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Citations de François-René de Chateaubriand (1164)


Souvent des personnes qui s'aiment se jurent, au commencement de leur bonheur, de quitter ensemble la vie ; mais il arrive qu'elles ne marchent pas avec la même vitesse, et quand l'une est prête à atteindre le but, l'autre ne l'est pas ou ne l'est plus.
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Aussitôt qu'une pensée vraie est entrée dans notre esprit, elle jette une lumière qui nous fait voir une foule d'autres objets que nous n'apercevions pas auparavant.
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L'âme de l'homme est transparente comme l'eau de fontaine, tant que les chagrins qui sont au fond n'ont point été remués.
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Les grandes afflictions semblent raccourcir les heures comme les grandes joies : tout ce qui préoccupe fortement l'âme empêche de compter les instants.
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La vie, le bonheur, l'infortune, tiennent à un souffle. Vous mourez : deux heures après on ne pense plus à vous. Vous vivez, on n'y pense pas davantage. Qu'importent vos joies, vos peines, votre existence, non seulement à votre voisin qui ne vous a jamais vu, mais encore à cette tourbe qu'on appelle vos amis ? Pourquoi donc se faire une affaire de la vie ? elle ne mérite pas la moindre attention.
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La Révolution s'est divisée en trois parties qui n'ont rien de commun entre elles : la République, l'Empire et la Restauration ; ces trois mondes divers, tous trois aussi complètement finis les uns que les autres semblent séparés par des siècles.

Chacun de ces trois mondes a eu un principe fixe : le principe de la République était l'égalité, celui de l'Empire la force, celui de la Restauration la liberté.

L'époque républicaine est la plus originale et la plus profondément gravée, parce qu'elle a été unique dans l'histoire : jamais on n'avait vu, jamais on ne reverra l'ordre physique produit par le désordre moral, l'unité sortie du gouvernement de la multitude, l'échafaud substitué à la loi et obéi au nom de l'humanité.

J'assistai, en 1801 à la seconde transformation sociale. Le pêle−mêle était bizarre : par un travestissement convenu, une foule de gens devenaient des personnages qu'ils n'étaient pas.

2 L13 Chapitre 5
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Il faut avoir le cœur placé haut pour verser certaines larmes : la source des grands fleuves se trouve sur le sommet des monts qui avoisinent le ciel.
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Les mendiants vivent de leurs plaies : il y a des hommes qui profitent de tout, même du mépris.
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La misère de l'homme ne consiste pas seulement dans la faiblesse de sa raison, l'inquiétude de son esprit, le trouble de son cœur ; elle se voit encore dans un certain fond ridicule des affaires humaines. Les révolutions surtout découvrent cette insuffisance de notre nature : si vous les considérez dans l'ensemble, elles sont imposantes ; si vous pénétrez dans le détail, vous apercevez tant d'ineptie et de bassesse, tant d'hommes renommés qui n'étaient rien, tant de choses dites l'œuvre du génie qui furent l'œuvre du hasard, que vous êtes également étonné et de la grandeur des conséquences et de la petitesse des causes.
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Atala me fit un manteau avec la seconde écorce du frêne, car j'étais presque nu. Elle me broda des mocassines de peau de rat musqué avec du poil de porc-épic. Je prenais soin à mon tour de sa parure. Tantôt je lui mettais sur la tête une couronne de ces mauves bleues que nous trouvions sur notre route, dans des cimetières indiens abandonnés ; tantôt je lui faisais des colliers avec des graines rouges d'azalea, et puis je me prenais à sourire en contemplant sa merveilleuse beauté.
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La presse est un élément jadis ignoré, une force autrefois inconnue, introduite maintenant dans le monde ; c'est la parole à l'état de foudre ; c'est l'électricité sociale.
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L'empereur Nicolas eût-il fait d'entreprendre une campagne d'hiver en Europe ? Je le pense, s'il en avait la possibilité.
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Hélas!Ces mondes isolés ,chacun de nous les porte en soi;car où sont les personnes faites pour s'aimer qui ont vécu assez longtemps les unes près des autres pour n'avoir pas de souvenirs séparés?
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François-René de Chateaubriand
Tout a coup une porte s'ouvre : entre silencieusement le vice appuye sur le bras du crime, M de Talleyrand marchait soutenu par M Fouche, la vision infernale passe lentement devant moi, penetre dans le cabinet du Roi et disparait. Fouchet venait jurer foi et hommage a son seigneur; le feal regicide, a genoux, mit les mains qui firent tomber la tete de louis XVI entre les mains du roi martyr. L'eveque apostat fut caution du serment
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François-René de Chateaubriand
Tout a coup une porte s'ouvre : entre silencieusement le vice appuye sur le bras du crime, M de Talleyrand marchait soutenu par M Fouche, la vision infernale passe lentement devant moi, penetre dans le cabinet du Roi et disparait. Fouchet venait jurer foi et hommage a son seigneur; le feal regicide, a genoux, mit les mains qui firent tomber la tete de louis XVI entre les mains du roi martyr. L'eveque apostat fut caution du serment
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François-René de Chateaubriand
Asseyez-vous sur le tronc de l'arbre abattu au fond des bois : si dans l'oubli profond de vous-meme, dans votre immobilite, dans votre silence vous ne trouvez pas l'infini, il est inutile de vous egarer aux rives du Gange
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François-René de Chateaubriand
Alexandre regardant la statue de Napoleon sur la colonne de la place Vendome, il dit: si j'etais si haut, je craindrais que la tete ne me tournat
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François-René de Chateaubriand
Des cette epoque, Mme Roland demandait la tete de la reine, en attendant que la Revolution lui demanda la sienne
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Voilà comment s’expliquent le dépérissement de la société et l’accroissement de l’individu. Si le sens moral se développait en raison du développement de l’intelligence, il y aurait contrepoids et l’humanité grandirait sans danger, mais il arrive tout le contraire : la perception du bien et du mal s’obscurcit à mesure que l’intelligence s’éclaire ; la conscience se rétrécit à mesure que les idées s’élargissent. Oui, la société périra : la liberté, qui pouvait sauver le monde, ne marchera pas, faute de s’appuyer à la religion ; l’ordre, qui pouvait maintenir la régularité, ne s’établira pas solidement, parce que l’anarchie des idées le combat…
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Tels hommes seraient humiliés qu’on leur prouvât qu’ils ont une âme, qu’au-delà de cette vie ils trouveront une autre vie ; ils croiraient manquer de fermeté et de force et de génie, s’ils ne s’élevaient au-dessus de la pusillanimité de nos pères ; ils adoptent le néant ou, si vous le voulez, le doute, comme un fait désagréable peut−être, mais comme une vérité qu’on ne saurait nier. Admirez l’hébétement de notre orgueil !
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