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Critiques de Feldrik Rivat (118)
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Un Noël sans nom et autres contes...

Des histoires drôles, horrible, fantastique dignent de l'imaginaires des différents auteurs publiés aux éditions de l'Homme sans Nom.

J'ai aimé retrouvé des auteurs que je connais déjà et découvrir la plumes d'autres à découvrir.

Histoires courtes qui peuvent se lire indépendamment et qui vont vous faire voyager dans différents univers sortis tout droit de l'imaginaire d'auteurs talentueux.
Lien : https://letmentertainyou.com..
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La 25e heure

Coucou

Aujourd'hui un petit gratuit sur amazon "la 25e heure, épisode 1" de Feldrik Rivat. Je l'ai lu avec plaisir. Nous sommes dans une enquête policière dans le Paris du 19ème siècle. Un inspecteur original qui parcourt Paris en marchant à grands pas, qui a un petit moineau avec lui ( d'où son surnom) et une jeune recrue qui le suit avec difficulté mais qui essaie de se faire apprécier par son nouveau chef. Une enquête sur la disparition d'un mort. un policier original qui change un peu. J'envisage de lire la suite prochainement.

Quatrième de couv. Un polar fantastique dans le Paris de la fin du XIXe siècle...

L’inspecteur Eudes Lacassagne n’a plus à faire sa réputation dans la capitale. Grand, taciturne, habillé à l’orientale, on le surnomme le « Khan », le « Moineau » ou « La Castagne » selon les cercles fréquentés. C’est à ses côtés que le jeune Bertillon choisit de parachever sa formation de policier. Mais pour son premier jour, il ne s’attendait en aucun cas à sillonner tout Paris à pied, sous la neige et dans le froid, à la recherche du corps d’un défunt mari qui a eu l’indélicatesse de disparaître.
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La 25e heure

On reste tout de même un peu sur sa faim avec ce roman, qui donne l'impression de partir un peu dans tous les sens sans jamais opter clairement pour une voie plutôt qu'une autre, avant un final qui nous laisse... dans le flou.

Dommage, car la lecture est assez plaisante sur le moment.
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Les Kerns de l'oubli, tome 1 : L'exil

Voilà un auteur qui prend ses lecteurs au sérieux ! L'écriture soignée, le vocabulaire précis et recherché, l'univers riche et intéressant, la psychologie des personnages bien étoffée. Le problème, c'est le rythme du récit massacré par un style souvent trop ampoulé, comme l'ont écrit d'autres commentateurs. Ce qui rend la lecture lourde, pénible. Et j'ai eu bien du mal à aller au bout. C'est donc un peu décevant, parce qu'on commence sur les "chapeaux de roues", tout heureux de découvrir un écrivain francophone de qualité (ce qui nous change des histoires de "sorcelleurs" traduites du polonais à la truelle) mais ..... on s'y perd au bout d'un moment. Il n'y aura pas de 2nd tome pour moi, mais je ne m'avoue pas vaincu car je perçois un super potentiel chez cet auteur. Je lirai donc sa production plus récente.

Pour ce volume, 3 étoiles me paraissent parfaitement adaptées à mon impression de lecture.
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La 25e heure

Paris 1888. ça commence bien ! Une époque que je trouve très intéressante, une couverture qui m'a beaucoup attiré, un jeune auteur français, il ne m'en fallait pas plus pour me lancer à la découverte de la 25ème heure.

Nous allons donc suivre une enquête policière sur un fond que je qualifierais de légèrement fantastique et steampunk (ce n'est que mon avis pour ce dernier). Les personnes sont intéressants, et on a très envie d'aller au bout de cette enquête..

Bon seul petit bémol pour moi.. la fin ne m'a pas satisfait.. Ce qui est sûrement fait exprès et donne envie de lire la seconde enquête dans La Chrysantème noir. Affaire à suivre donc ! Avec beaucoup d'attentes
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Paris-Capitale

Quelle belle découverte que cette lecture !!!

La trame du roman truffée de personnes passées mais bien réelles, la richesse du vocabulaire et l'emploi judicieux de l'uchronie font de cette aventure une passionnante lecture de la première à la dernière ligne...
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Un Noël sans nom et autres contes...

Humour, surprises, fugaces instants magiques, Un noël sans nom et autres contes vous offrira un fort agréable instant lecture.



MON AVIS SUR CHAQUE NOUVELLE :



🎅 Un Noël sans Nom de Feldrik Rivat : Le Père Noël en Robinson, comme dans le film Seul au monde, s’abime dans la solitude de ses réflexions et se dégote un curieux acolyte… Une idée de départ amusante mais qui révèle aussi une critique de la surconsommation. Bien vu.



🎅 Planète froide de Romain Delplancq : Un voyageur, des rencontres, des personnages touchants auréolés d’étrangeté. Une plume poétique pour un récit presque onirique, à l’atmosphère douce amer. C’est joli.



🎅 Enfants perdus de Nicolas Debandt : courte nouvelle dans un univers steampunk qui met en scène une bande d’enfants de la misère éloignés des plaisirs festifs des nantis de la cité. La narration est mélancolique, le ton juste. La fin arrive trop tôt, on aimerait en avoir plus ! Envoutant.



🎅 Hell, le soleil br… br… br… de John Ethan Py : cette histoire recèle une morale (involontairement) cachée : ne jamais s’en prendre à plus petit que soi. La minipouss que je suis approuve ce message. Plus sérieusement, il faut se méfier de certaines icones de Noël, leur vengeance peut être terrrrible ! Une lecture amusante et décalée.



🎅 Le long sommeil de David Bry : une nouvelle qui commence comme une rencontre du troisième type et se termine dans une petite mélodie féerique. Très mignonne.



🎅 Noël sur catalogue de Roznarho : une aventure rigolote dans un monde de plastique aux couleurs criardes, de personnages caricaturaux sponsorisés et de phrases répétitives au vocabulaire limité. Mais oui, cet univers vous le connaissez bien, c’est celui de…



🎅 Vers l’An d’Adrien Mangold : quel est ce personnage qui vole les cadeaux, a-t-on à faire à un anti-père Noël ? L’explication est plus surprenante et le précédé de narration ingénieux. La magie de cette histoire provient de la manière qu’a l’auteur de la raconter. Une bonne idée.



🎅 Chapitre de Noël d’ Oren Miller / Lucie Castel : nouvelle très amusante, avec ses dialogues savoureux et ses personnages hauts en couleurs. Et cerise sur le gâteau, ça se passe dans un vaisseau spatial pirate. Voilà qui conclut magistralement cette anthologie très réussie !
Lien : https://www.facebook.com/A2l..
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La 25e heure

Résumé: Décembre 1888. Alors que le bon peuple de Paris s’interroge sur cette tour que l’impérieux Gustave Eiffel fait édifier à grand frais, d’étranges rumeurs circulent dans les faubourgs de la capitale: les morts parlent! Interpellé par la presse à ce sujet, le préfet de police M. Henri LOZE tourne en ridicule « les plaisanteries de quelques coquins ». Ainsi parle-t-il devant le beau monde, sous les feux électriques du parvis de l’Opéra Garnier. Mais, depuis l’ombre de ses cabinets, l’homme lance sur cette affaire les plus fins limiers de la République. Pendant ce temps, l’Académie des sciences en appelle à ses éminents savants pour que la pensée rationnelle, une fois pour toutes, triomphe des ténèbres de l’obscurantisme. Entre science, ésotérisme et enquête policière, cette aventure revisite l’histoire des inventions de la fin du XIXè siècle en leur prêtant de bien sombres desseins…



Vu que je n’ai plus d’ordi à la maison (RIP mon vieux PC), les chroniques des lectures qui étaient à l’origine prévues pendant les fêtes feront donc l’objet des premières chroniques 2017. Je vais donc commencer par Feldrik RIVAT.



Voici La 25ème Heure. Le premier volume d’un diptyque à première vue passionnant (du moins si le deuxième volume est aussi prenant que le premier). A Paris en cette année 1888, il se passe des choses étranges. Des corps disparaissent de leur tombe. L’enquête va être confiée à l’inspecteur Eudes Anatole-Faust Lacassagne, le Khan, un enquêteur aux méthodes bien personnelles souffrant des maux étranges (un gros clin d’œil à Sherlock Holmes que ce Lacassagne) et à son nouvel équipier, fraîchement embauché et candide, Louis Bertillon. Je ne peux pas en expliquer plus sans dévoiler les grandes lignes de ce roman, je vais donc m’abstenir. Mais je vais quand même te donner mon ressenti.



L’auteur prend le temps pour poser son action et ses personnages. Un démarrage peut être un peu long, mais des protagonistes bien brossés et une bonne vision du monde policier et médico-légal de l’époque, des balbutiements de la médecine médico-légale.



Beaucoup de descriptions, qui auraient pu alourdir le texte mais que j’ai vraiment appréciées puisqu’elles m’ont permis de me projeter dans ce Paris d’autrefois, son quotidien, ses petits boulots oubliés, sa folie des grandeurs. Qui m’ont permis aussi et surtout de le découvrir ce Paris de la fin du XIXème siècle, déjà esquissé dans Léviatemps de Maxime Chattam, de redécouvrir les grandes nouveautés techniques et scientifiques de cette fin de siècle, de croiser de grands personnages (et de grandes théories ou mouvements intellectuels de l’époque) comme par exemple Allan Kardec ou encore Georges Méliès, Alphonse Bertillon, le Professeur Charcot, entre autres…



Beaucoup de rebondissements, qui donnent un bon rythme à ce récit. On n’a pas le temps de s’ennuyer. Jusqu’à la dernière page, il se passe des choses.



Par contre, si tu souhaites te lancer dans cette lecture, je te conseille d’acheter les deux volumes en même temps. Ils sont indissociables. (Tome 2: Le Chrysanthème noir). En effet, ce premier volume se termine « en cul de sac », sur un dernier rebondissement et laisse en suspens beaucoup de questions. Quasiment rien n’a été résolu à la fin de La 25è heure, bien au contraire: le mystère s’épaissit. Les réponses à toutes ces questions et à l’action développée ici se trouvent dans le deuxième tome. Heureusement que le Père Noël m’a amené Le Chrysanthème…



Une belle découverte.


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Les Kerns de l'oubli, Tome 3 : Résurrections

La conclusion de la série par ce troisième tome.

Le début peut laisser un peu perplexe. On ne sait pas où nous emmène l'auteur, on ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Déjà on sentait que l'histoire allait prendre une nouvelle direction à la fin du deuxième tome. Puis peu à peu l'histoire globale et on retrouve des personnages connus. On voit les deux premiers tomes différemment, on comprend mieux certain chose qui restait un peu floues. Au final l'histoire de la série est très bien faite, originale et très sympa.

Malheureusement l'écriture n'est pas toujours facile à suivre. J'ai parfois eu du mal à saisir ce que l'auteur voulait nous dire ou nous montrer. Malgré la relecture des deux premiers tomes avant le troisième, certaines choses étaient restées floues pour moi et j'ai continué à ne pas tout saisir de l'intrigue. L'Ararak et Al Gahama par exemple. Par contre on comprend tout à fait le Rachat et au final on suit l'histoire sans trop de difficultés. Mais du coup ma lecture n'a pas été aussi fluide et distrayante que prévue. je pense qu'une relecture en connaissant tous les tenants et les aboutissants ne sera pas de trop pour moi afin d'apprécier l'histoire dans toute sa complexité. Car finalement si on pense qu'il y a des facilités dans les deux premiers tomes, Erkan se laissant guider avec beaucoup de réussite, l'intrigue prend une dimension beaucoup plus grande avec ce dernier tome.

Les personnages sont aussi très bien pensés. Assez sombres, complexes et mystérieux. Qu'on découvre un peu plus à chaque page. Tous touchant à leur manière. Seul Kerfang ajoute une touche lumineuse et innocente. Peut-être à peine assez. Surtout pour la fin. Je regrette aussi un Erkan plus absent dans ce tome.

D'ailleurs je trouve la fin un peu trop rapide. Enfin surtout l'intervention de notre héros. Qui ne sert que de point/g final. Il manque à mon gout un épilogue. On laisse beaucoup de morts, un monde en mouvement et nos derniers héros sur l'instant avec les bonnes et les mauvaises nouvelles. J'aime bien savoir ce qu'ils deviennent.



Une bonne série qui nous réserve de belles surprises mais qui demande un peu de concentration.
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La 25e heure

J’ai aperçu Feldrik Rivat avec un look steampunk presque incongru parmi les Pikachus et Sailor Moon qui étaient nombreux au Japan Tours Festival 2016. J’ai tout de suite flashé sur la couverture de son roman La 25e heure que je trouve super belle. Ce qui n’a d’ailleurs pas vraiment étonné Fred qui était sûre que je m’arrêterais au stand de la maison d’éditions L’Homme sans nom.



J’ai profité de l’été pour me plonger dans le Paris de 1888 de Feldrik Rivat. Ça m’a fait drôle, parce que j’ai lu ce roman après la trilogie du Labyrinthe qui se lit très vite. Là, le style est plus érudit, plus littéraire. Il faut être beaucoup plus concentré pour suivre les aventures de Louis Bertillon et de Lacassagne. Rien à voir avec les page-turners de James Dashner, au vocabulaire somme toute assez limité.



Je suis un peu partagée par rapport à cette lecture. J’ai adoré le style et l’atmosphère de ce polar steampunk. En revanche, je n’ai pas accroché avec Lacassagne, autrement appelé Le Kahn, un personnage très particulier et charismatique, trop froid sans doute, trop obscur. Et la fin m’a un peu déçue, je l’avoue. En revanche, j’ai eu un énorme coup de cœur pour Louis Bertillon, un jeune policier très attachant que je suis ravie d’avoir rencontré. Quel chouette personnage ! Je l’ai adoré ! C’est lui qui me donne envie de vous conseiller cette lecture. J’aimerais que tout le monde le connaisse.



Il y a une suite, appelée Le chrysanthème noir, qui devrait sortir prochainement,et la couverture est aussi à tomber. Je suis curieuse de le lire. J’espère y retrouver mon cher Bertillon.



Si vous souhaitez découvrir les premières pages de La 25e heure et l’univers de Feldrik Rivat, je vous invite à vous rendre sur le blog de l’auteur : http://kerns.fr
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Les Kerns de l'oubli, tome 1 : L'exil

Intense, d’une grande qualité et richesse, légèrement complexe. Ce premier tome de saga de fantasy est vraiment captivant, de par sa foisonnance d’actions, de lieux, de personnages, d’éléments mystiques et magiques, etc. Et malgré cette grande diversité de notions à intégrer, l’ensemble est crédible, tangible presque, tant l’auteur réussit à nous emmener dans son univers. Bon, évidemment, c’est à conseiller plutôt à de grands amateurs de fantasy, des novices pourraient en effet être quelque peu déroutés (quoique) par la quantité d'informations à intégrer. J’avais été prévenu, par l’auteur et l’éditeur, que des éléments manqueraient à ma compréhension tant que je n’aurai pas lu l’entièreté de l’histoire, « les Kerns de l’oubli, voyez-vous, est une série qui mérite relecture ». Mais, pour autant, je n’ai pas été perdue. Certes, tout comme les personnages principaux, je me fais balader, c’est certain, mais la balade est si agréable [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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La 25e heure

Attardons-nous un petit instant sur l'objet en lui-même. Tout est très soignées), jusqu’à l’intérieur du livre dans lequel on retrouve des enluminures (encrées, mais tout de même) à chaque occurrence de date. Et l'extérieur signé Elian Blackmor et Carine M est magnifique ! La promesse d'aventures, de frisson et d'extraordinaire est bien présente et donne envie de se lancer dans cette lecture.



Le genre du roman-feuilleton utilisé au XIXe siècle est repris avec brio par l'auteur qui a su le réactualiser pour évacuer les tonalités trop pompeuses qu'il pouvait y avoir dans les textes de l'époque. Dans tous les cas, ce roman policier fantastique a su me maintenir en haleine grâce à son intrigue bien construite. Et les révélations, bien placées, permettent une reprise du rythme et de l'intérêt du lecteur aux moments-clés.



Néanmoins, quelques longueurs dans l'action sont à signaler. Durant ces moments, les voyages des protagonistes entre différents lieux, le schéma est presque exactement le même. Et cela crée une petite lassitude lors de la lecture. Toutefois, on oublie vite ces petits désagréments lorsque l'intrigue s'accélère et qu'on est happé par le tumulte dans lequel sont plongés les enquêteurs.



Les personnages sont bien dessinés et possèdent chacun des traits qui leur sont propres. En particulier celui de Lacassagne, dit le Khan. Son background est très intéressant et l'intrigue qui le concerne est vraiment passionnante mais doit déborder des limites de ce seul roman. Tous, à leur manière, sont intéressants et ont su trouver leur place ainsi que leur importance dans cette histoire.



La suite sur le blog !
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Départs

L’Homme sans nom est une maison d’éditions que j’apprécie beaucoup car elle publie peu mais publie bien. J’ai découvert chez eux l’incroyable John Ethan Py/Sébastien Péguin avec ChessTomb et Le songe d’Adam.



Avec Départs, la maison d’édition trouve l’occasion de mettre à l’honneur ses auteurs fétiches. A travers huit nouvelles, le lecteur peut découvrir ou redécouvrir la plume d’auteurs confirmés et doués.



Cette anthologie propose donc des nouvelles dont le thème est le départ. Si chacun des auteurs respectent le contrat, j’ai trouvé que les textes de Magali Villeneuve ou de Céline Landressis n’étaient pas forcément les nouvelles les mieux appropriées au recueil. Certes, elles traitent toutes les deux de départ mais sont en réalité des préquels à leur roman respectif et satisferont les lecteurs ayant déjà lu leur œuvre. Cela n’enlève cependant rien à leur talent.



La nouvelle Aurore de Céline Landressis m’a cependant convaincue de m’intéresser à son roman Rose Morte tant elle m’a intriguée. J’ai aimé l’atmosphère et le style un peu surannée développés dans ce court texte.



J’ai énormément apprécié la nouvelle Sur la route again de John Ethan Py. J’aime toujours autant son humour noir et ses clins d’œil littéraires appuyés (ici à Kerouac). En quelques lignes, l’auteur nous entraîne sur une route sablonneuse, dans un camion crasseux. Deux hommes doivent faire une étrange livraison. La chute de la nouvelle est glauque, noire et laisse le lecteur un peu songeur.



J’ai adoré Pot de départ d’Alexis Flamand, une nouvelle originale et drôle. Un employé reçoit en cadeau de remerciement un pot à tabac magique. Quelques instructions sont jointes au présent concernant les abus et les dérives liés à ce pot qui s’avère fonctionner comme une lampe magique. C’est cruel et désopilant et j’ai beaucoup ri de l’insatisfaction chronique des hommes.



Les autres nouvelles valent aussi le coup d’œil même si elles m’ont moins charmée. Le vrai plus de ce recueil reste dans son prix abordable (3 euros) et son but caritatif: les bénéfices du recueil servent à financer une association luttant pour la valorisation des forêts. Bref, une belle lecture et une B.A: que demander de plus?
Lien : http://carolivre.wordpress.c..
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Les Kerns de l'oubli, tome 2 : Les larmes d..

J'ai entamé ce second tome presque un an après avoir terminé le premier. C'est donc avec un peu de mal que je me suis plongée dans cette lecture qu'à ma grande honte j'ai repoussé pendant trois mois. Mais je l'ai terminé et j'ai bien aimé cette lecture.



On découvre un nouveau pan du monde proposé par Feldrik Rivat, sur le plan géographique comme sur le plan théologique. L'histoire qu'il nous raconte nous emmène en effet à la fois à travers un immense désert, au plus profond de la terre et au sommet des montagnes, mais aussi dans les méandres de la mémoire des hommes qui, petits ou grands, ont fait l'histoire telle qu'elle est dans le présent pour Erkan. Les personnages restent bien travaillés malgré un petit bémol pour Erkan. Lui qui croyait se trouver dans un monde faux se retrouve à l'admettre sans sourciller. Peut-être ce changement aurait mérité un peu de développement, mais je vous rassure que cela n'entravera pas votre lecture !

Les différentes peuplades parlent des langues différentes, et j'ai particulièrement apprécié la traduction faite dans les dialogues.



(la suite sur mon blog :) )
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Les Kerns de l'oubli, tome 1 : L'exil

Ce roman est difficile à résumer tant l’action y est dense ! Tout tourne autour d’Erkan, jeune disciple exilé injustement à la suite d’un complot politique tramé par le roi de la cité d’Almenarc’h, Alkar , et son perfide conseiller Cataxak. Laissé sans mémoire par la caste des Veilleurs qui lui ont fait respirer les fumées de la plante de l’oubli, il erre à la recherche de sa vie perdue. Pendant ce temps, son père Roch, Grand Gardien de la cité, sa mère Siham, Guérisseuse, son maître Telleran, Sage-Guerrier, et le roi déchu Ulhnor, mettent tout en œuvre pour le retrouver, guidés par la mystérieuse Awana. Mais leur quête de vérité les mène plus loin, à la fois dans le temps et dans l’espace. Les révélations successives les font plonger dans une histoire inconnue jusqu’alors, où se mêlent complot divin, jeux de pouvoir et lignées abyssales.

Le roman est la synthèse des visions de Siham sur des moments de vie de chaque personnage. Elle les retranscrit sous la forme d’un manuscrit légué à son fils Erkan (prologue). Vous trouverez dans ce texte des intrigues, des rebondissements, des combats terrestres, magiques et cosmiques, des paysages magnifiques et souvent habités par des esprits, des guerriers et magiciens valeureux, des femmes sensuelles et combattantes et des dieux à déchoir dans un univers où la vérité n’est pas forcément celle qu’on croit.

La particularité du texte est que l’action est décrite à partir du point de vue de ses personnages avec une narration à la première personne et une langue propre à chacun (ex. Telleran et son phrasé moyenâgeux, Ulnhor et sa langue fleurie, Cataxak et ses expressions caustiques). On apprend, combat et souffre avec eux. Aucun manichéisme dans l’histoire, car personne n’est totalement propre ou sale et les petits ou grands secrets inavouables sont légions. L’écriture est belle et travaillée, le vocabulaire recherché, idéal pour le lecteur aimant les textes riches et bien écrits en français.

J’ai adoré le fait que les descriptions passent par le prisme des personnages, leurs caractères bien trempés, les dialogues passant du grave au léger, la langue soignée pour un public de qualité.

J’ai moins aimé la mort prématurée de certains personnages auxquels on s’était pourtant attaché !

Cette nouvelle version du texte est tout simplement addictive, un vrai « page turner » pour employer un anglicisme. Un conseil, laissez-vous faire par l’auteur, tombez sans a priori dans le texte pour en savourer chaque passage. Comme il s’agit d’un livre très riche, un deuxième conseil, relisez-le y sont semés nombre de détails qui sont autant d’appels intra-texte et de références. Pour un public adulte lisant aussi du polar et de la SF et pas seulement de la fantasy. Sinon, à partir de 14-16 ans.
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La 25e heure

Un livre avec des éléments historiques qui se déroule fin 19e. Des personnages célèbres comme Méliès ou Charcot sont mis en scène dans cette uchronie. Le début est très original et laisse presager un dénouement tout aussi original. Malheureusement, la fin est un peu tirée par les cheveux. Et le deuxième tome est dans la même veine.
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La 25e heure

Ma rencontre avec ce livre partait au début vers une grande histoire d'amour. Direct, je suis complètement tombée sous le charme de cette couverture. Quant au résumé, il me donnait terriblement envie. Tout me faisait fondre ! Ainsi, en me lançant dans cette lecture, mon enthousiasme était tel que je me suis imaginée tout un dénouement dans ma tête. Et ... surprise !



Dès le premier chapitre, j'ai senti que le récit allait prendre une toute autre direction. Plongée dans une enquête à la Sherlock Holmes, mon attention n'a pas perduré longtemps. Le policier est vraiment un genre que j'appréhende difficilement tant l'intrigue a vite tendance à m'ennuyer. A titre personnel, le schéma narratif me paraît à chaque fois banal, sans once d'originalité. Pourtant, dans ce Paris XIXe siècle, il y avait une possibilité à me faire aimer le style. Au final, ce fut un gros flop.



Ce n'est pas faute d'avoir persévérer jusqu'à la dernière ligne. Vous allez me dire : "Mais cette fille est complètement maso". Oui, j'adore m'infliger des tortures pareilles. Ca me force à me repousser dans mes retranchements et puis, je ne me voyais pas vous publier une chronique à moitié argumentée. Alors, oui, je suis maso et bien, écoutez, c'est ma triste vie de lectrice (mdr !).



Bref, revenons sur le vif du sujet car je m'égare ! Qu'est-ce que je n'ai pas aimé ? Eh bien, tout ! Ça va être vraiment difficile pour trouver au livre un élément positif mais je vais essayer au cours de cette analyse.



Mais, bon. Sérieux, quoi. On en parle de cette plume ou de cette traduction vraiment ratée ! Je vous jure que mes yeux ont saigné. D'abord, il y a clairement un problème sur le vocabulaire. Les mêmes mots et expressions se répètent. Nous retrouvons également les mêmes structures de phrases à quasiment toutes les pages. Je n'en pouvais plus de voir le khan en train de lisser sa moustache et de remettre son chapeau ! Le texte devenait lourd et perdait tout son sens, toute sa saveur.



De fait, il m'était impossible de m'immerger dans cet univers qui semblait pourtant si prometteur. Cependant, je ne le contredis pas : l'ambiance est là. J'ai aimé ce Paris en voie de construction. Nous redécouvrons des lieux emblématiques dans lesquelles les personnages y font irruption. Dévalant les ruelles parisiennes, ils nous guident dans ce beau décor qui se déploit progressivement devant nos yeux.



Cela n'a malheureusement pas suffi à m'emporter dans l'histoire tant je trouvais le dénouement trop fade, beaucoup trop lisse. Les événements s'enchaînent dans un rythme très lent ce qui a fini par me lasser. Du coup, les révélations ne m'ont pas atteintes. D'un autre côté, les scènes d'actions sont trop brèves pour qu'on puisse réellement saisir les enjeux du récit, ne permettant pas l'imagination du lecteur de s'étendre. Le fil conducteur s'oubliant au fil des pages, m'a déboussolée. Je lisais donc sans rien ressentir et sans saisir réellement la portée de l'intrigue. C'est terrible de lire un roman dans lequel on ne se sent pas impliquer !



Je pense que le manque d'attachement envers les personnages s'explique également. Je ne me suis identifiée à aucun d'entre eux tant je les trouvais trop distants envers le lecteur. Tout ce mystère autour du passif de Lacassagne aurait pu me séduire mais sa froideur est telle qu'il m'a complètement laissée de marbre. Pourtant, j'ai bien vu que c'est un choix délibéré de l'auteur mais ce trait de personnalité est tellement pointé du doigt qu'il a fini par m'agacer. De même pour la maladresse et la candeur de Bertillon qui est sans cesse répétée. Leurs comportements incessants ne s'évoluant pas, la trame m'a complètement perdue.



Je lisais donc en ne comprenant pas tout ce qui arrivait aux personnages. Moi-même, je m'interroge maintenant de la patience dont j'ai fait preuve. Une patience que je peux remercier car la chute est totalement imprévisible. Du moins, je ne l'ai pas vue venir. Je suis donc ressortie de ma lecture, curieuse de connaître la suite de cette duologie. Se terminant sur une note très douteuse, la scène finale interroge et remet en cause tout ce que le lecteur a pu suivre. Un délicieux nœud au cerveau qui a, un chouilla, fait remonter le livre dans mon estime.



Mais, bon. Je suis désolée. La globalité du roman m'a déçue. Je n'ai ressenti aucun plaisir à le lire et je suis la première à en être triste. C'est le but du jeu et puis, ça m'arrivera encore et encore. Au moins, j'ai laissé la chance à l'auteur jusqu'au bout par respect pour son travail. En effet, je ne doute pas que certains lecteurs apprécieront cette saga à sa juste valeur. C'est pourquoi je vous invite à faire votre propre avis.
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La 25e heure

J'ai acheté le coffret des deux tomes lors d'un festival.

Quelle déception !

Je ne connaissais pas cet auteur mais ce n'est pas cette histoire mal ficelée qui va me donner envie d'aller plus loin.



Les + :



Description du Paris de 1889 .

L'ambiance générale de l'histoire dans un Paris hivernal et glacial est bien rendue.



Les - :

Intrigue fade, on n'est jamais vraiment passionné.

L'action est plate, mal décrite. Des qu'il y a un peu d'action, le récit devient brouillon et tout tombe à plat.

Les personnages sont tellement excentriques (le policier "héro" du premier tome condense toutes les phobies du petit dictionnaire des phobies et est handicapé physiquement pour rajouter à ses tares de naissance.

Son comparse apprenti policier est un demi innocent érudit naïf et fragile.

Le reste du casting (une 30aine d'autres personnages) sont inutiles au récit et inintéressants.



Alors il faut savoir que l'auteur adore étaler sa "science". Il nous donne les marques des ampoules, des machines, des briquets, etc.... tout ce qui est utilisé par les personnages est décrit et identifié par sa marque.

On a droit à des pages entières de description de spectacles, usines (on apprend la recette du chocolat Meunier) et on fait la visite des usines,...

Ça n'apporte absolument rien à l'histoire, c'est lourd et inutile (mais ça flatte l'auteur).

L'histoire en elle même est une simple enquête policière tellement alambiquée que s'en devient ridicule



Le livre n'est qu'un prétexte pour l'auteur d'étaler ses connaissances (merci Wikipedia et Google) et un moyen de faire du "name dropping" ( on a droit à tous les noms célèbres de l'époque, de Eiffel à Carno, de Mendeleïef à Edison et avec ça tous les scientifiques célèbres de l'époque). Ça n'apporte rien non plus à l'histoire.



C'est à se demander si le manuscrit est réellement passé entre les mains d'une équipe de relecture.



Bref, une histoire bancale avec des personnages caricaturaux plus antipathiques les uns que les autres dans un étalage éhonté de pseudo connaissance.
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La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème noir

Suite de l’enquête de la 25e heure, ce 2e tome est tout simplement parfait!

Les pièces du puzzle commencent à apparaître, chacune de leur côté (on suit donc les personnages dans plusieurs éléments) puis s’assemblent parfaitement en un très beau bouquet final!

A lire à la suite de la 25e heure , ne restez pas sur votre faim avec le premier tome ! Et si vous en voulez encore , rassasiez vous avec Paris Capitale !
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La 25e heure

Coup de cœur confirme pour l’auteur Feldrik Rivat.

Après la lecture de Paris Capitale (oui j’ai fait les choses dans le désordre 🤭), quel régal de retrouver le Kahn et Louis Bertillon à la genèse de la construction des Crupiferes!

Incroyable uchronie avec touche de steampunk un roman qui m’a marquée .
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