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Essais sur la crise de l'Ecole
Liste créée par madameduberry le 06/09/2016
22 livres.

C'est la rentrée, et d'abord à l'école.Nous sommes tous peu ou prou passés par cette institution. Ecole critiquée, école conspuée, école raillée, école humiliée, école rabaissée, école attaquée, mais école toujours, jusqu'à quand? Et jusqu'où ses ennemis de tous bords idéologiques s'autoriseront-ils à aller? Et avec quelles conséquences possibles sur le savoir, sa transmission, sur la citoyenneté, sur l'humanité? Différents essais , une fiction et un témoignage permettent un premier abord de ce thème crucial pour notre avenir et bien sûr celui des générations suivantes. Ne serait-ce que parce que le titre que j'ai choisi fait écho à son ouvrage La crise de la culture, je voudrais, avec reconnaissance, dédier cette liste à Hannah Arendt.



1. L'ecole des barbares
Françoise Thom
3.00★ (4)

"L'école est elle devenue une machine à désapprendre, une fabrique de nouveaux barbares ? Depuis peu, l'opinion française connaît un réveil brutal, confrontée comme elle l'est à une crise scolaire sans précédent peut être dans l'histoire." ....
2. 80 % au bac... et après ? : Les enfants de la démocratisation scolaire
Stéphane Beaud
4.26★ (87)

« 80 % d?une génération au bac » : ce mot d?ordre, lancé en 1985 comme objectif de l?enseignement secondaire français, fait l?objet d?un consensus politique, satisfaisant le progressisme de la gauche enseignante et le pragmatisme des gouvernements qui ont vu là un moyen de juguler le chômage de masse des jeunes. Ce slogan a nourri les espoirs d?une possible promotion sociale pour les enfants de familles populaires, en particulier immigrées, dans un contexte d?insécurité économique et sociale croissante. Dans ce livre nourri d?une enquête de dix années, Stéphane Beaud raconte, à travers les portraits de jeunes d?un quartier HLM à forte composante immigrée, les illusions et les désillusions de ces « enfants de la démocratisation scolaire », engagés dans la voie incertaine des études longues. Il montre comment ils ont dû déchanter alors qu?ils se voyaient peu à peu relégués dans les filières dévalorisées du lycée et du premier cycle universitaire. L?auteur met ainsi en lumière l?ambivalence de la politique volontariste de démocratisation scolaire : d?un côté, une élévation globale du niveau de formation et une forme de promotion sociale pour certains et, de l?autre, un coût moral et psychologique important, voire dramatique, pour ceux qui se retrouvent fragilisés par leur échec universitaire et confrontés au déclassement social."
3. La fin de l'école : L'ère du savoir-relation
François Durpaire
2.67★ (12)

"Le tournant global et la révolution numérique interrogent la raison d'être d'une école en crise de sens. Ces mutations questionnent autant la production des savoirs pour penser le monde que l'éducation au monde que l'École dispense. La notion même de savoir est remise en cause par la culture numérique. La forme scolaire n'a pas toujours existé : elle est une configuration historique particulière. L'École, si elle a un début, peut donc avoir une fin ! À l'ère du Savoir-Relation, faudra-t-il des robots à la place des profs ? Le lieu scolaire doit-il disparaître ? Et si la fin de l'École était une opportunité pour créer de nouveaux espaces, instaurer de nouvelles relations enseignants/enseignés, réconcilier les partenaires, enseigner autrement et recréer le bonheur d'apprendre, en bref, refonder vraiment notre rapport au savoir ?" Carrément. "Refonder notre rapport au savoir" qui ça , nous? Bullshit. (j'assume la pleine et entière responsabilité de ce commentaire du commentaire)
4. Ecole des riches ecole des pauvres
Nestor Romero
3.00★ (6)

"École à deux vitesses, filière courte, filière longue, écoles des quartiers sensibles et établissements d'excellence, que d'euphémismes ! Pourquoi ne pas reconnaître que le collège unique n'a jamais existé, qu'il y a en France, depuis Jules Ferry, deux écoles : celle pour les riches et celle pour les pauvres (et non les « défavorisés », nouvel euphémisme...) ? L'auteur montre, preuves à l'appui (données chiffrées, synthèses d'études et à partir de sa propre expérience), que tous les efforts déployés pour résoudre la quadrature du cercle - c'est-à-dire intéresser à l'école des enfants qui ont décroché - ont échoué, créant des ghettos sous prétexte de discrimination positive. Pourquoi cet échec ? Parce qu'au bout du compte, les outils d'apprentissage et les critères de sélection sont les mêmes partout, sauf quand on a, à force d'usure, renoncé à instruire tout court et que la mission pédagogique qu'on assigne à l'enseignant consiste à faire tenir tranquilles ces empêcheurs d'apprendre en rond. Est préconisée ici la suppression pure et simple des ZEP, nouvellement intitulées REP (réseaux d'éducation prioritaire), qui ne servent qu'à pacifier ces zones réputées rebelles à toute instruction. Hors de la mixité sociale dans l'école, point de salut, selon l'auteur. La seule attitude possible de l'enseignant soucieux de démocratisation est celle de l'engagement dans une pédagogie exigeante pour tous et dont l'objectif est la mise en évidence du talent propre à chacun. Ce qui n'est rien d'autre qu'un acte politique. Alors ? Cautionner l'hypocrisie du système ou s'engager ?" (Editeur) Mon commentaire :Hors des classes à plus de 20 élèves, point de salut. Et encore je devrais dire 15. Et c'est valable partout, avec mixité sociale, ce serait cool.
5. Crise de l'école école de la crise
Anne Van Haecht
5.00★ (6)

"L'école, en Occident, est passée sous la coupe de la mondialisation. L'idéologie néolibérale entend la contraindre à aligner ses programmes et les qualifications de ses diplômés sur les exigences du marché. Cet ouvrage s'attache ainsi à resituer en perspective sociologique les « jeunes » dont le système scolaire fait des usagers, qu'il s'agisse de leurs relations familiales, de leur culture spécifique ou encore de leur situation face aux rapports entre classes sociales." Commentaire: 1)En occident seulement? 2) Les rapports entre classes sociales...
6. De l'école publique à l'école libérale
Yves Careil
"Dans un contexte de libéralisme économique déchaîné et de remise en cause du service public, une offre d'éducation concurrentielle s'introduit au sein des établissements. L'ouvrage d'Yves Careil analyse les mécanismes par lesquels l'école laïque et publique tend à se transformer en une école libérale." On n'est guère plus avancés, mais cela peut donner envie d'ouvrir le livre
7. La Fabrique du Crétin : La mort programmée de l'école
Jean-Paul Brighelli
3.45★ (468)

Pas toujours très stylé ni classieux, souvent percutant, parfois efficace. Son auteur roule aujourd'hui pour un homme politique. Ce ne serait-il pas Le Maire? Non-da, c'est Dupont Aignan.
8. De l'école
Jean-Claude Milner
5.00★ (13)

" Sait-on que l'école en France assure une fonction décisive? Par elle, la démocratie formelle a pu s'établir dans ce pays où, pourtant, le protestantisme n'avait pas triomphé. Exemple longtemps unique et paradoxe historique dont, encore aujourd'hui, on n'a pas épuisé les effets. Affaiblir l'école, calomnier les savoirs, c'est déséquilibrer une machine délicate, aussi délicate à vrai dire que peut l'être toute liberté individuelle. Voilà pourtant ce à quoi se dévoue, avec un acharnement inlassable et un aveuglement opiniâtre, une alliance secrète et imbécile. " Ainsi m'exprimais-je en 1984, en présentant le livre qui reparaît aujourd'hui. Un quart de siècle a passé et pourtant, je n'ai rien modifié. C'était inutile. Après examen de ce qui a été dit et fait en matière d'école et de savoirs, j'ai conclu que je n'avais été démenti sur rien d'essentiel. Ou plutôt, j'avais été confirmé sur tout l'essentiel. J.-C. M.
9. L'école est finie
Yves Grevet
3.84★ (325)

"2028. L'école a cessé d'être gratuite et accessible à tous. Beaucoup de parents n'ont plus les moyens de financer la scolarité de leur enfant. L'éducation des plus pauvres est alors prise en charge par des enseignes commerciales."
10. L'Ecole obligatoire : Pourquoi faire ? Une question trop souventéludée
Claude Lelièvre
"Depuis son instauration à la fin du XIXe siècle, l'École obligatoire représente un grand défi pour la société : donner une instruction systématique à l'ensemble d'une génération d'enfants. Et l'École fait aujourd'hui tellement partie de notre vie sociale qu'il est devenu rare d'en interroger les objectifs fondamentaux, le " pour quoi faire ? ". Pour répondre à cette question cardinale, l'auteur nous convie à un passionnant voyage historique : remontant aux sources de notre système scolaire, il y a plus d'un siècle, il en rappelle le contexte et les grandes lignes. Il évoque les étapes principales qui en ont marqué l'évolution ainsi que les débats qui ont accompagné chaque changement majeur. Chemin faisant, Claude Lelièvre se plaît à contredire quelques grandes idées reçues concernant aussi bien l'École républicaine de Jules Ferry que la naissance du collège unique dans les années 1970 et à montrer que maints débats actuels fleurent bon le passé. ?uvre d'historien nourrie aux meilleurs travaux, cet ouvrage de synthèse concis permet à chacun de mieux comprendre les grandes problématiques qui agitent les débats autour de l'École républicaine, de sa fondation à nos jours ; il montre aussi de façon saisissante que la question des missions et du contenu de l'École obligatoire ne peut plus être aujourd'hui éludée."
11. L'école fantôme
Robert Redeker
3.00★ (15)

"La destruction de l'École peut se dire en quelques mots : notre École est devenue une École-méduse, une École gélatineuse, aux professeurs et instituteurs changés en animateurs socio-culturels et gentils organisateurs du vivre-ensemble, bref en en urgentistes du libéralisme. Quel est le sens de ce désastre ? Il est un lieu commun de dire que la crise de l'École indexe une crise de la société. Mais il faut prendre au sérieux le propos de Péguy, qui se montre plus profond que les travaux des sociologues et les réflexions des journalistes, en la comprenant comme une crise de vie. C'est moins la société qui est en crise, que la vie. Nous traversons une crise de la vie humaine, une crise de l'homme. Non de la vie sociale, non de la vie biologique, qui à leur façon passent par une crise aussi, mais de la vie en tant que vie humaine. Autrement dit : c'est l'homme, dans l'humanité de sa vie, qui est en question dans la triple crise épinglée par ce livre, crise de l'enseignement, crise de l'École, crise de l'éducation. C'est parce qu'on ne sait plus ce qu'est un homme, ce qu'est la vie humaine, ni non plus ce qu'est la mort humaine, qu'on ne sait plus ce qu'est l'École, ce qu'est l'éducation."
12. Urgence école : Le droit d'apprendre, le devoir de transmettre
Alain Bentolila
4.00★ (5)

Que faire pour sauver tous les élèves qui fréquentent notre école et qui sont en danger ? Que faire, aussi, pour sauver cette école dont on sait depuis longtemps qu'elle ne va pas bien ? Quels sont les premiers besoins de nos enfants, de tous nos enfants ? Et quelles sont les réformes, les vraies, qui s'imposent concernant, notamment, la carte scolaire, les zones d'éducation prioritaires ou encore la formation des professeurs ? " De reculade en faux-semblants, on a laissé se creuser un fossé linguistique et culturel qui prive un cinquième de nos enfants de tout espoir de réussite scolaire et qui rend incertaine leur destinée sociale. Pire, après douze à quatorze années d'école, ceux-ci sont livrés à un monde dangereux où ils ne savent réfuter ni les explications obscures et magiques du monde ni les propositions sectaires et discriminatoires, d'où qu'elles viennent. " A. B. Réponse du berger à la bergère, de quoi nourrir le débat sur l'urgence..
13. Chagrin d'école
Daniel Pennac
3.69★ (9105)

Après la "fiction" ou l'anticipation de l'école restauration rapide, un témoignage de quelqu' un qui a trouvé sa voie par l'école, malgré le chagrin
14. L'école n'est pas une entreprise : Le néo-libéralisme à l'assaut de l'enseignement public
Christian Laval
2.50★ (9)

"L'école est soumise à des pressions considérables pour qu'elle se conforme aux nouveaux commandements du néo-libéralisme. La compétition économique mondiale devient l'impératif majeur auquel toute institution doit se soumettre, et le système éducatif n'y échappe pas : dans ce nouveau modèle, il est menacé de se réduire à la formation du " capital humain " nécessaire aux entreprises.En s'appuyant sur une enquête approfondie, Christian Laval montre comment les " recommandations " des experts de l'OCDE, de la Banque mondiale, de l'OMC et de l'Union européenne ont été appliquées par les différents gouvernements français depuis vingt ans. Elles se sont traduites par une réorganisation managériale des établissements scolaires mis en concurrence entre eux pour assurer la liberté de choix des " consommateurs d'école ", par une " professionnalisation " toujours plus poussée des études, par une décentralisation qui n'a rien à voir avec la démocratie promise. Les enseignants sont sommés de participer activement à cette métamorphose de l'école publique, qui ouvre la voie à une marchandisation générale des savoirs et des apprentissages et à un renforcement des inégalités.Mais la réalisation intégrale de l'école néo-libérale n'a rien de fatal, affirme Christian Laval. Résistances sourdes, luttes collectives, prise de conscience des dangers de cette mutation imposée par la globalisation du capitalisme : les acteurs de l'école doivent désormais affronter un débat crucial qui engage aussi le modèle de civilisation que nous voulons." Pas une entreprise, ni une marchandise.
15. Du changement dans l'école : Les réformes de l'éducation de 1936 à nos jours
Antoine Prost
3.67★ (16)

"L?Ecole semble impossible à réformer, et pourtant, elle a beaucoup changé. C?est ce paradoxe qu?on éclaire ici, en retraçant l?histoire des réformes depuis Jean Zay au temps du Front populaire jusqu?à François Fillon en 2005. Certaines ont suscité la polémique et fait beaucoup de bruit ; d?autres sont passées inaperçues. Les unes ont été réalisées par des lois, d?autres par circulaires et décrets. L?enchaînement commission/rapport/loi/textes d?application, n?est pas général. Bref, le changement a pris de multiples visages. Peut-on, en les examinant de plus près, découvrir pourquoi certaines réformes ont réussi et d?autres échoué ? Pour répondre à cette question centrale, et évaluer le rôle des divers acteurs, politiques, administrateurs, commissions, syndicats et autres, Antoine Prost revisite les principaux épisodes de l?histoire de notre enseignement, le Front populaire, la Libération, les années de Gaulle, puis les ministères socialistes d?Alain Savary, Jean-Pierre Chevènement et Lionel Jospin. La consultation de nombreuses archives le conduit à réviser certaines interprétations et à mettre en évidence le rôle d?acteurs trop négligés comme Georges Pompidou. Ce livre n?est ni un manuel, ni une thèse. C?est un ouvrage de première main pour un large public, comme les historiens anglo-saxons en publient beaucoup." Heu, Une question , Monsieur Prost: pensez-vous qu'il faut réformer l'école pour réformer la société, ou qu'il faut réformer l'école pour ne surtout pas avoir à réformer la société?
16. Les héritiers : Les étudiants et la culture
Jean-Claude Passeron
4.08★ (414)

"Si l?école aime à proclamer sa fonction d?instrument démocratique de la mobilité sociale, elle a aussi pour fonction de légitimer ? et donc, dans une certaine mesure, de perpétuer ? les inégalités de chances devant la culture en transmuant par les critères de jugement qu?elle emploie, les privilèges socialement conditionnés en mérites ou en ? dons ? personnels. À partir des statistiques qui mesurent l?inégalité des chances d?accès à l?enseignement supérieur selon l?origine sociale et le sexe et en s?appuyant sur l?étude empirique des attitudes des étudiants et de professeurs ainsi que sur l?analyse des règles ? souvent non écrites ? du jeu universitaire, on peut mettre en évidence, par-delà l?influence des inégalités économiques, le rôle de l?héritage culturel, capital subtil fait de savoirs, de savoir-faire et de savoir-dire, que les enfants des classes favorisées doivent à leur milieu familial et qui constitue un patrimoine d?autant plus rentable que professeurs et étudiants répugnent à le percevoir comme un produit social." Le fait qu'il existe des façons de dire qui sont des produits sociaux n'infirme pas la mission de l'école qui est de donner aux élèves, tels que Bourdieu, les moyens de saisir, d'analyser et d'enseigner l'existence de ces disparités à d'autres élèves. Bourdieu, je t'ai tellement aimé, jusqu'à ce que tu fasses tant de petits héritiers ...
17. Les déshérités ou l'urgence de transmettre
François-Xavier Bellamy
4.01★ (171)

"Cinquante ans après Les Héritiers : les étudiants et la culture de Pierre Bourdieu, paru en 1964, François-Xavier Bellamy dresse le constat suivant : nous voulons toujours éduquer mais nous ne voulons plus transmettre. Cette crise de la culture n'est pas le résultat d'un problème de moyens, de financement ou de gestion. Il s'est produit, dans nos sociétés occidentales, un phénomène unique, une rupture inédite : une génération s'est refusée à transmettre à la suivante ce qu'elle avait à lui donner, l'ensemble du savoir, des repères, de l'expérience humaine qui constituait son héritage. Dans cet ouvrage, l'auteur pose la question : comment reconstruire le dialogue des générations ? Et trace des pistes pour ne pas laisser dans le dénuement une génération qui crie qu'elle ne veut pas mourir."
18. De la nécessité du grec et du latin
Alain Rey
4.00★ (23)

Proposé, par petitsoleil et placé avec empressement dans cette liste Fluctuat nec mergitur... Au lendemain des attentats de Paris, en novembre 2015, la devise de la capitale a fait le tour du monde, reprenant soudain une nouvelle vie. Qui eût imaginé il y a peu encore qu'une locution latine pourrait fédérer si fortement ? Car on les croyait bien morts - le grec ancien et le latin -, oubliant quelle intimité nous avions avec ces langues... Sans la moindre nostalgie, De la nécessité du grec et du latin rappelle de façon légère et vive cette belle complicité, soulignant combien ces deux langues contribuent depuis toujours à nourrir la vitalité du français, modelant jusqu'à notre façon de penser."
20. L'enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes
Jean-Claude Michéa
4.08★ (204)

En dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd'hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l'intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en sciences de l'éducation . Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en oeuvre. L'idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d'atteindre leur objectif véritable : la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle. Cette hypothèse, que certains trouveront invraisemblable, conduit à poser deux questions. Quelle étrange logique pousse les sociétés modernes, à partir d'un certain seuil de leur développement, à détruire les acquis les plus émancipateurs de la modernité elle-même ? Quel mystérieux hasard à répétition fait que ce sont toujours les révolutions culturelles accomplies par la Gauche qui permettent au capitalisme moderne d'opérer ses plus grands bonds en avant ? (editeur)
21. École et politique : jusqu'où ?
Daniel Subervielle
Écrit par plusieurs membres du sérail de l'EN. On peut dire qu'ils sont les mieux placés pour traiter le sujet, ou objecter que l'œil ne se voit pas lui-même...En fait, le mieux est de lire cet ouvrage pour espérer trancher.
22. L'ex plus beau métier du monde
William Lafleur
4.41★ (265)

A paraître le 30 août
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