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EAN : 9782070138418
176 pages
Gallimard (30/11/-1)
3.2/5   185 notes
Résumé :
L'histoire commence là où toutes les histoires devraient finir : dans un lit.

Nicolas vit depuis deux ans avec Pauline, ce n'est donc pas la première fois qu'ils se retrouvent l'un en face de l'autre et qu'elle lui fait un sourire équivoque en lui prenant la main.

Ce sont des gestes qu'ils connaissent par cœur, des gestes qui peuplent le territoire des choses familières et rassurantes.

Ce jour-là, pourtant, quelque chose ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 185 notes
Je l'ai lu d'une traite. Je l'ai perçu comme le livre sans espoir de certains couples trentenaires de la première décennie du 21è siècle avec un regard lancé sur le vieux siècle ringard où les couples perduraient tant bien que vaille en enfouissant toute idée individuelle de jouissance possible.
N'en tirons aucune généralisation. Un questionnement plutôt : comment vivent les couples ? Peuvent-ils durer en dépassant l'égo jouissif de chaque protagoniste ? En lisant ce livre, il semble que non : trois ans est la durée, plusieurs amours dans une vie, sentimentalisme d'un autre temps de la femme, envie de vivre intensément pour l'homme. Pas d'engagement collectif, pas de conscience du monde ou représentation de ce monde qui se délite ? L'auteur nous en offre un parcours où la parenté entre ce qui se passe entre humains et entre peuples est flagrante. Tout se construit, s'étiole, s'use, se malmène, se quitte...
Le ton utilisé par le narrateur est neutre et nous permet d'y engouffrer nos propres sentiments. Livre dans l'air d'un temps où le malaise meurtrit les relations en mettant au jour cette recherche de la vie personnelle au-delà de tout, il ne peut que provoquer des réactions épidermiques.
Certains trouveront le parallèle avec l'Europe superficiel, les références aux auteurs ou musiciens jouant un rôle de support intellectuel, il n'empêche que les paroles montrent et démontrent certains questionnements actuels. Quant à moi, si je l'ai lu d'une traite, c'est parce qu'il m'a interpellée.
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Pour moi, «la jouissance » est plus une analyse psycho-sociologique du couple moderne qu'un véritable roman. En effet, l'histoire est plutôt sommaire et banale et le lecteur attachera beaucoup plus d'importance à l'analyse des sentiments de chacun des personnages (dès les premières pages, j'ai eu envie de prendre mon carnet et mon stylo pour prendre des notes).

D'ailleurs, Florian Zeller avoue volontiers avoir rédigé ce livre après observation de son entourage. La plupart de ses amis, trentenaires, se sont tous installés en couple et ont commencé à faire des enfants… pour se séparer peu de temps après. Etonnant ? Pas tant que ça pour une génération qui a, selon l'auteur, « désappris » à faire des enfants.

Mais alors, « la jouissance » de quoi ça parle ?

Tout d'abord, on peut y voir assez nettement la différence de conception de l'amour et du couple entre l'homme et la femme.

L'amour au masculin est très terre à terre et cartésien. L'homme a notamment
besoin de définir et d'identifier chaque sentiment avant de pouvoir leur donner une existence. Il a également un besoin chronique de comparaison entre ses différentes partenaires pour s'assurer qu'il a bien ce qu'il y a de meilleur. En effet, l'homme supporte assez mal l'idée de rester avec une seule partenaire toute sa vie car il ne pourra satisfaire tous ses désirs et il aura l'impression de passer à côté de sa vie. C'est notamment cette pensée qui le fait fuir (en courant) l'engagement.

La femme, au contraire, place l'amour sur un piédestal et donne plus d'importance aux sentiments et au spirituel qu'au pragmatisme. Contrairement à l'homme, elle a une vision monogame de l'amour et croit à l'amour pour la vie. Ce qu'elle attend de l'amour, c'est avant tout un moyen de se rassurer. Pour cela, elle souhaitera trouver un homme en qui elle verra un protecteur et qui la rassurera sur ses angoisses à propos du futur. C'est donc pour cela qu'elle recherche l'engagement.

On peut aussi noter que la vision de la femme selon le personnage de Nicolas est binaire : soit elles sont des femmes d'une vie (Pauline), soit elles sont des femmes d'une nuit (Sofia). Mais il n'existe pas de troisième catégorie.

Une question essentielle est également posée dès le début du livre et constitue son thème principal : pour qui peut-on encore se sacrifier aujourd'hui ?

Dans « la jouissance », il est question d'enfant et de maternité. On sait tous que la naissance d'un enfant bouleverse la vie d'un individu qui devra alors faire de nombreux sacrifices pour cet enfant.

Néanmoins, « la génération Y » que nous sommes, qui nous regardons constamment le nombril en quête d'amour et d'estime de soi, qui ne jurons que par les loisirs et par les plaisirs solitaires… sommes-nous vraiment prêts à accueillir un enfant ? Sommes-nous vraiment prêts à disparaitre et reléguer notre individualisme au second plan pour un enfant ?

Vraisemblablement pas pour l'auteur.

Ce livre pose définitivement la question de la place du MOI dans le couple aujourd'hui. Pour Nicolas, l'engagement et les sacrifices que cela implique lui donnent envie de fuir à toutes jambes ! Hors de question de sacrifier ses sorties, ses potes, ses envies, sa carrière (bref tout ce qui excite ses pulsions narcissiques et égoïstes) pour sa compagne ou son enfant qu'il relèguera au second plan (ou à sa mère). C'est d'ailleurs cette absence de sens du sacrifice qui va le conduire à l'infidélité ; il se révèlera incapable de placer son MOI après son enfant et après sa compagne.

Pauline, quant à elle, rêve du type de relation qui existait au siècle dernier mais surtout d'une relation où elle pourrait totalement maitriser son compagnon et le modeler selon l'image qu'elle souhaite. Pauline fera donc passer ses désirs avant ceux de son compagnon et de sa personnalité.
Ainsi, Pauline et Nicolas représentent une génération qui n'a plus le sens du sacrifice. Ils n'aspirent qu'à la jouissance individuelle. C'est ce qui explique, selon l'auteur, le nombre de séparation des jeunes parents trentenaires de nos jours.

Par ailleurs, pour nous parler du couple, Florian Zeller a choisi de comparer la construction du couple à la construction de l'Europe. En ce qui me concerne, je n'ai pas trouvé cette analyse particulièrement pertinente et percutante, donc je passerai sur ce sujet.

Enfin, « la jouissance » est un livre qui se lit en très peu de temps (une journée peut suffire) et très facilement. le lecteur n'éprouve pas de sensation d'ennui : les phrases sont courtes, le rythme dynamique constant, le style est incisif mais fait passer intelligemment le message de l'auteur.

Après avoir refermé ce livre, je me suis dit que beaucoup de couples ont sans doute dû se reconnaitre à travers Pauline et Nicolas. Et qui sait, peut-être même l'auteur le premier..

Lien : http://mademoisellechristell..
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Florian Zeller nous offre un moment pathétique de la vie de couple de Pauline et Nicolas. Elle est responsable de projet dans un groupe de cosmétiques, lui essaye de percer dans le cinéma comme scénariste. Ils vivent à Paris. Ils s'y rencontrent et s'installent ensemble pour vivre leur vie de couple. Mais voilà que les questions taraudent Nicolas, beaucoup, Pauline, un peu moins.

S'aiment-ils vraiment pour vivre ainsi toute leur vie ou bien vivent-ils chaque moment présent comme une extase, une jouissance ? Tel est la difficulté dans une société où l'individu prend le dessus sur le collectif. Comment peuvent-ils s'inscrire dans une relation durable ? Si elle dure, n'est-ce pas la routine et l'habitude de l'autre qui prennent le dessus ? N'est-ce pas la peur de finir seul qui est le leitmotiv, concept égoïste qui s'efface devant la vie à deux ? Vont-ils être assez patients pour passer les écueils de la vie et finalement profiter des moments de bonheur qui surviennent sur le rythme de l'hymne à la joie Beethoven ? Car Zeller fait un parallèle dans son roman entre la vie de couple et la construction européenne ! Il insère des analyses sur des évènements de l'Europe, comme la création de la communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) ou la commémoration de la bataille de Verdun par Mitterrand et Kohl qui se prennent la main pendant la cérémonie. Est-ce que la vie de couple ressemble à celui du couple franco-allemand, je t'aime, moi non plus ? j'avoue que ces transpositions me dépassent.

Ce qui est certain, c'est que ce roman est léger, un peu trop, mais je trouve que Zeller amène à se poser des questions. Je n'adhère pas forcément car pas de la même génération, mais le questionnement personnel se met en place à la fin de la lecture de ce livre.
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Nicolas et Pauline, la petite trentaine, sont ensemble depuis deux ans. Passé l'amour-passion et l'excitation créée par la découverte de l'autre, les voilà installés dans un quotidien tranquille de couple posé dans son petit confort. Elle, employée dans les cosmétiques, ne manque pas d'ambition pour faire carrière. Lui, artiste anonyme, se rêve réalisateur de talent, tel Godard ou Truffaut, ses modèles. Mais qui pensait que la vie de couple était un long fleuve tranquille ? Nul n'est à l'abri de la tentation, qu'elle soit due à une rencontre fortuite ou à l'envie de fuir un engagement durable…
Dans son nouveau roman, Florian Zeller nous offre une vision douce-amère du couple, avec ses failles, ses doutes et ses remises en question. La relation à deux est montrée sous son jour le plus vulnérable et permet à l'auteur de développer une réflexion tout à fait intéressante sur la place du « moi » dans la communauté et sur le rapport à l'autre. Il dissèque ainsi, dans un style particulièrement incisif, l'évolution du couple à travers le XXème siècle et dénote quatre types de scénarios différents à l'amour et la fidélité. Il pointe du doigt la notion de sacrifice qui s'est perdue avec les nouvelles générations. Aujourd'hui, chacun ne vit plus que pour lui-même et contribue à l'individualisme de la société contemporaine.
Il nous offre également toute une réflexion sur la famille et plus particulièrement sur l'implosion de cet élément fondamental dans la vie de l'individu. A travers un certain nombre de parallèles avec notre Histoire (évènements, découvertes, littérature…), Florian Zeller nous dresse le tableau d'une société moderne déboussolée, sans repères, perdue dans un quotidien sans éclat qu'elle ne cherche plus à préserver et ce, au profit de la jouissance. le ton employé est caustique, léger mais intelligent et s'avère être un véritable régal pour le lecteur ! le contenu est lui aussi tout à fait plaisant et trouve écho dans notre quotidien avec un inquiétant réalisme…
Un énorme merci à Libfly et aux éditions Gallimard pour ce roman passionnant et bien amené !
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L'auteur narre Nicolas et Pauline qui vivent depuis deux ans une histoire d'amour. Ce roman est une analyse de leur vie à deux, des jouissances, de leur rythme, leur entente, leurs désirs, leurs aspirations… Parfois Nicolas raconte, parfois c'est Pauline qui se confie.

Les premières pages sont consacrées à Nicolas qui parle de la jouissance masculine, celle qui s'exprime trop promptement. Il se rappelle de quelques conversations sur le sujet, en 1928, entre Raymond Queneau et André Breton.
« Combien de temps mettez-vous à éjaculer à partir du moment où vous êtes seul avec la femme ? »
Noie-t-il le véritable sujet en évoquant ces penseurs surréalistes ? Car Nicolas a des doutes. Alors qu'il fait l'amour à sa femme, il fantasme sur une autre…
Il se demande si l'excitation des débuts s'amenuise, si l'amour se pare d'une autre dimension, si rêver est tromper ? Si le fait de rester avec Pauline tient plus de la paresse… et « comment naît l'amour ? » L'image de son couple se projette bizarrement sur un autre tandem. Il évoque l'union France-Allemagne, une entente au préalable faite de politesse. Il revoit Mitterrand et Kohl, main dans la main, pour une amitié éternelle.
Nicolas pense beaucoup… Il voudrait être réalisateur, il est scénariste. Il s'enfuit souvent dans ses songes, ses raisonnements et ses combinaisons, ce qui effraie Pauline. Donc, pour la rassurer, il fait semblant. Il la rassure d'un sourire. Certes factice, mais il fait l'effort.
Puis il y a Sofia, la belle, sauvage et libre polonaise, une amie de Pauline. Sofia qui joue un rôle dans les chimères de Nicolas. Tout cela contredit son éducation, la morale, judéo-chrétienne et il s'en dégoûte, mais pas pour très longtemps car il y a Victoria…
D'autres personnages font des apparitions. Milan Kundera, Beethoven, Jean-Luc Godard, Roberto Rosselini, Brigitte Bardot, Platon, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Jonathan Littell… Nicolas mêle à son récit des anecdotes littéraires, cinématographiques, musicales, dans l'art, l'amour et la passion.

Pauline… a des craintes. Elle a le flair. Si Nicolas est toujours ancré dans « la jouissance », apanage de la génération 80, elle, s'est bien réveillée de ses vingt ans. Son destin, elle le construit. Elle recherche un compagnon, lui une amante, une amie, une mère. C'est Sofia qui la rassure et qui lui parle de l'infidélité, qu'elle argumente ainsi : « Il reste avec toi ? Alors ? » Oui ! de quoi se plaint-elle ? Il faut « réinventer le couple ».
Mais ce n'est pas suffisant car Pauline choisit la responsabilité à l'hédonisme.

Structurer, faire comme leurs parents avant eux, rechercher l'assurance et la sécurité, faire un enfant. Sont-ils prêts ? le mot « sacrifice » est lâché, il vient en opposition avec « la jouissance », celle qui se vit dans le présent, l'instant artificiel. La société est ainsi édifiée, celle de la consommation, du zapping, de l'individualisme, de la légèreté et de la vulnérabilité, du momentané… et la quête constante de l'amour. L'histoire est banale, moderne, elle est la chronique d'une mort annoncée.

Un livre que je pourrais vous conseiller ; l'écriture est belle.
Voici un extrait que j'aime particulièrement…

« … Serait-ce un plaisir de tête ?
On serait tenté de répondre : oui. Mais pour elle, qui aime André Breton, il s'agit moins d'un plaisir que d'une offrande. Elle a lu L'amour fou, cet éloge de la fusion, et elle a été marquée par sa beauté compulsive. Les phrases de Breton se sont immiscées dans sa vie, si bien qu'elle regarde aujourd'hui l'amour comme la certitude poétique qu'un seul individu nous correspond. Elle ne croit pas que le temps érode fatalement ce sentiment. Selon elle, il ne l'érode que pour ceux qui manquent d'imagination. Pour les autres, aimer, c'est jeter sur la vie une passerelle vers le merveilleux, et cela implique de déposer aux pieds de l'autre tout ce que l'on est : pleurs, inspirations, rêves et intestins.
C'est ainsi qu'elle abolit toutes les frontières qui la séparent de Nicolas. »
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critiques presse (6)
LeFigaro
11 octobre 2012
Pauline et Nicolas sont-ils condamnés à se séparer? Telle est la question qui court tout au long de ce bref et dense roman, écrit avec grâce et légèreté. Les scènes de fiction, celles où l'on voit les héros se débattre avec leurs tourments, alternent avec des pages digressives, où le narrateur expose ses propres considérations.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Actualitte
04 octobre 2012
Son écriture référencée, ses points de vue polyphoniques font de La Jouissance un roman très contemporain sur l'avenir d'un homme et le destin d'un monde.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Lexpress
28 août 2012
La Jouissance […] n'est certes pas le chef-d'oeuvre du siècle mais c'est un livre porté par une plume sans afféterie, "moderne", et nourri de références avisées, voire passionnantes.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
22 août 2012
[…] Un roman banal et vaguement prétentieux, astucieux autant que superficiel.
Lire la critique sur le site : Telerama
LePoint
24 juillet 2012
La jouissance. Le leitmotiv de toute une génération. Florian Zeller brosse ici un portrait critique de ces trentenaires qui ne courent qu'après leur propre plaisir
Lire la critique sur le site : LePoint
Lexpress
10 juillet 2012
D'une plume sobre, Florian Zeller brosse un portrait sans concession de cette génération qui est entrée "individuellement" dans un nouveau siècle, par la grâce des nouvelles technologies.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
A trente ans, il y a théoriquement autant de choses à vivre que de choses vécues, autant devant que derrière soi- c'est-à-dire: autant d'espérances que de souvenirs. C'est un équilibre précaire qui ne durera pas. Peu à peu, la masse des souvenirs l'emportera sur celle de l'espérance. De ce point de vue, veillir, ce serait le transvasement invisible entre ces deux masses. Plus on avance, plus l'espérance se fait rare, tandis que la poche contenant les souvenirs devient extrèmement lourde. Si lourde, en vérité, qu'elle finit par se déchirer. La mémoire fuit alors de toutes parts. Elle fuit jusqu'à disparaître complètement.
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- Ça se passe bien entre vous ?
- Pourquoi ?
- Non je te pose la question.
- Ça va.
- Parce que j’ai remarqué que la plupart des gens qui font un enfant se séparent dans l’année qui suit…
- Tu dis ça pour me remonter le moral ?
- Non, non, je te dis ça sérieusement. Tu n’as pas remarqué ? Moi, en tous cas, autour de moi, c’est flagrant. […] C’est quelque chose qui me frappe. Pas toi ? Il me semble qu’avant, le fait d’avoir un enfant avait plutôt tendance à consolider les liens entre les parents... Non ?
- Je ne sais pas. Moi, mes parents se sont séparés quand j’avais quinze ans. Les tiens aussi.
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Le professeur leur montre alors ses propres paumes: " Vous voyez, ces lignes, celles dont on dit qu'elles révèlent l'avenir d'un individu...Vous savez d'où elles viennent? Ce sont les cicatrices des premières pulsations. Au moment où le coeur se met à battre, les mains du foetus se contractent, et les lignes se dessinent pour toujours.
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Des murs chutent, des tours s'effondrent, mais dans quelle mesure ces événements changent-ils nos vies? En revanche, à travers le rétrécissement des trottoirs, c'est notre relation à la rêverie qui est bouleversée en profondeur. Si nous ne flânons plus, nous ne pouvons plus contempler le monde de la même façon.
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Nous, êtres limités à l'esprit infini, sommes uniquement nés pour la joie et pour la souffrance. Et on pourrait presque dire que les plus éminents s'emparent de la joie par la souffrance.
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