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Citations de François-René de Chateaubriand (1136)


L'homme qui attente à ses jours montre moins la vigueur de son âme que la défaillance de sa nature.
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François-René de Chateaubriand
Les larmes sont mères des vertus, et le malheur est un marchepied pour s'élever vers le ciel.
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François-René de Chateaubriand
Au bout de la vie est un âge amer : rien ne plaît parce qu'on n'est digne de rien.
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François-René de Chateaubriand
Il y a plus de liberté dans le froc d'un capucin qui bénit les Alpes que dans la friperie entière des législateurs de la République, de l'Empire, de la Restauration et de l'usurpation de juillet.
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François-René de Chateaubriand
De tout pouvoir éventré et exposé à la lumière sort la vermine que l'on avait adorée.
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François-René de Chateaubriand
Il faut avoir le cœur placé haut pour verser certaines larmes : La source des grands fleuves se trouve sur le sommet des monts.
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François-René de Chateaubriand
Celui qui aime est toujours dans la joie : il court, il vole, il est libre, et rien ne le retient ; il donne tout pour tous et possède tout en tous, parce qu'il se repose dans ce bien unique et souverain qui est au-dessus de tout et d'où découlent et procèdent tous les biens.
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François-René de Chateaubriand
Il n'y a point d'âge légal pour le malheur.
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François-René de Chateaubriand
La colère, comme la faim, est mère des mauvais conseils.
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François-René de Chateaubriand
Les passions sont les mêmes dans tous les siècles, les idées changent avec la succession des âges.
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François-René de Chateaubriand
C'est une très méchante manière de raisonner que de rejeter ce qu'on ne peut comprendre.
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L’Andromaque de l’Iliade est plus épouse que mère ; celle d’Euripide a un caractère à la fois rampant et ambitieux, qui détruit le caractère maternel ; celle de Virgile est tendre et triste, mais c’est moins encore la mère que l’épouse […]. L’Andromaque de Racine est plus sensible, plus intéressante que l’Andromaque antique.
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Toute notre vie se passe
à errer autour de notre tombe ; nos diverses maladies sont des souffles qui nous approchent plus ou moins du
port.{L2 Chap.4}
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François-René de Chateaubriand
Le printemps, en Bretagne, est plus doux qu'aux environs de Paris, et fleurit trois semaines plus tôt. Les cinq oiseaux qui l'annoncent, l'hirondelle, le loriot, le coucou, la caille et le rossignol, arrivent avec des brises qui hébergent dans les golfes de la péninsule armoricaine. La terre se couvre de marguerites, de pensées, de
jonquilles, de narcisses, d'hyacinthes, de renoncules, d'anémones, comme les espaces abandonnés qui environnent Saint−Jean−de−Latran et Sainte−Croix−de−Jérusalem, à Rome. Des clairières se panachent d'élégantes et hautes fougères ; des champs de genêts et d'ajoncs resplendissent de leurs fleurs qu'on prendrait pour des papillons d'or. Les haies, au long desquelles abondent la fraise, la framboise et la violette, sont décorées d'aubépines, de chèvrefeuille, de ronces dont les rejets bruns et courbés portent des feuilles et des fruits magnifiques. Tout fourmille d'abeilles et d'oiseaux. les essaims et les nids arrêtent les enfants à chaque pas. Dans certains abris, le myrte et le laurier−rose croissent en pleine terre, comme en Grèce ; la figue mûrit comme en Provence ; chaque pommier, avec ses fleurs carminées ressemble à un gros bouquet de fiancée de village. {L1 Chap.6}
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François-René de Chateaubriand
Voilà le tableau de ma première enfance. J'ignore si la dure éducation que je reçus est bonne en principe, mais elle fut adoptée de mes proches sans dessein et par une suite naturelle de leur humeur. Ce qu'il y a de sûr c'est qu'elle a rendu mes idées moins semblables à celles des autres hommes ; ce qu'il y a de plus sûr encore,
c'est qu'elle a imprimé à mes sentiments un caractère de mélancolie née chez moi de l'habitude de souffrir à l'âge de la faiblesse, de l'imprévoyance et de la joie. {L1 Chap.5}
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Je touchais à ma septième année ; ma mère me conduisit à Plancouët, afin d'être relevé du voeu de ma nourrice, nous descendîmes chez ma grand−mère. Si j'ai vu le bonheur, c'était certainement dans cette maison. {L1 -Chap.4}
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Le jour je trace des pages aussi agitées que les évènements de ce jour ; la nuit, tandis que le roulement du canon lointain expire dans mes bois, je retourne au silence des années qui dorment dans la tombe, à la paix de mes plus jeunes souvenirs. Que le passé d'un homme est étroit et court, à côté du vaste présent des peuples et de leur avenir immense !
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Toute notre vie se passe à errer autour de notre tombe ; nos diverses maladies sont des souffles qui nous approchent plus ou moins du port. Le premier mort que j'aie vu était un chanoine de SaintMalo ; il gisait expiré sur son lit, le visage distord par les dernières convulsions. La mort est belle, elle est notre amie : néanmoins, nous ne la reconnaissons pas, parce qu'elle se présente à nous masquée et que son masque nous épouvante.
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Je n'assiste pas à un baptême ou à un mariage sans sourire amèrement ou sans éprouver un serrement de coeur. Après le malheur de naître, je n'en connais pas de plus grand que celui de donner le jour à un homme.
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Je conçus l'idée de la vengeance ; je m'aurais voulu battre contre l'assassin. Sous ce rapport je suis singulièrement né : dans le premier moment d'une offense, je la sens à peine ; mais elle se grave dans ma mémoire ; son souvenir, au lieu de décroître, s'augmente avec le temps ; il dort dans mon coeur des mois, des années entières, puis il se réveille à la moindre circonstance avec une force nouvelle, et ma blessure devient plus vive que le premier jour. Mais si je ne pardonne point à mes ennemis, je ne leur fais aucun mal ; je suis rancunier et ne suis point vindicatif. Ai-je la puissance de me venger, j'en perds l'envie ; je ne serai dangereux que dans le malheur. Ceux qui m'ont cru faire céder en m'opprimant se sont trompés ; l'adversité est pour moi ce qu'était la terre pour Antée : je reprends des forces dans le sein de ma mère. Si jamais le bonheur m'avait enlevé dans ses bras, il m'eût étouffé.
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