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Critiques de François Durpaire (175)
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La Présidente

Nous sommes le 7 mai 2017 et, grâce notamment à une abstention record, une femme est élue à la présidence de la France.

Il s'agit de Marine Le Pen.

Partant de ce postulat, l'historien François Durpaire développe une nouvelle France menée tambours battant par un gouvernement d'extrême-droite.

Le tout est dramatiquement crédible et fait franchement froid dans le dos.

Les politiciens français de tout bords sont finement - et sarcastiquement -dépeints dans leurs revirements.

Cette BD est très intelligente et glacante.

Le dessin est assez moyen. Les personnalités sont efficacement "croquées" mais l'histoire aurait, je pense, gagné en efficacité si le dessin avait été plus fin.

J'ai hâte - et un peu peur - de voir ce qui va se passer maintenant...
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ElyZée

Eric Zemmour annonçait sa candidature le 30 novembre, cette BD paraissait le 10 mars.

Verdict ?



AU SECOURS !



Le délire et la panique morale des auteurs atteignent ici un niveau hallucinant. Un "pass identitaire", sérieusement ? Mais qu'ont-ils fumé pour trouver une telle débilité ?

On sent la volonté de dénoncer la méchante extrême-droite dans un ouvrage écrit à la va-vite avec des prédictions lancées au hasard et un twist final totalement hors de propos. Durpaire et Boudjellal se la jouent "humanistes grands défenseurs des valeurs de la république" avec un ouvrage lamentable bâclé et grossièrement ficelé. Bref, c'est nul.



Afuera !
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La Présidente, tome 3 : La Vague

Dommage le sujet était vraiment intéressant mais je n'ai pas du tout le scénario et peut être à cause de ce qui se passe actuellement. Au final les idées de l'extrême droite font leurs chemins. Les dessins sont bien faits, quand il est sorti peut être que ça ne m'aurait moins déplu
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La Présidente, tome 2 : Totalitaire

La première partie de cette politique fiction a été écrite au printemps 2015, « le scénario prévoyait un certain nombre de faits qui se sont produits depuis : victoire du Brexit, poussée des populismes en Europe états États Unis, proclamation de l’état d’urgence, mise en place d’une garde nationale … » nous précise l’éditeur … certes mais le fait majeur est que François Hollande n’a pas été candidat et que Marine Le Pen n’a pas été élue !

De plus une pandémie a sévi dans le monde entier qui a modifié quelques règles du jeu … il s’agissait d’un état d’urgence sanitaire provoqué par le Covid … et … la garde nationale a été créé à la suite de la série d'attentats terroristes revendiqués par l'organisation État islamique qui a frappé la France … elle est constituée de réservistes volontaires.

Ne mélangeons pas tout et ne rajoutons pas de peur inutile même si je suis bien d’accord que la menace pour notre démocratie que laisse planer l’extrême droite est toujours présente et qu’ « il est encore temps d’éviter le pire » en ne lui accordant jamais notre voix ni même notre abstention !



La date d’écriture de la deuxième partie est 2016 …

La fiction continue et même si Macron préside nous héritons de la situation où Marine préside et bien sûr souhaite consolider son pouvoir et poursuivre sa tâche de redressement du pays !

La fiction s’emballe et laisse place à des situations qui semblent plutôt acadabrantesques mais malheureusement restent plausibles !



La vraie question n’est elle pas plutôt …

À quoi sert ce type de livres …

À nous faire peur ?

À nous culpabiliser ?

Il voudrait peut-être faire réfléchir mais …

Ceux qui sont pris dans le système de pensées de ces parties populistes n’ont pas la volonté d’y réfléchir …

Ceux qui sont convaincus de la dangerosité de telles doctrines n’en tireront que des cauchemars !



Je crois plus au réveil citoyen par l’intermédiaire d’une lecture et relecture et rerelecture .. de « matin brun »



Rappel



« Matin brun « est une nouvelle et un apologue français, écrit par Franck Pavloff, édité par une maison d'édition habituellement spécialisée dans la poésie, les éditions Cheyne en décembre 19981.

Le titre fait référence aux « Chemises brunes », surnom donné aux miliciens nazis des SA. L'auteur a écrit cette nouvelle, comme un « coup de colère », après la révélation d'alliances de candidats avec le Front National au deuxième tour d'élections locales.

Matin brun est une nouvelle universelle contre la pensée unique et ce que Pavloff appelle les « petites compromissions ». Ce livre a une portée universelle car les indications spatio-temporelles ne sont pas détaillées.
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La Présidente

Un roman graphique très dense nous parle de politique fiction.

Pour départ, les élections présidentielles dans notre pays qui décident de l’avenir de notre pays pendant cinq ans.

Partant de la définition du terme « uchronie », « récit imaginaire prenant comme base de départ une évolution alternative de l’Histoire » on peut constater que notre constitution qui fixe les règles de cette élection, qui elle même constitue un point de départ historique pour construire une fiction imaginant une reconstruction historique des événements.

Il s’agit donc bien d’une uchronie destinée à nous faire réfléchir s’il en était encore besoin sur les dangers d’une idéologie malsaine flirtant avec le populisme destinée à séduire les laissés pour compte de notre société.

Le scénario est très bien construit et malheureusement crédible …

Les dessins rendent le propos fluide et l’intègre dans notre quotidien avec les grandes planches nous offrant des panoramas complets de l’actualité.

« La présidente » a pour base l’élection de 2017,

« Elyzée » nous parlera de 2022,

En cette fin d’année 2022, nous sommes passés à côté de ces périls mais qu’en sera-t-il pour 2027 ?

Le péril reste à notre porte, on entend toujours « Bon, et si Le Pen l'emporte, ça fera quoi ? Ça peut pas être pire que maintenant ! » …

Peut on espérer qu’à la lumière d’un des projets du RN :

« Faire avec la Russie, une alliance stratégique poussée, fondée sur un partenariat militaire et énergétique approfondi » fasse réfléchir nos concitoyens à la folie d’une telle perspective !

Direction le tome 2
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Dernier livre

2040, c’est demain, suite à un enchaînement d’événements les livres sont désormais proscrit et détruit, l’éducation est mise entre les mains de robot et la culture va au tout numérique.



C’est vrai que le récit est un peu facile et prévisible mais ça a tout de même été un gros coup de cœur pour moi, c’est sombre et angoissant, c’est tellement proche de nous qu’on s’y croit, obligé de passer sous la couette pour tourner les pages de la BD sans être prise par les drones de surveillance.

Mais c’est aussi plein d’espoir, et de bienveillance, trouvé au rayon adulte de la bibliothèque je trouve qu’elle s’adresse également à un public plus jeune.





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Dernier livre

Ça a pourtant bien commencé. J'ai complètement adhéré à la mise en place du contexte même s'il y avait une sorte de "déjà vu". J'étais prise dans le rythme et dans l'histoire et puis... c'est tout, c'est déjà fini. J'aurais souhaité que les auteurs aillent plus loin et que l'histoire soit plus longue et plus approfondie parce que la thématique le permet totalement.

Même si j'en attendais plus, la réflexion autour de l'histoire du livre est intéressante et les références littéraires sont incontournables. Sans oublier que le sujet défendu est primordial : l'accès au savoir pour échapper à un monde formaté, contrôlé qui souhaite abolir les cultures et façonner des consommateurs esclaves.

Si vous apercevez "Le dernier livre", ne le laissez pas passer sans l'ouvrir... Il vous emmènera dans tous les cas vers une réflexion sur l'avenir de l'humanité.
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Dernier livre

Cette BD nous propose un récit se déroulant dans une société où tout est devenu numérique, les livres, le papiers, les crayons interdits. C'est le prétexte pour l'auteur pour revenir sur l'histoire et l'évolution du livre et de pointer certains auteurs incontournables.

L'histoire du livre est plutôt bien traitée et les dessins se mettent largement à son service. Certains auteurs évoqués me sont inconnus et cela éveille donc ma curiosité, ce qui est à mettre au crédit de cette histoire.

Par contre, la fin de la BD m'a un peu déçue : la solution au système politique en place arrive un peu vite et semble plutôt facile. De plus, il y a une côté un peu plan-plan au discours sur la place et le rôle des enfants. Donc une jolie BD, mais sans plus.
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Dernier livre



J'ai eu connaissance de l'existence de cette BD dans un numéro de la revue « LIRE le magazine littéraire » fin 2021. Ce n’était pas une critique mais un bandeau publicitaire. L'histoire m'a tout de suite plu et j'ai suggéré à la médiathèque de ma commune de l'acquérir.



Pour que le scénario touche davantage le lecteur, François Durpaire s'est inspiré de la pandémie du Covid-19.

Paris, 2050. Le numérique et le virtuel sont omniprésents, le papier interdit. De nombreux ouvrages sont détruits car jugés subversifs et dangereux.



J'ai beaucoup apprécié le passage détaillé sur les grandes étapes de l'histoire du livre et la réflexion qui s'en dégage. Les dessins de Brice Bingono sont soignés et criants de vérité.



Une très bonne BD que je recommande aux amoureux du livre.
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Dernier livre

Une histoire qui rappelle étrangement notre société actuelle: une pandémie mondiale, la fermeture des lieux culturels, un pouvoir qui restreint les libertés au niveau mondial et la surveillance de la population grâce à la technologie connectée et au numérique. Mais les auteurs vont plus loin dans la dystopie en imaginant la destruction des livres par les autorités, dernier bastion de la soif de savoir et d'imaginaire des humains. La résistance va alors se mettre en place pour sauver le dernier livre et avec lui l'âme humaine.

Une BD qui se lit bien et consacre le livre comme objet d'évasion et de connaissance incontournable. Le récit est centré sur l'Histoire de l'écriture et de l'édition des premiers livres. Les auteurs citent de nombreux ouvrages incontournables de la littérature classique et imaginaire ou de la philosophie et des sciences humaines. Peut-être un peu trop parfois puisque c'est au détriment de l'action, ce qui peut sembler un peu "longuet" jusqu'au dénouement. Ce dernier est sans surprise et assez "candide", à la fois pure et sans doute très idéaliste, mais il a le mérite de donner une note d'espoir si on le transpose dans notre monde.
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Dernier livre

L'auteur imagine une société où un variant d'un virus décimerait une bonne partie de la population mondiale. Il faudrait un sauveur comme le patron de Facebook (Fatalbook dans la BD) qui prendrait le contrôle du monde de manière démocratique après avoir mis la main sur les données personnelles des gens.



Pour asseoir ce nouveau pouvoir, il faudrait détruire la culture en n'instaurant qu'une langue commune mais surtout en détruisant les livres ainsi que les écoles. Des robots instructeurs assureraient la relève de nos chers professeurs. Certains diront qu'ils coûtent moins chers et qu'ils sont plus efficaces. Mais bon, le résultat serait désastreux pour la culture. Bref, qui contrôle les livres contrôle le monde. Contrôler le savoir, c'est contrôler le pouvoir.



A travers cette peur de la disparition des livres papiers au profit du numérique dont les données sont beaucoup plus contrôlables, les auteurs veulent sans doute pousser à la réflexion en noircissant le trait. Il est vrai que les citoyens deviennent de simples consommateurs d'objets technologiques qui sont esclaves des marchants du numérique. C'est bien une tendance actuelle qui s'observent à travers l'émergence des GAFA(M).



Pour ma part, j'ai toujours préféré les BD en papier au format numérique. Idem pour les CD ou les Blu-ray de film que j'aime bien. Il est clair que la nouvelle génération se passe de tout support physique au profit du numérique pour des questions de coût, d'écologie et de gain de place.



J'ai trouvé que ce plaidoyer était bien réalisé même si certains faits évolutifs ne sont pas très crédibles. Mais bon, nul ne sait de quoi l'avenir serait fait dans 100 ans. Il est vrai que certains régimes comme les soviétiques ont réécrit L Histoire en supprimant tout contenu dangereux ou soi-disant malsain. Plus proche de nous, un dictateur russe a embrigadé tout un peuple pour lui faire croire à une dénazification de l'Ukraine pour justifier une guerre sanglante et destructrice ce qui est proprement scandaleux.



Evidemment, cette BD peut être le cauchemar de bibliothécaire et de libraire dont les métiers vont disparaître. Mais bon, l'espoir renaît avec ne certaine résistance pour la conservation du dernier livre sur la planète. On aura un passage très intéressant sur les différentes cultures qui ont fait émerger l'écriture puis le livre comme mémoire de l'humanité. Il a joué un rôle très important dans les différentes civilisations qui se sont succédées.



J'ai trouvé certains points intéressant comme le fait de matraquer d'information anxiogènes à longueur de temps les gens qui cesse d'être humain comme en se précipitant sur le papier-toilette dans les grandes surfaces. Il s'agit de triompher de l'ignorance mais également du fanatisme. Une autre idée est que personne ne naît méchant ou malheureux. La racine du mal, c'est bien l'absence d'amour. Je suis totalement en phase.



Une lecture d'anticipation qui pourra s'avérer utile pour voir la place qu'occupe les livres sur un site comme Babélio par exemple. On peut tous contribuer à résister afin de sauvegarder la culture et ceci pour une société éclairée.

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Dernier livre

Des débuts prometteurs mais une fin décevante.



Dans une société future - qui ressemble déjà beaucoup à la nôtre - certains livres sont interdits car jugés par les autorités à contre-courant de l'idéologie nouvelle. Une pandémie a servi de motif au gouvernement pour imposer un système de surveillance accrue et les citoyens vivent dans la crainte de désobéir. Tout le monde est concerné, chaque pan de la vie est contrôlé et approuvé par les autorités.



J'ai apprécié peut-être les dix premières pages, qui sont une dystopie très plaisante à lire en raison des similitudes avec la situation que nous avons connu (connaissons, reconnaîtrons bientôt ?) avec le virus du Covid. Surveillance des déplacements, couvre-feu, rendez-vous presque quotidien devant les informations de 20 heures obligatoire ; ces premières pages étaient le reflet de la mise en place d'un système anxiogène et oppressif.



Puis nous découvrons l'Histoire du livre, des premières traces d'écriture à nos jours ainsi qu'une chronologie des évolutions technologiques ayant permis sa diffusion. Sont présentées aussi les grandes censures qu'ont connues les livres. Le livre est un objet politique et de manipulation, car il nourrit l'esprit et permet l'émancipation des hommes.



Enfin, dans une troisième partie, les enfants lecteurs bâtissent un monde nouveau à leur convenance, écrivant leur propre Constitution, pacifique et ludique.



Je n'ai vraiment pas réussi à apprécier l'histoire dans son ensemble. Autant, j'ai été très emballée à la lecture des premières pages, autant, je me suis forcée à terminer ce livre qui pour moi part dans tous les sens. C'est comme s'il y avait trop d'histoires en seulement 72 pages, laissant ainsi un goût de trop peu voir d'inachevé à cette bande dessinée. J'ai eu le sentiment que l'auteur souhaitait aborder tout un tas de sujets qui lui étaient chers, mais l'ensemble pour le lecteur est cacophonique. Nous avons donc des éléments sur la pandémie, sur le totalitarisme, sur les nouvelles technologies, sur l'éducation, sur le vivre-ensemble, sur la paix, sur le livre, sur les minorités mondiales… Malgré les sujets importants, je regrette la vision que je trouve naïve et téléphonée de la fin. Finalement, aucune vision nouvelle du futur n'est proposée.
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Dernier livre

Le récit n’est pas dénué de mérites ; il s’y trouve quelques idées originales, par exemple le remplacement des lettres par des idéogrammes contemporains, et certaines scènes sont très efficaces.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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ElyZée

Ouvrage rondement mené, avec une politique fiction hors-norme, glaçante, vraie... On y voit l'ascension.. mais pas encore la chute. Les urnes ont parlé... comme un écho aux dernières pages de l'album.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Dernier livre

Je ne sais pas finalement pourquoi j’ai un avis très mitigé sur cette proposition… Je ne m’attendais pas à cela en fait... Je pensais découvrir une BD futuriste, dystopique, et finalement oui, certes, mais pas que.



François Durpaire et Brice Bingono nous proposent une histoire se déroulant en 2050. Leur contexte fait froidement écho au notre : une pandémie mondiale frappe les Hommes. Les chiffres des victimes sont inquiétants et la valeur refuge devient le numérique à tout prix. Les dirigeants mondiaux s’allient avec les grandes entreprises du numérique pour imposer un nouvel ordre mondial dominé par le tout numérique. Fermeture des écoles, interdiction du livre, mise en place d’une nouvelle écriture à base d’émoticons, etc. Quelques irréductibles se terrent et luttent pour leur liberté.



Cet ouvrage propose sur sa plus grande partie centrale une rétrospective sur le livre. C’est très intéressant mais nous nous éloignons longuement de l’histoire principale. Les auteurs reviennent sur l’intrigue sur la fin de l’ouvrage mais, de fait, tout est vite bouclé (bâclé ?). De ce fait, impossible de s’attacher aux personnages que nous avons peu suivis finalement…



Il reste que cette bande dessinée propose une réflexion intéressante sur notre devenir, les dérives du numérique, sujets qui pourront être abordés et développés, par le biais de cet ouvrage, avec les enfants de la maison.



Je finirai en parlant du graphisme : la couverture est assez soignée et accrocheuse mais malheureusement rien d’exceptionnel dans le contenu. …



Donc je conserve mon avis mitigé, je pense qu’il manque du développement à cet ouvrage.

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Dernier livre

Le résumé est accrocheur mais le résultat beaucoup moins. Le message prime tellement sur l'histoire que la BD en devient bavarde. C'est une avalanche de citations, une sorte de cours finalement pas très pédagogique, sur l'histoire de l'écriture et du livre, et sur comment surmonter les épreuves de la vie.

Je ne juge du dessin que par mes goûts personnels : je l'ai trouvé classique, mais c'est pour moi suffisant.

Bref, un thème intéressant mais une réalisation beaucoup trop banale.
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ElyZée

Une très bonne BD qui décrit le chemin d’Eric Zemmour vers l’Elysée. C’est bien fait et très réaliste. La présentation de son gouvernement est particulièrement bien vu.

En parallèle de son ascension, l’auteur décrit le parcours de la cousine d’Eric Zemmour partie d’Algérie pour la France an suivant le chemin des migrants et dont le destin se fracassera sur l’intransigeance de son cousin

Véritable dystopie dans le même style graphique que l’excellent la Presidente, par les mêmes auteurs, je recommande vivement la lecture de cette BD

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ElyZée

Si la description de l’élection, de la mise en place du système Zemmour est claire, argumentée, la partie familiale est plus faible sur le fond. Mais on peut y croire. Et sait-on jamais.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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ElyZée

Par l'historien François Durpaire, au scénario, et aux crayons, Farid Boudjellal, un duo qui s'était déjà montré extrêmement convaincant en imaginant l'ascension jusqu'à la présidence de la République de Marine le Pen avant les élections précédentes et ses conséquences, dans La Présidente (2015), le récit de la sinistre victoire possible d'Eric Zemmour en 2022... Tout est malheureusement plausible dans ce "reportage", déroulé comme un roman-photo, avec un dessin aux traits précis et dans la bouche du maudit protagoniste les propres mots qu'il prononce quotidiennement dans la réalité, rien n'est exagéré, tout fait frémir et glace, jusqu'aux choix des ministres après la victoire, avec pour premier d'entre eux un héraut des Républicains, qu'on imagine très bien, droit dans ses bottes rigides, comme d'habitude, dans ce nouveau rôle... Et d'autres ralliés, histoire d'élargir la famille fasciste, fort judicieusement choisis et croqués par nos deux compères, maîtres en politique-fiction ! L'aventure d'une migrante, à l'identité et aux projets très originaux, apporte un contrepoint tragi-comique bienvenu à cette affreuse épopée. Publié, clin d'oeil suprême, par les Editions Mourad (barré sur la couverture) - Maurice, ce récit mérite d'être lu de toute urgence, histoire de contribuer à faire éviter le pire..., même si l'on imagine qu'il passera surtout dans les mains de déjà convaincus du degré de nuisance politique de l'histrion Z... Quoi qu'il en soit, à découvrir avant cauchemar !
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ElyZée

La narration fonctionne et on se saisit de l’ouvrage sans plus le lâcher. Car, confectionné avec les propres mots du candidat, la démonstration est convaincante, presque trop respectueuse. Elle jette une lumière crue sur l’ascension de ce ludion de la lucarne et de son entourage car ce phénomène n’est pas arrivé seul.
Lien : https://www.actuabd.com/Pres..
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