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Critiques de Feldrik Rivat (118)
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Les Kerns de l'oubli, tome 1 : L'exil

Si les cinquante premières pages de ce roman m'ont fait douter, je dois dire que les 350 pages restantes m'ont plu et permis de découvrir un monde riche, recherché et très bien mené. Le début est assez difficile dans le sens où l'on ne sait pas vraiment où l'on va. On rencontre des personnages – beaucoup car les chapitres en plus d'être courts, sont à la première personne et désignent chaque fois un nouveau personnage –, le langage pour l'un des personnages est très soutenu et poétique et du coup j'ai eu du mal à m'y mettre. Puis après, ce ne fut que du bonheur. Certes, j'ai mis une semaine à le lire, mais j'ai profité pleinement de ma lecture.



« Les kerns de l'oubli » raconte la vie de plusieurs personnages, hauts en couleur et autant différents les uns que les autres de part leur personnalité et leur vécu, dans un monde où tout se détruit peu à peu. Ce premier tome est assez dur à résumer car l'on y trouve tellement de choses importantes que si l'on en parle, le spoile devient presque obligatoire. Ce que je peux en dire c'est que les personnages de l'auteur a crée sont tous différents et vivent chacun à leur manière. On passe de quelqu'un de posé à quelqu'un de vif. De quelqu'un de carnassier à quelqu'un de saga. De magnanime à innocent. De vil et calculateur à soumis et manipulé. Bref, des caractères bien différents mais des personnages hautement travaillés.

Seul un homme peut sauver ce carnage qui se prépare. Évidemment, un problème n'arrivant pas seul, ce sauveur ne sait pas qui il est, étant devenu amnésique. Alors, en plus de cette quête, une seconde lui est désignée : découvrir qui il est et pourquoi il est l'élu qui pourrait tout sauver.



J'ai particulièrement aimé la façon qu'a eu l'auteur de faire interagir chaque personnage. En effet, dans la fantasy on a plus l'habitude de voir le récit à la troisième personne avec des chapitres plus ou moins longs. Ici, en plus d'être travaillé, le texte est original car Feldrik Riva a décidé de faire parler chaque personnage à la première personne et d'en faire des chapitres courts. De ce fait, nous entrons très rapidement dans le récit et arrivons à comprendre ce que ressentent chaque personnage, ce qu'ils font, les décisions qu'ils prennent, pourquoi, comment. Pour moi, c'est un gros point positif, car il permet de s'identifier plus rapidement à eux.



Concernant l'intrigue du récit je dois dire que j'ai été servie et étonné à bien des reprises ! Dès le début (après les 50 pages) une révélation éclate et là, on ne peut plus arrêter notre lecture, de peur de rater quelque chose de crucial. On veut savoir la suite, quitte à lire le livre jusque pas d'heure alors que le lendemain on travaille. Les personnages ont tous des secrets graves, inavoués qu'on découvre au fur et à mesure de l'histoire. J'ai apprécié ce côté suspense et secrets avoués qui donnent un nouveau souffle à l'histoire. Autant dire que durant ma lecture je ne me suis jamais ennuyée même si parfois je trouvais un peu le temps long. Mais j'avais à peine le temps de penser cela, que l'auteur lâchait à nouveau une bombe qui faisait remonter encore plus l'histoire à « génial ».



Niveau personnages, je les ai tous aimé à des degrés différents. Les méchants le sont vraiment mais j'ai tout de même réussi à m'attacher à certains. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être parce qu'ils apportaient du piquant dès qu'ils intervenaient et le fait que l'on soit à leur place, nous permettait de montrer jusqu'à quel point leur perversion était élevée et jusqu'où ils étaient prêts à aller pour gagner.



Et la fin est une grosse bombe à laquelle je ne m'attendais vraiment pas ! Les dernières pages je me disais tout le temps « non, il ne va pas faire ça, quand même. L'auteur est vraiment prêt à tout pour offrir un final explosif ». Eh bien si ! Il l'a fait. Évidemment, vous vous demandez de quoi je parle. Eh bien, lisez le livre et vous comprendrez. Cette fin incite vraiment à vouloir lire le tome 2 et savoir exactement ce qu'il a pu raconter après tout ça. Je suis vraiment curieuse de lire la suite et je suis contente de voir que je n'aurais pas trop à attendre pour me le procurer !



Un autre point fort : la fin du livre avec un lexique, un glossaire et une carte pouvant nous aider à nous guider et nous faire savoir qui est qui. Car au début on se sent perdu avec tous ces personnages qui débarquent de partout, et j'avoue que ce glossaire m'a vraiment aidée à me mettre dans le récit.



Juste un point qui au bout d'un moment me faisait tiquer un peu : les expressions qu'avait le roi Ulnhor. Au début elles sont drôles, on trouve que ça apporte de la fraîcheur au récit. Puis au fil du temps, le roi en dit trop souvent, parfois dans le même texte, il en dit 3 voire 4 et là c'en est presque lourd. On commence à se lasser d'en voir à chaque fois, c'est dommage.



En résumé : vous êtes à la recherche d'une histoire travaillée de bout à bout, d'une intrigue très originale, de personnages hauts en couleur, de secrets lourd à porter, d'une fin explosive, de la fantasy à la première personne ? Vous n'avez pas peur de rencontrer plusieurs personnages, d'être dans leurs têtes à chaque chapitre, de vivre une aventure remplie d'action, de questionnement, de perversion ? Ce roman est pour vous !



Justine P.



« — Mon Roi, vous allez bien ?

Parler à Telleran. Mais sacrebleu !

— Sire ?

— Mon gaillard, tu m'échauffes les esgourdes avec tes « mon Roi » et tes « Sire » ! « Vieil homme » m'allait très bien !

— Apparemment, oui, vous allez bien ! »
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La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème noir

Ce tome est la suite de la 25ème heure. Dans le premier tome, une enquête sur des disparitions débutait dans un Paris de fin de XIXème siècle.

L’enquête était confiée à l’original et glacial Eudes Lacassagne, inspecteur solitaire et son nouvel auxiliaire Louis Bertillon.

Le duo est à présent bien rodé et l’enquête se poursuit sur l’organisation secrète du chrysanthème noir.

Ce tome prend une nouvelle tournure, au delà du roman policier classique, une nouvelle dimension SF s’ouvre à nous.

Le livre reste bien écrit et nous sommes réellement plongés dans ce Paris de l’époque : tous les détails sont magnifiquement travaillés jusqu’au vocabulaire. Un beau travail de l’auteur et de l’illustrateur, César les deux premiers tomes sont magnifiques.
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Naissance du Tigre

Difficile pour moi de chroniquer une bande dessinée, je ne l'ai jamais fait ! Mais j'ai passé un excellent moment avec "Naissance du Tigre" de Feldrik Rivat et Jean-Baptiste Hostache. En faisant quelques recherches suite à la postface, j'ai appris que la bande dessinée s'intègre dans l'univers de la "25ème heure" développé par Rivat dans une série de romans policiers historiques et fantastiques dans le Paris de 1888-1889.



Et effectivement il ne faut qu'une poignée de pages pour se rendre compte qu'il ne s'agira pas là d'une enquête classique. La couverture est à cet égard tout à fait évocatrice ! On est à cette époque de grands progrès scientifiques ET de la toute aussi grande vogue du spiritisme. La Fée Électricité peut-elle faire parler les morts ? La bande dessinée entre pleinement dans cette uchronie.



Il y a un côté assez jouissif à reconnaître ou à pister ces personnalités et ces inventions qui convoquent tout un imaginaire fin de siècle. Les décors sont généralement très sobres mais certains monuments emblématiques sont faciles à identifier : la tour Eiffel, le palais des Industries sur lequel seront édifiés quelques années plus tard les fleurons d'une autre exposition universelle... En fait chaque détail fait sens dans l'intrigue et ne se contente pas de seulement contribuer à construire l'ambiance.



Mais le plus intriguant dans "Naissance du Tigre", c'est son personnage principal : l'inspecteur Lacassagne. J'ai bien aimé le personnage de Sélène Fouquart et les collègues policiers de Lacassagne, mais c'est sans conteste lui-même qui fait qu'on reste scotché à l'histoire. On nous livre un personnage dense... dont on ne saura pratiquement rien du début à la fin. Mais rien n'est laissé au hasard et tout contribue à attiser la curiosité. Il ne s'agit pas pour autant d'un teasing gratuit. Il est rapidement évident qu'on lit le premier tome d'une série. Mais tous les éléments évoqués - caractéristiques physiques, surnoms, habitudes et traits de caractère - jouent un rôle dans l'intrigue. Ou à tout le moins, ils constituent des repères pour mieux appréhender certains retournements de situation. On a ainsi un bel exemple de fusil de Tchekhov. Mais je le trouve exploité habilement, sans dramatisation outrancière ou suspens artificiel.



En somme "Naissance du Tigre" est un exercice plutôt réussi en terme d'équilibre pour un tome introductif qui pourrait - presque - se suffire à lui-même. L'intrigue est bel et bien résolue en un seul tome. Mais pour tout le reste... En tout honnêteté, ça donne une furieuse envie de découvrir les romans et d'attendre avec impatience les futures bandes dessinées !



Un grand merci à Babélio et aux Humanoïdes Associés ! Je sais déjà à qui recommander cette bande dessinée !
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La 25e heure

Un roman policier qui décoiffe avec un duo d'enquêteur au caractère bien trempé, le tout dans un Paris Belle-Epoque, ça vous tente ? Laissez moi vous présenter le premier tome des enquêtes de l'inspecteur Lacassagne.



Un duo d'enquêteurs original



Dès les premières pages, on sent que les deux enquêteurs de la 25e heure ne seront pas ordinaires.



Nous avons tout d'abord Louis Bertillon, jeune major de sa promotion au concours de police, nanti, cultivé, soucieux de son confort et féru de sciences. Peu habitué à la rudesse de son mentor l'inspecteur Eudes Lacassagne, il va progressivement s'endurcir et l'assister efficacement dans ses enquêtes.



Eudes Lacassagne, le personnage principal de ce roman, vient compléter le duo. Il est présenté dès le départ comme un être mystérieux. Déambulant jour et nuit à pied dans tout Paris, connaissant les moindres recoins de la capitale, il apparaît tantôt comme un justicier silencieux dévoué aux plus pauvres, tantôt comme un bagarreur dans les tripots clandestins, tantôt comme un voyeur dans les bordels parisiens. Parlant peu, ne buvant ou mangeant qu'à heures fixes, il trimbale un moineau vivant, et a des habitudes énigmatiques comme prendre un remède sur un sucre ou paraître toujours impeccable. Son passé reste trouble. On ne sait rien de lui, sauf qu'il a été militaire en Asie, d'où son surnom de Khan, et qu'il est fâché avec son père.



Ensemble, ils forment un binôme imbattable, même si Louis a tendance à retarder l'enquête du fait de son manque d'expérience.



Ils rappellent un peu le duo de Baker Street, mais les dépassent, les dépoussièrent. Si Louis a une fiancée comme Watson, celle-ci fait l'école de médecine, un progrès pour les femmes de son temps. Et il compense son manque d'expérience des armes par une grande culture scientifique. de son côté, si Lacassagne possède un sens de la déduction identique à Sherlock, il le surpasse dans ses bizarreries et semble presque invincible.



Une enquête au goût de science



Feldrik Rivat a choisi Paris à la Belle Epoque de son roman, mais à l'apogée des recherches scientifiques et techniques.



On y croisera des personnages illustres comme Gustave Eiffel, en pleine construction de la fameuse tour ou encore le Docteur Charcot, éminent psychiatre et même George Méliès.



Nos deux enquêteurs nous ferons visiter lors de leur investigation les bas-fonds de la capitale et les lieux dédiés aux morts : les thanatopracteurs et leurs techniques d'embaumement, les croque-morts de la morgue de Paris, les docteurs de la Faculté de Médecine, les cimetières, les abattoirs et les locaux de police et leur service de fichage.



L'enquête tournera autour des macchabées mais aussi d'une société secrète, d'expériences scientifiques et de la politique. En effet, nos deux héros éprouveront des difficultés à trouver la vérité car leurs adversaires auront souvent un temps d'avance et la police sera constamment tournée en dérision par un journaliste anonyme, provoquant les foudres du préfet.



On sent que l'auteur a souhaité rester réaliste dans son univers et qu'il a peut-être effectué des recherches sur l'Histoire de Paris, la langue.



Par exemple, il s'attache à nous décrire les méthodes de police de l'époque, qui semblent d'actualité à certains égards : la pauvreté des moyens, l'aspect politique des enquêtes qui gêne leur progression, la rivalité entre services, le mépris des collègues pour ceux qui réussissent, la violence des interrogatoires…



Une pointe steampunk plus légère viendra s'ajouter à ce décor souvent morbide, avec la visite d'un café-théâtre tenu par George Méliès en personne, basé sur les illusions d'optique, les automates réalistes et des spectacles étonnants. Un pur régal pour les sens !



Un style chirurgical



Feldrik Rivat possède un style d'écriture inimitable notamment en matière de description. Les trois premières pages du roman en attestent. Il suffit de quelques phrases pour vous planter un décor, un personnage, une ambiance et en ressentir les odeurs, le goût, le toucher…



Son style est froid, précis, méthodique, à l’image de son personnage principal, mais aussi extrêmement riche sans être d’un langage soutenu.



L’auteur nous décrit un Paris réaliste, et en plus des décors, adapte sa langue aux personnages qu’il nous présente : le peuple aura sa gouaille de l’époque, les aristocrates un langage recherché, la police un entre-deux respectable. Enfin, les dialogues entre les scientifiques sembleront cohérents, en plus d’être fluides et intéressants démontrant encore une fois sa volonté de coller au réel.



Sur le même registre, sa description des abattoirs et de la leçon prodiguée par Lacassagne à son protégé est à la limite du soutenable, mais ultra-précise. Au delà du lieu, l’inspecteur apprend à Bertillon la nature humaine et ses limites. J’ai eu une pensée pour l’association L214 en lisant ces lignes…



On sent derrière le style, et ce sens du détail, qu’il cherche la vérité, tout comme Lacassagne ! A croire parfois qu’auteur et personnage se confondent…



En conclusion : Je ne vais pas vous le cacher, ce roman est mon coup de coeur de l’année 2020. Une véritable pépite dont je vais bientôt lire la suite (car le tome 1 se termine sur un cliffhanger insoutenable). Pour résumer, avec sa figure forte et énigmatique d’enquêteur, son réalisme saisissant et son enquête aux ramifications tentaculaires, le roman de Feldrik Rivat est une claque magistrale au roman policier Belle Epoque.
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Les Kerns de l'oubli, tome 1 : L'exil

Qu'en dire ?



C'est très bien écrit. Une langue riche, très riche même. Des mots oubliés. J'ai lu des critiques concernant ce style un peu ampoulé. Il ne m'a pas gêné, c'est même le plus du livre. L'auteur décrit, très bien, des lieux fantastiques et merveilleux.



De nombreux points de vus, tous traités à la première personne, chacun avec un style particulier.



Seul problème, il est difficile de s'attacher aux personnages. Ils sont bien campés, mais leurs motivations sont trop floues pour qu'on s'attache. C'est vraiment dommage.



Je ne sais pas si j'ai envie de lire la suite... C'est rare
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La 25e heure

27 mars 1956, comté de Leysin, Suisse Romande. Le biographe apporte le résultat de son travail à son commanditaire, un vieil homme prénommé monsieur Louis. Le narrateur commence alors sa lecture qui nous emmène dans le passé de monsieur Louis.



4 décembre 1888, Louis Bertillon intègre la Sûreté de Paris dirigée par Marie-François Goron. Le jeune homme fortuné et naïf est nommé adjoint de l’inspecteur principal Eudes Anatole-Faust Lacassagne qu’il admire beaucoup.



Ce personnage imposant par sa stature et ses méthodes, appréciant particulièrement le silence et ne ressentant aucune sensation, est surnommé par ses détracteurs « La Castagne » et par ses admirateurs « Le Khan », en raison de ses méthodes expéditives et musclées. Dormant très peu, il sillonne la capitale nuit et jour grâce à ses longues enjambées et vient au secours de ceux qui en ont besoin.



Le duo est chargé d’une première enquête : retrouver la dépouille disparue de Lucien Gaulard, un inventeur, laissant son épouse aux abois et nos enquêteurs dans l’incompréhension, d’autant plus que d’autres dépouilles viennent bientôt à disparaître, qu’elles ont tous en commun d’avoir été amputées d’un doigt et que l’on retrouve des chrysanthèmes noirs, fleurs du Japon rarissimes à Paris, en leurs lieux et places.



Comme si ça ne suffisait pas, l’enquête de Lacassagne et Bertillon est sans cesse parasitée par les coups bas de la police municipale…



La 25è heure est le premier tome d’une duologie dont le second volume, Le chrysanthème noir, est à paraître en janvier aux éditions Libretto. A la fois polar historique, fantastique et steampunk, cet opus s’est révélé une bonne surprise et une agréable lecture bien que l’auteur nous abreuve de longueurs dont je me serai bien passée.



L’intrigue met du temps à se mettre en place et on entre vraiment dans le vif du sujet vers la page 200. Feldrik Rivat nous plonge doucement dans l’ambiance et l’univers qu’il a créé pour cette histoire et nous permet de nous familiariser avec les différents protagonistes du récit, notamment ses deux personnages principaux : Eudes Anatole-Faust Lacassagne et Louis Bertillon.



Ce duo rappelle d’ailleurs un autre duo d’enquêteurs célèbre : Holmes / Watson avec la figure du héros froid, distant et brillant accompagné de son acolyte faire-valoir qui lui voue une admiration sans borne.



L’intrigue est efficace, foisonnante et se révèle passionnante à suivre avec un suspens savamment distillé, de nombreux rebondissements et on croise des personnages et des lieux célèbres comme Georges Méliès, Nadar, Auguste Bertillon…



Les amateurs de polars historiques ne pourront qu’être séduits par l’intrigue mitonnée par l’auteur, très documentée, tout comme les lecteurs de steampunk et de fantastiques puisque Rivat intègre au fil du roman petites touches empruntant à ces deux genres.



lire la suite...
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Un Noël sans nom et autres contes...

Ce recueil dans son ensemble a été une très chouette découverte : j’y ai lu beaucoup d’auteurs francophones dont je ne connaissais pas encore la plume et j’ai ainsi pu explorer le catalogue des éditions de l’Homme sans Nom ! J'ai chroniqué chacune des nouvelles plus en détail pendant 4 semaines sur mon blog ;)
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La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème noir

Quand j'ai commencé ce tome, j'ai été un peu perdue dans ma lecture. J'avais lu le premier il y a plusieurs mois et j'ai mis du temps à tout replacer dans son contexte. Du coup, un conseil: lisez les deux à la suite ! L'aventure n'en sera que meilleure. Parce que, outre ça (et l'auteur n'y est pour rien, c'est ma mémoire qui craint) c'est un voyage extraordinaire que nous propose Feldrik ! Un voyage qui nous emmène dans un Paris à la fin de son 19e siècle, un Paris de science, de technologie, avec une touche de steampunk. Un Paris uchronique où l'on retrouve toutefois certaines grandes figures de l'époque. Un Paris très précisément documenté, grâce à un travail de recherche effarant (et effrayant). C'est un pur bonheur à découvrir.



Je ne vais pas trop en dire sur cette enquête qui s'étend sur deux tomes et nous entraine à l'aube d'une nouvelle ère. Nous retrouvons, dans ce roman, Louis Bertillon et Eudes Anatole Faust Lacassagne, les personnages du premier tome, qui continuent leurs recherches pour comprendre quels mystères sont en train de secouer Paris. J'ai une affection particulière pour le personnage d'Eudes depuis le premier tome et, dans celui-ci, il n'a pas cessé de me surprendre. On sent que Feldrik a une très bonne compréhension de la psychologie humaine, plus précisément des psychologies particulières. Il rend ainsi ses personnages extraordinaires et touchants, intriguants et attachants.



Ce roman est brillant, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit et c'est celui qui lui correspond le mieux. Non seulement il l'est par l'intelligence et la subtilité de son intrigue mais également par toutes les précisions technico-historiques dont il est parsemé. C'est un plaisir de le découvrir, d'en comprendre les références, d'apprendre davantage de détails sur la vie parisienne de cette époque, malgré le fait que ce soit une uchronie. Feldrik écrit extrêmement bien, il a une plume comparable à celle de plus grands feuilletonistes du 19e siècle et un talent au moins aussi important pour nous mener par le bout du nez, dans cette enquête policière teintée de fantastique et de sciences. Où se situe vraiment la frontière, d'ailleurs?



Outre l'intelligence de ses personnages et de son intrigue, le roman est parsemé de thèmes très intéressants. Ils sont présents par petites touches, mais Feldrik y défend par exemple les femmes ou plutôt, l'égalité des sexes. Voici une citation tirée du Chrysanthème Noir : « La médiocrité n'a pas de sexe, l'excellence non plus. » Tout est dit, je pense, et comme je partage cette mentalité, j'ai adoré la voir mise en scène avec toute la subtilité nécessaire pour qu'elle paraisse logique, normale. Et elle l'est, comprenons-nous, mais pas dans la mentalité dominante.



J'ai adoré cette lecture et je vous recommande cet auteur si vous avez envie de lire un contemporain qui s'adonne à un genre plus classique au sein de la "littérature populaire". Feldrik aurait pu écrire pour les grands journaux, créer des romans feuilletons à l'époque de Girardin, qu'il n'aurait pas détonné. Il a un grand talent et mérite d'être connu.
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La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème noir

Voici donc la suite de La 25è Heure. Le premier volume posait les personnages, l’ambiance de cette fin de siècle, l’atmosphère générale du récit. Ce premier tome déroulait l’enquête policière menée par le Khan et ses collègues, établissait l’intrigue qui allait menée maintenant.



Dans ce volume, l’auteur entre plus dans le vif du sujet. Cette fois-ci, nous nageons en plein complot occulte que nous devinions dans le premier volume. Enfin, complot…. Nous allons ici apprécier l’ampleur de la société du Chrysanthème Noir, l’étendue de ses ramifications. L’envergure de son pouvoir, le marché incroyable qu’elle propose. L’enquête policière passe un peu au second plan pour donner toute sa dimension au projet du Chrysanthème. Le rôle prépondérant de certains des personnages du premier volume est un peu atténué, d’autres prennent leurs aises.



A nouveau, je me suis plongée dans cette fin de siècle, j’ai traversé Paris de long en large sur les traces des héros de ce roman. A nouveau, je me suis laissée emporter par les nombreux rebondissements. J’ai appris tout l’intérêt porté à ces « sciences ténébrales ».



Comme je le disais de La 25è Heure, une jolie découverte.


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Un Noël sans nom et autres contes...

Je suis plus que ravie d’avoir remporté ce recueil au concours de l’avent de la maison d’édition parce que, si normalement je ne suis pas forcément très branchée « nouvelles », j’étais certaine que ce recueil de 8 auteurs, et donc, de 8 univers très différents allait être jouissif. Et je ne me suis pas trompée! Déjà, dès le petit mot éditorial on sait que ce ne sera pas un « Joyeux Noël » ordinaire que l’on va nous souhaiter ici. Directement ça met dans l’ambiance. Et ensuite les nouvelles s’enchaînent à notre plus grand bonheur. On passe de la science-fiction à la fantasy, de récits horrifiques à d’autres doux et tendres, de nouvelles mystérieuses à des récits juste complètement fous… c’est un déluge de styles, un déluge d’univers et c’est une sublime vitrine de ce que peut offrir cette maison d’édition. Je suis passée du rire franc à la larmichette au coin de l’oeil… C’était trop bon! Même si [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur Yuyine.be!
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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La 25e heure

L’action se déroule à Paris en 1888, la Tour Eiffel s’érige pour la future exposition universelle de 1889.

Dans les bas-fonds, une rumeur grandit : les morts disparaissent de leurs tombes.

Deux policiers sont mis sur l’enquête : Eudes Anatole-Faust Lacassagne, inspecteur taiseux à l’intelligence en éveil, aux méthodes peu orthodoxes souffrant d’une étrange maladie; et Louis Bertillon, jeune recrue candide et pipelette.

Ce duo improbable va donc devoir démêler les tenants et aboutissants de cette folle rumeur.



Ce duo français est clairement un clin d’œil au Sherlock Holmes britannique. L’ambiance y fait penser aussi. L’époque et la capitale sont bien restituées, même si je ne suis pas un spécialiste de la question.

Nous croisons tout au long de l’enquête des célèbres personnages de l’époque : Le professeur Charcot, fondateur de la neurologie moderne ; Alphonse Bertillon, père de l’anthropométrie scientifique ; Georges Méliès, prestidigitateur…

Grâce à une multitude de détails, des thématiques propres à cet époque, le langage, le lecteur est plongé corps et âmes dans la capitale française en cette fin de 19ème siècle.



Ce roman historico policier fantastique est rondement mené, pas de temps mort et les pages se tournent de plus en plus vite afin d’arriver à sa conclusion.

C’est ici que le bât blesse : nous sommes face à une série et le livre se termine sur des rebondissements de l’enquête… Même si la couverture indique qu’il s’agit du premier épisode, nous restons sur notre faim. Peut être l’auteur a voulu faire un hommage aux feuilletons du 19ème siècle ? Mais ici, il faudra patienter quelques mois pour avoir la suite (si le livre s’est bien vendu)



Petit bémol supplémentaire, des indices parfois mal dissimulés dans le texte, des répétitions sur les tics des personnages, qui permettent de mieux les cerner, mais qui à mon sens alourdissent un peu la lecture au bout de la vingtième fois.



Cependant, malgré ces petites erreurs de jeune auteur, ce roman est d’une lecture distrayante et aussi intelligente : le lecteur y apprendra sûrement quelques anecdotes, voire plus, sur cette époque.

J’achèterai le deuxième épisode dès sa parution en septembre 2016 (selon l’indication du livre).
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Les Kerns de l'oubli, Tome 3 : Résurrections

« Résurrections » de Feldrik Rivat clôt la trilogie les Kerns de l’Oubli. Ce tome met en avant le Quadrille, clan indispensable et porteur de l’Histoire. Bien que les femmes n’aient pas les meilleures places dans ce récit, la fantasy apporte une lecture dense et curieuse pour peu qu’on fournisse l’effort nécessaire pour en tenir tous les aboutissants.

(chronique complète : http://livrement.com/2015/07/13/resurrections-feldrik-rivat-les-kerns-de-l-oubli-tome-3/)
Lien : http://livrement.com/2015/07..
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Les Kerns de l'oubli, Tome 3 : Résurrections

Je n'ai pas retrouvé le charme du premier tome malgré toute la bonne volonté de l'auteur a essayer de nous emporter dans son monde.

J'aurai pu mettre deux étoiles mais la désagréable sensation d'être harceler par l'auteur ne m'a pas trop plu. Je dis un avis qui reste le mien et totalement subjectif comme tout autre avis, tout simplement.
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Les Kerns de l'oubli, tome 1 : L'exil

J'en ai écumé des librairies à la recherche de ce livre. Mais j'ai du me rendre à l'évidence, à part le commander aucun moyen de le lire. Et c'est dommage car c'est un très bon livre. Et je suis très contente d'avoir la réédition de l'Homme Sans Nom dont la couverture est sublime.

Au début de l'histoire je me suis demandée si j'allais tout comprendre car l'univers détaillé est très complet et très original. Mais il se dévoile au fur et à mesure en nous laissant de nombreux mystères sur cette guerre un peu abstraite pour nous, lecteurs. Cependant la fin, bien que surprenante et révélatrice, m'a plongé dans la perplexité. Je n'ai pas tout compris à cette histoire de réincarnation, cette Awana est bien mystérieuse. Ce qui donne aussi très envie de lire la suite. Et ça tombe bien j'ai pu le commander en allant chercher ce tome ^^ Je vais pouvoir poursuivre ma lecture.

Ce que j'ai le plus apprécié (comme tout le monde je pense) c'est les multiples points de vue des personnages. Ca donne un récit complet avec les différents conflits en fait très liés. De l'action il y en a. On ne s'ennuie pas c'est le moins que l'on puisse dire. Et ça dès les premières phrases de l'histoire.

Pour finir les personnages ont des caractéristiques personnels, ils sont détaillés et bien travaillés. On s'y attache, la forme du récit oblige, on les déteste aussi. On se pose des questions. On se demande ce qu'ils vont devenir et quel est leur rôle à chacun. Qui manipule qui ?

Une très bonne lecture donc en espérant que la suite soit tout aussi bien !



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La 25e heure

L'auteur a écrit un roman à base d’enquête criminelle et de zombies dans le Paris de 1888, version steampunk et fantasmagorique.



A travers l'histoire, nous rencontrons des représentants célèbres du 19è siècle parisien comme le professeur Charcot, Georges Méliès ou le docteur Gilles de la Tourette.



L'histoire est pleine de rebondissements compliqués avec entre autres des enlèvements, de l'hypnose et de la manipulation mentale.



Les deux inspecteurs Lacassagne et Bertillon sont vraiment aux antipodes l'un de l'autre.



Bertillon, jeune inspecteur, bourgeois, fiancé à Clémence qui fait des études de médecine fréquente la bonne société parisienne.



Lacassagne quant à lui est très intrigant car il dort peu, pèse chaque bouchée qu'il avale, ingurgite un médicament sur un morceau de sucre. Il est toujours accompagné par un moineau et protégé par deux mastodontes.



Un bémol en ce qui concerne la fin : Lacassagne est-il vraiment mort ? Où est Clémence ? Bertillon est-il vraiment devenu fou suite aux dangereuses péripéties qu'il a traversées ?



Il ne me reste plus qu'à me procurer le "Chrysanthème Noir".
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La 25e heure

Lacassagne est un enquêteur disons... hors du commun. Il parle à peine, se déplace uniquement à pied dans le tout Paris du XIX ème siècle, a un moineau pour unique compagnon et ne dors jamais. Et pourtant c'est bien lui que le jeune Bertillon, tout fraîchement arrivé, va devoir suivre lors d'une enquête qui au départ semble plutôt évidente : un mort qui disparaît... facile à retrouver non ? Eh bien pas vraiment. Les deux enquêteurs vont aller de rencontres mystérieuses en lieux étranges et fascinant dans ce Paris légèrement steampunk mais superbement bien décrit. Peut-être trop bien décrit puisque parfois on se perd un peu dans toutes ces longues descriptions.



J'ai bien aimé ce livre. J'ai bien aimé le ton employé, d'époque, je trouvais que ça mettait dans l'ambiance. Une ambiance parfaitement maîtrisée, sombre, à l'image de la couverture je dirais, qui est très jolie.

Les deux enquêteurs sont diamétralement opposés de par leur attitude mais c'est ce qui fait que le duo fonctionne. L'enquête est intéressante même si parfois elle m'a parue nébuleuse. Surtout vers la fin.

Je pense que ce livre aurait mérité d' être écourté sur certains passages. C'est dommage parce qu'il s'en dégage un véritable charme !
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La 25e heure

J'ai dévoré le premier tome de ce diptyque, fort intriguant de par sa couverture. Je suis une convaincue des éditions de L'homme sans nom, à qui j'ai déjà acheté quelques ouvrages. J'ai vraiment flashé sur le visuel du coffret, en plus d'aimer la thématique et l'esprit steampunk. Je n'avais jamais lu de livres dans ce style, j'ai néanmoins beaucoup apprécié. Je trouve que c'est dosé juste.



Pour ce qui est de l'intrigue, je ne suis pas friande des enquêtes policières, mais celle-ci m'a bien accrochée. Le duo de héros est bien travaillé je pense, et j'avais vraiment envie de découvrir ce qui a fait de La Castagne ce personnage si bizarre.



Le premier tome laisse clairement sur sa faim, je vais pas pouvoir attendre la lecture du 2e tome. Je le commencerai dès que possible.
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Les Kerns de l'oubli, tome 1 : L'exil

Le premier tome d'une série pour adolescent auquel je n'ai pas du tout accroché. Du vu et du revu après les conditions n'étaient pas optimales pour apprécier cette lecture (situation personnelle compliquée). L'envie de lire est toujours là mais très peu de temps pour y accéder.
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Paris-Capitale

Gros coup de cœur pour : l’histoire, la plume de l’auteur et le travail éditorial sur ce merveilleux livre!

Cette uchronie restera parmi mes préférées avec évidemment la duologie du même auteur « la 25e heure ».

L’univers est tellement travaillé, il n’y a aucune fausse note j’ai adoré!
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La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème noir

Bien que j'ai lu les 2 tomes de la saga La 25e Heure de Feldrik Rivat à deux mois d'intervalle, je vais vous présenter les deux en même temps, parce que je ne vous avais pas parlé du premier tome et qu'il s'agit d'une saga coup de cœur... et pi d'abord c'est mon blog et j'y fais ce que je veux comme que je veux... et pi c'est tout ! Et regardez moi ces couvertures ! Magnifiques !



Il s'agit d'une saga steampunk dont l'intrigue se déroule à Paris en 1888 et dans laquelle nous suivons les personnages de l'inspecteur principal Eudes Lacassagne et Bertillon. Lacassagne est le meilleur enquêteur de la ville mais il a son caractère bien à lui, du genre peu causant, mystérieux. Et voilà que, du jour au lendemain, il va devoir travailler avec une jeune recrue : Louis Bertillon, du genre plutôt naïf et bavard. Autant dire qu'entre les deux c'est loin d'être gagné d'avance... On va alors leur demander, pour leur première enquête de concert, de se rendre au domicile d'une femme dont le corps de l'époux, qui est décédé, a disparu. À leur arrivée, ils ne vont retrouver qu'un doigt momifié et une fleur noire. Ce qui semble être une enquête banale au début va progressivement prendre un tournant de plus en plus surprenant et intriguant. Plus Lacassagne et Bertillon vont avancer dans leur enquête, plus le mystère va s'épaissir.



Dans La 25e Heure, Feldrik Rivat nous plonge dans un Paris quelque peu différent du vrai Paris de l'époque le tout avec une très belle plume. J'ai beaucoup aimé son style d'écriture très travaillé sans être lourd et qui participe énormément à l'atmosphère qui se dégage de cette saga. On est sur du steampunk, donc forcément on a un côté scientifique, technologique bien présent, le tout dans un univers très dense, très fouillé. Ça sent les complots bien agencés et le tout en plein hiver avec le froid... ne me demandez pas pourquoi mais cette association, pour ma part, ajoute encore plus à l'aspect mystérieux de l'histoire que nous présente l'auteur.



Feldrik Rivat nous offre une belle brochette de personnages qui sont vraiment très approfondis. Et je ne parle pas que de Lacassagne et de Bertillon en disant cela. Tous les personnages vont avoir leur importance. Lacassagne et Bertillon vont quant à eux énormément évoluer. D'une part, Lacassagne au fil du premier tome va faire en sorte, très rapidement, d'endurcir ce pauvre Bertillon par des méthodes que, pour le coup, je n'ai pas trop aimé lire. Je peux me faire des idées très précises de scènes qui sont décrites dans un livre, et en l'occurence j'aurais aimé ne pas avoir une imagination si efficace... D'autre part, Lacassagne va également vivre des évènements qui vont changer beaucoup de choses pour lui, et remuer beaucoup de souvenirs. On va ainsi finir par en apprendre plus sur son histoire au fil des pages.

Le Chrysanthème Noir, le deuxième tome, réserve plutôt une belle place aux femmes comme en témoigne la couverture. L'auteur introduit un personnage assez mystérieux dans ce deuxième tome. Pour ma part j'avais deviné qui elle était, mais je n'en ai pas moins aimé ma lecture pour autant. J'ai adoré ce personnage et savouré les passages avec cette jeune femme qui ajoute une note de fantaisie et d'humour tout en étant pleine de détermination. Je dois bien admettre avoir ri assez souvent. Les passages entre elle et Lacassagne valent clairement le détour.



Comme je le disais, plus on avance dans l'histoire, plus le mystère s'épaissit. L'auteur maintient le suspense et son sujet d'une main de maître tout en intégrant des faits historiques réels en leur donnant une toute autre signification. C'est dans le deuxième tome que les explications vont arriver. Je reconnais m'y être un peu perdue à un moment. Mais j'ai fini par raccrocher les wagons et j'ai été totalement conquise par l'univers qu'a su créer Feldrik Rivat. J'ai hâte de découvrir Paris-Capitale qui, si j'ai bien compris, se déroule dans le même univers. Il n'est pas encore dans ma PàL, mais ça ne saurait tarder.



Bref vous l'avez compris, la saga de La 25e Heure est un gros coup de cœur que je vous recommande chaudement. Et le coffret peut faire un beau cadeau pour les fêtes si vous connaissez des amateurs du genre (ou pour vous-même hein, on n'est jamais mieux servis que par soi-même...).
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
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