer. Savoir.

Le heurt des cultures. La différence.

L’homosexualité.

Un vécu.

A lire.


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La Petite Dernière

Elle s’appelle Fatima Daas, elle est la petite dernière, elle est la « mazoziya »,

Elle est musulmane et asthmatique,

Elle est française née en France de parents algériens, banlieusarde et lesbienne,

Elle est une adolescente inadaptée et menteuse,

Elle est croyante et pécheresse,

Elle n’est pas le garçon que ses parents rêvaient d’avoir, elle porte un nom qu’il ne faut pas déshonorer.

.

Dans une longue anaphore comme une incantation, Fatima Daas raconte celle qu’elle est, celle qu’elle n’est pas et celle qu’elle rêve d’être. Dans une longue confession elle fait part de ses doutes, de ses contradictions, de son manque d’amour et des ses ambivalences, dans un impérieux besoin de s’affirmer, dans une quête d’identité multiple: son identité de femme, elle qui se rêvait garçon, identité sexuelle, homosexuelle dans une religion qui l’interdit, identité de nationalité, seule française dans une famille algérienne. Il y a dans ses mots une urgence à livrer des pans de son existence, des épisodes divers sans ordre si chronologie, un récit morcelé et martelé, intime et puissant, où elle alterne entre besoin d’affirmation et sentiment de rejet, tiraillée entre deux cultures, écartelée entre cœur et raison. De façon très libre elle se livre sur la religion et la sexualité, elle parle de désir d’assimilation et de quête identitaire, d’amour et famille, de culture et de tradition. Les mots sont bruts, proches du slam, sincères et percutants. Un roman en forme de cri, un monologue tendre et rageur, une longue confidence emplie de respect et de douleur pour « celle qui écrit des histoires pour éviter de vivre la sienne».

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La Petite Dernière

Dans ce court récit autobiographique, l'auteure explore les facettes de son identité, une identité complexe , elle est @ la petite dernière «  d'une famille de filles,née en France, française d'origine algérienne, musulmane, asthmatique , perturbée.Lesbienne , il lui faut composer avec cette complexité et avec l'Islam.

La construction du récit est intéressante, chaque court chapitre débute par : «  Je m'appelle Fatima. Je.. ».Au-delà de cet aspect autobiographique spécifique à une auteure,n'est-ce pas une approche que vivent tous ceux qui se livrent parfois à l'introspection et qui se découvrent porteurs d'un entrelacs?

N'est-ce pas cette imbrication qui fait la richesse des humain s?
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La Petite Dernière

Premier roman coup de poing qui me réconcilierait presque avec l’autofiction ! Du tâtonnement d’une jeune fille qui se sent plus mec qu’autre chose, qui se sent aimer les femmes sans pour autant plier devant l’évidence, qui puise sa force dans l’islam qui pourtant ne tolère pas sa condition.



La petite dernière reprend la vie d’une fille d’émigrés algériens en banlieue parisienne, qui se cogne aux cadres qui ne lui correspondent pas. Le mouton qui revient trop souvent dans l’assiette alors que la viande de façon générale ne l’enchante guère, les regards hétéronormés alors qu’elle-même se sent attirée par ses semblables. Fatima Daas met les pieds dans le plat, convoque la religion, en laquelle elle croit et se soumet. Elle réfléchit la famille, qui se dessine comme socle autant que comme figure destructrice. Elle ne se fait pas de cadeau, verbalisant ses reniements, sa violence latente, ses choix confrontés à ses croyances. C’est précisément sur ces noeuds que Fatima Daas met le doigt, dans un monologue presque incantatoire, qui jaillit comme un souffle, que l’on pourrait situer, à la volée, entre Edouard Louis et Casey.
Lien : http://casentlebook.fr/la-pe..
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La Petite Dernière

Autofiction. Un 1er roman très prometteur qui décrit avec sensibilité et force de caractère et d'écriture la vie intérieure et amoureuse d'une jeune femme d'origine Algérienne, lesbienne et Musulmane qui est écartelée entre tous ces paramètres. Ce livre est un diamant brut.

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La Petite Dernière

Un roman percutant. L’histoire de Fatima Daas est l’histoire d’une jeune femme aux multiples identités: banlieusarde, religieuse, homosexuelle, petite dernière d’une famille franco-algérienne.



🌾 Fatima se cherche sans cesse, elle aimerait trouver une place dans ce monde mais elle ne semble la trouver nulle part.

Elle tente d’aimer mais elle n’y arrive pas.

Elle aimerait se libérer de la pression de ses croyances tout en restant une bonne fidèle mais elle se heurte à ses propres barrières.

L’histoire est bouleversante.



Chaque chapitre est court et commence par l’anaphore « je m’appelle Fatima Daas » qui rythme la lecture tout au long du récit.



🌾 Je ne sais pas dans quel genre classer ce livre. A l’image de Fatima Daas, ce roman est multi-genres et il y trouve très bien sa place comme cela.



L’autrice qui a donné le même nom à sa protagoniste, précise qu’il ne s’agit pas de révélations personnelles tel un journal intime mais bien d’une œuvre littéraire qu’elle a écrit en s’inspirant de son vécu, une sorte d’autofiction. Le récit qui se lit d’une traite. Il s'agit du premier roman de l'autrice.


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La Petite Dernière

L'autrice aborde la religion, le féminisme, la quête d'identité et l'homosexualité dans ce récit très rythmé. Les chapitres sont courts et commencent par une anaphore, comme un mantra, une prière que l'on récite sans cesse. On découvre la vie de Fatima à travers ses bribes de souvenirs, sa famille, sa relation compliquée avec son père... J'ai beaucoup aimé cette lecture, le style de l'autrice est agréable a lire. La relation de Fatima avec Dieu m'a beaucoup touché. J'ai lu ce livre d'une seule traite tant j'ai apprécié l'histoire ainsi que les thèmes abordés.
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La Petite Dernière

Fatima Daas livre un premier roman poétique et fragmenté, inclusif et entêtant.
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La Petite Dernière

Elle s’appelle Fatima Daas, elle est née en France, mais ses parents sont algériens musulmans.



Elle s’appelle Fatima Daas, elle est asthmatique et la petite dernière de la famille.



Elle s’appelle Fatima Daas et elle aime écrire. Elle aime aussi les filles.



Nous suivons Fatima Daas qui, au fil de courts chapitres, se dévoile un peu, par petites touches : son enfance, les relations avec ses parents, ses études, les voyages en famille en Algérie, les conseils cherchés auprès des imams et des femmes de la mosquée.



A chaque début de chapitre, elle répète son nom, une ou plusieurs de ses caractéristiques.



J’ai découvert une femme qui se cherche, qui part dans plusieurs directions, qui doute, qui ressent le poids de la tradition.



Une lecture intéressante du parcours d’une jeune femme qui ne sait comment vivre et affirmer son homosexualité.



L’image que je retiendrai :



Celle d’un de ses copain de collège qui lui dit qu’elle est un garçon, elle.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-p..
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La Petite Dernière

Prix les Inrocks du premier roman.



Jeune française d’origine algérienne Fatima trouve difficilement sa place dans cette société : banlieusarde, asthmathique et fille.



Une jeune femme tiraillée entre les traditions, le poids de la religion en laquelle elle croit et sa sexualité.

Lesbienne, musulmane, elle se caractérise comme une menteuse, une pêcheresse.



On découvrira comment, malgré tout, elle essaie de faire accepter son genre là où sa religion la condamne.

Parviendra t’elle à accepter et à faire accepter qui elle est ?



Ce livre est un très beau récit autobiographique.

Chapitres courts, écriture de type monologue, le rythme est mis.

De part ce style on est pris dans son combat pour faire cohabiter religion et sexualité.

Ce livre se lit assez vite et il prend place parmis ceux pour lesquels il nous reste quelque chose quelque soit notre origine et notre religion.



Bonne lecture !

Percutant
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La Petite Dernière

Le texte est percutant, la forme originale mais je n'ai pas été vraiment touchée par ce livre.
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La Petite Dernière

La sortie de ce livre a été soutenu par la grande Despentes.

Cela m'a incité encore plus à en faire la pré-commande.



Je n'ai pas été deçu de ma lecture.

Le texte est court. On y suit le parcours d'une jeune femme, perdue entre différentes identités, qui se cherche.

C'est très bien écrit. Dans l'air du temps.



A découvrir.
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