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Citations de Florian Zeller (170)


Depuis plusieurs années, les hommes politiques écrivent tous leur livre (ou plus exactement le font écrire) pour retrouver un peu du prestige qu'ils perdent quotidiennement en tentant de séduire des abrutis.
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En tout logique, à trente ans, ce devrait être l'âge de la jouissance. Je dis "en toute logique" sans ignorer qu'il n'y a aucune logique et que chaque être, à la façon d'une mauvaise herbe, pousse comme il le peut et, bien souvent, dans le désordre.
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Les débuts d'une histoire à deux prennent souvent l'apparence de la magie. En réalité, c'est le moment le plus pesant, le plus décisif. C'est pourquoi je commence par là. Car tout se joue définitivement : les rôles réciproques se dessinent, les rapports de force s'établissent, une sorte de contrat implicite est signé entre les amants, et toute remise en cause ultérieure de ce contrat est impossible.
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[ Incipit ]

Ma vie a longtemps ressemblé à un été qui se termine. C'est étrange, mais c'est ainsi : il arrive que par des journées finissantes, ces journées sombres, vissées sous un ciel désespérément immobile, la certitude que les jours approchent où la grisaille retrouvera son empire d'automne monte en moi jusqu'à l'effroi. Ne sentez vous pas qu'il fait déjà un peu plus frais ?
Aujourd'hui, j'ai le sentiment qu'il ne me reste plus que mon passé à vivre.
Je n'avais pourtant pas encore rendu les armes, je cherchais toujours ce visage emprunté aux tendres rêves de l'adolescence, un visage à aimer. Et, le front collé à la vitre comme le font les veilleurs de chagrin, je tentais de me le représenter.
- Avez-vous peur de la mort ?
- Oui, évidemment.
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Le mensonge n'est un vice que quand il fait mal. C'est une très grande vertu quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment, et toujours.
Mentez, mes amis, mentez, je vous le rendrai à l'occasion.

Voltaire
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NICOLAS. - À vivre. (Un temps court.) Je n'arrive pas à vivre. Et c'est de ta faute.
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NICOLAS. - Je ne suis jamais sorti avec cette fille. (Un temps. Anne ne comprend plus.) C'est juste.... (Un temps court.) C'est juste que je ne suis pas fait comme les autres. (Anne l'interroge du regard. Que veut-il dire ?) Parfois, j'ai l'impression que je ne suis pas fait pour vivre. Je n'y arrive pas. Pourtant, j'essaie, tous les jours, de toutes mes forces, mais je n'y arrive pas. Je souffre en permanence. Et je suis fatigué. Je suis fatigué de souffrir.
ANNE. - Nicolas….
NICOLAS. - J'ai envie que ça s'arrête, maman.
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Son métier d'avocat lui prend beaucoup de temps. Mais il sent qu'avec les femmes il n'a plus besoin de séduire, puisque sa vie professionnelle lui donne justement ce genre de satisfaction. Reste le plaisir. Là encore, son métier ne lui est pas inutile. Il a très vite compris la relation qui existait entre les femmes et l'argent. La chose est d'ailleurs évidente; prenez n'importe quelle voiture : plus elle coûte cher, plus vous avez de chances d'y trouver une belle femme, et cela indépendamment du conducteur.
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Autrement dit, la raison d'être du roman serait précisément de nous protéger de cet oubli de l'être en tenant la vie sous un éclairage perpétuel. L'art du roman serait ainsi une déduction positive d'u malaise commençant avec les Temps modernes. Exprimé ainsi, on pouvait mieux comprendre les termes du problème : si le monde islamique avait généralement du mal avec le roman, c'était parce qu'il vivait, dans une grande partie, à une époque d'avant les Temps modernes, englué dans des archaïsmes incompatibles par essence avec ce qui fonde le roman : la liberté, la fantaisie, la complexité, l'ambiguité de toutes les vérités et la suspension du jugement moral. À cet égard, le roman pouvait facilement devenir le terrain d'opposition entre deux civilisations.
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ma vie a longtemps ressemblé à un été qui se termine. C'est étrange, mais c'est ainsi : il arrive que par des journées finissantes, ces journées sombres, vissées sous un ciel désespérément immobile, la certitude que les jours approchent où la grisaille retrouvera son empire d'automne monte en moi jusqu'à l'effroi. Ne sentez-vous pas qu'il fait déjà un peu plus frais?
Aujourd'hui, j'ai le sentiment qu'il ne me reste plus que mon passé à vivre.
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Tristan vivait dans le fantasme de se maintenir dans un monde où tout resterait éternellement possible. Il se sera débattu jusqu'à la fin. Et qu'est-ce que le vertige du rétrécissement, sinon l'odieux constat que les différentes possibilités s'épuisent une à une, que la vie se spécialise et se cantonne à des enjeux de plus en plus restreints ? Nous vivons dans le monde de la spécialité. Nous avons notre quartier, nos amis, notre appartement, notre passé, notre femme, et tout ceci est ridiculement minuscule.
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Elle ne parvient à se sentir aimée qu'en s'imaginant regrettée.
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Je me suis dit que ceux qui prétendent que le Coran n'invite qu'à l'amour et que seule une certaine interprétation du texte pousse parfois au mépris des femmes et à la violence, ceux-là, me suis-je dit, n'ont tout simplement jamais lu le Coran ou ont peur de dire des choses incorrectes. […] Admonestez celles dont vous craignez l'infidélité ; reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les – Coran, sourate 4, verset 34.
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"Notre amour est un amour nécessaire mais il faut que nous expérimentions aussi, à côté, des amours contingents."
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"Elle restera sans comprendre, là-bas, quelque part. Et, le soir venu, dans les gouffres de la plus vilaine des solitudes, celle qui accompagne la désillusion, comme elle nous nous coucherons, pensant au bonheur que nous attendions, mais qui ne viendra pas. Tout comme le sommeil."
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tout ce qui est exprimé aujourd'hui ne peut l'être que par le filtre déformant de la petite distance et de l'humour- non pas l'humour en réalité mais la blague, la dérision, le stock de vannes sans chair. tout est devenu prétexte à rire, mais à rire bêtement et grassement
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Pauline, on ne peut pas exiger d'un homme qu'il dise la vérité. Ce serait utopique
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Rien n’est plus désagréable que les interprétations purement chimiques de vos sentiments.
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NICOLAS. - Je n’y arrive pas.
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PIERRE. - Je ne veux pas que tu te fasses du mal. Tu m'entends ?
NICOLAS. - Je ne me fais pas de mal.
PIERRE. - Tu as vu les marques que tu as ? Moi, j'appelle ça se faire du mal.
NICOLAS. - Au contraire.
PIERRE. - Quoi, « au contraire »?
NICOLAS. - Rien.
PIERRE. - Si, explique-moi. Explique-moi, Nicolas.
Nicolas cherche une explication.
NICOLAS. - Ça me soulage.
PIERRE. - Ça te soulage de quoi ? (Nicolas hausse les épaules.) Ça te soulage de quoi ?
NICOLAS. - Quand je suis angoissé, je... C'est une façon de canaliser l'angoisse...
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