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Critiques de Franck Pavloff (404)
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Après moi, Hiroshima

A courir après les traces de son père, Rudie, la cinquantaine va être entraîné dans une aventure ô combien sombre qui flirte avec l'histoire, Hiroshima entre autres. Il y est question de filiation, de renoncement et d'obstination que Franck Pavloff retranscrit à travers un style acéré et direct la plupart du temps, et beaucoup plus contemplatif dans certains chapitres. Pour conclure, un roman qui m'a intrigué au départ et qui me laisse, au final, un petit goût d'inachevé.
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Après moi, Hiroshima

C'est un livre bien, mais qu'il ne faut pas lire quand on est au collège ! C'est trop tôt !
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Eloa, quand est-ce qu'on s'en va ?

Un peu ennuyeux
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Foulée noire

Polar électrique - un peu trop pour la crédibilité – qui évolue en Dauphiné, à Grenoble et ses environs, dans un milieu en rapport avec la course à pied, ou plutôt l’intérêt qu’on peut avoir à mobiliser des kenyans, sans papiers, ouvriers au noir, et coureurs de fond émérites comme chacun sait, dans des courses d’intérêt local.



Une intrigue un peu compliquée, qui utilise plusieurs ressorts, mais toujours un peu à la limite de l’outrance. C’est vrai pour les passages concernant la ville Grenoble et son environnement (à en croire Franck Pavloff c’est «Pollution sur Isère» !!!).

«Le train tangue, les gars de la CGT aussi. Grenoble s’annonce dans un halo chimique de brumes glauques.»

C’est vrai aussi pour l’enquête menée par Garec, photojournaliste en rupture de ban. Je n’ai pas l’impression que dans la vraie vie, les choses se déroulent ainsi (ou peut-être suis-je naïf, ce qui n’est pas exclu!).



Résumons: Garec en a marre du photojournalisme. Une connaissance lui propose une «mission ponctuelle»:

« Il m’a cueilli un beau matin où j’étais pas franchement frais. Il avait dû se renseigner. En deux mots il m’a expliqué qu’il tenait un sujet du tonnerre de Dieu, du sulfureux: les Olympiades d’Athlétisme de Grenoble dont les milieux sportifs faisaient des gorges chaudes. Gonflette et mégalo.»

Et voilà notre Garec à Grenoble plongé rapidement dans des disparitions mystérieuses de kenyans, qui courent, qui travaillent au noir. Il va faire équipe, un peu forcé, avec un jeune beur de la cité qui a vu lui aussi des choses qu’il ne fallait pas voir… Notables contre électrons libres un peu libertaires, un peu tendance Le Poulpe, si vous voyez ce que je veux dire?



Mais je l’ai dit, un peu outrancier pour qu’on marche complètement.



http://www.lecture-ecriture.com

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L'enfant des marges

Ioan est un ancien photographe célèbre, spécialiste des clichés de paysage de désolation. Jamais un visage, sauf une fois, celui d’un enfant qu’il n’avait pas vu. Il a tout abandonné à la mort de son fils, a quitté la Touraine pour les pierres des Cévennes. Il y vit seul comme « un bloc de granit hermétique aux souvenirs » avec pour seul voisin un vieil homme Justin qui » s’y connaît en paraboles »

A l’appel de Laura qui l’ a rejeté à la mort de Simon, il part pourtant à Barcelone sur les traces de Valentin, ce petit fils d’à peine dix huit ans en rupture de lycée.

» Que cherche-t-il à réparer en s’embarquant à l’aveuglette pour cette capitale porteuse de valeurs ambigües… »

En Espagne, il rencontre des personnages forts, marqués par le passé de la guerre civile, des jeunes insouciants squattant dans des « okupas« , indignés en révolte contre l’autorité.

Un site historique, La Rabassada, haut lieu de fusillade de républicains par des traitres franquistes ( traidors, un nom qu’il a beaucoup entendu dans la bouche de sa mère au sujet de son père), le confronte à son passé.

Laia, une handicapée dont les parents ont subi les tortures dans les geôles franquistes, l’aide à se diriger dans ce labyrinthe de Barcelone. Il y rencontrera aussi Palita, une équatorienne restauratrice de céramiques à la cathédrale de la Sagrada Familia. Chacune a ses cicatrices que Ioan finit par comprendre, peut-être sous la bienveillance de Justin qui l’encourageait toujours à s’ouvrir aux autres.

» Bon sang petit, accepte que quelqu’un ait besoin de toi, sors de ta prison des murets, comprends que tu peux aussi donner, ça épongera ta peine, c’est même le seul remède pour la soulager, donne au lieu de quémander et tu deviendras plus libre qu’un prince. «

Si Laia et Palita ont des lignées de femmes, Ioan, sur les traces de son petit-fils recompose sa lignée d’hommes. Il rend hommage à son fils en saluant la mer qui l’a englouti, l’histoire de son père le rattrape et Valentin saura peut-être que quelqu’un pense à lui.



« On n’hérite pas de la faute de ses parents, pas plus que l’on ne détermine l’avenir de ses enfants. »



Franck Pavloff construit un roman sensible et intéressant où passé et présent multiplient les facettes de Barcelone. Chaque personnage a une histoire, une force, un trait de caractère sympathique et Ioan, fort d’une lecture d’un roman d’André Pieyre de Mandiargues, La marge, cherchera le visage de cet enfant (lui, son fils, Valentin ou un inconnu photographié sans le savoir) en marge d’une photo dans un paysage en rupture.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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L'enfant des marges

Voici le roman vibrant d'une quête émouvante et fragile:

Les péres et les fils, qu'est ce qui se trame entre eux d'irréparable?

Et les petits fils?

Dans le dédale des squats de Barcelone,au sein de cette capitale Catalane bruyante, débordante d'énergie, étourdie par la crise, dans le vivier d'une jeunesse idéaliste et inventive qui refuse les trahisons et les renoncements des générations passées :"Car Barcelone bruisse aussi de son passé", un homme , Ioan,est venu chercher son petit fils, Valentin,fugueur, de dix sept ans..

Ioan fut un exceptionnel reporter de guerre,mais la mort accidentelle de son fils Simon, une obscure et lancinante culpabilité l'ont fait renoncer brutalement à la photographie.

Il a tout quitté, s'est exilé dans la solitude, la paix et l'oubli, au fin fond des Cévennes pour extirper sa peine.

Et voilà qu'un coup de fil insolite le rattrape, signalant la disparition de Valentin, dans la ville même où son propre pére a mystérieusement disparu en 1938, quand la Catalogne résistait héroïquement aux franquistes...

De quel côté était- il?

Du bon ou du mauvais?

Interrogations et quêtes se font écho.

Passé et présent se conjuguent comme si les abandons et les trahisons nouaient tragiquement et inexorablement la lignée et les destins des péres et des fils....

La recherche de Valentin l'insoumis et les rencontres à l'ombre de la Sagrada

Familia de Gaudi vont faire renaître le vieil homme taciturne.....

Il apprend à faire le deuil du pére et du fils à la fois....

Est ce que les deux sont mêlés ?.....

Un ouvrage empreint d'amour, de poésie, de regrets, de descriptions imagées.

L'écriture nous restitue une Barcelone et son ambiance fiévreuse, survoltée , avec ses marginaux,ses militants, sa violence, sa chaleur, son théâtre de rue, sa musique, ses trafics ....

Avec , en arriére plan, l'ombre vivace de la guerre d'Espagne, ses plaies anciennes et ses cicatrices...

Un roman prenant, coloré, libérateur, truffé de personnages hauts en couleur et attachants!

Une quête spirituelle belle et troublante!

Une renaissance, une ode puissante et émouvante à la vie!

Une œuvre singulière et exigeante habitée par l'exil,la révolte, l'errance et l'histoire intime des hommes!
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L'enfant des marges

Si vous voulez vous plonger dans les méandres de Barcelone, ce livre est fait pour vous. Une âme torturé par le décès de son fils a quitté le "monde des vivants" pour vivre en ermite. Mais la disparition de son petit fils à Barcelone l'arrache à sa terre d'exil. Partir à la recherche d'un être cher l'obligera à se (re)connaître lui-même, à affronter son passé pour mieux revivre.
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L'enfant des marges

Dans une autre vie Ioan était un célèbre photographe présent sur tous les fronts de guerre ou de catastrophes naturelles de la planète. Sur ses clichés, aucune présence humaine, aucune mise en scène de la détresse des humains. Seulement la brutalité de la destruction.



Et puis Ioan est devenu à son tour un territoire dévasté après la mort de son fils disparu en mer. Sa belle-fille Gina a coupé les ponts et Ioan n’a plus jamais revu son petit-fils Valentin. Ioan s’est réfugié dans les Cévennes, il remonte de manière obsessionnelle des murettes de pierre. « Il a depuis longtemps sectionné au plus profond de sa conscience les racines qui le relient aux siens.



Ni ascendant ni descendant. Etre une entité close sur soi-même, le seul moyen qu’il ait trouvé pour ne pas sombrer. D’autres choisissent la folie. »



Mais voilà que le téléphone sonne : Gina lui demande de retrouver Valentin, dix-sept ans, qui fugue à Barcelone.



Le fragile édifice de la tranquillité s’écroule. Ioan part en quête de ce petit-fils qu’il n’a pas vu depuis douze ans dans les squatts de Barcelone. Bien vite la quête de cet enfant se transforme en recherche plus complexe : Ioan recherche autant l’adolescent que la vérité sur son propre père ; dans la Barcelone contemporaine on n’en finit pas de liquider le passé de la guerre civile tout en vivant intensément.



C’est une plongée dans l’Histoire, celle de la guerre civile avec l’aspect mal connu des massacres des anarchistes par les communistes qui ont combattu à leur côté, mais aussi une histoire d’hommes à laquelle nous convie Frank Pavloff, filiation difficile, reconnaissance, pardon. En même temps nombre de femmes aident la recherche et le passage dans ce livre dont l’héroïne semble la ville même, avec ses voleurs et ses révoltés, ses personnalités obsédantes et la Sacrada Familia la figure tutélaire.



« La basilique se rappelle à nous. Elle gémit, siffle, hurle de tous ses poumons, claironne. On vante l’architecture primitive et avant-gardiste de Gaudi mais quand tu vis ici tu comprends que cette église a été élevée avant tout pour faire chanter le vent. Les tours ont chacune leur tonalité les courbes et les bosses des façades vibrent au diapason, la pierre et le ciment accordent leurs timbres, le bronze des portes monumentales sonne les graves, la céramique affûte les aigus ».



Rien de touristique dans cette balade, mais du vivant, du douloureux, de l’idéaliste aussi. La jeunesse est en marche et désire un autre monde, Ioan approuve sa révolte, avance dans sa découverte de ce bouillonnement perpétuel, et en même temps il avance vers une forme d’apaisement : « On n’hérite pas de la faute de ses parents, pas plus qu’on ne détermine l’avenir de ses enfants ».



Il y a de telles richesses dans ce beau livre poétique et douloureux ! Ne passez pas à côté de cette interrogation très fine sur le passé et ses implications dans notre vie.



« Si le passé ne revient pas il ne se gomme pas non plus, c’est dans cet espace incertain que les hommes s’évertuent à ajuster leur vie ». »
Lien : http://nicole-giroud.fr
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L'enfant des marges

Que faire lorsque l’on reçoit un appel à l’aide alors que l’on a choisi de renoncer, de se retirer loin du monde au fin fond des Cévennes un pays de pierres et de révoltes.

Ioan a parcouru le monde, à l’affût derrière son objectif et puis un jour où la vie s’est faite vraiment trop dure il a renoncé. Aujourd’hui il relèvent les murets de ce pays pour ne plus penser au mal intérieur qui le dévore, un peu pour se punir aussi.

Quand sa belle-fille lance un SOS pour retrouver Valentin, Ioan part à la recherche de ce petit-fils dans une ville qu’il connait mais qu’il évite depuis bien des années pour ne pas être confronter à ses souvenirs.



Un classique que ce type de récit, oui mais c’est sans compter sur le talent de Franck Pavloff. Il manie les souvenirs avec finesse, il dissèque les fibres des douleurs, il fait naitre sous sa plume des groupes qui ont choisi la protestation dans la ville de Gaudi, des jeunes et des moins jeunes, bien loin de la carte postale il nous introduit dans des quartiers marginaux, des squats, auprès des révoltés et des paumés.

L’oeil de photographe de Ioan restitue une ville où l’histoire franquiste n’est jamais bien loin. Petit à petit le héros va se réaproprier un passé occulté et se défaire de son ancienne peau comme une mue.

J’ai aimé les personnages rencontrés, hommes et femmes qui vont l’aider dans son voyage de réconciliation.



J’ai fait lire et j’ai offert tellement de fois Matin Brun que je ne pouvais qu’être tentée par ce roman.

Il n’est pas exceptionnel mais c’est un roman optimiste, pétri d’idéal et cela fait du bien. Et puis un auteur qui vous enjoint pratiquement de mettre Nick Cave en fond sonore que voulez-vous je craque.



Et puis ce fut l'occasion de faire connaissance avec une poétesse magnifique Maria Mercè Marçal



Je monterai la tristesse au grenier

avec le parapluie cassé, la poupée borgne,

le cahier périmé, la vieille tarlatane.

Je descendrai les marches dans la robe de joie

qu'auront tissée des araignées toquées.

Il y aura de l'amour émietté au fond des poches.


Lien : http://asautsetagambades.hau..
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L'enfant des marges

Quête à la fois intergénérationnelle et introspective, ce roman vibre de toute la puissance de l'espoir et, au final, du respect des choix de chacun, même si ces derniers s'inscrivent en marge de la pensée commune. Une écriture émotive et intime qui vaut le détour dans cette facette de Barcelone méconnue.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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L'enfant des marges

Ce livre est une ballade à Barcelone , un voyage initiatique, de très belles rencontres, le tout sou-poudré de l'Histoires espagnole,bref un excellent moment.

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L'enfant des marges

oan était photographe. Il sillonnait le monde, cartographiant les champs de ruines après les combats. Quand son fils a disparu corps et biens en mer, il a tout quitté : son métier, sa région, sa femme, et s’est réfugié dans un mas isolé des Cévennes. Il s’y harasse le corps et l’âme à relever des murets, pierre après pierre, jour après jour.



Mais un sms le sort de sa torpeur. Sa belle-fille, qu’il n’a pas vu depuis 15 ans, lui annonce la fugue de Valentin son petit fils de 17 ans.



Ioan part alors à Barcelone sur les traces de Valentin, mais aussi à la poursuite de son histoire familiale…



Une nouvelle fois cet auteur ne m’a pas déçue. Je suis sous le charme de cette belle écriture qui traduit magnifiquement les émotions des personnages. L’histoire est très belle, mêlant tourments personnels et éléments historiques. Les personnages sont charismatiques, émouvants, plein de vie.



La fin est magnifique, pleine d’émotion et d’espoirs. J’ai beaucoup aimé.
Lien : https://familytripandplay.wo..
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L'enfant des marges

Ioan est un ancien reporter, photographe de guerre qui s'est réfugié seul dans un coin perdu des Cévennes. Son plus proche voisin, Justin vieil éleveur de chèvres, est à une demi-heure de marche sur un sentier.

Un jour, Ioan reçoit un coup de téléphone, Valentin, son petit-fils est parti à Barcelone et il ne donne plus aucun signe de vie. Ioan va quitter sa retraite pour partir à la recherche de ce petit-fils qu'il n'a pas revu depuis de nombreuses années...

C'est une lecture très agréable qui nous fait découvrir le Barcelone invisible, celle des sans-abris, des artistes, des manifestants. Ioan va faire de nombreuses rencontres et au fil des jours, il va se libérer des démons qui le hante.

Je ne connais pas Barcelone mais ce livre me donne vraiment envie de découvrir cette ville pleine de surprises.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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L'enfant des marges

Ce que je retiens : « Bien orgueilleux celui qui pense maîtriser le futur ».

Un homme recherche son petit-fils adolescent. Il revit sa propre histoire où plane l’ombre des combattants de 36, dans une Barcelone étourdie par la crise.

Une émouvante ode à la vie.

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L'enfant des marges

Ancien photographe de renom, Ioan a tout quitté pour se retirer au fond des Cévennes, dans la solitude des pierres. Qu'a-t-il fui ? De quoi cherche-t-il à s'apaiser ?

Soudain, un appel le force à tout quitter pour partir à Barcelone sur les traces de Valentin, son petit-fils adolescent qui a disparu.

Dans cette ville remplie de bruits, où la jeunesse se révolte contre cette crise économique qui n'en finit pas, les Okupas (squatteurs, Indignés,...) vont l'envoyer d'un bout à l'autre de la ville à la recherche de ce petit-fils. Mais, au fil de ses rencontres, Ioan va surtout renouer avec lui-même et guérir ses blessures.

Un beau roman libérateur, humain, prenant, avec des personnages hauts en couleur mais tellement attachants !

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L'enfant des marges

Ioan vit retiré dans une vieille maison des Cévennes. Il occupe ses journées à remonter des murets, pierre après pierre, le seul travail qui lui permet de ne pas penser à sa vie d'avant, celle de photographe de guerre et surtout à la disparition en mer de son fils Simon. Quand la solitude le déborde, il va voir son unique voisin, Justin, qui l'écoute patiemment.



Il a rompu toute attache et est surpris par l'appel de sa belle-fille Laura, qui lui demande d'aller à la recherche de Valentin, son petit-fils de 17 ans, qui est parti à Barcelone et ne donne plus de nouvelles.



D'abord réticent, il ne veut pas être dérangé dans son faux confort, il part brusquement direction l'Espagne, déterminé à ramener Valentin et à retourner aussi sec à sa vie de quasi-ermite.



Evidemment, le voyage ne se passera pas tout-à-fait comme prévu. Replongé brutalement dans la vie des autres, Ioan sera bousculé, malmené et obligé de regarder en face ce qu'il fuit depuis longtemps. A Barcelone, la trace de Valentin le mène dans le milieu des indignés, des contestaires, des squatteurs, de ceux qui résistent et qui ne désespèrent pas de changer de vie à défaut de changer le monde.



Histoire d'une transmission ratée de père en fils sur plusieurs générations, j'ai aimé autant la vie austère de Ioan dans les Cévennes que son immersion dans une Barcelone agitée, bruyante et dominée par la Sagrada Familia et l'ombre de Gaudi. Le périple de Ioan lui fait rencontrer des individus originaux, plus ou moins bienveillants et des personnages féminins hauts en couleurs.



Une première lecture de l'auteur et une belle surprise.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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L'enfant des marges

Ioan est un ancien photographe d'une soixantaine d'années, retiré au fin fond des Cévennes et bien décidé à y rester. Quand sa belle-fille l'appelle pour lui annoncer que son petit-fils de dix-sept ans, qu'il ne connait quasiment pas, s'est installé dans un squat de Barcelone et ne donne plus signe de vie, il décide de quitter les Cévennes pour partir à sa recherche. Retrouver Barcelone, c'est faire face à un passé qu'il a du mal à assumer et que l'on découvre au fil du roman. C'est aussi quitter sa solitude puisqu'il ne voit plus guère, depuis plusieurs années, que son voisin.



Je suis restée un peu extérieure à l'histoire pendant une bonne moitié du roman. J'ai eu quelques difficultés à cerner le personnage de Ioan, à m'y attacher. Mon intérêt pour le roman s'est éveillé avec la découverte d'un Barcelone que j'ai tenté d'imaginer. Il ne s'agit pas du Barcelone des cartes postales (bien qu'on y trouve des lieux fréquentés par les touristes). Le projecteur est braqué sur la population qui vit dans les squats, en marge de la société. En arrière-plan, la guerre d'Espagne, une guerre civile qui n'a pas fini de cicatriser ses plaies. Ioan fera un grand pas dans la cicatrisation des siennes. Il finira aussi par retrouver son petit-fils, quand il sera prêt à faire la paix avec son passé.



Mon avis est mitigé, comme vous pouvez le constater. La deuxième partie a su capter mon attention mais pas suffisamment pour m'embarquer totalement.




Lien : http://www.sylire.com/
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L'enfant des marges

De cet auteur je conseil, "Matin brun" histoire très courte mais grinçante, sur notre monde d'aujourd'hui, de son absurdité, de ce qui se profile, si nous ne somme pas vigilant a lire absolument.
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L'enfant des marges

L'histoire basée sur des éléments réels de la vie de l'auteur (dont il faut également lire la superbe "fable" intitulée Matin brun), est celle d'un homme, ancien photographe renommé, qui, pour se protéger, pour ne pas trop penser, s'est renfermé, isolé, et s'est mis à contruire des murs de pierres tout autour de lui...

Un homme en plein deuil rattrapé par la réalité, qui se voit appelé par son ex belle-fille, laisse derrière lui son ami Justin, prend sa voiture et part, à Barcelone à la recherche de son petit-fils disparu, avec Nick Cave en fond sonore.



La suite :
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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L'enfant des marges

Un grand-père à la recherche de son petit-fils finit par retrouver son propre père et lui-même du coup.

Tout ça dans une Barcelone de carte postale et de carton pâte, entre Raval et Boquería ; du Barri Gòtic à la Sagrada Familia.

Le livre est court mais tellement bouffi de bons sentiments, d’idées reçues, de clichés rebattus, de personnages caricaturaux, qu’il paraît interminable.

Il m’a semblé tellement long que la note de 4, pressentie aux 1ères pages, s’est effritée pour aboutir à un 1, peut-être encore un peu complaisant.
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