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François-René de Chateaubriand
C'est une très méchante manière de raisonner que de rejeter ce qu'on ne peut comprendre.
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François-René de Chateaubriand
C'est une très méchante manière de raisonner que de rejeter ce qu'on ne peut comprendre.
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François-René de Chateaubriand
On vit avec un cœur trop plein dans un monde trop vide. Et sans avoir usé de rien, on est désabusés de tout.
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François-René de Chateaubriand
J'aime dans le chat cette indifférence avec laquelle il passe des salons à ses gouttières natales.
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François-René de Chateaubriand
« L'écrivain original n'est pas celui qui n'imite personne, mais celui que personne ne peut imiter. » - Extrait de Génie du christianisme |
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François-René de Chateaubriand
Faites que la beauté reste, que la jeunesse demeure, que le cœur ne se puisse lasser et vous reproduirez le ciel. |
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Atala de François-René de Chateaubriand
Les douleurs ne sont point éternelles ; il faut tôt ou tard qu'elles finissent, parce que le cœur de l'homme est fini ; c'est une de nos grandes misères : nous ne sommes pas même capables d'être long-temps malheureux.
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Les aventures du dernier Abencerage de François-René de Chateaubriand
On place souvent dans les tableaux quelque personnage difforme pour faire ressortir la beauté des autres : dans cette Nouvelle, j’ai voulu peindre trois hommes d’un caractère également élevé, mais ne sortant point de la nature et conservant, avec des passions, les mœurs et les préjugés mêmes de leur pays. Le caractère de la femme est aussi dessiné dans les mêmes proportions. Il faut au moins que le monde chimérique, quand on s’y transporte, nous dédommage du monde réel. (p3 - Avertissement) |
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Atala de François-René de Chateaubriand
Ainsi passe sur la terre tout ce qui fut bon, vertueux, sensible ! Homme, tu n'es qu'un songe rapide, un rêve douloureux ; tu n'existes que par le malheur ; tu n'es quelque chose que par la tristesse de ton âme et l'éternelle mélancolie de ta pensée !
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Atala de François-René de Chateaubriand
Quel affreux, quel magnifique spectacle ! La foudre met le feu dans les bois ; l’incendie s’étend comme une chevelure de flammes ; des colonnes d’étincelles et de fumée assiègent les nues qui vomissent leurs foudres dans le vaste embrasement. Alors le grand Esprit couvre les montagnes d’épaisses ténèbres ; du milieu de ce vaste chaos s’élève un mugissement confus formé par le fracas des vents, le gémissement des arbres, le hurlement des bêtes féroces, le bourdonnement de l’incendie, et la chute répétée du tonnerre qui siffle en s’éteignant dans les eaux.
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François-René de Chateaubriand
Les religions naissent de nos craintes et de nos faiblesses, s'agrandissent dans le fanatisme et meurent dans l'indifférence.
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Pensées, réflexions et maximes - Premières poésies de François-René de Chateaubriand
Nuit de printemps Le ciel est pur, la lune est sans nuage : Déjà la nuit au calice des fleurs Verse la perle et l’ambre de ses pleurs ; Aucun zéphyr n’agite le feuillage. Sous un berceau, tranquillement assis, Où le lilas flotte et pend sur ma tête, Je sens couler mes pensers rafraîchis Dans les parfums que la nature apprête. Des bois dont l’ombre, en ces prés blanchissants, Avec lenteur se dessine et repose, Deux rossignols, jaloux de leurs accents, Vont tour à tour réveiller le printemps Qui sommeillait sous ces touffes de rose. Mélodieux, solitaire Ségrais, Jusqu’à mon cœur vous portez votre paix ! Des prés aussi traversant le silence, J’entends au loin, vers ce riant séjour, La voix du chien qui gronde et veille autour De l’humble toit qu’habite l’innocence. Mais quoi ! déjà, belle nuit, je te perds ! Parmi les cieux à l’aurore entrouverts, Phébé n’a plus que des clartés mourantes, Et le zéphyr, en rasant le verger, De l’orient, avec un bruit léger, Se vient poser sur ces tiges tremblantes. + Lire la suite |
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Mémoires d'Outre-Tombe (1) Livre I à XIV. de François-René de Chateaubriand
Je suis attaché à mes arbres ; je leur ai adressé des élégies, des sonnets, des odes. Il n'y a pas un seul d'eux que je n'ai soigné de mes propres mains, que je n'ai délivré du ver attaché à sa racine, de la chenille collée à sa feuille ; je les connais tous par leur noms, comme mes enfants : c'est ma famille, je n'en ai pas d'autre, j'espère mourir auprès d'elle.
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Atala de François-René de Chateaubriand
Le grand tort des hommes, dans leur songe de bonheur, est d’oublier cette infirmité de la mort attachée à leur nature : il faut finir. Tôt ou tard, quelle qu’eût été votre félicité, ce beau visage se fût changé en cette figure uniforme que le sépulcre donne à la famille d’Adam.
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François-René de Chateaubriand
Cité dans Le 1, n° 148, du 29 mars 2017 Les institutions passent par trois périodes : celle des services, celle des privilèges, celle des abus. |
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François-René de Chateaubriand
Dans ce labyrinthe de tombeaux, je pensais au mien prêt à s'ouvrir. Le buste d'un homme inconnu comme moi ne prendrait jamais place au milieu de ces illustres effigies ! (Chateaubriand visitant Westminster Abbey) |
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Mémoires d'outre-tombe de François-René de Chateaubriand
La Révolution m'aurait entraîné, si elle n'eût débuté par des crimes : je vis la première tête portée au bout d'une pique, et je reculai. Jamais le meurtre ne sera à mes yeux un objet d'admiration et un argument de liberté ; je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu'un terroriste.
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En quelle année, la mère de Chateaubriand lui "infligea-t'elle la vie" ?