Franck Pavloff

Détélina est une jeune femme fascinée par les mineurs. Elle descend dans les mines faires des photos en hommage à ceux qui y ont souvent laissé leur vie. Mais à la surface, elle est également la mère d’un petit garçon autiste, fasciné par les couleurs et leurs mélanges. Elle va rencontrer Donbass qui fascinera l’enfant grâce à son side-car qui ressemble à une sauterelle.



Les livres avec des enfants autistes, je commence à en avoir lu quelques uns, pourtant, j’ai été séduite lors de la présentation de son livre. De plus, il était court et vite lu et écrit par l’auteur du célèbre Matin Brun.



L’écriture est plutôt travaillée et assez poétique. Les personnages de la mère et de l’enfant sont bien travaillés, que se soit le rapport de Détélina avec les mines, le côté artistique qui unit la mère et l’enfant, etc. Donbass se livre petit à petit, mais j’ai eu plus de mal à m’attacher à ce personnage, sûrement parce que Détélina se méfie de lui au début. Mais j’ai trouvé la phase de méfiance trop longue par rapport à leur rapprochement, qui n’est d’ailleurs pas toujours très clair. C’est sans doute ce qui m’a gênée, cette impression de flou dans la fin du roman.



Le roman avait bien commencé, il avait du potentiel, avec des personnages assez originaux, bien travaillés, des histoires intéressantes, mais je n’ai pas réussi à rentrer dedans et à véritablement m’attacher à eux et c’est bien dommage.
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Pavloff donne l’impression qu’il vient tapoter doucement l’épaule du lecteur qui se retourne et à qui il dit « - Viens, je vais te conter une histoire. » Sûr, on y va, confiant. Y sort de son chapeau, un enfant qui vit dans son monde, à sa maman toute dévouée à lui, un bulgare en side-car de couleur sauterelle. Un gîte de montagne, des mines désaffectées, des pinceaux et peintures. Le tout en fait une belle palette de couleurs.

Dans le lieu-dit la Montagne perdue, Détélina, une jeune femme hantée par la mémoire des mineurs de fond, veille sur son fils Léo, un enfant hors du commun, qui ne s’exprime que par un rituel minutieux de dessins et de couleurs. Quand arrive du Donbass, terre de combats, un étranger sur un side-car d’une autre époque, l’enfant se laisse peu à peu approcher. Mais que cherche cet homme qui bouscule leurs habitudes, ce frère d’exil qui rend leur quotidien plus lumineux ?(source : albin-michel.fr)

Beaucoup de poésie dans ce roman, les personnages sont décalés et attachants. Toutefois, des éléments flous perturbent un peu l'histoire et le lecteur
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Livre joliment écrit, qui parle avec délicatesse de la filiation, de la différence mais qui reste très contemplatif. Peu d'actions dans ce roman mais plutôt une ambiance, une atmosphère. Lecture agréable.

Ce polar jeunesse nous plonge au coeur des années 90. L'intrigue est bien menée. On reconnaît la verve de Pavloff qui avait fait fureur avec Matin brun. Le format plus étalé manque parfois un peu de tenue. Le message "philosophique" est plus distant, mais telle n'était pas le but. ce roman sur la différence, l'intégration et la désintégration du confort de vie rempli bien sa fonction, même s'il n'a qu'un bras, donc qu'une moitié de chocolat.

Auteur que j'ai découvert lors d'un salon du livre dans ma petite ville. Ce qui m'a attiré ? La couverture et la promesse d'un beau voyage. Mais finalement c'est une lecture et un intérêt en demi-teinte.

Le voyage est là mais aussi le vécu d'autres voyages de l'auteur. Et c'est ce côté qui m'a gêné. J'attendais plus de choses sur ce pays multiple et ses habitants, plutôt que les états d'âmes de l'auteur et ses souvenirs d'autres voyages.

Le côté positif c'est le coté historique et le résultat aujourd'hui. L'auteur a quand même réussi à décrire l'Inde dans sa multiplicité : les couleurs, la richesse, la pauvreté, la zénitude, la violence, mais aussi les empreintes que les Européen s ont laissées.

Tout de même un bon dépaysement.