Franck Bouysse

Apres avoir lu et aimé ne d'aucune femme, je suis un peu decu par ce dernier roman. L'ecriture est belle mais l'histoire manque de quelque chose, c'est un peu long a demarrer, on croit percevoir plusieurs pistes a suivre mais ne le sont pas vraiment. Et la fin est decevante a mon avis, oresque baclée. Pas un mauvais livre mais pas celui de l'année non plus

Je n'ai pas réussi à pénétrer dans la vallée du Gour Noir soumise au tyran Joyce et où survit la fratrie Volny, Luc un peu simplet, Mathieu le pêcheur, Marc l'intello et Jean alias Mabel, chaudasse qui joue à la prude dès qu'on l'aborde.



Contrairement à 'Née d'aucune femme', ce 'Club des cinq' à la sauce Musso ne m'a pas emporté.



Et une centrale hydraulique d'où sortent le soir une troupe d'ouvriers exténués et dotée d'une chaudière?

Non mais quand même!!!!

je suis d'accord avec toutes les critiques positives

une histoire très spéciale que l'on a envie de lire

sans s'arrêter

qui donne envie de se pencher sur tous les romans

de cet auteur empli de talent

il y a tant de situations compliquées dans cette histoire

mais elles se lisent presque en une fois !

Superbe roman, du Zola moderne !



Un univers pesant qui écrase les volontés des personnages. Ces derniers sont magnifiquement dépeints dans toute leur complexité.

C'est l'histoire d'un bonheur possible qui tente de sortir d'une société apeurée, manipulée, d'un troupeau sans espoir et sans joie.





Magnifique, jusqu'au final !

Après le bouleversant "Né sans mère", je suis resté sur ma faim en lisant "Buveurs de vent". Il m'a été difficile d'adhérer à cette intrigue longuette et convenue où le méchant gagne à la fin. Dommage, car l'écriture est toujours aussi poétique et riche.

Je suis restée à la porte de ce roman.

Si j'ai retrouvé cette ambiance de vie difficile de "né d'Aucune femme", je n'ai pas compris l'objectif de ce roman.

J'ai eu l'impression d'une succession de petites histoires parallèles, que j'ai eu un peu de mal à assembler. Une famille est au milieu de toutes ses ficelles qui partent dans tous les sens

Je suis déçue

Livre intemporel, métaphorique, le roman se déroule inexorablement sous les yeux du lecteur dans cette vallée du Gour noir. Les personnages dont les noms mélangent la bible et l'ile au trésor évoluent dans une atmosphère sourde, pesante. Dépasseront-ils leurs démons, leurs souffrances voir leurs folies, pour aller vers la rédemption?

Envoutant.

Un texte minéral, âpre, une famille bousculée par la vie, un débile finalement peut être bien plus malin qu'il n'y parait ... une lecture interpellante et c'est vraiment par manque de temps que je ne me fends pas d'une critique plus fouillée. J'ai vraiment beaucoup apprécié.

4 frères et sœur élèves par un père violent et une mère qui ne voit que par la Bible.

Il n'y a que le grand père qui les protège.

Marc, amateur de littérature.

Mathieu, l'amoureux

Mabel, la rebelle et belle

Luc, le simplet

Ils sont très unis et se retrouvent au viaduc.

La vie se passe à la carrière et à la centrale électrique avec le puissant propriétaire Joyce.

Une belle histoire sur la fratrie, l'amour et l'entraide.

Un roman sombre.

Une écriture fluide et poétique.

Très réussi.

Livre très fort et très sensible. J'avais lu du même auteur "Né d'aucune femme" et je n'avais pas été emballée. Buveurs de vent me semble beaucoup plus fouillé, l'histoire est originale, les personnages sont bien campés même si d'emblée il y a les "bons" et les "méchants". On se laisse prendre par l'atmosphère gluante du lieu et on est ému par la tendresse fraternelle qui unit la fratrie. Les parents se révèlent peu à peu et sont les seuls suffisamment complexes pour être tantôt détestables, tantôt émouvants.

Ils sont quatre frères et soeur unis par un indéfectible lien, Marc, Matthieu, Mabel et Luc. Tous les quatre travaillent, comme la ville entière, pour Joyce le tyran qui mène la ville.

J'ai apprécié la façon dont était écrit le livre, Franck Bouysse a une superbe plume. J'ai par contre eu beaucoup de mal à m'accrocher à ne serait-ce qu'un personnage. Et la fin ma laissé sur ma faim, le dénouement était trop rapide.

Je n'ai pas accroché non plus avec ce livre.

J’ai été pourtant bien plongée dans l’ambiance de cette petite bourgade, perdue dans les montagnes où la centrale fait à la fois vivre les habitants mais est également le synonyme de leur oppression par le propriétaire Joyce et ses hommes de main.

Mais le reste ne suit pas. L’histoire n’est pas très originale. L’action est plutôt lente et même quand un événement arrive, ce n’est pas jubilatoire, c’est plat. Les personnages ne sont pas spécialement attachants sauf Luc.

Je n’ai pas été sensible à ‘la parabole sur la puissance de la nature et la promesse de l’insoumission’ promise par le résumé de l’éditeur !

La plume de Franck Bouysse est toujours bien présente et j’aime ce style noir et poétique à la fois. Il écrit tellement bien, décrit les hommes ou la

nature avec les mots justes.



On découvre une fratrie très unie dans une famille pas très chaleureuse, c’est le moins que l’on puisse dire… Difficile de résumer l’histoire pour ma part.



Beaucoup de thèmes sont abordés : les relations frères sœurs, le pouvoir absolu d’un homme qui tient la communauté entre ses mains, la relation homme/femmes, la nature, la « différence »,…

Après "Né d'aucune femme" qui m'avait transporté, j'attendais peut-être trop de celui-ci. Si l'intrigue commence bien et promet des rebondissements accrocheurs, la fin est décevante, comme si l'auteur était fatigué et pressé d'en finir avec (pourquoi ?) des personnages secondaires, nous laissant imaginer ce qu'il adviendra des autres !

Et deux passages érotiques (dont on se demande l'utilité) viennent encore ternir un tableau que le narrateur s'est pourtant appliqué à enjoliver d'un style travaillé (même parfois un peu trop !) Bref, ça se lit, mais ce n'est pas l'enthousiasme !

Quand je lis les critiques ici, je crois que je suis passée à côté de ce roman. J'ai dû être parfois ailleurs signe probable d'un certain ennui. Je crois que l'auteur n'a pas su maintenir mon intérêt. Il est vrai que le démarrage est très long et puis j'ai eu l'impression d'attendre "l'histoire" pendant tout le roman pour finalement comprendre tardivement que l'histoire était sous mes yeux. Ce sont là des photographies, des caricatures parfois, voire plutôt des fresques allégoriques.

Et, malheureusement cela ne m'a pas touché.

C'est le premier livre de Franck Bouisse que je lis.

C'est une écriture recherchée et poétique mais les descriptions sont trop longues à mon goût.

Pas facile d'entrer dans l'histoire mais on finit par s'attacher aux personnages.

Un patron sans pitié règne sur la vallée du Gour Noir en Corrèze possédant barrage et carrières mais tout cela va se fissurer peu à peu jusqu'à l'écroulement...

Finalement ce roman se lit assez facilement.

C'est le premier roman de Franck Bouysse que je lis et j'ai beaucoup aimé son style, à la fois brut, très imagé et souvent d'une grande poésie.

C'est une histoire de famille mais pas seulement car le lieu où cette histoire se déroule à une grande importance. Il y a cette famille de quatre enfants, trois garçons et une fille. Et quelle fille .. Les parents, Martin et Martha et le grand-père..

Et puis, il y a cet homme qui semble régner sans partage sur le village, .. toutes les rues portent son nom.

Il est question de conte ou de western, j'ai guetté la tragédie inévitable tout au long de ma lecture.

Que d'ennui et de longueurs inutiles dans un seul livre.

Les critiques, émissions littéraires,... promettent un roman magnifique là où je ne vois qu'un tas de feuilles bon pour allumer un feu.



Le style est maniéré, lourd, sans finesse. Gros manque de nuance.

Des personnages stéréotypés, même stigmatisés.

Une fin bâclée....

J'ai du mal à croire que c'est le même auteur qui pu écrire le magnifique "né d'aucune femme "

J'adore le style de Franck Bouysse, même si parfois je mets un peu de temps à rentrer dedans. Ça cause la vie à la campagne dans un style très élaboré. Et ça sent le vrai, ces vies construites sur la pauvreté, l'injustice.

Je crois qu'il m'en reste 2 ou 3 à lire de ces ouvrages. J'en garde pour plus tard.

Elle est touchante cette fratrie, solidaire mais étouffée dans une famille où on ne communique pas, où on dresse les enfants à coups de ceinture, et pourtant la vie est là.

Une vallée éloignée dominée par une centrale électrique et son directeur omnipotent, une fratrie qui tente de résister à la violence sourde qui l’entoure, des êtres bourrus et taiseux. Un roman d’atmosphère qui parle de désir de puissance et de liberté, d’ambition et de rêve, de malfaisance et de révolte, dans une langue brute, noire et évocatrice.