AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Florent Calvez (31)


Les principes d'une police démocratique sont posés : décentralisation, démocratisation, dénazification, démilitarisation.
Commenter  J’apprécie          320
Aux jeunes recrues de la police et de la gendarmerie, on promet qu’elles vont maintenir l’ordre, lutter contre le crime ou terroriser les terroristes, mais la réalité est plus terne, plus sombre. Alors policiers et policières préfèrent très vite une forme de retrait social, de repli, rester avec leurs pairs, leurs seuls collègues de travail.
(page 13)
Commenter  J’apprécie          322
Philippines, Brésil, Turquie… Diverses formes d’appels à l’autodéfense et l’autojustice, sont encouragées par les gouvernements. Corrompue, inefficace ou absente, la police est rejetée par les populations, et les gouvernements néo-libéraux se réjouissent du désengagement de l’État. Dès lors, les polices publiques en uniforme ne sont-elles pas une exception ? un produit exclusif des sociétés occidentales ?
(page 91)
Commenter  J’apprécie          290
Au Parlement (en France, en 1946), deux forces dominent sans gouverner : les communistes et les gaullistes. Or la tâche majeure des policiers sous Vichy était de combattre… les gaullistes et les communistes.
(page 133)
Commenter  J’apprécie          281
La police est l’institution propre à la ville, ce lieu qui réunit des individus… qui n’ont en commun que d’être des inconnus… les uns pour les autres.
(page 180)
Commenter  J’apprécie          241
La police est fille de la ville, là où peu à peu… la diversité des activités et des mobilités défait les communautés. Sur une petite étendue, la ville rassemble des masses. Les élites et le pouvoir. La police devient alors un acteur politique.
(page 121)
Commenter  J’apprécie          242
- Peut-être ne suis-je pas assez versé dans votre langue. Mais pourquoi « Bobby » ?
- Eh bien, « Bobby », c’est le diminutif de « Robert », de Robert Peel.
En 1864, l’adoption du casque parachève la silhouette du désormais typique bobby anglais. Par son comportement et son allure, il est l’étendard des règles établies par son inventeur.
(page 32)
Commenter  J’apprécie          231
- Alors comme ça, vos policiers ne sont pas armés ? Vraiment ?
- Juste un bâton. Nos policiers ne sont pas des soldats. Ils évitent autant que possible l’usage de la force. D’ailleurs nos soldats sont en rouge et nos bobbies en bleu. Ils ont un uniforme, certes, mais semblable aux habits des citoyens. Pour autant, leur haut-de-forme est solide pour éviter qu’on les assomme et le col de leur tunique est renforcé pour qu’on ne les étrangle pas.
(page 32)
Commenter  J’apprécie          230
En 1946, la moitié des 966 officiers dirigeants sont d’anciens adhérents du NSDAP (ancien parti politique allemand d’extrême-droite), dont 4 % d’anciens SS. L’anti-communisme devient un passeport de réintégration des anciens nazis dans les polices de la RFA (République Fédérale d’Allemagne).
(page 133)
Commenter  J’apprécie          211
(en Chine) La société explose. Au contact des masses, les policiers envoyaient au Parti, depuis longtemps des rapports alarmés sur l’exaspération des citoyens. Oreilles du régime, les policiers sont les sondeurs de la société.
(page 174)
Commenter  J’apprécie          201
Reste la police : ses patrouilles, ses violences, ses dilemmes, ses silences. Et ces deux questions :
Que voulons-nous de la police ?
Quelle police voulons-nous ?
(page 13)
Commenter  J’apprécie          200
Robert Peel :
- Sir, quoi qu’on dise, j’ai su rétablir le calme chez ces cochons d’Irlandais… Nos colonies voient partout nos soldats faire régner l’ordre. Mais chez nous, rien n’est concevable sans le consentement de la population. Et l’armée suscite pour le moins de la méfiance. Je crois beaucoup à cette réforme. Vous verrez qu’on nous enviera dans toute l’Europe…
- Mhhh, je ne suis guère enthousiaste à l’idée d’une police d’État, avec à sa tête un Fouché anglais…
(page 29)
Commenter  J’apprécie          191
« Un symbole, ça ment toujours. » (p. 111)
Commenter  J’apprécie          140
[Dans les années 1920] les immigrés, même ceux qui étaient là depuis vingt ans, on n'en voulait toujours pas...Le Ku Klux Klan ratissait large... Ils recrutaient par millions. Et ils avaient des soutiens à Washington. Et même la sympathie de certains présidents... Et des rouges non plus, on n'en voulait pas... (p.77)
Commenter  J’apprécie          60
Si cette chose n'était pas arrivée, j'aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J'aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté.
Commenter  J’apprécie          40
Du fait de sa couleur de peau, on le considérait avec le respect que l'on peut avoir face à un "toro" de corrida, ni plus ni moins.

En quelque sorte, on pouvait dire que le noir était bien mort.
Commenter  J’apprécie          30
« Je ne justifie rien de ce qu’ont fait ces mecs-là […] : je dis juste que quand un pouvoir se comporte mal, il pousse des gens à commettre des choses pires encore… » (p. 64)
Commenter  J’apprécie          30
« Les Galleanistes s’étaient fait une spécialité d’envoyer ou de poser des bombes contre ceux qui, selon eux, œuvraient contre les intérêts du peuple… des sénateurs, des businessmen, des flics, des curés... » (p. 20)
Commenter  J’apprécie          30
« Des anarchistes italiens qu’on a condamnés à la chaise électrique. Une erreur judiciaire. » (p. 4)
Commenter  J’apprécie          30
« Tu sais, à l’époque, tout le monde s’est senti concerné. Dans un camp comme dans l’autre. Et partout dans le monde. » (p. 4)
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Florent Calvez (418)Voir plus


{* *} .._..