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Critiques de François Ayroles (64)
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Océan Express

Océan express est un roman graphique qui ne donne pas envie de sortir de chez soi, tellement les deux protagonistes s'embourbent le temps d'un week-end à la mer, dans de mauvaises rencontres et des hasards malheureux...

J'ai trouvé ce roman assez malfaisant de par le caractère mauvais de quelques uns des personnages croisés : le Baron et son acolyte féminin, les deux ados oisifs, le magicien, le conducteur de taxi... Avec un mauvais fond, et leur façon de profiter des gens contre leur gré.

En parallèle, les deux protagonistes ne bronchent pas et malgré leur stratégie d'évitement finissent par subir plein de petits événements qui viennent ternir le temps passé au grand air.

Ce que j'ai trouvé intéressant, c'est le croisement perpétuel des deux personnages, qui après leur première rencontre ne se sont plus vus, malgré toutes les opportunités qui se présentent à eux. C'est du coup, très frustrant pour le lecteur. Comme si les personnages passaient à côté de leur vie, de leur rencontre...

Bref, je n'ai pas été emballée par l'histoire, malgré un style et une narration travaillés.
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Océan Express

Je vais être honnête : je n'ai pas beaucoup apprécié cette œuvre de François Ayrolle à cause d'un scénario plutôt distordu et qui m'a paru peu passionnante dans ses excès.



Par contre, force est de reconnaître une mise en scène tout à fait extraordinaire avec un parallélisme des cases assez surprenante dans une construction binaire où l'on suit deux personnages vacanciers qui vont se croiser et se perdre pour mieux se retrouver à la toute fin dans une station balnéaire au bord de l'Océan Atlantique.



On peut souligner également une ligne claire plutôt simpliste et désuète mais qui est assez agréable dans le déroulement de la lecture même s'il faut se soumettre aux excentricités des situations rencontrées par nos deux jeunes gens. Bref, c'est réellement comme un exercice de style avec un trait qui s'harmonise plutôt bien. 



Bref, soit on aime ou pas. C'est une question de goût. Cela ne veut pas dire que cette œuvre est mauvaise ou qu'elle ne va pas vous plaire. La BD, c'est comme une rencontre, cela fait des étincelles ou pas. Moi, je m'y suis ennuyé ferme. D'autres pourront y trouver leur bonheur et une certaine jubilation rafraîchissante, c'est comme ça.
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Océan Express

Pour Océan Express, François Ayroles peaufine sa narration en miroir. Avec cet ingénieux procédé, il parvient à raconter les déboires de deux jeunes gens, dans une station balnéaire à l'allure générique : l'héroïne sur les pages de gauche et le héros sur les pages de droite. Mêlant les stéréotypes de genre, on peut ainsi comparer, de manière amusante, la façon dont se débrouillent les deux personnages.



Ceci étant dit, j'ai rapidement éprouvé une sensation de mal à l'aise en lisant cette BD. La monotonie du gaufrier en 3x3 cases et des ombrages bleus, entrent en dissonance avec la chaleur estivale attendue. Car les héros ne passent pas non plus un bon moment... D'ailleurs ceux-ci se ressemblent énormément. Ils ont un caractère lisse et trop gentil, quoique leurs choix sont différents... Au contraire, les personnages secondaires sont durs et antipathiques... sauf le chien. Dans ce registre, quitte à être caricatural, j'ai préféré Qui a tué l'idiot ? de Dumontheuil. J'ai également été gêné par le manque d'identité des lieux : à la fois partout et nulle part. Enfin, si le trait de François Ayroles est expressif, dans la à-peu-près-droite ligne des auteurs de l'Association, je ne le trouve pas excessivement beau.



J'ai quand même eu envie de lire cette BD jusqu'au bout, pour voir si les deux personnages principaux allaient finalement se rencontrer. Pour cela, j'admire le talent de l'auteur, qui sait nous frustrer jusqu'au bout et croise les intrigues, de façon assez ludique. En ce sens, je ne peux m'empêcher de penser au jeu Micro Macro, où l'on rencontre des gens peu recommandables à chaque coin de rue. Enfin, les mises en page qui sortent du gaufrier classique font beaucoup de bien et ont vrai rôle narratif... Mais elles sont fort rares.



Au final, si certains des aspects de cette BD sont surprenants et géniaux, je n'ai pas été véritablement emballé. Le scénario, un peu trop urbano-centré à mon goût, est un peu déprimant. C'est dommage, parce que l'on aurait pu y voir une critique intéressante, quoique sévère, de notre rapport aux voisins, aux touristes, aux étrangers... . Je n'ai pas ri aux gags, alors que l'ambiance de ce roman graphique, à la Monsieur Hulot, s'y prêtait bien. Les graphismes ne m'ont pas plus convaincus. Dans le même thème, j'ai préféré un Café de la plage, au style plus personnel et tranchant.



Néanmoins, le bouquin vaut le détour, pour se faire une idée.
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Océan Express

Nous aimons beaucoup cet illustrateur et son univers si particulier. Il est souvent assimilé à celui de Jacques Tati en raison de son humour très semblable.

Dans ce dernier album, on y trouve comme toujours, de l’humour, de l’émotion, la narration est portée par le découpage graphique et le sentiment né du regard empreint d’humanité qu’il porte sur les personnages (et les animaux). Drôle et beau.


Lien : https://www.mediatheque.mc
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Océan Express

Une bande dessinée très originale avec deux personnages dont les vies se croisent au fil des pages.

Adèle et Julien ne se connaissent pas. Ils ont juste l'idée de partir le même week-end à la mer et au même endroit. Mais avant de prendre le train, ils vont se percuter et échanger malencontreusement leurs valises respectives ; ce qui va entraîner une ribambelles de situations aussi saugrenues les unes que les autres…

Il faut reconnaître que la construction de cette BD est très originale. le récit de la jeune fille va se dérouler sur la page de gauche, et en parallèle sur la page de droite, le jeune homme va vivre des aventures et chacune de leurs histoires vont s'entrecroiser de façon cocasse.

Mais les situations sont bien trop extravagantes avec un manque de réalisme patent (mais qu’il est mou et niais ce Julien ! Et pour Adèle, elle est aussi très naïve. Il est certes drôle de suivre ce double récit où on se demande comment les personnages parviennent à s'éviter sans le savoir/vouloir et surtout comment leurs aventures rocambolesques vont se terminer ; mais il y a un manque de réalisme dans les personnages qui gâche l’histoire.

Et au niveau de la fin de cette histoire, je suis extrêmement déçu. . Bref, tout l'intérêt de la BD consiste en ce ballet étonnant entre les deux tranches de vie de ces personnages et en l'originalité de la réalisation de ce roman. Dommage que tout cela manque de réalisme et surtout ne propose pas uns fin plus frappante.
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Océan Express

Emprunté sur un coup de tête à la médiathèque, je me suis retrouvé agréablement surprise. J'ai suivi une histoire qui n'a rien à envier aux films de Tati.



On retrouve deux personnages qui vont au même endroit pour le week-end et se retrouvent à échanger malencontreusement leurs sacs de voyage. Commence alors une folle aventure pour l'un comme pour l'autre mais qui n'aura pas la même finalité.



J'ai beaucoup ri devant les situations presque ubuesques par moment. Les personnages sont touchants et la galerie qu'ils croisent est assez éclectique. Les péripéties sont nombreuses et chaque personnage y réagit d'une façon différente.



Petit point cependant, il ne faut pas être surpris par le choix effectué du sens de lecture : une page pour la jeune femme et une pour le jeune homme à chaque fois.



Et puis le petit twist de fin... Il vaut à lui seul la lecture de la BD !
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Une affaire de caractères

Faut reconnaitre la qualité quand on l'a face à soi, et cette œuvre est de grande qualité, même si je ne saurais dire si j'ai réussi à tout comprendre.



Car dans ces BD oubapiennes, travaillant sur le langage et toutes les formes d'utilisation du français, on est parfois perdu. Heureusement, quelques éléments de cultures m'ont permis de reconnaitre un George Perec muet ou un Marcel Proust vantant les mérites d'une machine. On croise quelques grands de la littérature (comme un inspecteur Maigret sous les traits de Siméon), et plusieurs perles d'utilisation du langage. Parfois c'est évident et un peu trop factice (notamment la famille qui n'utilise qu'une voyelle), mais souvent c'est très bien mené et discret. Il faut noter aussi quelques petites références parfois discrètes (on peut voir un clin d’œil à Tintin), mais qui font plaisir dans la relecture. C'est comme un jeu de recherche, sans savoir ce qu'il y a à trouver.



Pour l'histoire et le dessin, c'est pas mal sans être particulièrement génial. On est sur de l'efficace, qui sait s'effacer au profit de toute la littérature et le verbage. C'est un choix judicieux, et la colorisation sait se faire discrète également. C'est très fluide à lire, par conséquent.



Une BD qui a beaucoup de qualités mais que je ne suis pas sûr d'avoir encore complètement décortiqué. Il y a beaucoup de références que je n'ai pas encore comprises, ou des petits détails qui sont à remarquer. Et mine de rien, ça fait plaisir à lire !
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Océan Express

Club N°52 : BD sélectionnée

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J'ai beaucoup aimé l'originalité de l'histoire : deux personnes qui ne font que passer l'un à côté de l'autre.



Se rencontreront-ils ?



Un grand suspense.



Une histoire douce et naïve.



Morgane N.

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Une BD qu'on ne lâche pas.



Bien pensée, bien réalisée.



Morgane R.

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Une histoire de rencontres, de quiproquos, de destins liés...ou non.



Scénario original.



Mel

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Océan Express

Déception avec cette B.D. ... je crois que je suis passée « à côté ». Des avis sur Babelio m’avaient donné envie de la découvrir (celui de Jamik notamment) mais ça n’a pas fonctionné pour moi.

J’ai pourtant aimé l’originalité de la structure, tant graphique que narrative, avec la page de gauche pour la jeune femme et la page de droite pour le jeune homme. Les situations empêchant toute rencontre sont bien trouvées, parfois amusantes, au bout d’un moment agaçantes. Cela devient répétitif, et ça a fini par m’ennuyer.

Et puis franchement j’ai trouvé le jeune homme tellement niais, à se faire arnaquer tout le temps par n’importe qui ! et surtout il ne réagit jamais, ne se rebelle pas, accepte son mauvais sort tranquillement.

Bref autant de raisons qui font que je ressors déçue de cette lecture.

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Océan Express

Départ en vacances : sur le quai d'une gare, Adèle et Julien, dans la cohue, se heurtent. Pas de mal mais, dans la précipitation, ils échangent leurs bagages, identiques. Et ce n'est qu'arrivés à destination qu'ils s'en rendent compte...
Lien : https://www.actuabd.com/Ocea..
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Océan Express

Adèle et Julien ne se connaissent pas. Ils se croisent à la gare, se percutent et échangent malencontreusement leurs bagages. Ils se rendent en weekend en bord de mer.

Le dessin est en bichromie, un noir agrémenté d’un bleu pour les ombres, dans un style ligne claire, des vignettes claires. Le graphisme laisse une distance avec les personnages, l’auteur semble vouloir les laisser perdus dans leur errements, un peu à la façon de Jacques Tati, c’est sans doute le but. Leur séjour va se dérouler à coup de rencontres, de plage, mais tout ne tourne pas rond, à cause de cet échange de valises, Julien se retrouve sans son argent, et tous les deux sans vêtements de rechange ni maillot de bain. Tout est fait pour qu’ils se rencontrent, et comme dans une comédie de boulevard, ils sont en location juste à côté, ils voient les mêmes personnes, se rendent au mêmes endroits et pourtant, rien à faire, la rencontre entre eux ne se fait pas, à moins que…

Étrange histoire, un ton assez impersonnel, l’auteur met une distance, alors on se moque un peu de ce destin qui résiste, comme dans une comédie de boulevard où l’amant ne croise jamais le mari, où le quiproquos n’est jamais résolu, mais avec une tendresse pour ces lieux de vacances des années 70 ou 80, pour ce jeune couple qui n’en est pas un, pour ces personnages un peu naïfs, et j’adore la fin, frustrante et réjouissante à la fois, . Tendre et léger, avec un air de vacances, voici une lecture qui m’a donné la banane.
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Océan Express

(LX971) Je n'ai malheureusement pas été sensible à l'univers de cet album aux accents de comédie désuète et décalée. le récit se déroule à l'époque des 4L et R5, où on payait en francs. Un esprit vintage sans que cela apporte grand-chose à l'affaire, selon moi. Les dessins semblent aussi datés. L'originalité de cet album réside plus dans la contrainte formelle (que s'est imposée l'auteur, fondateur de l'Oubapo qui est le pendant BD de l'Oulipo) de mener deux récits en parallèle : sur les pages de gauche, les aventures d'Adèle et sur celles de droites, les aventures de Julien. Les histoires se croisent constamment sans que nos protagonistes jamais ne se recroisent. le caractère des personnages, du genre passifs et consentants, m'a pas mal agacé. Cela permet de justifier un peu tout et n'importe quoi, les péripéties s'enchaînant les unes après les autres. Bref, non pour la sélection du Prix BDz'îles.

(CS971) Non pour la sélection. Graphisme original en blanc, noir et bleu. Histoire de Julien et Adèle qui manquent sans cesse de se rencontrer tout au long de ce roman graphique. Jusqu'à la fin rien ne se passe. Rien de choquant, rien d'émouvant. J'ai juste été tenue en haleine pour rien.

(IK971) Album dont l'originalité figure dans le concept décrit par Laurent. Le parti pris est tenu jusqu'au bout. Le chassé croisé des 2 personnages est constant mais la rencontre n'aboutie jamais...Dommage, Non pour la sélection du Prix.
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Océan Express

François Ayroles nous invite à prendre un bon bol d’air en bord de mer. Sa BD apporte ainsi le printemps, que ce soit au niveau du cadre (la station balnéaire fictive de Bagatelle-sur-Mer) ou de la forme narrative.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Océan Express

De la rencontre entre ses deux personnages, le dessinateur français François Ayroles, membre de l’Oubapo, fait une comédie rythmée, construite en miroir.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Sine die

Ces chroniques ont été écrites entre le 19 mars et le 12 mai 2020,pour Le Monde, puis le blog de l'auteur. Comme l'indique le sous titre, il s'agit d'une chronique du confinement.



'Encore?' direz-vous?' Moi aussi j'aurais pu en écrire une!' Tout à fait d'accord, même si on réalise que depuis, il s'en est passé des choses, ces chroniques ont déjà un air d'étrange irréalité. Et puis c'est Chevillard, alors moi je prends!



"Dehors, rôde l'horrible virus hérissé d'antennes sensibles qui captent notre présence à plus d'un kilomètre - comme le squale la goute de sang dans l'immensité de la mer- et de palpes gluants pour se suspendre à nos lèvres, comme un amoureux ardent. Des hordes de pangolins enragés se répandent dans les rues en toussant leurs poisons et, dès que le jour baisse, ce sont les chauve-souris qui fondent sur le passant pour se moucher dans son coude. Nous ne sommes plus en sécurité que chez nous."
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Les Parleurs

Une bande dessinée sans textes très bavarde.

Le dessin est restreint au minimum nécessaire, des personnages au trait noir, les dialogues sont nombreux, mais présentés comme un simple gribouilis, le propos importe peu, c’est tout une jeu sur les échanges de paroles. Les phylactères s’échangent comme des balles de ping-pong que se renvoient les personnages, le jeu devient parfois étrange, loufoque, des histoires de luttes pour prendre la parole, de relations entre les individus, ça grouille d’idées, au lecteur de déchiffrer, d'interpréter, de dénicher des analogies, des symboliques, comme un partenaire supplémentaire de ce jeu, pas toujours très tendre.
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Travail rapide et soigné

Ce livre rassemble des courtes histoires de François Ayroles parues une première fois dans la revue Lapin. Le graphisme est en noir et blanc, avec quelques bichromies. La technique varie, parfois au trait, parfois au pinceau, ce sont des œuvres de ses débuts et le style se disperse parfois, mais il est toujours assez froid, torturé et inquiétant. Les histoires sont absurdes, des histoires de maniaqueries, d’anecdotes quotidiennes, d’obsessions diverses, d’hypocrisies, de petites mesquineries… ça part un peu dans tous les sens, comme des impromptus ou des exercices de style, bourrés de décalages. On perd parfois pied, mais l’ensemble laisse tout de même une impression générale assez troublante, nous mettant régulièrement mal à l’aise, jouant sur les différents niveaux de notre perception, de notre interprétation. Pour ma part, j’aime assez ce genre de lecture qui ne se laisse pas attraper tout de suite, et qui nous force à nous questionner.
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Une affaire de caractères

Après avoir découvert l'Oubapo, m'être intéressée de plus près à l'Association (maison d'édition qui propose un catalogue d'une grande qualité artistique, expérimentale), je découvre cet auteur : François Ayroles et son trait simple et effficace.

Un affaire de caractère (aux éditions Delcourt) est une enquête qui se résout avec les mots, les lettres, les caractères. Comme dans toute fiction policière, le lecteur est à l'affut d'indices, ici, il joue aussi à trouver les différents jeux de mots dans toutes leurs formes possible. Parsemé non seulement dans le titre et dans les bulles, mais également à l'intérieur des cases : dans les objets les paysages. Parfois discrète, parfois mise en avant, les caractères sont les protagonistes principaux de ce récit.

Pour les amoureux des jeux de mots : ne pas hésiter à le dénicher dans une bibliothèque bien fournie ou à le commander !
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Sine die

Entre réflexions sur ses confrères, évènements imaginaires, perfidie ordinaire, logique rigoureusement appliquée à une situation grotesque, autodérision et sens de la formule, il cherche avant tout à rester sain d'esprit. Mais peut-on seulement croire, avec son faux air de ravi de la crèche, qu'il ait pu jamais l'être ?

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Sine die

Vous ne le savez peut-être pas, mais je suis membre du Fan Club « 59 » d’Éric Chevillard (l’unique membre, et aussi le Président et le trésorier ! (il y en a peut-être d’autres, de ces sympathiques clubs de misanthropes ?)), aussi fin 2020 - après avoir été sollicité par les éditions de L’Arbre Vengeur - j’ai acquis pour une assez modique somme et pour [notre] mon association, un exemplaire dédicacé de l’ouvrage objet de cette note. Ce bouquin est sous-titré « Chronique du confinement (19 Mars - 12 mai 2020) », c’est là que, malgré les apparences, nous pouvons remarquer l’optimisme de l’auteur. Car en effet il écrit « DU confinement » or il y en a eu 2 ! Ha haha sacré Éric ! Dieu merci (j’aime toujours cette expression) tout ça est bien fini ! ... ! Comment ? ... Oui bon ! S’il devait y en avoir encore un, E. C. pourra toujours ressortir le même texte en changeant les dates ; OU MIEUX ENCORE, écrire le tome 2 de ce Sine die, en le rebaptisant Ad Vitam Aeternam (voir p.103). Car ces chroniques se dégustent, elles recouvrent la triste réalité d’une fantaisie débridée et poétique. Le 27 mars, l’auteur se bagarre avec lui-même, un vieux truc de gémeaux (et je sais de quoi il parle). Puis il adopte Lachésis, une araignée de plafond. Éric Chevillard est un poète, il est SURTOUT un poète. Page 43, l’un des seuls bienfaits de ce confinement : La Nature reprend ses droits ! Je kiffe son écriture unique, ce style classieux et cet esprit retors. Citation p. 63 : « On en arriverait à penser que l’information transmet le virus. Que la contagion se propage en empruntant le réseau câblé, les ondes hertziennes et le Wifi-Fi ». Un dessin de François Ayroles accompagne d’un trait épuré et explicite chaque chronique, la rehausse devrais-je dire. Le seul problème de ce recueil *****, c’est la dédicace ! Car elle est quasiment illisible, E.C. aurait pu être médecin (mais la littérature française aurait alors perdu gros !), j’ai donc fait appel à un graphologue patenté pour la déchiffrer (ça a coûté bonbon à l’assoc. mais quand on aime ...), en voici la traduction : « Pour Philippe, une tentative d’écriture en présentiel [Sine die] (à suivre) Amitié, Éric Chevillard » ; Ha ... l’émotion me submerge ! Allez, salut. Et bon re-con-finement ;-]
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