François Vallejo

Deux époques, deux manières d'exercer la médecine, la chirurgie, ...des doutes, des certitudes mais une même volonté de soigner, de risquer l'impossible pour sauver un malade, des médecins qui sont fidèles à leurs valeurs.

Un livre facile à lire, plaisant, une illustration des comportements humains, une description des aristocrates d'antan, leur capacité à nuire et à ne pas être mis en cause, .. les ambiguïtés des comportements d'aujourd'hui et le climat délétère des "chers collègues" médecins

J'aurai apprécié une narration plus rythmée, plus palpitante

C'est l'extravagance désinvolte de Vallejo qui fait sa différence. Et le parfum de mystère présent dans tous ses livres qui les rend si attrayants.
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Ta guérison ma déraison ! Famille DELATOUR, chirurgien de siècle en siècle, la passion de leur métier, le père transmet au fils qui se sent plus proche des fleurs et du métier d’apothicaire que du sang des malades. Les époques se télescopent et croisent les destins… une subtile orchestration des temps et contre-temps

J'aime beaucoup l'écriture de François Vallejo. Il m'emporte, m'inquiète et j'ai du mal à lâcher le livre une fois embarquée dans sa prose dense. J'ai adoré ce roman comme j'avais aimé "ouest".

Un roman époustouflant, magnifiquement écrit, qui nous tient en haleine, qu'on ne peut plus lâcher!

N'ayant jamais lu cette auteur, j'étais un peu deconcertepar par la 4eme de couverture, pensant ne pas comprendre grand chose à ce livre.Mauvais jugement.Je ai adoré cette histoire, j'ai accroché dès le début, l'écriture est précise, claire et captivante.Le déroulement de l'histoire est passionnante et l'intrigue monte en puissance et en intérêt.Jusqu'à la fin, on est surpris.Il est vrai que le sujet m'interssais et cela explique mon engouement pour ce livre.

Assurément, il y a un mystère Vallejo, orfèvre du point-virgule et façonneur incomparable des passions humaines.


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Trois sœurs orphelines, l'ainée vient juste d'être majeure, elles décident ensemble de prendre leur vie en charge, de passer outre le conseil de famille. Marthe la plus âgée passera à côté de sa vie, elle se sacrifiera pour les deux plus jeunes. Jusqu'au bout le lien familial sera plus fort que tout. Une belle histoire...

Une histoire curieuse, une vie d'un autre temps.. ça a été long mais je me suis tout de même laissée prendre peu à peu par l'intrigue, par cet huluberlu de baron, ses obsessions et par cette famille qui, tout en tentant de garder la tête haute, s'efforce de sortir des rets de sa tyrannie.

Le début du récit se situe à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Lors d'un conseil de famille, l'oncle et la tante des soeurs Brelan, mineures et orphelines, annoncent qu'ils vont les prendre sous leur tutelle, ce qui rebute les intéressées. Le jour même, Marthe, l'aînée, fête ses 21 ans, âge de la majorité légale. Elle décide, avec leur accord, d'assumer ses cadettes. Les filles Brelan veulent se débrouiller seules dans la vie. Impossible de les en dissuader. Il en sera toujours ainsi. Désormais, elles vont se battre pour exister comme elles l'entendent, avec le soutien de leur espiègle grand mère Madeleine.

Qu'iimporte la réputation d'arrogantes qu'on leur fait. Leur père Louis Brelan, grand admirateur de Le Corbusier, dirigeait un cabinet d'architecte. Marthe s'y fait embaucher comme secrétaire. Lorsque malade, elle est envoyée au sanatorium, Sabine lui succède. Obsédée par la réussite et par l'argent, celle ci épouse bientôt Markus Schlegel, un riche entrepreneur allemand.

A l'inverse de Sabine, Judith la dernière ne comprend pas qu'on puisse faire passer ses ambitions pour un homme. Cette passionnée se rêve un destin exceptionnel, un amour exceptionnel. Et tombe amoureuse d'un criminel, Martin Baléares, qu'elle visite en prison. En dépit des mises en garde de ses aînées, l'idéaliste défend mordicus un être grossier et brutal qu'elle initie peu à peu à la lecture.

François Vallejo, auteur confirmé et souvent primé, mêle réflexions philosophiques et sociologiques sans jamais oublier la progression de l'intrigue et ses rebondissements. Une fiction qui […] se révèle plus d'actualité que jamais.
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La finesse de l’analyse et l’efficacité du récit, servies par une prose épousant chaque mouvement et chaque émotion, en font un moment important dans l’œuvre d’un écrivain trop peu connu, François Vallejo.
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Je n'ai lu que le début de ce livre. La confrontation de ce jeune noble névrosé avec son garde-chasse dans une atmosphère étouffante et malsaine ne m'a pas du tout plu.

Avec cet excellent roman de François Valléjo, on salue à nouveau les choix éditoriaux, synonyme de qualité et d'originalité, des Editions Viviane Hamy.

Le pouvoir de la fratrie mais aussi ses revers sont abordés avec malice. Marthe, Sabine, Judith, chacune à son tour va assumer son rôle d'aînée, de puînée ou de cadette. Réussite professionnelle, mariage, rébellion, les cartes sont jetées. Elles vont s'affranchir du monde des hommes en voulant tout d'abord le conquérir. Alors que chacune d'elles trouvera sa voie, la puissance de cette fratrie les réunira quand la plus jeune, Judith, sera en danger.

Professeur de Lettres classiques, François Vallejo dont la «belle écriture» a été reconnue et récompensée par ses pairs, séduit le lecteur d'emblée avec ces trois héroïnes. Auteur incontournable, on l'aime pour son style décalé, son humour. Il manie la langue française avec simplicité et élégance.

Un roman flamboyant servi par un style narratif puissant. Le narrateur qui ouvre le récit s'efface pour laisser la place aux différents personnages qui deviennent tour à tour narrateurs, décrivant leurs propres pensées et dialogues intérieurs. François Vallejo a pris le parti d'utiliser une langue surannée semblable à la langue de l'époque. Le tout ne manque pas d'humour, frisant parfois le cocasse. L'auteur distille un suspens subtil bien servi par le cadre du roman : la période sombre de la Révolution Française, les paysages sauvages, les bois et les marais entourant ce château isolé, les manies et la perversion du baron. C'est dans ce décor que vont s'affronter ces deux hommes dans une terrible lutte meurtrière. Cette accumulation de noirceur laisse un sentiment de malaise au fil des pages, renforçant cependant l'intérêt du livre.

Je n'ai pas aimé ce livre. Rien ne m'a retenu dans sa lecture et j'ai perdu mon temps. J'en suis déçue.

Perso à oublier tout de suite.

Un vrai coup de coeur
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Au poker, le Brelan est la réunion de trois cartes de même valeur.













C’est ce que pensent en effet ces trois sœurs, que l’union fait la force et qu’à elles trois, elles pourraient déplacer les montagnes et obtenir tout ou presque ce qu’elles désirent, alors que sans l’une des trois tout devient plus compliqué, difficile…







Il faut dire que toutes jeunes déjà, elles se retrouvent orphelines et doivent prendre leur destin en main. Refusant l’avis du juge et celui unanime de la famille qui voulait les confier à leur tante Rose, Marthe, Sabine et Judith obtiennent, par un subterfuge astucieux, de rester indépendantes : Marthe, l’aînée, a en effet 21 ans le jour même du jugement, ce qui lui permet de prendre la tutelle de ses sœurs.













Mais les trois jeunes femmes ne réalisent pas vraiment ce que sera leur vie, ni comment elles devront s’en sortir, ne serait-ce que financièrement. L’ainée, lucide et raisonnable est vite obligée de se mettre à travailler pour faire manger ses sœurs, qui elles, s’enferment dans leurs chimères, surtout la dernière, révoltée et totalement utopique. Sabine, la seconde, a beaucoup d’ambition et ira trouver en Allemagne l’homme qu’elle imagine pouvoir assouvir ses désirs d’argent et de puissance. Chacune des trois, tour à tour tentera à sa façon de s’éloigner du trio, de s’en détacher, de vivre et de penser de manière autonome, mais les liens du sang entre ces sœurs-là sont si puissants qu’à chaque fois elles se retrouvent, qu’elles n’arrivent pas à s’émanciper de cette famille.



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