Citations de François Bourgeon (288)
- ON VA VOIR L'AFRIQUE ! ? Mais c'est merveilleuse !
- MERVEILLEUX OUI !... Tu vas même voir les Africains ! Enchaînés deux à deux ! Parqués à fond de cale comme du bétail !.... NOUS SOMMES A BORD D'UN NEGRIER ET VOUS N'AVEZ A RIEN D'AUTRE A DIRE !!!?
Vendredi 29 mars 1782... Ce jour là, j'ai failli oublier que je n'avais, somme toute, que dix-huit ans... et encore toute la vie devant moi.
- C'est notre cotre ?... Mazette ! Il est superbe !
- Je veux, ouais !... Mais les gabelous y z'ont les mêmes...
- Les mauvaises langues affirment que les cutters sont fabriqués par paires : un pour les gardes-côtes, un pour la contrebande !
Trêve de fins discours ! … Mon compagnon est mort et je ne vaux guère plus. La semence des Dhuards est un venin mortels. Avant potron-minet je serai au passé. Ne perdez pas de temps … Ecoutez ! …
La tête d'un homme, c'est toute petite! Va pas la combler avec des regrets inutiles qui pourriturent la cervelle...
Apprenez à perdre, Isa! Apprenez à vivre entre le désenchantement et la désillusion... C'est le prix qu'il faut payer le petit peu d'efficacité qui nous fait parfois croire utiles.
"C'est risqué mais il n'y a qu'une solution : le chenal !... Nous ne pouvons attendre la marée mais il doit rester encore 22 et 26 pieds d'eau alors que nous calons à 24 ! Fermons les sabords sous le vent et profitons du grain qui se prépare pour envoyer toute la toile. Si nous prenons, sans verser, assez de bande, nous devrions pouvoir passer sans nous échouer".
T'es peut-être la fi-fille d'une famille moussue, mais moi, je suis la môme de pas grand-chose et rien. Dans ma chienne d'enfance, je n'ai appris que ça : Faire pâturer la vache en bordure des routes et chanter des cantiques où je n'entravais rien.
Nacara: Les antennes sont rentrées, on pourrait peut-être autoriser Sépion à venir s'abriter des moustiques...
Cyann: Il fera moins le coq quand il sera vidé des trois-quarts de son sang !
Zinzola: Ne sois pas injuste, Cyann ! Je suis tout aussi responsable que lui.
Cyann: Soyons précis ! Que vous gâchiez tous vos repos à tambourer des fesses avec ce joueur de flûte, ça ne regarde que votre mauvais goût ! En revanche, ne me demandez pas d'applaudir quand ce frimeur casse une roue, met en péril l'expédition et nous empêche de secourir l'équipe de Crysane !!!
- Les blancs ont toujours raison ! Surtout ceux comme Mamisa qui savent écouter les conseils d'Aouan qui a très souvent raison surtout lorsque les blancs on tort …
… tant de mains suppliantes sont en vain tendues vers le ciel, que j'ai depuis longtemps cessé de croire qu'il était habité.
Comme la foudre et la peste, la guerre s'abat sur les campagnes quand on s'y attend le moins. De préférence, lorsque la grange est pleine et la fille jolie.
- Frappez plus fort, messire ! Quand vous en aurez fini avec cette sorcière, je lui caresserai bien le crepion avec ma torche.
Je veux te regarder telle que tu m’a vue. Sans chaperon joli, ni mantel, ni cote ! Je veux que tu connaisses ce frisson de froidure qui inquiète la peau quand l’ombre d’un regard l’isole du soleil
- Nous reviendrons d'ilO, et je te guérirai !
- Il ne s'agit pas de moi ! Il s'agit de milliers de gens ! Nos privilèges sont du vol si nous n'assumons pas nos responsabilités !
La menuaille qui nous lapide, lapide son envie de s'en fuir avec nous. Avec ces méchantes pierres, ils prétendent paver la voie de la sagesse; mais pour combler les ornières du chemin creux de leur vie...il faudrait des montagnes!
- C'est pas vrai, ça ! Je vais crever de froid, moi!
- Crève en silence, l'Anicet! Avant de mourir, j'aimerais trouver le temps de m'inventer une autre et plus belle vie.
- Ce qui est grave, Madame, c'est de semer le doute dans des esprits faibles que la nature ne prédispose que trop, dèjà, à la révolte
Ce choix n’avait rien d’évident. Dans les années 1970, il y avait bien la Barbarella de Jean-Claude Forest, mais guère plus. J’avais envie d’exprimer des sentiments différents des miens ou, plutôt, de me permettre d’exprimer mon côté féminin.
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On a connu une époque de libération et peut-être y a-t-il eu quelque abus. Mais la censure est insupportable. A partir du moment où il respecte la loi, un auteur peut tout dire.
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J’ai eu un projet d’adaptation des Passagers du vent pour une édition américaine. On me demandait de refaire une dizaine de cases, de cacher un sein ici ou là. J’ai évidemment dit non.
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L’intérêt d’une BD et d’une œuvre, c’est d’aller à la rencontre d’un auteur. Un récit est le reflet de la personnalité de celui qui l’a créé. Je ne donne de leçon à personne, mais Franquin est irremplaçable, Pratt est irremplaçable… Je ne souhaite pas que mes personnages me survivent. Ecrivez-le !
Prends-toi de garde, Mariotte !...Sur l'échiquier de la vie, si tu n'es pas la Reine...Fuis-t 'en ! ...C'est que tu n'es qu'un pion sur le plateau d'un autre !