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3.77/5 (sur 248 notes)

Nationalité : Nouvelle-Zélande
Né(e) le : 26/03/1940
Biographie :

Ecrivain néo-zélandaise
Née à Hawera le 26 mars 1940. Elle a été bibliothécaire, puis journaliste indépendante. Son premier roman a été publié en 1979. Elle a écrit aussi de la poésie et une pièce de théâtre. Elle puise son inspiration dans la vie de province, avec sa morale étroite et son hypocrisie.

Source : EVENE
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La romancière néo zélandaise Fiona Kidman s'est inspirée d'une histoire vraie pour ce livre. Elle raconte la destinée tragique d'un jeune Irlandais, victime à la fois de la solitude et d'un gouvernement qui utilise la peine de mort pour se débarrasser des immigrés. Un livre bouleversant


Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Ah, y a pas que la beauté qui compte. Elle ferait une bonne épouse pour un homme, aurait des enfants, cuisinerait de bons repas, lui laverait son linge, tout ce qu’une femme est censée faire. Comme toi tu feras un jour.
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À Auckland, Stan a réservé dans un immeuble de rapport de Symonds Street. Il a payé dix shillings d’avance, et il doit dormir dans un grand lit à côté d’un autre homme. L’idée de devoir partager un lit avec un inconnu dans un logement bon marché ne l’avait jamais effleuré, et ça le rend nerveux de se retrouver dans cette situation. L’autre homme paraissait jeune, mais grand avec des épaules lourdes. Il portait des vêtements bizarres. Stan éteignit la lumière avant de retirer sa chemise et son pantalon, et il grimpa prudemment dans le lit, en s’accrochant au bord.
L’homme lui dit qu’il s’appelait Johnny McBride et ajouta : « Te bile pas. Je préfère les filles. »
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Plusieurs années s'étaient écoulées depuis la première fois où Isabella eut la prémonition que la faim allait les frapper tous. Elle se rappelait les taches vert sombre inusitées sur le feuillage des pommes de terre cette année-là, à quelle vitesse elles avaient tourné au violet noirâtre, le goût infect des tubercules. Elle avait compris aussitôt ces fausses notes, mais à part ses confidences à Kate elle n'osait pas en parler ; si cela se développait ensuite, elle savait qu'on la rendrait responsable. Il faut toujours quelqu'un à blâmer. Cela évite aux gens d'avoir trop peur.
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"Even though human life may be the most precious thing on earth, we always behave as if there were something of higher value than human life”,’ Charlie quoted. ‘That’s from the book."
"Do you believe that?" she asked.
"I suppose I must."
( "Bien que la vie humaine soit la chose la plus précieuse au monde, on se comporte toujours comme s'il y avait quelque chose de plus précieuse que la vie humaine " dit Charlie."C'est une citation du livre".
"Tu y crois ?"demanda-t-elle.
" Je suppose que je dois .")

P.s.le livre mentionné est " Vol de nuit" de St Exupery.
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Plus tard, allongée dans l'obscurité, elle posa la main sur la créature qui frémissait en elle comme un oiseau, comptant ses battements de coeur. Le vent sifflait par les fentes du mur de la chambre. Les étés lumineux d'autrefois et les feux bouillonnants avaient desséché le bois de la maison et pendant tout l'hiver il grinçait et craquait, conversait avec elle. Nous faisons un fameux trio, pensa-t-elle, la maison, l'enfant et moi.
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Dehors la mer grondait et la pluie martelait le pont au-dessus de leur tête. Par les hublots, ils voyaient les lames fouetter le navire qui se soulevait, proue dressée presque à la verticale vers le ciel, puis ils retombaient avec fracas, jusque sous la surface où ils plongeaient entourés d'eau bouillonnante comme dans un chaudron, la mer furieuse tentant de s'introduire dans leur refuge, puis nouvelle remontée, et la lueur fantomatique d'un nouvel éclair illuminait le visage blême de ses compagnons. Il devenait impossible de distinguer si les craquements au-dessus d'eux étaient de gigantesques rafales de tonnerre ou la charpente du navire qui se brisait.
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La peur est un phénomène étrange. On peut craindre toutes sortes de choses. La colère de Dieu, la façon dont d'autres gens voient le monde, les Maoris et les Dalmates, la distance et la séparation, et oui, certainement, la mort elle-même. Mais tout cela n'est rien, ce sont des peurs surmontables, si on n'a pas peur de soi-même. Si on observe une certaine vérité en s'adressant à sa propre conscience.
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Oh, je me donne l'air d'une grande dame en crinoline, mais je n'étais rien de tel. Ma robe était taillée dans un lainage ordinaire de couleur sombre. Elle était trop droite à mon goût, car ma mère aurait jugé extravagante une jupe plus ample. Il ne doit jamais y avoir trop de quoi que ce soit, juste assez, avait-elle coutume de dire. Sur ce point, je sais qu'elle répétait les principes de McLeod. L'un des procédés favoris du maître pour humilier les femmes de la paroisse consistait à les haranguer le dimanche depuis sa tribune en leur reprochant leur vêture inconvenante, et tout particulièrement leurs bonnets. Pas une plume, même cueillie par elles sur une haie, pas le moindre petit ruban ou bout de dentelle n'était toléré dans leur coiffure. Sinon, il les tournait cruellement en ridicule. Il s'en prenait même à sa femme, une pauvre et tendre créature qui lui avait donné dix enfants en même pas autant d'années et passa le plus clair de ses jours l'esprit apparemment égaré. Cette apparente faiblesse d'esprit et de corps l'avait tenue plus souvent éloignée de l'église que dedans. Mais au moins la dispensait-elle de ses diatribes, au point que je me suis demandé si elle n'était pas fort rusée en dépit de ce qui se racontait.
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Les lumières sont toujours allumées dans les couloirs de la prison , une lueur glauque fluorescente qui se faufile par le judas des portes , si bien qu’au plus profond de la nuit , il est impossible d’être soulagé par l’obscurité clémente .
Et même quand un calme relatif s’abat autour de minuit sur les pensionnaires de la prison , des hurlements imprévus résonnent encore à travers les murs , cauchemars , accès de fureur , bruit des pas des gardiens qui retentit sur les dalles du sol » ….
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... Comment supportent-ils cela, les gens qui vous aiment, quand vous disparaissez au-dessus d'océans vastes comme l'Atlantique ?
- Je crois que ma mère s'inquiète peu.
- Votre mère s'inquiète ? Ma chère enfant vous avez un don pour la litote. Ça doit être terrifiant pour elle.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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