AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Note moyenne 3.61 /5 (sur 60 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1942
Biographie :

France Guillain est écrivain, journaliste et conférencière.

Elle est originaire de Polynésie où elle a grandi dans une famille polynésienne très simple.

Grâce à une bourse elle quitte son île et fait des études supérieures scientifiques puis part à la voile autour du monde pour vingt ans. Chemin faisant elle n’arrête jamais d’étudier et de travailler, cumulant diplômes et recherches.

À partir de 1970, elle publie ouvrages et articles de presse plusieurs fois par an sans discontinuer jusqu’à aujourd’hui. Outre toutes les publications, des centaines d’émissions de radio, de télé, accumulées au fil des ans lui permettent de nous faire partager ses expériences et découvertes.

Grande navigatrice, elle faisait partie en 1986 de la sélection des 12 grands sportifs choisis par L’Équipe Magazine pour représenter la France au Festival du Film Sportif de la Plagne. Seule fille de cette sélection, déjà mère de 5 enfants, elle figurait aux côtés de Gérard d’Aboville et du Dr Jean-Louis Étienne.

Elle est célèbre pour ses nombreux livres et sa méthode d'alimentation saine et naturelle, les bains dérivatifs et... le Miam ô Fruits !

page Facebook : https://www.facebook.com/franceguillain/
+ Voir plus
Source : http://www.bainsderivatifs.fr/
Ajouter des informations
Bibliographie de France Guillain   (34)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Tu comprends, l'humanité nous a fait assez ch... ! Pendant des siècles, par notre sexe. Partout le sexe de la femme était contrôlé, ficelé par des lois. C'était aussi horrible que les sexes cousus ou les clitoris coupés des Africaines ! De tous côtés, on nous tenait par le sexe. Pour nous, la faute suprême, c'était l'enfant. Alors que l'enfant aurait toujours dû être regardé comme un cadeau, comme une chance. Non, l'enfant était un châtiment. Il fallait le cacher, l'abandonner, le tuer, quand son père n'en voulait pas. Et puis, trop d'enfants, c'était la femme qui en crevait. Pas l'homme.
Commenter  J’apprécie          150
Et si la mastication était une méthode intelligente et efficace de l'organisme et du cerveau pour manger moins et assimiler mieux ?

Comment le cerveau pourrait-il organiser une bonne digestion, une bonne assimilation, et surtout déclencher le signal de satiété, si nous ne lui laissons pas le temps d'analyser ce qui est dans notre bouche ?

Cette démarche a des vertus remarquables (en mastiquant bien, on assimile mieux) et permet de développer une approche qualitative de la vie. Ce n'est pas la quantité que j'ai qui me rend heureux, mais la démarche qui m'amène à en apprécier la qualité.

Apprécier et savourer ce que nous avons, en commençant par ce qui est dans notre assiette !
Commenter  J’apprécie          110
Si tout le monde sur la terre revenait au repas à cinq éléments, on pourrait nourrir parfaitement tous les humains, et même en bio, comme l'a démontré la F.A.O. (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture).
Commenter  J’apprécie          70
A l'heure de la méga-communication qui s'accompagne parfois d'une méga-solitude, le Miam-O-Fruit nous restitue un des plus puissants sentiments archaïques d'appartenance à une communauté humaine, grâce au partage des plus jolis aliments que la nature nous ait toujours offert.
Commenter  J’apprécie          50
Victor répétait souvent que la plus grande richesse, c'était de lire ou de contempler de belles choses. Que c'était la seule richesse que personne ne pouvait vous voler.
Commenter  J’apprécie          40
Le moteur tournait bien, on traversa la rade en direction de la passe, et Maïma vit pour la premier fois s’éloigner la grande baie de Papeete. Elle n’avait jamais eu une telle vue d’ensemble de son île. Le soleil qui descendait à cette heure en soulignait particulièrement les contours et les cimes. L’île lui parut haute tout d’abord, ce qu’elle est puisqu’elle s’élève à deux milles mètres, puis elle la vit s’amenuiser peu à peu jusqu’à la voir tout entière, comme elle aurait regardé un « motou », un îlot. Devant elle et à perte de vue, il restait l’océan Pacifique, vide. Elle avait le sentiment qu’avec le bateau, le monde lui appartenait. Qu’il aurait suffi de changer de cap pour choisir d’arriver en Amérique, en Australie où tout simplement en France. Le bateau lui apparaissait comme le véhicule miraculeux qui remplaçait les nageoires du poisson et les ailes de l’oiseau dont la liberté et la mobilité avaient peuplé ses rêves de petite fille. Elle imaginait que les poissons ou les oiseaux pouvaient aller jusqu’à l’autre bout du monde dans plus de difficulté qu’ils circulaient dans la mer ou dans le ciel. Et elle n’avait pas tort, un certain nombre d’espèces ont pour territoire la planète toute entière.
Commenter  J’apprécie          10
Maima était fascinée par les transformations successives de ce paysage sous-marin. Elle n’avait toujours connu que cela. Mais ses parents lui avaient appris à voir, à regarder. Ses lectures aussi lui avaient ouvert les yeux sur toutes les beautés auprès desquelles il ne faut pas passer sous le prétexte qu’on les voit tous les jours. Victor lui expliquait que c’était ça la culture. La vraie richesse.
Commenter  J’apprécie          20
... si tous les hommes qui regardent une femme et qui lui font un baisemain étaient amoureux ça ferait des révolutions.
Commenter  J’apprécie          30
C'était la vie. Victor se sentait heureux. Comblé. Il avait une femme, des enfants, en bonne santé. Ils n'étaient pas bien riches, mais Victor n'avait pas envie d'être riche. Il manifestait même un certain mépris pour la richesse. Il aimait déclarer qu"on ne peut pas être riche et honnête en même temps. Quand on est honnête, on donne à ceux qui n'ont rien". Il rejetait violemment la religion mais il vivait l'abnégation qu'elle enseigne...
Commenter  J’apprécie          10
La mer devenait violette. Le soleil descendait, de plus en plus volumineux, de plus en plus pourpre, comme chaque soir, sur Mooréa. Maima observa encore un fois que Mooréa avait bien la forme d'une femme allongée. Avec deux seins. Et un genou relevé. Elle contempla un instant la mer du côté du tronc de " tamanou" qui s'enfonçait dans l'ombre. L'eau était lisse, le lagon désert.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
LirekaFnacAmazonRakutenCultura

Auteurs proches de France Guillain
Lecteurs de France Guillain (105)Voir plus

Quiz Voir plus

Guillaume Musso, Parce que je t'aime

Comment se nomme la petite fille qui a disparue ?

Cloé
c'est un garçon
Layla
Nicole

9 questions
16 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}