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Citations de François Foll (94)


Ne te lasse pas de crier ta joie d'être en vie et tu n'entendras plus d'autres cris.
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Les laideurs les plus graves sont celles qui ne se voient pas !
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- Cornedieu ! Je conjecturai bien l'issue de ce massacre ! Des bas de poil ! Des couards ! Des parjures incapables de faire une braverie pour transformer ce royaume acéphale ! Et puis celle-là. (Il fixa l'épouse de l'apothicaire). Voyez comme elle s'est pimplochée ! D'épouse exemplaire, la voilà transformée en caillette ! N'a-t-elle pas appris que l'excès de fard et la superfluité du vêtement sont le lot des femmes perdues ? Ah, que je suis dépité de ce comportement ! Et son seigneur et maître... N'a-t-il poins appris que, si mauvais cheval vaut l'éperon, mauvaise femme vaut le bâton ?
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- La peur, on l'a tous au creux du ventre, mais tu verras, dans l'action elle disparaîtra.
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Faute d'avoir côtoyé la mort, ils ignoraient le plaisir qu'il y avait à se sentir simplement vivant.
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Tout cela était répétitif et son intelligence n'y trouvait pas son compte.
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Martin ne comprit pas ce qui lui arrivait. Il resta collé sur ses tuiles jusqu'à ce que la magie s'interrompît bien après la fin de la ballade et la fermeture des fenêtres. La nuit était tombée depuis longtemps et, comme un sommanbule, il regagna sa couche pour s'y tourner et retourner jusqu'au matin, sans pouvoir y trouver le sommeil. Et pourtant, il ignorait à quel point cette rencontre allait modifier le cours de sa vie.
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Sans qu’ils en eussent conscience, ils se retrouvèrent nus, l’un contre l’autre. Élise fit l’offrande de son cas, Martin osa montrer son guilleri. Ils se palpèrent, se caressèrent, atteignirent les limites du jeu amoureux, mais ne franchirent pas le Rubicon. Ils avaient encore trop soif d’absolu et savaient bien que leurs ébats étaient provisoires. Tout s’arrêta d’un commun accord et ce fut le corps inassouvi mais le cœur léger qu’ils regagnèrent le moulin.

Chapitre 14
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Apprends ! Apprends ce que savent les autres ! L'instruction, c'est vital !
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C'est sûr, on n'est pas égaux. C'est injuste mais c'est la vie...
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Il ne souffrait plus de son amour perdu mais en avait conservé une sorte de vide intérieur qu’aucune des femmes et filles rencontrées n’aurait été à même de combler. En quelque sorte, il était habité par un néant sentimental assez confortable car indolore, qui inhibait ses pulsions sexuelles dans une vision religieuse de l’apaisement des corps.

Chapitre 28
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Tu dois savoir qu’amour et mariage font rarement bon ménage. Les liens les plus solides sont ceux qui sont tissés d’intérêts communs.

Chapitre 20
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Martin connut un hiver et un printemps lourdement chargés en tâches et corvées, largement assaisonnées de reproches et de punitions, mais en revanche vide de rencontres affectives, car pas une seule fois il n’aperçut l’élue de son cœur. Au demeurant, moins il la voyait, plus il l’idéalisait, et ce fut plein d’une espérance quasi religieuse qu’il attendit l’ouverture du lucarneau donnant accès au paradis.

Chapitre 7
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Il saisit l’ouvrage avec délicatesse et le porta près de la fenêtre à la lumière déclinante du jour.
– Voyez-vous, ma fille, l’homme capable d’exécuter un tel travail, d’y mettre autant de cœur et de talent ne peut qu’être doux et bénin. Je vous connais bien, Françoise… Vous êtes comme votre mère, une fleur fragile qui ne pourra s’épanouir que dans la tendresse, l’affection, la bienveillance… Eh bien, vous trouverez tout cela auprès de celui qui a été capable de réaliser cette petite merveille.

Chapitre 3
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Il est toujours difficile de s'adapter à une nouvelle vie.
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Repoussante, songea Martin en s’approchant d’elle. Et pas seulement par la vue!» Mais quand de ses doigts calleux elle lui prit la main en mâchonnant un mot de bienvenue, il fut frappé par la lueur dansant au fond de ses prunelles. Cette vieille dame éreintée par plus de six décennies de labeur d’esclave et une bonne dizaine de grossesses possédait une qualité rare : la joie, l’appétit de vivre.

Chapitre 27
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Á cet instant, il sut que son sort était scellé. Ce serait le bûcher, comme tous ces martyrs protestants ou catholiques, victimes des querelles dérisoires jetant les unes contre les autres des foules embrigadées se déchirant au nom du même Dieu.

Chapitre 25
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Elle aimait la musique des mots mais aussi la force des légendes. Il faisait correspondre ses goûts aux siens, si bien qu’au bout de trois ou quatre mois il eut le sentiment qu’elle attendait autant que lui le moment de leur rencontre.

Chapitre 21
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Et puis celle-là. (Il fixa l’épouse de l’apothicaire.) Voyez comme elle s’est pimplochée ! D’épouse exemplaire, la voilà transformée en caillette ! N’a-t-elle pas appris que l’excès de fard et la superfluité du vêtement sont le lot des femmes perdues ? Ah, que je suis dépité de ce comportement! Et son seigneur et maître… N’a-t-il point appris que, si mauvais cheval vaut l’éperon, mauvaise femme vaut le bâton ?

Chapitre 10
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La douleur éprouvée un an plus tôt s’était estompée mais il ne se passait pas un jour, pas une nuit sans qu’il songeât à Isabelle, l’imaginant au paradis, transposant son doux visage sur les statues des églises, l’éclat de ses yeux clairs dans les ciels étoilés. Il lui parlait souvent, la prenait à témoin, lui promettait de la rejoindre pour la servir jusqu’à la fin des temps. Son corps s’était durci, son cœur aussi, mais il avait conservé au creux de ses pensées une chapelle réservée à son amour idéal et il s’y recueillait avec plus de ferveur que dans celles des absides.

Chapitre 9
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