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Critiques de François Olislaeger (23)
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Envoyez la Brav-M sur ces imbéciles !

Recueil de textes et de dessins à propos des derniers mois éprouvants du monde tel qu’il est. Des cortèges contre la réforme des retraites ou contre les mégabassines, des émeutes de colère après l’exécution d’un adolescent, la répression s’abat sans pitié contre ceux qui contestent la recherche de plus en plus décomplexée du profit.

(...)

Pour en rire, plutôt que d’en pleurer. Car l’humour et l’autodérision permettent souvent de faire entendre des propos qui, trop sentencieux resteraient inaudibles. À glisser au pied des sapins.



Article complet sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Ecolila

Tout est dit dans le sous-titre : “Fable écologique à l'usage de l'amour d'un père pour sa fille”

Un père va passer sa journée avec sa fille au parc, ça se passe au Mexique, on nous dit pas grand chose sur cette situation à l'étranger, on imagine que les parents sont séparés, le père ne vit pas forcément au Mexique, on n'en sait pas plus, mais ce n'est pas très important.

Le graphisme est réalisé au pinceau et stylo, à l'encre, le trait est brut, parfois un peu maladroit, comme des prises de notes sur le vif, comme un cahier d'esquisse réalisé en pleine nature, avec un minimum de moyens techniques, pas de nuances, les émotions jaillissent de cette instantanéité.

C'est un ensemble de petits moments, d'observations, de jeux d'enfants, tantôt centrés sur cette petite fille, observée par ce père aimant, tantôt sur la nature, le dessin devient alors naturaliste, on observe les fourmis, les reflets d'an l'eau, la cime des arbres… On partage cette journée avec ce père et sa fille, comme des petits moments de bonheur, et aussi de réflexion, sur l'évolution, comme si ce moment de plénitude amenait ce père à se poser des questions sur notre rapport à la nature, sur nos comportements, sur l'écologie. Même s'il dénonce nos travers actuels sur nos rapports à la nature, ce n'est pas vraiment un livre militant, les arguments restent en surface, sur le plan de la sensibilité, voire de la poésie. Il nous invite délicatement à nous poser la question : Quel monde voulons nous laisser à nos enfants ?

Puis les nuances de lavis commencent à apparaître, viendront ensuite les couleurs dans des illustrations pleine page… Pour une beauté naturelle, sans fard, cette petite fille apprend à travers ses jeux à découvrir la nature, à communier avec elle, le lecteur fait ce même voyage initiatique avec cette lecture.

C'est léger, frais, poétique, c'est juste une “Fable écologique à l'usage de l'amour d'un père pour sa fille”.
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Carnets d'Avignon

[Dans le cadre de Masse Critique]



Un immense MERCi à Babelio, et aux éditions Actes Sud…pour l’envoi de cet « objet singulier » : « Carnets d’Avignon »… Si singulier, que cela fait plusieurs jours que j’ai achevé sa lecture…et que je me sens embarrassée pour rédiger cette critique…Une lecture qui ne peut se faire d’une seule traite, qui s’apprécie en lectures alternées.



J’avoue humblement ne pas être à l’aise, ni familière de ce genre d’ouvrages : textes à croquis, romans graphiques, etc…Tout ce préambule pour expliquer mon malaise ou plus exactement ma difficulté à en rendre compte de cette réalisation, à sa juste valeur ! ?

Je commence par des extraits tirés d’un des derniers spectacles de 2012, croqués en fin de volume : « Nouveau roman »-mise en scène de Christophe Honoré. Extraits qui conviennent parfaitement à cette publication insolite mais très attractive :

« Il faut tout remettre en question pour être les figures incontestables de notre époque ? […]

Le métier d’éditeur consiste à publier

Des livres que le public n’attend pas !



Le métier d’éditeur consiste à publier

Des livres que le public ne veut pas.[…]



Le statut de l’artiste, c’est quand même la solitude.

La solitude contre la masse. La singularité contre le même partout. «



Je reviens au plaisir et à l’impatience d’ouvrir les paquets… « Babelio-masse Critique ». Pour ce volume… en plus de la curiosité de son contenu, j’ai été très sensible à la beauté de l’ »objet ». Un élégant carnet noir relié, avec des jeux de tons entre l’argenté et le noir, pour mettre en valeur « le titre, noms des responsables-et préfaciers, la maison d’édition, le nom du dessinateur »… et dans l’angle inférieur de l’ouvrage… un crayon et un « brin » de papier ,argentés, stylisés, vivant leur vie, comme des grands!!!

Reliure à l’ancienne, qui par sa texture et son format, peut faire songer à un journal intime…



Travail de commande adressé au dessinateur, François Olislaeger (qui avait au préalable réalisé une des affiches pour cette manifestation du Festival..en 2006)... par Hortense Archambault et Vincent Baudriller, les directeurs du Festival. Il s’agissait de concrétiser un « Carnet du spectateur » mis à disposition du public sous la forme d’un blog sur le site internet du festival.

[cf. préface] : « Il s’agissait de proposer une mémoire subjective et partageable »…. »Subjective car c’est celle de François Olislaeger, faite de son ressenti à chaque festival, tentant de saisir l’atmosphère qui transparaîtrait à travers les planches en noir et blanc », « construite à partir de rencontres humaines et esthétiques »… « Elle est l’écho d’une traversée effectuée en solitaire pour chaque spectateur dans son rapport aux œuvres, et pour laquelle chaque point de vue est légitime »…

C’est pour s’adresser au plus grand nombre, à ceux présents et à ceux qui suivaient de loin les éditions, que nous avions choisi de diffuser les dessins sur le web »



Il est vraiment très mal aisé de décrire les différents ressentis… de cette publication insolite… car plusieurs lectures sont possibles…le plaisir, la curiosité de découvrir à travers les croquis aux styles les plus divers, une sélection de spectacles, débats, répétitions entre 2008 et 2012…il existe ce plaisir premier, esthétique de lire les légendes mais aussi d’apprécier les jeux subtils des alternances entre le noir et le blanc, qui vont de la profusion des scénettes, légères, malicieuses… ironiques… et d’autres mises en page, intenses, très épurées. Le ton du spectacle « croqué »,est immédiatement lisible par la mise en page, les pleins et les vides entre les deux seuls tons utilisés, «le Noir et blanc »… Au-delà des croquis… la lecture de ces instantanés m’a également donné l’envie d’en savoir plus sur tel ou tel débat, ou tel ou tel metteur en scène, etc..

Même si j’aurais « peut-être » souhaité un format légèrement plus grand, pour une meilleure lecture des croquis, cela ne m’a pas foncièrement gênée.

A la fin de l’album, se trouve un précieux et indispensable index de la sélection des spectacles, des débats, des répétitions avec les lieux des représentations et les noms des intervenants…ceci, entre 2008 et 2012.



J’avais exprimé ma curiosité à Babelio et à Masse critique… pour ces « Carnets d’Avignon », étant très intéressée par le théâtre, mais aussi par cette manifestation unique du Festival … je suis très heureuse d’avoir pu découvrir cette publication assez convaincante pour avoir envie de l’offrir à un ami passionné par ce festival, ayant eu ,lui, la possibilité de le vivre de l’intérieur et en direct… Je serai très curieuse de recevoir l’avis d’un « vrai spectateur ».

Je ne manquerai pas de vous communiquer ses appréciations …à cette publication très originale.

Même si le style du dessin et du croquis n’a pas rien à voir…l’atmosphère de « cette mémoire improvisée » du festival, par blog , croquis, et publication présente…me fait songer quelque peu à l’univers poétique et lunaire de Folon….



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Carnets d'Avignon

Critique effectuée dans le cadre de Masse Critique. Merci à Babelio et aux Editions Actes Sud



François Olislaeger est un jeune dessinateur qui a proposé aux organisateurs du Festival d’Avignon de croquer la manifestation sous ses aspects les plus divers pendant plusieurs saisons. Ceux-ci ont accepté avec enthousiasme, et cet ouvrage en est le résultat, un beau livre épais et élégant, dont je regrette seulement le format à mes yeux trop petit. En effet, les croquis du dessinateur sont parfois si minuscules qu’il m’a été un peu pénible de faire des efforts oculaires pour en distinguer les détails.



Qui dit croquis dit vitesse d’exécution, et c’est aussi ce qui fait le charme de la démarche de l’auteur. Toutefois, il me semble que le confort du lecteur est à prendre en considération quand il peut nuire au plaisir de la lecture.

Tous les croquis sont en noir et blanc, ce qui m’a un peu lassée, mais je sais bien que cette opinion est toute subjective, et que mon goût de la couleur peut-être discutable.



François Olislaeger nous propose des instantanés de trois saisons, de 2008 à 2012.

J’ai apprécié la volonté du dessinateur de croquer non seulement les spectacles proposés, mais les à-côtés, conférences d’après spectacle, portraits de spectateurs, Avignon et les lieux choisis pour les représentations. Il a su proposer une vision d’ensemble, une ambiance, et en ceci ce livre est un témoignage très intéressant.



Ceci dit, j’avoue qu’au niveau du Festival lui-même, que ce soient les pièces de théâtre ou les débats esquissés, je suis restée un peu perplexe, peut-être parce que je connais mal cet univers de théâtre. Il m’a semblé que l’esprit dans lequel se déroulent les festivités est assez « prise-de-tête », les débats sur la « création », le théâtre participatif tels qu’ils nous sont dépeints n’ont rien d’engageants à mes yeux (peut-être trop paresseux), d’autant que le Festival d’Avignon est à présent une institution bien officielle et un peu l’endroit où il faut être vu. Tels que je les ai ressentis, les débats sur le théâtre « révolutionnaire » en ce lieu me semble relever pour le moins du paradoxe, et surtout quand je lis le vocabulaire un peu alambiqué utilisé par les divers intervenants pour exprimer somme toute quelque chose d’assez simple.

Il me semble que si quelque chose peut-être révolutionnaire à propos du théâtre, cela se passe tout simplement au moment de la représentation, dans ce qui est donné à voir et reçu par le spectateur individuellement et collectivement. Je ne suis pas sûre que cela puisse s’expliquer par des heures et des heures de discours.

La plupart des mises en scènes illustrées par l’auteur versent allègrement dans la scatologie, la provocation sexuelle. Les classiques sont « revisités » selon l’expression plus qu’à la mode, il fut un temps on disait « dépoussiérés », et François Olislaeger nous montre bien que très souvent les spectateurs qui ont payé très cher leur place sont désorientés, voire déçus, et oscillent entre deux attitudes : ils sont soit furieux de n’avoir rien compris en ayant payé le prix fort, soit heureux de n’avoir rien compris en ayant payé le prix fort, car ne rien comprendre signifie que c’était sûrement « créatif ».

On est loin de la simplicité que j’affectionne pour tout spectacle, même si je ne suis pas contre l’idée « d’effort » pour le spectateur à qui l’on propose quelque chose.

C’est un des débats qui me semble être soulevé par ces carnets, néanmoins une jolie entreprise, même si elle ne m’a pas emballée.

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Marcel Duchamp : Un petit jeu entre moi et je

Désolant ! Déprimant serait encore un compliment.
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La régression

Le scénariste a tout de même fait l'effort de nous proposer une histoire à tiroirs. Le début va rejoindre la fin : c'est un récit à l'envers (comme le film Mémento réalisé par Christopher Nolan). Le titre la régression est dès lors un choix judicieux.



On aura droit à toutes les explications concernant ce vol à la tire de baskets. Or, le voleur n'est pas forcément celui que l'on croit.



Le dessin n'est pas franchement à la hauteur. Il y a encore du travail à réaliser. Dès lors, il faut prendre cette BD comme une sorte d'expérimentation sociale.
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Carnets d'Avignon

Le livre est beau, relié à l'ancienne.

Couverture noire et solide, ferme sous les doigts.

Un crayon dessine en bas à droite.

Objet noble.

En lettres mouvantes : "Carnets d'Avignon".

Sous-titre : "Planches 2008/2012.

Ouvrir le livre et les yeux plongent dès la première page sur le Cloître Saint-Louis d'un côté et de l'autre, sur la Cour d'honneur du palais des Papes.

Nous sommes le 3 juillet 2008, le jour d'ouverture du festival.

A l'ère du numérique, de la vidéo, du plus loin que le cinéma de nos grands-parents, un crayon a revendiqué son existence au-dessus des technologies envahissantes.

Il s'est blotti dans la main de l'homme amoureux de traits et de théâtre.

Et François Olislaeger nous a livré ses émotions de spectateur et d'artiste lucide et sensible;

Nous voyageons de lieux en lieux. Nous nous asseyons de conférences de presse en rencontres/débats. Nous vibrons de chorégraphies en opéra-théâtre. Nous remuons nos cellules au Théâtre des idées; nos ne savons plus quelle est notre véritable identité devant toutes les interpellations humaines, inhumaines, déshumanisées qui brisent à raison toutes les certitudes.

Le statut de l'artiste, c'est quand même la solitude. la solitude contre la masse. la singularité contre le même partout". (Nouveau roman - Christophe honoré).

Nous écoutons des échanges avec le public dont celui qui eut lieu avec Roméo Castellucci qui déclare : "Le théâtre brûle et c'est très beau".

La fièvre de quatre années de festival fait monter notre température tant par la contemporéanité du répertoire que par les dessins suggestifs qui nous plongent dans la quête continuelle des artistes qu'ils soient du verbe, du corps (le "rendu" des chorégraphies de Anne Teresa De Keersmaeker est vertigineux) ou du dessin.

Et quand la différence due au handicap, proposée avec pudeur au public, par Jérôme Bel dans "Disabled Theater" et qu'il nous dit : "Tout le travail a été de ne pas mettre en scène. Enlever des solos, c'était exclure encore à l'intérieur. Quand déjà, il y a exclusion à l'extérieur"..., on mesure toute la nécessité "politique" et de "laboratoire" du théâtre, de même, lorsque Abdelwabab Meddeb témoigne : "J'ai eu le malheur de dire à la télé que j'avais bien ri en voyant "Bienvenue chez les Ch'tis", alors que c'est dangereux, ce communautarisme qui participe du repli sur soi",

Chaque planche de ce livre prouve que nombreux (artistes et spectateurs) sont ceux qui refusent cette appartenance aux "suiveurs" et nombreux sont ceux pour qui le théâtre est un moyen d'outrepasser le banal devenu habitude.

De l'humour aussi : "La Machine à Ecrire à Pomme de Pin" ("permet de recueillir ce qu'écrivent les pommes de pin") est délirant de cette splendeur du pays "d'Absurdie".

Dans le spectacle "Stifters Dinge" - Conception de Heiner Goebbels (Avignon 2008), la voix de Claude Lévi-Strauss s'élève : "Donc l'aventure aujourd'hui est impossible?"

A chacun d'y réfléchir et peut-être d'y répondre en parcourant ces superbes carnets (accessibles sans avoir vu les spectacles) où il suffit de se laisser porter et de permettre à notre perception sensible de s'épanouir dans le bouillonnement des phrases et des croquis.

2012 : 100e anniversaire de la naissance de Jean Vilar : le lieu vit, bruisse, espère, combat.



Merci à Babelio pour cette visite avignonnaise et merci aux Arte Editions/Actes Sud de l'avoir permise.
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Marcel Duchamp : Un petit jeu entre moi et je

Reçu dans le cadre d'un mass critique, j'ai découvert Marcel Duchamp à travers cette BD au format original. A souligner le travail de l'auteur, qui a réussi à nous instruire plaisamment en utilisant des séquences déstructurées. Une place de choix est octroyée aux contemporains de Duchamp qui ont contribué à son œuvre (et donc à sa vie).

Et c'est toujours avec émotion (et plaisir) que je découvre des pans de vie de ces artistes de la première moitié du XXème siècle qui ont fortement influencé notre environnement actuel.
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Ecolila

Comment transmettre son amour de la nature à un.e enfant qui grandit en ville ? Comment parler de l’avenir de l’humanité à un petit être humain qui n’a pas demandé à venir au monde ? Comment -et surtout- garder ses yeux d’enfant quand on sait que nous courons à la catastrophe ?

.

Parce que j’ai grandi dans la nature, et qu’aujourd’hui encore elle m’habite et colore ma vie citadine, parce que je me lavais dehors dans une bassine chez papy et mamie, parce que mon conjoint a grandi dans l’une des villes les plus polluées du monde et que c’est dans cette même ville que se déroule la BD, parce que j’ai peur de mettre au monde un.e enfant dans ce monde qui court a sa perte, Écolila m’a touchée en plein cœur.

La justesse de ses mots, cette petite tête blonde au nom de fleur qui parle un francespagnol qui me rappelle la tête brune que j’ai la chance d’avoir à mes côtés chaque jour, la poésie de Federico García Lorca, Yakari, les jeux d’enfants et les mondes imaginaires... Tout dans ce livre me parle et m’émeut.

En le refermant, j’avais les larmes aux yeux et, pour une fois, la conviction que vouloir donner la vie dans ce monde chaotique n’est pas une erreur.
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Ecolila

Dans un grand parc de Mexico, une fillette et son père interrogent leur rapport à la Nature. Une fable poétique de François Olislaeger qui questionne le lien entre l’homme et son environnement à hauteur d’enfance.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Ecolila

En pleine ville de Mexico, un père initie sa fille, Lila, 5 ans, à la beauté de la nature lors de l'un de leur rare après-midi ensemble. Il lui raconte son enfance dans le Morvan, ses activités, l'aide apportée à la ferme (la traite, la conduite du tracteur,...). Lors de leur visite au parc, les jeux et les activités sont l'occasion de réfléchir aux rapports entre l'homme et la nature. Que dire à une enfant ? Que faire ? Autant de questions et quelques pistes de réponses se dévoilent au fil des dessins. D'ailleurs certaines réponses sont apportées par la petite fille et ses camarades (qui semblent plus mûrs que leurs parents 😉 ). La prise de conscience du père est magnifiquement illustré : il perd son visage neutre (semblable à un masque) pour retrouver son visage avec ses traits particuliers...



Les illustrations sont superbes ! La majorité est en noir et blanc, quelques unes sont en couleur. Pour anecdote, certaines ont captivé mon fils, notamment celles des arbres. Certaines sont de petits chefs-d'œuvre que l'on a envie d'encadrer !



Un très bel album qui nous invite à réfléchir sur la nature et l'absurdité humaine face à elle. Mais aussi comment transmettre à nos enfants son respect et son amour.
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Ecolila

Écolila se veut être une fable écologique dénonçant certaines aberrations humaines envers la planète et les animaux mais il est difficile de trouver un fil conducteur dans cette histoire. On passe d'un sujet à l'autre sans que cela ait vraiment un sens et il est aisé de s'y perdre.

J'ai plusieurs fois décroché lors de la lecture du roman graphique à cause de ça.

J'ai également peu apprécié le trait brouillon du dessin et l'absence de couleurs.

Aussi certains dialogues en espagnol ne sont volontairement pas traduits, ce qui peut être surprenant pour certains lecteurs non polyglottes.



Mon avis est donc plutôt mitigé voire négatif sur ce livre, j'en attendais probablement trop.

L'auteur aurait peut être du se contenter de traiter qu'une sélection de sujets quitte à faire plusieurs tomes.

L'effort est cependant admirable.
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Ecolila

Un livre en dessins, souvent magnifiques surtout en ce qui concerne les arbres, la nature, mais je n’ai pas vraiment apprécié les personnages.

Il s’agit de croquis en noir et blanc pour la plupart avec juste une petite partie en couleur.

Si certains me paraissent un peu trop rapides, d’autres m’ont vraiment fascinée par la justesse, la vérité du trait qui rend l’ambiance avec des moyens très simples.

J’ai aimé l’engagement, la sagesse et la poésie qui se dégagent de ce livre, mais je m’attendais à plus de profondeur, voire même plus de contenu.

J’ai aimé un bon nombre de ces pages, mais je ne suis pas sûre qu’elles auraient pu me convaincre si je ne l’étais pas déjà. J’ai longtemps hésité entre 3 étoiles et demie et 4, refeuilletant le livre sur mes genoux et finalement je me suis dit que si j’avais 8 ans ou plus, et si je n’étais pas passionnée de lecture, alors oui, je pourrais être attirée par ces dessins et le texte minimaliste.

Il faut dire que je ne suis pas une habituée du genre, ni même de la bd, et si j’ai voulu écrire ces quelques lignes, c’est surtout parce que je ne savais pas trop à quoi m’attendre quand je l’ai acheté, par correspondance (chez un libraire de ma région), confinement oblige. Puissent-elles être utiles!
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Mathilde : Danser après tout

Une bonne idée de dessiner des chorégraphies et la vie artistique de Mathilde Monnier. Donne envie de ce plonger dans les œuvres auxquelles elle a participé. Mais peut-être un peu ardu pour les non initiés de cet art qu'est la danse, comme moi.
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Mathilde : Danser après tout

François Olislaeger a rencontré la chorégraphe et danseuse contemporaine Mathilde Monnier au centre chorégraphique de Montpellier, qu'elle dirige. Au fil de leurs entretiens, elle brosse son parcours d'artiste, ses créations chorégraphiées, et il dessine cela, ainsi que les répétitions en cours.



La jeune Mathilde Monnier était une enfant asthmatique et la danse lui a permis d'enfin respirer. Le lecteur retrouve aussi ces bouffées d'air au fil des planches qui offrent de larges espaces, des salles entières, vides ou occupées de quelques danseurs. Le graphisme apporte beaucoup de plaisir à la lecture de l'album, avec ses planches tantôt noir et blanc, tantôt éclatantes d'un fond de couleur vive.



Pour qui ne connaissait rien de Mathilde Monnier (mon cas) c'est instructif et on a ici un portrait tendre d'une femme exigeante et de son travail de création artistique. Elle a souvent collaboré avec des artistes d'autres disciplines, tels que Philippe Katerine ou Christine Angot. Pour qui est amateur du travail de Mathilde Monnier, cet album sera sûrement une source de plaisir de la découverte des coulisses de ses oeuvres, et de sa propre personnalité.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Envoyez la Brav-M sur ces imbéciles !

Deux écrivaines, sept dessinatrices et dessinateurs pour un petit livre de 64 pages.

Tous et toutes racontent avec leurs mots ou dessins les dernières actualités (manifestations ? )comme réforme des retraites, la manifestation de Sainte Soline.



J'ai fortement apprécié les dessins et photographies cependant le texte de fin m'a complètement sorti du livre je n'ai pas saisi où voulait nous emmener l'autrice.
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Ecolila

La couverture avec les cernes d'un arbre attire le regard. On se demande ce qui peut se cacher derrière ce magnifique dessin. Va t'on avoir le droit à une magnifique histoire autour de la nature? Mais François Olislaeger a décidé de raconter autre chose. Il choisit de mettre côte à côté le regard d'une petite fille, des textes célèbres sur la vie en harmonie avec la nature et son regard d'adulte avec des souvenirs de son enfance heureuse. Pour la mise en abîme, il choisit de ne pas suivre un récit linéaire. On trouve des allers-retours entre réalité, fiction et imaginaire. Le but de tout cela? Faire un bilan assez négatif de tout ce qui nous entoure entre la bétonisation, la disparation d'animaux, la forêt qui meurt... Bref, vous l'aurez compris le constat est sans appel très négatif. Il est d'ailleurs de pire en pire. Une façon d'alerter les adultes pour qu'ils changent pour les générations à venir, plus sensible à l'environnement. Mais les aspirations des enfants ne disparaissent-ils pas en majorité quand ils grandissent? Quand le conformisme social devient plus important que le reste? Au niveau graphique, c'est assez violent cette nuance de noir et blanc. On est dans un graphisme assez enfantin, très imprécis, très dense. Quand on est habitué à des choses classiques, cela va brûler la rétine. On s'en prend plein les yeux dans tous les sens du terme. Malheureusement on est vite lasser car on voudrait voir un peu de cette beauté évoqué par les mots. Quand on tourne les pages on est un peu agressé et l'on ne sait pas toujours comment lire. Une idée prometteuse qui l'est moins au final.
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Ecolila

Mélancolique, organique, profondément touchant
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Marcel Duchamp : Un petit jeu entre moi et je

Reçu dans le cadre du dernier Massecritique spéciale BD, ce livre est plus un livre d'art qu'une bande dessinée classique.

C'est une publication partue à l'occasion d'une grande rétrospective au centre Pompidou (septembre 2014 à janvier 2015).

On y voit Marcel Duchamp revisiter son oeuvre, au fil d'une promenade amusée et documentée, de l'enfance à la postérité.



Le livre est présenté sous une forme originale, un leporello de 3 mètres de large qu'on a quand même un peu de mal à déployer correctement et on est un peu déconcerté devant cette bande dessinée déstructurée, dépourvue de la moindre case.



Au delà de cela, cet ouvrage offre un point de vue singulier sur cet artiste que je connaissais mal ... on y saisit un peu mieux le processus créati de cet artiste à part, et notamment pourquoi Duchamp a créé ces œuvres qui, au premier regard sur l'urinoir ou le porte bouteilles, peuvent paraître hermétiques.



Bref un livre à la fois déroutant et instructif...un grand merci à Babelio et Acte Sud pour cette découverte!!



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Ecolila

Un superbe livre éminemment graphique qui ouvre des portes sur l'évolution de notre société et de notre planète face aux changements que nous avons provoqués. Une sensibilité à fleur de crayon, remarquée par une sélection au FIBD d'Angoulême.
Lien : https://www.actuabd.com/Ecol..
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