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Critiques de Fiodor Dostoïevski (1698)
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Ce petit recueil de contes et nouvelles sur le thème de Noël et de son réveillon était une très bonne idée pour une lecture de début d'année. Les fêtes sont terminées depuis un petit moment maintenant, mais il était très plaisant de se replonger dans l'ambiance si particulière de Noël, surtout vue à travers le regard de toute une ribambelle d'auteurs très hétéroclite. Il y a du très classique, du plus moderne, et le mélange est agréable à parcourir.



Je suis contente d'avoir pu découvrir des auteurs dont je n'avais encore rien lu comme Joseph Kessel, avec Le réveillon du colonel Jerkof ou Luigi Pirandello et son Noël sur le Rhin. J'ai aussi enfin pu lire La petite fille aux allumettes d'Andersen, qui est bien plus court que ce à quoi je m'attendais.



J'ai particulièrement aimé Nuit de Noël de Maupassant, dont le ton humoristique m'a beaucoup plu, et Un arbre de Noël et un mariage de Dostoïevski, qui adopte également le même registre. Il faut vraiment que je me décide à attaquer la bibliographie de cet auteur. La fugue du Petit Poucet de Michel Tournier est insolite dans le recueil avec son ton plus moderne, mais la revisite du conte est bien pensée, amusante et joliment écrite.



Par contre, rien à faire, j'ai toujours autant de mal avec Balzac. Ce qui tombait assez mal je dois dire, vu que sa nouvelle, La Fascination, est la plus longue du livre. Heureusement, elle ne fait quand même que quarante pages, et je n'ai pas eu à m'enliser bien longtemps dans l'écriture de l'auteur à laquelle je n'arrive décidément pas à accrocher.



Globalement, Au pied du sapin est une bonne surprise. J'aime les recueils sous forme d'anthologie pour la possibilité qu'ils offrent de découvrir plein d'auteurs à la fois et ce fut le cas ! Le choix des contes et nouvelles est sympa, parfois un peu déconcertant, mais ça se lit rapidement et avec plaisir. Idéal pour ce mois de janvier !
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Dans le cadre du Cold Winter Challenge, j'ai voulu découvrir plusieurs histoires de Noël dont Au pied du sapin, un recueil de nouvelles regroupant des histoires de nombreux grands auteurs tels que Alphonse Daudet, Guy de Maupassant, Honoré de Balzac ou encore Hans Christian Andersen. Je trouvais que ce petit livre était un bon moyen de découvrir ou de redécouvrir certains auteurs classiques que lis rarement voire jamais. De ce côté-là, je ne suis pas déçue. J'ai vraiment apprécié retrouver ces grands auteurs. Toutefois, ce recueil n'était pas tout à fait à la hauteur de mes espérances.



Tout d'abord, les nouvelles sont globalement très courtes. En 140 pages, il y a 12 nouvelles qui se succèdent, c'est dire à quel point elles sont brèves. Leur longueur ne permet pas de pleinement rentrer dans les diverses histoires. Il faudrait au moins que les nouvelles fassent 15 pages chacune pour pouvoir s'imprégner de l'ambiance.



De plus, si vous voulez avoir de la magie de Noël plein les mirettes, c'est raté. Ici pas de magie mais surtout la dure réalité des fêtes. Les auteurs se sont concentrés sur les tragédies de Noël et les gens seuls. Je dois avouer que les nouvelles étaient toutes vraiment déprimantes et que très brièvement en lien avec les fêtes. Dans ce recueil on parle de solitude, de meurtre, de pédophilie... Ce n'est pas celui qu'il y a de plus joyeux.



Malgré ce manque de magie et ces thèmes durs, j'ai pris du plaisir à découvrir ces histoires et leurs auteurs. J'ai beaucoup aimé La petite fille aux allumettes de Hans Christian Andersen qui est à la fois triste et beau. En plus, la plume de l'auteur est magnifique. J'ai également apprécié La fascination d'Honoré de Balzac même si c'est une histoire un peu dérangeante. Par contre, je n'ai pas aimé Un réveillon dans le Marais d'Alphone Daudet parce que je n'ai rien compris à l'histoire.



Pour conclure, Au pied du sapin n'a pas été une lecture à la hauteur de mes espérances. J'attendais la magie et la joie des fêtes et lieu de ça, je n'ai lu que des histoires un peu déprimantes et malaisantes. Toutefois, j'ai apprécié découvrir ces grands auteurs de la littérature que je lis très rarement.
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Voilà une lecture de saison qui va parfaitement avec la saison !

.

. Il s'agit d'un recueil d'extraits de contes ou de romans tous tombés dans le domaine public. Des auteurs classiques et des scènes de Noël 🎅

.

. J'ai trouvé ça pas mal mais je n'ai pas été emportée par ma lecture. Peut-être est-ce dû au fait que ce sont des extraits ? A moins que je sois moins sensible à la prose classique.. ou les deux. Celui qui m'a plu le plus c'est Dickens. J'aime bien Dickens ! L'an dernier j'avais lu U' chant de Noël et j'avais beaucoup aimé 💗

.

. Si vous aimez les classiques, je vous suggère de tenter. Ça devrait vous plaire !
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Avec un peu de retard sur le calendrier, j'ai lu le recueil de contes et nouvelles rassemblés dans Au pied du sapin, de la collection Folio 2€. Avec son noeud de satin givré, sa pomme de pin et les branches de sapin, la couverture donne des envies de soirées auprès du feu, confortablement installée dans un fauteuil, une tasse de thé et un bon livre à la main.



Le recueil est divisé en trois parties:

- Des réveillons inattendus...

- Des Noëls de rêve...

- Des Noëls peu traditionnels...

Découpage somme toute artificiel et qui, à mon avis, ne reflète pas grand chose. Qu'importe, là n'est pas le plus important.



Douze contes et nouvelles s'étalant du XIXème au XXème siècle, et voyageant de la France à l'Angleterre, de l'Italie à la Russie, en passant par la Norvège. Certains récits m'étaient déjà connus et lus, comme "La petite fille aux allumettes" d'Andersen ou "La Fascination" de Balzac. J'ai découvert les autres. Sans ennui mais sans enthousiasme débordant non plus. La lecture reste plaisante, l'écriture souvent très belle, mais pas à rester dans les annales.



Je retiendrai surtout "Nuit de Noël" de Guy de Maupassant pour les délices du récit et l'ironie mordante de la chute; et "Un arbre de Noël et un mariage" pour le cynisme qui en émane.

Sur le plan humoristique, le "Conte de Noël" d'Alphonse Allais, qui clôt le recueil, démarrait bien avec la grosse colère de Dieu le Père la veille de Noël. Mais j'ai trouvé le dénouement plutôt moyen.



Je ne boude pourtant pas mon plaisir d'avoir trouvé des textes à l'écriture ciselée chez Kessel ou Giono. Un recueil pas forcément indispensable mais à 2€, ça valait le coup de découvrir l'anthologie contenue sous cette si attirante couverture.
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Recueil de nouvelles et contes de saison



Je suis friande de classiques mais également de nouvelles. Ce genre de recueil de nouvelles proposant plusieurs auteurs est une excellente façon de découvrir une plume et de découvrir un écrivain dans un tout autre genre.



Globalement, j'ai plutôt apprécié ma lecture de Au pied du sapin.

Bien entendu, certaines nouvelles m'ont plus séduites que d'autres mais j'ai passé un agréable moment.



Le point commun de ces nouvelles est donc le réveillon de Noël.

Autant vous dire que pour la plupart, ce ne sont pas les fêtes de mes rêves, je pense à La petite fille aux allumettes d'Andersen par exemple, le conte le plus triste que ma maman me racontait lorsque j'étais petite.



Dans ce recueil on pourra (re)découvrir Joseph Kessel, Guy de Maupassant, Alphonse Daudet, Hans Christian Andersen, Théophile Gautier, Jean Giono, Luigi Pirandello, Fédor Dostoïevski, Charles Dickens, Honoré de Balzac, Michel Tournier et Alphonse Allais.



J'ai beaucoup aimé les nouvelles de Maupassant, Andersen, Balzac et Allais mais ma préférence au texte de Michel Tournier.



Une lecture très rapide, des nouvelles courtes qui peuvent se picorer pour se mettre dans l'ambiance des fêtes.
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Bientôt Noël, et cela m'a donné envie, pour la modique somme de 2 euros, de replonger un peu dans cette ambiance si particulière...



Le livre se présente en trois parties, pas forcément très logiques: des réveillons inattendus, des Noëls de rêve, des Noëls peu traditionnels.



L'ensemble est assez inégal. Certains textes ne m'ont pas tellement plu, m'ont ennuyée comme " Les santons" de Jean Giono et " Noël quand nous prenons de l'âge "de Dickens, d'autres sont trop cruels et impitoyables , comme " Nuit de Noël "de Maupassant. Même si j'ai apprécié le cynisme de l'auteur...



Par contre, mention spéciale à deux d'entre eux, subtils et bien écrits, émouvants: " Le réveillon du colonel Jerkof " de Joseph Kessel et " Un arbre de Noël et un mariage" de Dostoïevski.



Et j'ai beaucoup aimé la version fantaisiste et écologique du Petit Poucet , de Michel Tournier!



A tous, je souhaite une très belle fête de Noël, dans la chaleur familiale ou amicale . Et au pied du sapin...plein de belles découvertes livresques !

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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Tout comme le recueil Joyeux Noël, dans la même série, cet opus est décomposé en trois chapitres de thématiques différentes. Une poésie de Théophile Gautier semble s'être égarée au milieu de onze nouvelles d'auteurs classiques pour la plupart ( à part Michel Tournier ).



Au final, je j'ai trouvé les nouvelles moins disparates que dans Joyeux Noël, il y en a encore pour tous les goûts dans ce petit opus de lectures de fin d'années. Poésie, émotion , tendresse ou éclat de rire, tous les textes méritent d'être découverts ou relus.



J'ai particulièrement apprécié la nouvelle de Joseph Kessel, très mélancolique. Pour les amateurs de lectures de Noël, il y aurait tort de s'en priver.
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Le thème est un prétexte pour réunir sur la foi de ce titre des nouvelles qui, de près ou de loin, ont quelque chose à voir avec les fêtes de fin d’année, Noël ou le réveillon du Jour de l’An. Les auteurs rassemblés sont prestigieux, c’est même un argument du livre, Pirandello, Andersen, Maupassant, Kessel, Daudet, Giono, Gautier, Dickens, Dostoïevski, Balzac, Tournier, Allais, dont l'objet est moins de traiter Noël, que d’offrir l’opportunité de se plonger ou de se replonger dans la prose de ces auteurs d’exception, et dans leurs mondes imaginaires. Ils sont révélateurs de leur époque, de leur style, de leurs sujets de prédilection. La Provence de Giono, les nuits russes de Kessel. Certains revisitent des grands classiques, comme l’histoire du Petit Poucet, d’autres font se percuter deux mondes comme si, durant cette semaine de l’entre Noël et Jour de l’An, les barrières entre les mondes, entre les siècles devenaient poreuses et laissaient voir ou accéder à d’autres temps ou d’autres lieux. Bien sûr, il y a les classiques « La Petite fille aux allumettes » et le poème « Noël ». Les y avoir placées là permet de contrecarrer la puissance évocatrice de la tradition par des histoires décalées, inattendues ou pour le moins peu conventionnelles. Un livre qui se lit et se relit, le temps d’un réveillon.
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Au programme : des contes émouvants, des nouvelles, à chute ou non d'ailleurs, des réécritures de contes...



Pour faire simple, j'ai ri, j'ai pleuré, et j'ai fait des grimaces d'éberluement 😅 c'est vraiment un chouette recueil, mais attention, ce n'est pas parce que cela se passe à Noël qu'il s'agit d'histoires resplendissantes de magie de Noël, on y retrouve une certaine critique sociale, du dénuement parfois, de grands bouleversements... C'est très varié !

Le bonus : on cite toujours le recueil et l'édition dont le texte est tiré, de quoi aller faire un tour en bibliothèque ou en librairie pour en découvrir plus ! 😁



J'ai pleuré pour : La Petite Fille aux allumettes, d'Andersen

J'ai ri devant : La fugue du Petit Poucet de Michel Tournier et Conte de Noël, d'Alphonse Allais

J'ai été emportée par : La fascination, de Balzac

Et j'ai été atterrée par la réalité décrite dans : Un arbre de Noël et un mariage, de Dostoïevski.

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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Ce roman compte 12 histoires de noël d'auteurs très connus comme Honoré de Balzac, Guy de Maupassant, Alphonse Daudet...

Comme tout recueil de nouvelles ou de contes, l'intérêt porté à chacune des histoires est très irrégulier, mais dans l'ensemble le fait que chacune soit assez courte, m'a permis de ne pas subir le livre et de l'apprécier.

Je ne vais pas résumer chacune d'elle, mais ma préférée est celle de Guy de Maupassant, j'ai aussi fait la connaissance de la petite fille aux allumettes de Hans Christian Andersen, histoire que j'ai aimé découvrir.

J'ai apprécié cette lecture mais sans plus, mais je ne la regrette pas.
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Cette année j'ai décidé de me faire une thématique Noël. Pour ne pas faire d'overdose je l'ai dispersée sur une assez longue période et la commence donc en octobre avec ce petit recueil. Je craignais d'être déçue et ce fut une agréable surprise. Certes inutile de mentir, l'esprit noelique est très peu présent et la tonalité est cruelle mais l'ensemble de ces textes est de qualité et donne un vrai plaisir littéraire. le livre est divisé en trois parties. La première, " Des réveillons inattendus" est la plus probante au niveau du thème. La nouvelle de Kessel est émouvante mais trop courte pour vraiment toucher. Celle de Maupassant "Nuit de Noël" est ma préférée de cette partie et une de mes trois préférées du recueil. Cet auteur a le génie du texte court. Un délice de cruauté et d'ironie dont la chute est mordante. La nouvelle de Daudet n'est pas très claire, il ne maîtrise pas bien le texte court. Par contre j'ai beaucoup aimé relire "la petite fille aux allumettes", un texte très triste mais si beau un petit miracle. La deuxième partie s'intitule "Des Noëls de rêve" mais est assez artificielle. le poème "Noël" de Gautier est sublime, c'est le texte qui reflète le plus l'esprit de noël. J'ai bien aime "Les santons" de Giono, un texte plus analytique que narratif mais qui montre l'universalité de noël. le texte de Pirandello m'a plutôt plu il reflète bien l'esprit de noël entre magie de l'enfance et cruauté du deuil mais j'ai l'impression que quelque chose m'a échappé. J'ai adoré "L'arbre de noël et un mariage" de Dostoïevski, une nouvelle qui mêle tendresse et cynisme avec le talent unique de l'auteur. Ma préférée de cette partie et une de mes trois préférées du recueil. Par contre je n"ai pas aimé "Noël quand on prend de l'âge" de Dickens qui m'a ennuyée. Dommage vu que c'est l'auteur dont les textes sur noël sont les plus réputés. La troisième partie nommée "Des Noëls peu traditionnels" est la moins noelique des trois. J'ai adoré "La fascination" De Balzac qui est de loin la nouvelle la plus longue du recueil. Une merveille d'écriture et du sens narratif même si sa présence dans ce recueil est incongrue vu qu'elle ne se passe pas à noël. Mais ça reste ma préférée de la partie et ma troisième préférée du recueil. J'ai bien aime la nouvelle de Tournier, un joli conte écologique rafraîchissant. En revanche la nouvelle d'Allais trop courte m'a frustrée. En résumé si vous n'avez pas d"attentes noeliques trop fortes et ne lisez pas ce recueil trop près de noël vous apprécierez ce joli florilège de beaux textes littéraires.
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

"Au pied du sapin", ce sont divers contes de Noël écrit à différentes époques par plusieurs auteurs connus. Que ce soit "Des réveillons inattendus", "Des Noëls de rêves" ou "Des Noëls peu traditionnels", la magie de Noël se trouve à toutes les pages.



J'ai beaucoup aimé lire ce petit livre le temps d'un après-midi au chaud le jour du Réveillon entre les préparatifs et les bonnes odeurs des Bredalas qui refroidissaient en cuisine. Certaines histoires m'ont semblé trop courtes, alors que d'autres m'ont fait rêver. J'ai adoré retrouver "La petite fille aux allumettes" de Hans Christian Andersen que je n'avais pas relu depuis bien longtemps. Quelle belle histoire !



Réveillonner avec Alphonse Daudet et son colonel russe, assister à la création d'une crèche avec Jean Giono et ses santons de Provence, passer Noël sur le Rhin avec Luigi Pirandello ou encore être ébloui par l'arbre de Noël de Fédor Dostoievski, tous ces instants ont été un régal de lecture.



J'ai passé un moment doux et réconfortant avec ces histoires. A lire, à relire et à offrir pour se mettre dans l'ambiance des fêtes. A lire seul ou à plusieurs, à raconter aux enfants, à lire une histoire par soir ou d'une traite, dans l'ordre ou le désordre, peu importe car tout y est. Le seul bémol : l'ouvrage est un peu trop court. J'aurais aimé rester dans l'esprit de Noël un peu plus longtemps.



Une bonne idée cadeau à mettre sous le sapin !


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Si je me suis acheté ce livre, c'est par pure esprit de consommation. "Au pied du sapin" ne coutait pas cher, on était bien dans la thématique du moment avec l'approche des fêtes et l'idée de pouvoir découvrir certains grands auteurs que je ne connais pas à travers de courts textes me plaisait bien.



De base, je ne suis pas spécialement un grand fan de ce genre de recueil. Certains contes ou nouvelles sont très plaisant mais bien souvent, le fait que ça soit court fait que je n'arrive pas personnellement à avoir le temps d'avoir de l'empathie pour les personnages ou l'intrigue que l'on me présente.



Ici, on ne déroge pas à la règle. A quelques exceptions, ces différents textes ont eu beaucoup de mal à m'embarquer. Je commençais à peine à rentrer dans une histoire qu'il fallait passer à la suivante d'où aussi la sensation parfois de fin bâclé ou trop brutale à mes yeux.



Divisé en trois parties, j'ai donc plus ou moins apprécié ces histoires. La première partie (Des réveillons inattendus) m'a un peu piqué au vif d'ailleurs. C'est la partie la plus badante du recueil. Il y a de très beaux textes mais pour quelqu'un comme moi qui voulait s'ambiancer dans l'esprit de Noël, j'ai quand même déjà connu plus joyeux...



La deuxième partie (Des Noëls de rêve) m'a paru pour sa part assez quelconque. Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas adhéré pour autant à ce que l'on me racontait. On trouve ici des histoires que j'aurais d'ailleurs je pense très certainement oublié d'ici quelques semaines.



Pour la troisième et dernière partie (Des Noëls peu traditionnels). C'est celle que j'ai trouvé meilleur en terme de qualité pour mon ressenti personnel de lecteur. Deux de mes trois textes préférés du livre ce trouve d'ailleurs dans cette partie même si celui que je préfère ce trouve paradoxalement dans la première partie plus badante.



Des réveillons inattendus



Le Réveillon du colonel Jerkof de Joseph Kessel : On commence avec un joli texte. Pour le coup, j'ai tout de suite eu de la sympathie pour notre personnage principal. Dommage que le final me convainc moins.



Nuit de Noël de Guy De Maupassant : Là encore, c'est surtout au niveau de la fin que je n'ai pas accroché.



Un réveillon dans le marais de Alphonse Daudet : Je ne sais pas si c'est le fait que je trouve cette première partie comme étant la plus badante mais j'ai lu ce récit un peu comme un fantôme sans vraiment m'en émouvoir.



La petite fille aux allumettes de Hans Christian Andersen : Le conte que je préfère de l'ouvrage. Niveau joie de vivre ça se pose bien là aussi mais je ne connaissais pas ce classique et pour le coup, je me suis pris une claque. C'est très triste (encore plus quand on visualise ce récit dans sa tête pendant sa lecture) mais j'ai aimé l'émotion que l'auteur a su créer avec ce final mélange de joie et de peine.



Des Noëls de rêve



Noël de Théophile Gautier : Une jolie poésie très courte.



Les santons de Jean Giono : Une fois n'est pas coutume mais encore une fois, je suis passé à côté de la fin. C'est dommage car celle-ci commençait très bien je trouve.



Noël sur le Rhin de Luigi Pirandello : Belle histoire. Parfois, il n'y a rien d'autre à dire.



Un arbre de Noël et un mariage de Fédor Dostoïevski : L'ambiance générale de cette histoire reste l'humour pourtant dans l'ensemble, elle laisse quand même un sentiment assez malsain chez moi.



Noël quand nous prenons de l'âge de Charles Dickens : Je n'ai pas accroché du tout. J'ai trouvé ce récit beaucoup trop lourd à lire.



Des Noëls peu traditionnels



La fascination de Honoré De Balzac : C'est typiquement le genre d'histoire d'une autre époque qui fait que je la trouve inconcevable de nos jours. Du coup, même en la remettant dans son contexte, elle m'as laissé de marbre.



La fugue du petit Poucet de Michel Tournier : Mon deuxième texte préféré du livre. Une belle histoire qui possède une certaine tendresse avec de sympathique métaphore.



Conte de Noël de Alphonse Allais : Le texte qui clôture mon podium personnel sur cet ouvrage. Je l'ai trouvé très drôle même si je pense être passé à côté de la finesse de son final.



Pour résumer, "Au pied du sapin" est comme je m'y attendais à savoir un melting pot de textes courts qui brasse beaucoup d'univers, beaucoup d'époque. Il y en a que j'ai beaucoup aimé, d'autres nettement moins ce qui m'as empêché d'être transporté par ce livre. Ceci dit, le résultat reste aussi intéressant que surprenant. Pour une ambiance de Noël, je m'attendais à quelque chose de plus joyeux mais les différents styles font que ça reste un voyage littéraire appréciable. Cela m'a aussi permis d'effleurer certaines visions. J'ai pris ça pour une invitation et ça marche puisque j'ai quand même bien envie de lire d'autres textes de certains auteurs. Quoiqu'il en soit, ça se lit vite et c'est aussi un bon point.
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Bobok

« Bobok » est une nouvelle fantastique du grand écrivain russe Fiodor Dostoïevski, publiée en 1873.

Je l'ai lu avec grand intérêt et curiosité car Bobok était le surnom d'un amour de jeunesse. Mais ici, il ne s'agit pas d'une personne mais d'un murmure qui s'élève de l'au-delà. Car le narrateur, Ivan Ivanovitch, sorte d'écrivain raté, entends de drôles de conversations dans un cimetière.

Les voix des morts, venues de sous la terre, lui indiquent qu'ils n'en ont pas fini avec la vie : ils conversent, jouent aux cartes, se disputent. Hommes et femmes, jeunes et vieux, pauvres et riches, les défunts veulent en profiter encore un peu. Ils décident donc de n'avoir honte de rien et se dévoilent dans les deux sens du terme. Je pense que c'est une façon, pour Dostoïevski, de se moquer de la décadence et de la corruption de l'époque tsariste.

Mais Ivan ne va pas devenir fou après cela, il va vouloir mieux écouter ce qui se passe autour de lui et, qui sait, en faire un livre.

J'ai donc bien apprécié cette nouvelle qui dit bien des choses pour un texte court.





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Bobok

Ivan Ivanovitch est un écrivain sans le sou que tout le monde tient un peu pour fou . Il est aussi affublé du surnom ridicule de Bobok ( petit haricot mais aussi Non Sens). Un jour il se rend aux obsèques d'un vague parent, monologue sur l'hypocrisie des gens, puis, la cérémonie terminée, s'attarde au cimetière. Il s'allonge alors sur une tombe et bientôt entend les voix des morts. Ceux-ci papotent, jouent aux cartes, tranquilles. Complètement désinhibés, ils révèlent alors leurs vices cachés. Bobok est écoeuré mais il a trouvé là matière à écrire un livre.

J'ai aimé moyennement. C'est un très bon sujet mais la traduction laisse à désirer et j'ai eu du mal à percevoir l'humour ( s'il y en a). Bref à relire dans une autre version que celle de F.Rosenberg, 1899, proposée sur le site de la bibliothèque russe et slave.
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Bobok

Ivan Ivanovitch, notre héros, écrivain sans le sou, plus ou moins raté, décide d’aller se distraire en assistant à l’enterrement d’un membre de sa famille. On l’ignore royalement, mais il décide de rester dans le cimetière et là il commence à entendre des voix…



Ce sont les morts qui discutent entre eux, sur ce qui fut leur vie, leurs regrets, n’hésitant pas à jouer aux cartes entre eux, et les conversations sont à peu près aussi animées que chez les vivants. On rencontre un général, une vieille dame, un boutiquier… Ils attendent en fait, l’arrivée des nouveaux pour mettre un peu de sel dans la conversation.



Dans cette nouvelle extravagante presque surréaliste, on retrouve les thèmes chers à Dostoïevski : la pauvreté, la mort, l’écrivain maudit et même les références au jeu (il a choisi de faire jouer les morts aux cartes, les osselets, cela aurait été plus drôle !), mais aussi ce qui le hante toujours : la souffrance, la maladie, la mort.



Cependant, l’air de rien, il dénonce aussi, au passage, les droits bafoués ou le manque de liberté du régime Tsariste, qui n’a jamais été tendre avec lui, allant jusqu’à l’envoyer en déportation.



J’ai bien aimé cette nouvelle, même si ce n’est pas l’enthousiasme habituel, force est de constater que Dostoïevski réussit toujours à m’emmener dans son univers, car il aborde des choses tristes toujours avec une pointe d’ironie. Il est brillant dans le drame, comme dans l’interrogation philosophique, ou ici quand il frôle l’absurde. De toute manière, tout le monde sait que je suis une groupie de l’auteur, donc le plaisir sera toujours présent…



En ce qui concerne le titre, « Bobok » signifie petit haricot mais, dans le cas présent il est plutôt synonyme de « non-sens ».



C’est ma quatrième lecture dans le cadre du Challenge du mois de l’Europe de l’Est et je remercie le site « bibliothèque russe et slave.com » où je déniche toujours des pépites
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Bobok

"L'enfer, c'est les autres", aurait pu écrire Dostoïevski avant Sartre...

Oui, car même après sa mort, il faut supporter les bassesses, les compromissions, l'hypocrisie, les conventions sociales. On n'a pas de repos entre morts au cimetière, puisque chacun discute, se rend visite, joue aux cartes avec ses voisins de fosse. Il faut cependant se méfier de l'odeur, de la puanteur qui arrive par effluves. Et, peu à peu, la conscience s'éteint en six mois, les dernières lueurs de conscience étant la répétition de "bobok, bobok" avant de se taire définitivement.

C'est plus féroce que véritablement humoristique, même si entendre les morts vouloir littéralement se mettre à nu pour enfin arrêter de respecter les normes est savoureux. Féroce, oui, car les hiérarchies sociales se maintiennent. Et puis, une ombre plane sur le Narrateur. Je ne sais pas à quel point c'est en partie un autoportrait, mais dans plusieurs de ses nouvelles Dostoïevski présente un écrivain qui a du mal à vendre ses œuvres, qui n'est pas compris par la critique, et qui est obligé de prostituer sa plume en quelque sorte en acceptant des textes de commande. Dans les dernières lignes de la nouvelle, les morts parlent de ceux qui vont bientôt les rejoindre, notamment un écrivain et un rédacteur en chef, alors même que le Narrateur projette de vendre à un journal ce qu'il a entendu dans le cimetière et qu'il s'éloigne en toussant...

Il ne fait pas bon être écrivain dans les nouvelles de Dostoïevski...
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Bobok

Cette nouvelle fut d’abord publiée en 1873, avec le début du Journal d’un écrivain, dans la revue Grajdanin (celle-là même dans laquelle publie le héros!). Par la suite elle connut une publication séparée. Le narrateur, Ivan Ivanovitch, écrivain raté, se met à entendre une voix qui crie : "Bobok, bobok!", ce qui n’a guère de sens (cela peut se traduire par haricot). Il se rend à un enterrement mais pendant le repas qui suit les funérailles il reste seul dans le cimetière. Il se met alors soudain à entendre les voix de morts enterrés récemment qui discutent quasiment comme tout un chacun. Les voix viennent de décider de parler sans aucune honte de leur vie terrestre quand Ivan Ivanovitch éternue. Le cimetière retombe dans le silence. Les dialogues des morts entre eux sont truculents, sorte de peinture acerbe des contemporains de Dostoïevski. Elle a un côté fantastique et burlesque, genre peu représenté en Russie au XIXème siècle.

En fait, il semble que cette nouvelle soit une réponse acerbe à un journaliste qui avait descendu en flèche les premières pages du Journal d’un écrivain. Et que dans chacun des personnages défunts on puisse trouver des allusions précises à des contemporains de Dostoïevski. Dans ce cas Bobok pourrait être tout simplement le diminutif de Bob, surnom d’un écrivain contemporain. Malheureusement ce récit n’eut aucun succès en Russie et tomba dans l’oubli jusqu’au début du XXème siècle où elle fut considéré comme un chef-d'œuvre satirique grotesque avant de retomber à nouveau dans l’oubli , faute de publication, comme tout le Journal d’un écrivain, entre 1917 et 1980. Peu importe, les dialogues des cadavres nous montrent la société de l’époque, avec ses hiérarchies, ses conventions sociales et ses turpitudes. Ils n’ont pas perdu de leur saveur et cela reste un régal.
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Carnets (1872-1881)

Suite de la commémoration du bicentenaire de la naissance de DOSTOÏEVSKI avec ces carnets en partie inédits et publiés en 2005. DOSTOÏEVSKI tint un journal conséquent entre 1860 et 1881 (année de sa disparition). Il servira de terreau à son « Journal d’un écrivain ». Les textes sélectionnés ici se divisent en six chapitres datés, rédigés entre 1872 et 1881, donc durant les neuf dernières années de sa vie.



Ces carnets sont précieux pour tout amateur frappé de « Dostoïevskite » aiguë. Plus que l’écrivain, c’est l’homme qui se dévoile, par ses idées, ses convictions, ses combats, et force est de reconnaître qu’il n’est ni de tout repos ni franchement sympathique. S’il est engagé dans ses idéaux, il ne brille pas précisément pour sa tolérance et son humanisme. Anti-communiste, anti-européaniste, chrétien orthodoxe mystique (même s’il se défend de tout mysticisme dans sa démarche), il prend position de manière parfois fort réactionnaire. Après sa condamnation à mort de 1849 et la grâce sur le peloton d’exécution, DOSTOÏEVSKI n’est plus le même homme. Et vieillissant, ses opinions penchent de plus en plus à droite, vers une sorte de souverainisme russe, pour une « Grande-Russie » détachée de l’influence occidentale.



Au contraire, DOSTOÏEVSKI voit l’avenir politique du côté de l’Asie, de la Chine notamment. Ses réflexions politiques globales peuvent être perçues comme émanant d’un homme paranoïaque et torturé. Et d’un coup, contre toute attente, il se fait défenseur des opprimés, admirateur du Peuple (russe). Car DOSTOÏEVSKI est un être éminemment complexe et ambivalent, à la fois révolté contre la révolte (il ne goûte guère l’événement historique russe des décembristes – appelés ici décabristes – de décembre 1825, tout comme il se dresse en partie contre la Commune de Paris de 1871), il sait se faire porte-parole des sans-grade.



Un exemple frappant : s’il est pour la totale liberté de la presse, c’est pour que chaque citoyen russe puisse se rendre compte par lui-même des inepties de ses congénères, pour juger et prendre position contre. Historiquement il s’oppose avec force au règne passé de Pierre le Grand, tout comme il égratigne violemment l’intelligentsia russe du XIXe siècle et la chrétienté non orthodoxe (lire entre les lignes « non russe »).



DOSTOÏEVSKI est un intellectuel tourmenté, maladivement orgueilleux et pétri de contradictions (mais qui n’en a pas) : « Seuls les gens incultes et guère évolués méprisent ce qui est artistique, et ce qui est artistique est essentiel, car cela aide à l’expression de la pensée grâce au relief d’un tableau et d’une image, alors que sans art, en ne fonctionnant que par la pensée, nous ne produisons que de l’ennui, nous produisons chez le lecteur de l’inattention et de la distraction, et parfois aussi de la défiance vis-à-vis des idées mal exprimées, et envers les gens de papier ». Il verse à la fois dans le spiritisme (même s’il sait être critique) et la science (même constat).



Serait-ce du fait que cette sélection d’écrits est destinée à un public français et qu’elle ait pu être de ce fait ciblée ? Toujours est-il que DOSTOÏEVSKI évoque beaucoup la France (il appréciait beaucoup la culture française), parfois pour la brocarder, parfois pour rendre hommage à ses arts, notamment par la figure pour lui emblématique de George SAND. Par ailleurs il écrit, certes avec parcimonie, tout le bien qu’il pense des femmes : « beaucoup d’espoirs reposent sur les femmes ».



Si sa pensée peut nous paraître parfois confuse voire paradoxale, elle peut être la résultante des nombreuses crises d’épilepsie de DOSTOÏEVSKI qui les note et en fait le décompte dans ses carnets : il est souvent frappé de crises violentes précédant une certaine dispersion des idées.



Ses violentes salves politiques entraînent par moments des raccourcis dans la pensée, DOSTOÏVSKI s’emballe, se mue presque en nihiliste (doctrine que pourtant il méprise), « retourne la table », avant de se calmer (pas toujours). Il sait s’enflammer pour les sujets qui lui tiennent à cœur. Il est notable que dans ces carnets il prend une grande liberté avec la ponctuation. Certaines courtes phrases percutantes publiées ici résonnent comme des aphorismes.



Son nationalisme est empreint d’un certain chauvinisme pour lequel il part en envolées lyriques : « Une nouvelle politique n’est pas inventée chez nous, car elle existait déjà chez nous, telle qu’il était impossible d’en inventer une, mais seulement de la développer. Nous apportons à l’Europe l’orthodoxie, l’orthodoxie va encore être confrontée aux socialistes. Mais ce n’est pas de cela que je veux parler maintenant. Tout cela est discutable et demande des explications, mais ce qui est indubitable, c’est notre signification comme amis des peuples, amis des hommes, amis de l’esprit humain ».



Bien sûr, et c’est la moindre des choses, la littérature prend une place importante dans ses carnets : TOLSTOÏ, qu’il déteste et détestera jusqu’à son dernier souffle (il attaque encore par sa plume peu avant sa mort son principal « concurrent »), TOURGUENIEV, qui l’insupporte par son occidentalisme et ses réflexions sur la Russie alors qu’il en est géographiquement éloigné. Quant à son propre travail d’auteur, il l’évoque un peu, notamment lorsqu’il prépare la nouvelle « La douce » son avant-dernière, rédigée en 1876. Il fait état d’un plan et des particularités des personnages. Il dresse également au détour d’un chapitre une liste de ses récentes lectures.



DOSTOÏEVSKI est donc un homme de convictions, sachant se faire philosophe, critique politique ou religieux, il trempe sa plume dans une encre brûlante, et nous en sommes par ailleurs témoins dès la première page : « L’homme adhère fort souvent à une certaine catégorie de convictions pas du tout parce qu’il les partage, mais parce qu’il est beau d’y adhérer, cela donne un uniforme, une position dans le monde, souvent même des revenus ». Et toc !



Une absente de taille dans ce recueil concernant les thèses de DOSTOÏEVSKI : son antisémitisme viscéral. Que certaines de ses réflexions d’une violence inouïe aient été bannies de cette sélection, pourquoi pas ? Mais alors la préface de Bernard KREIZE, par ailleurs traducteur du livre, aurait pu, aurait dû faire état de quelques mots sur la haine de l’écrivain envers les juifs, tant cet état de fait se reflète en partie dans son œuvre, et en tout cas dans sa conception de vie. Pour le reste, ces carnets sont un témoignage parfaitement adapté pour redécouvrir la pensée multiple et complexe de DOSTOÏEVSKI, qui peut à la fois s’avérer visionnaire ou éloignée d’une certaine réalité dans l’avenir qu’il imagine.



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Crime et Châtiment

Je ne ferai jamais mieux que celui qui me précéda dans la critique de cette œuvre, mon jeune âge m'interdit jusqu'à son recule et le temps me parait trop ingrat pour que je tartine de la sorte.



J'ai lu ce roman l'année dernière, ciel que ce fut dur de commencer. La mise en place est longue, mais le style de Dostoïevski, riche et pertinent, ne manque pas de vous enchainer.

C'est terriblement humain. On se dit que cet homme a réussi le pari génial de coucher l'humanité sur papier. Il en ressort une justesse et une profondeur qui changera durablement le lecteur. Crime et Châtiment fait partie de ces romans qui modifient votre approche des choses.



A lire oui.
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