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Critiques de Feldrik Rivat (118)
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La 25e heure

J'ai mis un peu de temps à rassembler mes impressions pour pouvoir parler de ce livre avec objectivité. Parce que c'est un bouquin très particulier. Il comporte pas mal de défauts et pourtant, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Je l'ai même adorée. Mais elle s'aborde avec prudence.



Pourquoi j'ai aimé ? Ça tient en grande partie à son intrigue, bien sûr, assez surprenante, pleine de révélations, extrêmement détaillée, parfois affligée de longueurs et de lenteurs, mais surtout à son personnage principal - l'inspecteur de la sûreté Eudes Anatole Faust Lacassagne, surnommé le Khan ou encore "l'homme au moineau", ancien militaire ayant vécu en Asie, dont le profil est pour le moins atypique et la force redoutée. Il est secondé par un tout jeune collègue, Louis Bertillon, naïf et empathique (son totalement opposé, en somme) totalement fasciné par son mentor.



Partis d'une histoire de disparitions de cadavres en plein coeur de Paris, à l'époque où émergent les fondations de la Tour Eiffel et où se prépare la fameuse exposition Universelle de 1889, Lacassagne et Bertillon nous entraînent avec eux au coeur d'une aventure fabuleuse qui nous permet d'explorer comme jamais la capitale figée sous les glaces, de s'égarer dans ses ruelles, ses institutions, ses marchés immenses, ses cimetières, ses abattoirs et ses cafés-théâtres.



Mais très vite, les disparitions laissent place aux cadavres.



Avec un lyrisme bien maîtrisé, l'auteur nous balade en fiacre ou en dirigeable des morgues de la ville aux bureaux de la sécurité aux côtés de ses protagonistes dont la gouaille est jouissive et la volonté de faire toute la lumière sur cette affaire, indéfectible – jusqu'à mettre leurs vies en danger. On se perd dans la nature des indices découverts, les symboles ésotériques, les fleurs mystérieuses, les sujets scientifiques, les annulaires coupés et les combats qui s'enchaînent. Entre deux affrontements et deux engueulades (pas facile, "l'homme au moineau"), on se creuse l'esprit, comme Lacassagne, pour tenter de relier les évènements entre eux, pour trouver les coupables. Très vite, on réalise, comme lui, que cette histoire va plus loin, que les enjeux sont plus personnels et qu'au final, celui qui est en danger, ça pourrait bien être Lacassagne lui-même...



Encore une fois, le récit n'est pas sans défauts. Le style demandera une période d'adaptation; les nombreuses expéditions dans les méandres de la ville pourront en lasser plus d'un; la masse d'informations sur le Paris de l'époque, les détails scientifiques, la documentation sur l'histoire de certaines inventions du XIXème siècle... Tout cela peut sembler mal incorporé dans le récit, perdre le lecteur et provoquer une impression brouillonne et surchargée. Sans parler des personnages secondaires assez stéréotypés...



Cependant, j'ai trouvé que ces défauts s'effaçaient devant la richesse du récit, son originalité et la maîtrise de l'intrigue. Il faudrait être naïf pour ne pas reconnaître le talent de conteur de Feldrik Rivat, l'énergie brillante injectée dans ses personnages, la performance littéraire qui permet de ramener à la vie ce Paris de la Belle Époque avec ses lumières, ses génies et sa noirceur, ou la manière dont il a conçu son histoire pour que chaque élément s'imbrique parfaitement à la manière d'un puzzle lorsque la lumière est faite à la fin. Et quelle fin !



Pour moi, c'est une très belle découverte à l'ambiance soignée, une acquisition que je vais conserver précieusement avant de me procurer la suite indispensable, même si ce livre, premier d'un dyptique, reste destiné à un public patient, amateur de langage recherché, de steampunk, d'enquête policière à la Sherlock Holmes et d'ésotérisme.
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La 25e heure

L'auteur a écrit un roman à base d’enquête criminelle et de zombies dans le Paris de 1888, version steampunk et fantasmagorique.



A travers l'histoire, nous rencontrons des représentants célèbres du 19è siècle parisien comme le professeur Charcot, Georges Méliès ou le docteur Gilles de la Tourette.



L'histoire est pleine de rebondissements compliqués avec entre autres des enlèvements, de l'hypnose et de la manipulation mentale.



Les deux inspecteurs Lacassagne et Bertillon sont vraiment aux antipodes l'un de l'autre.



Bertillon, jeune inspecteur, bourgeois, fiancé à Clémence qui fait des études de médecine fréquente la bonne société parisienne.



Lacassagne quant à lui est très intrigant car il dort peu, pèse chaque bouchée qu'il avale, ingurgite un médicament sur un morceau de sucre. Il est toujours accompagné par un moineau et protégé par deux mastodontes.



Un bémol en ce qui concerne la fin : Lacassagne est-il vraiment mort ? Où est Clémence ? Bertillon est-il vraiment devenu fou suite aux dangereuses péripéties qu'il a traversées ?



Il ne me reste plus qu'à me procurer le "Chrysanthème Noir".
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La 25e heure



Les Lectures de Maud pour La journée Fantastique de Collectif Polar

Première enquête pour Eudes et Louis, nouvellement arrivé à la Sûreté. Ils vont faire connaissance mais leur différence en terme de communication vont dans un premier temps les séparer. Eudes en effet ne s’exprime que peu et ne se voit pas former son collègue. Pourtant ils vont ensemble devoir faire face à de nombreux phénomènes inexpliqués.

De plus, la presse semble toujours être en avance sur leurs découvertes. Cela intrigue et exaspère Eudes au plus haut point, lui ayant une très forte opinion de lui-même ne supporte pas être ridiculisé ainsi. Revenons-en à l’intrigue en elle-même, ils enquêtent sur des morts. Normal me direz-vous pour des policiers mais là le soucis des agents c’est que se sont des morts enterrés qui disparaissent ou qui sont échangés. Pourquoi : plus ils vont faire de trouvailles et avoir l’impression d’avancer, plus le brouillard va s’épaissir autour de ce duo. De plus ils ont l’impression d’être épiés et en danger. De surprises en déconvenues, vont-ils arrive à résoudre cette énigme ?

L’auteur, que je découvre, grâce à ce volet, me rend très curieuse. Il va mélanger, enquêtes, croyances, en allant au-delà des convenances propres au XIXème siècles. Des personnages totalement opposés et atypiques dans leur genre, deux opposés en somme qui vont devoir s’habituer l’un à l’autre et s’unir dans l’adversité. Une histoire vivante qui ne manquera pas de vous surprendre !!!!

Pour ma part heureusement j’ai le second volet, Le Chrysanthème Noir qui m’attend gentiment.

Version lue : Broché
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème noir

Déçue.

J'abandonne ce titre avec une pointe de regret.



Le tome 1, tout particulier qu'il soit, m'avait séduite. L'objet-livre, cette couverture, était pleine de promesses.



Pourtant dès les premières pages, on est un peu perdu. On a l'impression que ça part dans tous les sens. A force de trop de mystères, on finit par ne plus savourer l'ambiance et pas être lassé.



Arrivée à la moitié de l'intrigue, j'ai l'impression que le récit piétine. Il y a quelques retournements de situation et ces derniers, à mon avis très personnel, semblent aller dans une direction qui ne me plaira pas.



On alterne entre des passages intéressants et des passages plus que longuets. Je l'abandonne en étant la première déçue.
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La 25e heure

Un livre avec des éléments historiques qui se déroule fin 19e. Des personnages célèbres comme Méliès ou Charcot sont mis en scène dans cette uchronie. Le début est très original et laisse presager un dénouement tout aussi original. Malheureusement, la fin est un peu tirée par les cheveux. Et le deuxième tome est dans la même veine.
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La 25e heure

Un récit étrange à l'atmosphère bien tissée!



Nous suivons un duo d'enquêteurs : Lacassagne et Bertillon. Le premier est un enquêteur chevronné, taiseux au possible et empli de mystères. Le second est un jeune talent tout fraîchement sorti de l'Académie, un brin naïf mais résolu à mettre ses talents à disposition. Leur enquête démarre avec une intrigue très particulière : un mort qui disparaît.



L'enquête en elle-même peut être difficile à suivre et peut ne pas séduire. On n'est pas du tout dans l'idée de donner des pistes aux lecteurs. Au contraire celui-ci se contente de suivre la pelote de laine de l'intrigue, comme Bertillon. Le récit se voulant une duologie, je préfère prévenir un éventuel lectorat futur : vous aurez peu de réponses à la fin de ce titre mais au contraire beaucoup plus d'interrogations et un mystère qui s'épaissit. C'est un parti-pris qui pour le coup ne m'a pas dérangée. Déroutée peut-être un peu. Mais au final je trouve la fin très marquante et appropriée.



Les protagonistes principaux sont déroutants également. On a de prime abord l'impression que Bertillon est le protagoniste principal. Mais ce dernier s'efface volontiers face au mystère que représente son mentor : le fameux Lacassagne. Autant on peut s'attacher au premier, autant on reste dubitatif face au second. Froid, distant, taiseux, aux habitudes de vie très déroutantes, on découvre peu à peu ce personnage et son passif qui, sans le rendre attachant, nous le rend cependant diablement intrigant!



L'atmosphère est ce qui est de plus réussie dans ce titre. On a un Paris fin XIXe s. L'auteur est parvenu à recréer cette ambiance si particulière, mêlant les dernières découvertes, les habitudes, la politique, les personnalités de l'époque et jusqu'à un certain vocabulaire. On est ici complètement immergé dans ce Paris et complètement happé par cette aura de mystère que nous présente l'auteur, faite de sociétés secrètes, de spiritisme, de morts qui reviennent à la vie, ...



Ayant beaucoup d'interrogations face à ce récit très dense qui promet de laisser petit à petit l'Histoire au profit de l'uchronie, je me mets aussitôt à la lecture du second tome!
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La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème noir

J'ai un peu moins aimé ce second tome, car il y a moins de découvertes et plus de quiproquos. Il reste néanmoins nécessaire puisqu'il amène la conclusion de l'histoire.



Conclusion en demi-teinte pour moi, car assez peu expliquée et, alors qu'on était partis sur une histoire assez "les gentils contre les méchants", on se retrouve avec une nuance légèrement compliquée à comprendre. Je ne m'attendais pas du tout au twist de fin et ça par contre, c'était beau.



Je reste une grande fan des Éditions de l'homme sans nom et compte bien continuer ma découverte de leurs auteurs.
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La 25e heure

Une surprise chanceuse dans les allées de la Japan Expo avec la découverte du stand des éditions HSN (L'homme sans nom) et de l'un des auteurs présents, Feldrik Rivat. En quelques mots, il m'a donné l'envie de découvrir La 25e heure, roman mêlant policier et fantastique.

Nous sommes en 1888 dans le Paris de Gustave Eiffel, et l'énigmatique inspecteur Lacassagne et son fidèle compagnon, un moineau, arpente les rues. Au programme : une nouvelle recrue, Louis Bertillon, à qui il doit apprendre les ficelles du métier, et une nouvelle enquête sur une disparition de cadavre.

Au fil des pages, on est amené à se rendre compte que ce fait divers n'est pas si anodin que cela, surtout quand d'autres morts disparaissent, et qu'une étrange et rare fleur, un chrysanthème noir, est déposée à leur place. Les éléments étranges s'accumulent : doigts en moins sur des cadavres, un aérostat dans le ciel de Paris, un journaliste moqueur, un complot politique, un chef de la police ambigü, ...

Une ambiance steampunk, notamment au Café Mécanique, sert de toile de fond à cette enquête que j'ai dévorée! J'ai donc hâte maintenant de me procurer le tome 2 :)
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La 25e heure

Lacassagne est un enquêteur disons... hors du commun. Il parle à peine, se déplace uniquement à pied dans le tout Paris du XIX ème siècle, a un moineau pour unique compagnon et ne dors jamais. Et pourtant c'est bien lui que le jeune Bertillon, tout fraîchement arrivé, va devoir suivre lors d'une enquête qui au départ semble plutôt évidente : un mort qui disparaît... facile à retrouver non ? Eh bien pas vraiment. Les deux enquêteurs vont aller de rencontres mystérieuses en lieux étranges et fascinant dans ce Paris légèrement steampunk mais superbement bien décrit. Peut-être trop bien décrit puisque parfois on se perd un peu dans toutes ces longues descriptions.



J'ai bien aimé ce livre. J'ai bien aimé le ton employé, d'époque, je trouvais que ça mettait dans l'ambiance. Une ambiance parfaitement maîtrisée, sombre, à l'image de la couverture je dirais, qui est très jolie.

Les deux enquêteurs sont diamétralement opposés de par leur attitude mais c'est ce qui fait que le duo fonctionne. L'enquête est intéressante même si parfois elle m'a parue nébuleuse. Surtout vers la fin.

Je pense que ce livre aurait mérité d' être écourté sur certains passages. C'est dommage parce qu'il s'en dégage un véritable charme !
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La 25e heure

J'ai dévoré le premier tome de ce diptyque, fort intriguant de par sa couverture. Je suis une convaincue des éditions de L'homme sans nom, à qui j'ai déjà acheté quelques ouvrages. J'ai vraiment flashé sur le visuel du coffret, en plus d'aimer la thématique et l'esprit steampunk. Je n'avais jamais lu de livres dans ce style, j'ai néanmoins beaucoup apprécié. Je trouve que c'est dosé juste.



Pour ce qui est de l'intrigue, je ne suis pas friande des enquêtes policières, mais celle-ci m'a bien accrochée. Le duo de héros est bien travaillé je pense, et j'avais vraiment envie de découvrir ce qui a fait de La Castagne ce personnage si bizarre.



Le premier tome laisse clairement sur sa faim, je vais pas pouvoir attendre la lecture du 2e tome. Je le commencerai dès que possible.
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La 25e heure

Ma rencontre avec ce livre partait au début vers une grande histoire d'amour. Direct, je suis complètement tombée sous le charme de cette couverture. Quant au résumé, il me donnait terriblement envie. Tout me faisait fondre ! Ainsi, en me lançant dans cette lecture, mon enthousiasme était tel que je me suis imaginée tout un dénouement dans ma tête. Et ... surprise !



Dès le premier chapitre, j'ai senti que le récit allait prendre une toute autre direction. Plongée dans une enquête à la Sherlock Holmes, mon attention n'a pas perduré longtemps. Le policier est vraiment un genre que j'appréhende difficilement tant l'intrigue a vite tendance à m'ennuyer. A titre personnel, le schéma narratif me paraît à chaque fois banal, sans once d'originalité. Pourtant, dans ce Paris XIXe siècle, il y avait une possibilité à me faire aimer le style. Au final, ce fut un gros flop.



Ce n'est pas faute d'avoir persévérer jusqu'à la dernière ligne. Vous allez me dire : "Mais cette fille est complètement maso". Oui, j'adore m'infliger des tortures pareilles. Ca me force à me repousser dans mes retranchements et puis, je ne me voyais pas vous publier une chronique à moitié argumentée. Alors, oui, je suis maso et bien, écoutez, c'est ma triste vie de lectrice (mdr !).



Bref, revenons sur le vif du sujet car je m'égare ! Qu'est-ce que je n'ai pas aimé ? Eh bien, tout ! Ça va être vraiment difficile pour trouver au livre un élément positif mais je vais essayer au cours de cette analyse.



Mais, bon. Sérieux, quoi. On en parle de cette plume ou de cette traduction vraiment ratée ! Je vous jure que mes yeux ont saigné. D'abord, il y a clairement un problème sur le vocabulaire. Les mêmes mots et expressions se répètent. Nous retrouvons également les mêmes structures de phrases à quasiment toutes les pages. Je n'en pouvais plus de voir le khan en train de lisser sa moustache et de remettre son chapeau ! Le texte devenait lourd et perdait tout son sens, toute sa saveur.



De fait, il m'était impossible de m'immerger dans cet univers qui semblait pourtant si prometteur. Cependant, je ne le contredis pas : l'ambiance est là. J'ai aimé ce Paris en voie de construction. Nous redécouvrons des lieux emblématiques dans lesquelles les personnages y font irruption. Dévalant les ruelles parisiennes, ils nous guident dans ce beau décor qui se déploit progressivement devant nos yeux.



Cela n'a malheureusement pas suffi à m'emporter dans l'histoire tant je trouvais le dénouement trop fade, beaucoup trop lisse. Les événements s'enchaînent dans un rythme très lent ce qui a fini par me lasser. Du coup, les révélations ne m'ont pas atteintes. D'un autre côté, les scènes d'actions sont trop brèves pour qu'on puisse réellement saisir les enjeux du récit, ne permettant pas l'imagination du lecteur de s'étendre. Le fil conducteur s'oubliant au fil des pages, m'a déboussolée. Je lisais donc sans rien ressentir et sans saisir réellement la portée de l'intrigue. C'est terrible de lire un roman dans lequel on ne se sent pas impliquer !



Je pense que le manque d'attachement envers les personnages s'explique également. Je ne me suis identifiée à aucun d'entre eux tant je les trouvais trop distants envers le lecteur. Tout ce mystère autour du passif de Lacassagne aurait pu me séduire mais sa froideur est telle qu'il m'a complètement laissée de marbre. Pourtant, j'ai bien vu que c'est un choix délibéré de l'auteur mais ce trait de personnalité est tellement pointé du doigt qu'il a fini par m'agacer. De même pour la maladresse et la candeur de Bertillon qui est sans cesse répétée. Leurs comportements incessants ne s'évoluant pas, la trame m'a complètement perdue.



Je lisais donc en ne comprenant pas tout ce qui arrivait aux personnages. Moi-même, je m'interroge maintenant de la patience dont j'ai fait preuve. Une patience que je peux remercier car la chute est totalement imprévisible. Du moins, je ne l'ai pas vue venir. Je suis donc ressortie de ma lecture, curieuse de connaître la suite de cette duologie. Se terminant sur une note très douteuse, la scène finale interroge et remet en cause tout ce que le lecteur a pu suivre. Un délicieux nœud au cerveau qui a, un chouilla, fait remonter le livre dans mon estime.



Mais, bon. Je suis désolée. La globalité du roman m'a déçue. Je n'ai ressenti aucun plaisir à le lire et je suis la première à en être triste. C'est le but du jeu et puis, ça m'arrivera encore et encore. Au moins, j'ai laissé la chance à l'auteur jusqu'au bout par respect pour son travail. En effet, je ne doute pas que certains lecteurs apprécieront cette saga à sa juste valeur. C'est pourquoi je vous invite à faire votre propre avis.
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La 25e heure

J'ai acheté le coffret des deux tomes lors d'un festival.

Quelle déception !

Je ne connaissais pas cet auteur mais ce n'est pas cette histoire mal ficelée qui va me donner envie d'aller plus loin.



Les + :



Description du Paris de 1889 .

L'ambiance générale de l'histoire dans un Paris hivernal et glacial est bien rendue.



Les - :

Intrigue fade, on n'est jamais vraiment passionné.

L'action est plate, mal décrite. Des qu'il y a un peu d'action, le récit devient brouillon et tout tombe à plat.

Les personnages sont tellement excentriques (le policier "héro" du premier tome condense toutes les phobies du petit dictionnaire des phobies et est handicapé physiquement pour rajouter à ses tares de naissance.

Son comparse apprenti policier est un demi innocent érudit naïf et fragile.

Le reste du casting (une 30aine d'autres personnages) sont inutiles au récit et inintéressants.



Alors il faut savoir que l'auteur adore étaler sa "science". Il nous donne les marques des ampoules, des machines, des briquets, etc.... tout ce qui est utilisé par les personnages est décrit et identifié par sa marque.

On a droit à des pages entières de description de spectacles, usines (on apprend la recette du chocolat Meunier) et on fait la visite des usines,...

Ça n'apporte absolument rien à l'histoire, c'est lourd et inutile (mais ça flatte l'auteur).

L'histoire en elle même est une simple enquête policière tellement alambiquée que s'en devient ridicule



Le livre n'est qu'un prétexte pour l'auteur d'étaler ses connaissances (merci Wikipedia et Google) et un moyen de faire du "name dropping" ( on a droit à tous les noms célèbres de l'époque, de Eiffel à Carno, de Mendeleïef à Edison et avec ça tous les scientifiques célèbres de l'époque). Ça n'apporte rien non plus à l'histoire.



C'est à se demander si le manuscrit est réellement passé entre les mains d'une équipe de relecture.



Bref, une histoire bancale avec des personnages caricaturaux plus antipathiques les uns que les autres dans un étalage éhonté de pseudo connaissance.
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Naissance du Tigre

Une histoire entre Dr Jeckyll et Mr Hide etla créature de frankenstein où le spiritisme et la médecine moderne permettent à un "raccourci" de revenir hanter et se venger de ses ennemis.

Une enquête que devront mener les policiers parisiens avant que les meurtres ne se multiplient.

En fin de tome, un carnet de croquis et l’explication des origines de cette histoire par le créateur lui-même.
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La 25e heure

La 25ème heure de Feldrik Rivat est le 1er volume d’une duologie steampunk mêlant polar et fantastique.



Le souci du détail dans les décors de ce Paris fin de siècle est incroyable. J’ai adoré arpenter Paris, sur les pas de l'enquêteur principal Le grand Khan, froid et austère. La ville qui bouillonne autour de lui offre avec ce personnage taiseux un contraste fort intéressant; l'ambiance est vivante et très visuelle… Une représentation fidèle et réaliste de la ville. Il faut aimer les détails d’ambiance, ce qui est mon cas heureusement.

L’aspect steampunk superposé par-dessus est intéressant, d’autant que cette esthétique sert directement l’intrigue.



L’écriture est à la fois simple, directe et efficace à l’image du personnage principal, et riche. Quel vocabulaire ! Des mots, des expressions d’époque, des différences de langage selon les personnages… un vrai régal pour les yeux et les oreilles.



Côté intrigue, c’est complexe. Ce 1er volume n’avance pas beaucoup et se clôt sur davantage de questions que de réponses. C’est un sac de nœuds avec plusieurs fils qui s’entremêlent et à différentes échelles. La typographie illustre cette superposition. C’est de fait prenant et stimulant à la fois, d’autant que les chapitres datés entretiennent le suspense.



Enfin côté personnages, de la variété dans les profils, et des évolutions intéressantes. Il y a du monde là-dedans ! Il faut du temps pour comprendre qui est qui et les liens entre tout ce petit monde.



Bref un roman réussi à mon sens.

Mais je pense qu'il faut lire le second volume dans la foulée pour que tout fasse tilt, car la fin du premier volume risque d'en frustrer plus d'un tant elle ne résout rien.

J'attire aussi l'attention sur l'exigence de cette duologie : c'est riche, dense, complexe, il faut un cerveau en état de marche pour se plonger dans ce livre. Autrement dit, ce n'est pas le bouquin le plus adapté pour un vendredi soir si vous êtes épuisé ! Et ce serait dommage, car il mérite toute l'attention et la concentration du lecteur pour s'apprécier pleinement.
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Les Kerns de l'oubli, tome 1 : L'exil

Le premier tome d'une série pour adolescent auquel je n'ai pas du tout accroché. Du vu et du revu après les conditions n'étaient pas optimales pour apprécier cette lecture (situation personnelle compliquée). L'envie de lire est toujours là mais très peu de temps pour y accéder.
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La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème noir

Suite de l’enquête de la 25e heure, ce 2e tome est tout simplement parfait!

Les pièces du puzzle commencent à apparaître, chacune de leur côté (on suit donc les personnages dans plusieurs éléments) puis s’assemblent parfaitement en un très beau bouquet final!

A lire à la suite de la 25e heure , ne restez pas sur votre faim avec le premier tome ! Et si vous en voulez encore , rassasiez vous avec Paris Capitale !
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La 25e heure

Coup de cœur confirme pour l’auteur Feldrik Rivat.

Après la lecture de Paris Capitale (oui j’ai fait les choses dans le désordre 🤭), quel régal de retrouver le Kahn et Louis Bertillon à la genèse de la construction des Crupiferes!

Incroyable uchronie avec touche de steampunk un roman qui m’a marquée .
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Paris-Capitale

Gros coup de cœur pour : l’histoire, la plume de l’auteur et le travail éditorial sur ce merveilleux livre!

Cette uchronie restera parmi mes préférées avec évidemment la duologie du même auteur « la 25e heure ».

L’univers est tellement travaillé, il n’y a aucune fausse note j’ai adoré!
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La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème noir

Tu connais l’histoire du petit gars qui lit un livre qui a l’air tellement bien qu’il se rend même pas compte qu’il est en train de lire un 2e tome, qu’il a pas lu le premier, et qu’il a du arriver à 150 pages pour s’en étonner ?



J’veux dire, c’est tellement bien gaulé et riche en documentation que j’ai rien vu venir. À part les personnages fictifs qui restent mystérieux sur toute la ligne, ça pourrait passer comme une lettre à l’alphabet de la poste.



C’qui fait la force de ce roman, c’est les connexions entre le réel et l’uchronie, d’aller chercher tous ces personnages contemporains à cette fin de XIXe siècle, de Méliès à Sadi Carnot, en passant par Ravachol, Edison, les Pinkerton, Charcot et Gilles de la Tourette, mais également aux grandes inventions, aux moeurs sociales de l’époque, de faire coïncider le tout pour un final qui aboutit à l’inauguration de la Tour Eiffel au moment de l’exposition universelle.

C’est tellement bien gaulé donc, que même alors qu’on donne le mauvais rôle aux anarchistes (faut pas que ça devienne une habitude hein sinon tu vas descendre recta dans mon estime Feldrik Rivat), je me suis délecté de la première à la dernière page, rigolant des private jokes scientifiques, historiques, médicaux, ésotériques et sur l’imaginaire qui se sont construits autour d’eux à cette époque. Le seul point noir qui n’en est pas vraiment un, c’est ma foi le trop plein de kaméos qui sont juste là pour étoffer, mais c’est vraiment histoire de balancer une crotte de nez gratis parce que j’ai passé un super moment.

Imreste plus qu’à dégotter le tome 1, et franchement je m’en fous de l’avoir lu dans le désordre. Pas par fierté, mais parce que ça handicape en rien tout le ressenti de l’aventure !



(En plus le Kahn et la Rousseur c’est un peu le Batman et la Catwoman de ce roman steampunk nickel nickel, c’est vraiment rigolo et épatant à faire les passerelles entre les inspirations, je te jure)



Allez y gaiement ! Foi de Lou j’en bouffe ma casquette si tu détestes !
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La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème noir

Ce tome est la suite de la 25ème heure. Dans le premier tome, une enquête sur des disparitions débutait dans un Paris de fin de XIXème siècle.

L’enquête était confiée à l’original et glacial Eudes Lacassagne, inspecteur solitaire et son nouvel auxiliaire Louis Bertillon.

Le duo est à présent bien rodé et l’enquête se poursuit sur l’organisation secrète du chrysanthème noir.

Ce tome prend une nouvelle tournure, au delà du roman policier classique, une nouvelle dimension SF s’ouvre à nous.

Le livre reste bien écrit et nous sommes réellement plongés dans ce Paris de l’époque : tous les détails sont magnifiquement travaillés jusqu’au vocabulaire. Un beau travail de l’auteur et de l’illustrateur, César les deux premiers tomes sont magnifiques.
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