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Critiques de Françoise Benhamou (17)
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Le livre à l'heure numérique : Papier, écrans, ve..

Un livre attirant par sa couverture évoquant une liseuse.

Un livre étonnant, qui fait le pari d'une publication papier sur des sujets en évolution, révolution, mutation ... numérique.

Un essai fort documenté qui parvient à rester attrayant, lisible, très clair dans l'exposé. Ce livre, après nous avoir présenté d'autres exemples de mutations numériques dans le domaine culturel, notamment la musique et la presse, a pour ambition de présenter un tableau très complet de la situation du monde des livres à l'heure du numérique.

Pari réussi, bravo à l'auteure
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Le livre à l'heure numérique : Papier, écrans, ve..

L'auteur, économiste spécialisée dans le domaine des industries culturelles, dresse un tableau plutôt exhaustif de la situation actuelle de la presse et du livre en France alors que le numérique a déjà bouleversé la première et qu'il s'apprête à faire de même avec le second. On pourrait déplorer cependant que Françoise Benhamou ne se hasarde pas ou peu à prévoir l'avenir. Mais qui en est capable aujourd'hui ?
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L'économie de la culture

Françoise Benhamou (économiste reconnue) s’intéresse à l’économie de la culture dans ce petit (mais néanmoins dense) ouvrage.



Cinq grande parties sont développées : les consommations et l’emploi ; le spectacle vivant ; les marchés de l’art et le patrimoine ; les industries culturelles – livre, disque, cinéma, jeu vidéo ; et enfin les politiques culturelles. Différentes sphères culturelles sont ainsi abordées, et l’auteur s’applique à faire ressortir la place du créateur, de l’industrie/du producteur, et du consommateur dans chacun des cas. Les théories de grands économistes sont étudiées, comme celle de Gary Becker et Georges Stigler qui cherche à expliquer pourquoi la consommation de biens culturels n’évolue pas positivement lorsque le capital intellectuel augmente. Selon eux, lorsque le niveau d’éducation s’accroît, le salaire ainsi que le travail augmentent également, et le temps qu’il est possible de consacrer aux activités culturelles diminue.



De grandes problématiques sont abordées : les stratégies des institutions et le dilemme entre qualité du spectacle et nombre de spectateurs à venir le voir, ou encore le problème de la non redistribution des subventions qui augmente les inégalités sociales de par la hausse des prix de l’accès à la culture. Le souci croissant que pose le phénomène de la concentration des institutions, notamment dans le domaine du livre est abordé. Françoise Benhamou reprend les différents achats de maisons d’édition et de distributeurs. La concentration de la consommation sur un nombre réduit de titres fait aussi partie des phénomènes étudiés.



La longueur de certaines phrases, souvent ponctuées de parenthèses ainsi que le nombre important de chercheurs, d’économistes cités peut parfois freiner le lecteur. Le livre de Françoise Benhamou est précis et s’intéresse à beaucoup de facettes de l’économie culturelle, tout cela en 115 pages (comme tous les ouvrages de la collection Repère). Cet ouvrage peut être qualifié de référence pour toute personne souhaitant se pencher sur l’économie de la culture.



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L'économie de la culture

Voici un condensé sur l'économie qui régit les champs culturels aujourd'hui que j'ai acheté dans le cadre de mes études, pour une entrée en master.

Je suis issue d'une formation purement littéraire et n'ai étudié que très peu d'économie dans ma vie et je dois dire que certaines notions abordées dans ce livre ne vont pas de soi pour des novices mais ne sont malheureusement pas vraiment expliquée, même succinctement. J'ai été obligée de faire moi-même des recherches complémentaires. Par ailleurs, certains passages ne sont pas très clairs, rédigés de façon un peu alambiquée, et il me semble que d'autres passages développent des exemples peut-être trop nombreux ou précis.

Malgré ces défauts ce livre apporte un bon aperçu des différents domaines culturels en France et ailleurs (Etats-unis, Angleterre en particulier). Il est très intéressent à découvrir selon moi, surtout si l'on a jamais étudié auparavant ce genre de sujets. L'ouvrage en entier d'ailleurs ne m'est pas utile pour mes études mais j'ai quand même été curieuse de lire tous les chapitres. Je comprends un peu mieux ainsi le paysage culturel de la France aujourd'hui, même s'il est difficile d'assimiler toutes les informations et théories de ce livre. C'est un bon début en tout cas pour ensuite mieux approfondir le sujet. A recommander.
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Valoriser le patrimoine culturel de la Fran..

Les auteurs de ce rapport veulent démontrer que l'Etat a tout intérêt à s'investir dans la protection et la mise en valeur du patrimoine culturel, car si elles engendrent forcément des dépenses, elles peuvent aussi être un tremplin économique majeur. On pense notamment aux secteurs du tourisme et de la culture, pour lesquels l'augmentation de la fréquentation d'un lieu protégé aura un impact sur la création d'emplois et pourra développer l'attractivité de la région. Cette participation des politiques publiques sera bien sûr financière, mais pas uniquement, et pas exclusivement sous forme de subventions distribuées aux musées et aux autres lieux de culture.



Pour pouvoir participer efficacement à la promotion du patrimoine et être en mesure de faire des propositions, il convient tous d'abord de savoir ce qu'on entend par ce terme, puis de l'observer en tant que secteur de l'économie à part entière...


Lien : http://pulco-suivezlepapillo..
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Economie du patrimoine culturel

Excellente synthèse sur l'économie du patrimoine culturel présentée par la grande spécialiste des questions liées à l'économie de la culture en général.
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L'économie de la culture

Plus on écoute de la musique, et plus on l'apprécie: c'est une des particularités de la culture. Et c'est pareil pour la peinture, ou les autres arts. Contrairement à la fameuse loi des économistes dite de l'utilité marginale: quand on a déjà avalé trois mojitos, le quatrième a moins d'intérêt (et peut même provoquer un certain écœurement).



Si les économistes sont peu nombreux à s'être penchés sur la culture, certains, des plus célèbres, s'y sont intéressés. A commencer par Adam Smith, notre bon père à tous (vous vous souvenez, la "main invisible" du marché). Lequel Smith voyait dans la culture l'exemple même de l'activité non productive. Alors que Keynes, en 1940, fut chargé de créer et de diriger le conseil d'encouragement à la musique et aux arts, qui deviendra l'Arts Council. Le but était d'aider les artistes et de distraire la population britannique, alors en pleine bataille d'Angleterre.



La culture, sujet éminemment politique, est également soumise aux lois de l'économie. Il n'est que de voir les chiffres d'affaires de sociétés comme Disney, Warner, ou en France, Vivendi. Bertelsmann, géant allemand de l'édition, de la presse, et de la musique avec BMG, frôle les 20 milliards d'Euros annuels. C'est comparable à celui de Facebook.



Ce petit livre a le mérite de faire le tour de la question en quelques tableaux - pas trop, et les nombreux encadrés dont est coutume la collection Repères, et qui en rendent la lecture dynamique. Quelques notions économiques ne sont pas expliquées par l'auteure, il faudra donc se référer à Wikipédia pour en savoir plus. Mais même sans cela, on apprendra une foule de choses: stratégies des principaux acteurs, dépenses des ménages, emplois (près d'un million en France, en équivalent temps plein), coût moyen de production des films, subventions,...



Quelques touches de sociologie sont utilement rappelées: par exemple, la corrélation entre le niveau de revenu, l'éducation, et la fréquentation de certains spectacles, l'Opéra en étant l'exemple caricatural (130 Euros de subventions par place, quand même!).



Moins connue sans doute, l'auteure aborde la question du choix du métier d'artiste, périlleux, ainsi que les motivations des mécènes. Elle cite également Gary Becker, qui fut par ailleurs prix Nobel d'économie en 1992. Ce père de la théorie du choix rationnel, qui a cherché à réconcilier économie et sociologie, n'a pas hésité à mettre en équation le plaisir de la consommation musicale!



Ce sont peut-être les aspects politiques qui donnent le plus à réfléchir. La place de la culture dans les sociétés, abordée notamment sous l'angle du financement, mais aussi des retombées indirectes (tourisme culturel, prestige...) L'importance du mécénat aux Etats-Unis est opposée au modèle français centralisé, où le ministère de la Culture gère un important budget. Elle souligne les risques associés au numérique, à la concentration, et les menaces pour le futur : le livre, incontrôlable une fois publié, facile à disséminer, est une barrière au totalitarisme, alors que les majors du multimédia sont plus sensibles à un contrôle centralisé.

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L'économie de la culture

Cet ouvrage publié en 1996 et ré-édité six fois depuis, avec des addendas dont les plus récents semblent dater de 2011, n'a pas répondu à mes attentes car il ne fournit guère de matière à réflexion. (Je précise que, de ce fait, je n'ai pas lu les chapitres sur le spectacle vivant et les politiques culturelles, sujets qui, en outre, ne sont pas dans mon champ actuel).

Il me semble qu'aujourd'hui une approche économique de la culture devrait se focaliser sur l'évolution des "modèles d'affaires" qu'induit l'irruption des techniques digitales. Au lieu de cela, l'ouvrage donne la plus grande place à un inventaire des activités culturelles à la fin du 20ème siècle et ne cite de des réflexions antérieures à la révolution digitale.
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Politique culturelle, fin de partie ou nouv..

Tout d’abord merci à Babelio pour son opération Masse Critique et à La Documentation Française pour l’envoi du livre.



Ce petit ouvrage de 150 pages appartient à la collection « place au débat ». Ce sont donc plutôt des pistes et des esquisses qui sont évoquées, plutôt qu’un approfondissement de toute la politique culturelle.

Françoise BENHAMOU étant une spécialiste l’économie de la culture, le livre semble d’emblée intéressant.

A travers un bilan de la politique culturelle française actuelle, elle cherche des solutions pour la faire évoluer, afin qu’elle intègre le plus possible les changements qui ont été opérés depuis quelques décennies : internet, la mondialisation, les réseaux sociaux, le streaming,…



Elle évoque tous les pans de la culture : bibliothèque livre et presse, musée, cinéma, télévision, arts du spectacle, musique, patrimoine et même jeu vidéo.

Elle nous redonne les définitions de certains concepts clés qu’il est bien utile d’intégrer : la chronologie des médias, le droit de prêt en bibliothèque, le régime des intermittents pour ne citer qu’eux ; et elle s’appuie sur de nombreux chiffres, très parlants (par exemple le mécénat d’entreprise, le nombre de festivaliers, de visiteurs pour les musées,…).

Elle compare également avec des exemples d’autres pays (compagnies de théâtre en Italie, cinéma aux États-Unis, budget culture en Chine, musées en Espagne), et permet d’entrevoir d’autres possibilités d’actions pour la politique culturelle française.

D’autre part, elle tente de lier et de montrer la complémentarité qui peut exister entre deux paradoxes, afin d’éviter tout clivage : ne plus opposer standardisation et diversité, allier budget d’État et mécénat privé et crowdfunding, accompagner le numérique tout en continuant d’aider le monde physique, conserver un ministère dédié à la culture tout en incitant à la coopération entre tous les ministères, inclure les citoyens pour proposer une culture participative.

Une bibliographie et une sitothèque terminent cet essai et permettent d’aller plus loin dans la réflexion.



En conclusion, un ouvrage synthétique clair et très instructif, accessible à tous. Parfait pour avoir en tête les problématiques actuelles liées à la culture en France.
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Ce que la Covid nous a appris

Lire ce livre aujourd'hui alors qu'il compile des écrits rédigé en 2020 est un peu amusant. Parce que fin 2020, nous n'avions pas encore beaucoup de recul sur cette fameuse épidémie. J'ai trouvé cette lecture plutôt récréative car elle ne demande pas vraiment à réfléchir sur notre futur puisque celui-ci s'est déjà réalisé entre temps. C'est juste amusant que ces auteurs nous partagent différents thèmes autour de la COVID, et de voir qu'aujourd'hui, avec deux ans de recul, je pense que nous avons replongé en masse dans tous nos travers avant COVID. Quelques sujets restent universellement rassurant. Il est vrai que l'humain est un "monstre" envers lui-même, mais que les situations les plus dramatiques sont souvent celles où on voit de très beaux élans d'entraide se mettre en place. Pour le reste, je crois de plus en plus que l'humain est désespérement incapable d'apprendre de ses erreurs. Le monde est trop complexe, trop mondialisé, pour que nous puissions agir. Cette lecture n'était pas forcément utile.
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Des économistes répondent aux populistes

Les 17 auteurs de ce petit recueil sont membres du "cercle des économistes", un groupe d'économistes qui se donnent pour mission "d'organiser et de promouvoir un débat économiques et accessible à tous" selon leurs propres termes.



On peut retenir une définition du populisme par Daniel Albertazzi et Duncan MacDonnell reproduite au chapitre 2 : "une idéologie qui oppose un peuple vertueux et homogène à un ensemble d'élite et autres groupes d'intérêts particuliers de la société, accusés de priver, ou de tenter de priver le peuple souverain de ses droits, de ses biens, de son identité, et de sa liberté d'expression"



16 chapitres tentent de déconstruire les affirmations des populistes de droite et de gauche, Mélenchon et Le Pen chez nous et d'autres ailleurs. La première partie se centre plus sur l'histoire, fait le lien avec les populismes antérieurs, ceux qui ont pris le pouvoir et leurs résultats économiques. Sont évoqués de certains moments de l'expérience soviétique, l'Argentine péroniste ou le cas Donald Trump. La comparaison des situations historiques permet aussi de montrer que, outre l’insécurité économique, la solitude sociale et un rapport "blessé" à autrui est un facteur de développement du populisme, plus particulièrement de droite.



Le chapitre " le populisme et le rapport aux chiffres" commence par une citation de Proust : " Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n'ont pas fait naitre celles-ci, ils ne les détruisent pas ; ils peuvent leur infliger les plus constants démentis sans les affaiblir, et une avalanche de malheurs et de maladies se succédant sans interruption dans une famille ne la fera pas douter de la bonté de son dieu ou du talent de son médecin" . Citation assez ironique dans ce livre qui tente d'apporter des faits en réponse aux arguments populistes.



La deuxième partie est consacrée à la finance : le propos des auteurs est de démontrer que les marchés financiers sont certes critiquables mais aussi indispensables. Le relâchement des contraintes à partir des années 80 a conduit à des errements qui ont abouti à la crise de 2007 -2008, mais la sphère réelle de l’économique a besoin des marchés financiers. Sur le versement des dividendes aux actionnaires, ils soutiennent que les entreprises qui versent le plus de dividendes sont aussi celles qui investissent le plus. Rien n'est dit en revanche sur la relation avec les salaires. L'indépendance des banques centrales est présentée comme une réalité en trompe-l’œil, conséquence de choix politiques qui fixent ses objectifs.



La troisième partie est consacré à la mondialisation

Première affirmation : les difficultés économiques de la France (faible poids de l'industrie, faible taux d'emploi, recul des parts de marchés dans le commerce international) ne sont pas liées à la mondialisation car la dégradation du commerce extérieur de la France se fait vis à vis de l'Europe de l'Ouest et non pas des pays émergents. La cause n'est pas le coût de production "compétitivité coût" mais la faiblesse de l'investissement des entreprises dans les nouvelles technologies, entre autre la robotisation et la faible compétence de la population active ( d'où le faible taux d'emploi et la difficulté à recruter).

Le faible taux d'emploi accroit la pauvreté et les inégalités. Les remèdes ne sont pas la fermeture des frontières mais l’amélioration de l’éducation et de la formation professionnelle et l'attractivité de l'enseignement. La France doit également se réindustrialiser, non pas en fermant les frontières mais en augmentant l'investissement dans la recherche et l'innovation. Le chapitre consacré au protectionnisme affirme la nécessité de mesures de protection mesurées et limitées face à l'hypermondialisation constatée depuis 1995 en parallèle des investissements évoqués plus haut; y compris publics.



Le chapitre consacré à l'immigration démonte l'idée selon laquelle l'immigration engendre le chômage : parce que les étrangers sont discriminés sur le marché de l'emploi et qu'ils ne sont recrutés que si les nationaux font défaut, notamment dans les métiers peu valorisés. La jeunesse des migrants contribue en outre, à l'équilibre du système des retraites.

Le chapitre sur les inégalités montre surtout la grande diversité des inégalités et de la manière de les mesurer. Encore plus qu'ailleurs c'est un domaine où tout et son contraire a été dit.



Sur le climat, l'auteur souligne l’intérêt économique pour l’Europe d'effectuer cette transition écologique.

Enfin, le dernier chapitre sur les politiques culturelles et l'importance maintenir et développer le pluralisme dans les médias et la culture afin d'éviter l'hégémonie culturelle des thèses populistes et de développer l'accès à la culture dès le plus jeune âge.

Les auteurs ne défendent pas à tout va un modèle ultra libéral et ne condamnent pas dans tous les cas les analyses et les propositions des populistes. L'idée que j'en retiens est plutôt leur volonté de faire comprendre qu'en économie, comme ailleurs, les interactions sont complexes, que le propositions populistes sont souvent de court terme et négligent le long terme et les réactions des autres acteurs.



C'est aussi un appel à la modestie des économistes comme des politiques : les facteurs interférant sur la mise en œuvre d'une décision, d'une politique économique sont tellement divers et complexes et dépendent aussi de la culture, de l'histoire, des croyances, de la représentation et de l'information des acteurs. Elles ne sont pas des lois "naturelles" intangibles et mécanistes mais elles ne sont pas non plus dépendantes de la seule volonté politique de type "FIAT LUX" qui prétendraient qu'il suffit de ... ceci ou cela pour obtenir tel ou tel résultat et que tout aille mieux.



C'est peut être cela aussi qui est désespérant et qui produit le populisme : un sentiment d'impuissance face au monde, qui fait peur et que les populismes imputent de manière intempestive à des élites quelconques, en tout cas à un cause facile à nommer et à représenter.



Malgré les propositions qu'il contient dans certaines chapitres, ce livre est loin de le démonter, bien au contraire.. Sa lecture m'a plusieurs fois donner le sentiment qu'on était sur des rails tels qu'on sortir ou a minima infléchir, bouger l'aiguillage, relevait de l'exploit, d'autant qu'une adhésion des citoyens est nécessaire.
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Des économistes répondent aux populistes

Beau sujet avec des auteurs très intéressants et respectés. Mais c'est le discours qui fait défaut: trop compliqué pour un novice comme moi où les mécanismes économiques ne sont pas assez détaillés et sans doute beaucoup trop léger pour un connaisseur.
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Droit d'auteur et copyright

Concernant le droits d'auteur et le copyright je considère que c'est n'importe quoi cette histoire et d'une vénalité et d'un narcissisme insupportable , à moins qu'on ait affaire à un génie pûr qui a ce moment là a le droit à son dû.

Exemple , on a remplacé sciemment  ( dans le but de détourner ) Céline par Sartre et Camus comme on a détourné Van-gogh et Artaud - entre autres - par Michel Foucault etc : moins bons , sociétaux et politiquement plus rentables , respectables et convenables.



Ces opérations délibérés de détournement ne sont jamais révélés au grand-public et ça s'est même aggravé puisque les grands auteurs , acteurs , peintres , musiciens classiques etc sont remplacés ,en connaissance de cause, par des gens qui ont scandaleusement le même prénom que les grands hommes , qui sont plus connus parfois même , alors qu'ils n'accomplissent rien , et on a même autorisé tout aussi délibérément un livre médiocre à porter le même titre qu'une grande œuvre : c'est du noyage culturel délibéré et parfois l'opération est si bien réussi qu'on ne sait plus quel génie a été pillé car on l'enterre six pieds sous terre en ne le citant jamais : et en faisant croire que l'oeuvre passé d'un homme c'est open bar : alors que la fondation Hergé, Maus de Spiegelman ou encore Harry Potter sont sur-protégés juridiquement : des familles entières prospèrent sur des œuvres écrites par d'autres : on est autant sourcilleux de sur-protéger la merde qu'on ne permets pas aux grands hommes d'avoir la mémoire de leur œuvre intacte !



Ceci s'explique par plusieurs raisons ;  nottamment que nos productions culturelles actuelles n'existeraient pas , si nos grands hommes ( artistes , acteurs , musiciens , et parfois même peintres etc ) avaient réclamés comme aujourd'hui leur dû que les nullos aujourd'hui réclament : le pillage est toujours dans un seul sens : le nul culturel est sur-protégé juridiquement alors qu"il n'existe pardaoxalement que parce-que les œuvres des grands hommes et du passé ont été sciemment pillés.

Comme le dit Marc Edouard Nabe , les descendants de Céline devraient toucher de l'argent dès qu'on dit voyage au bout .. de quelque-chose .



J'aime beaucoup Gaston Lagaffe , mais les cris d'orfrai à l'idée d'une nouvelle bd de Gaston m'emmerdent !



Pourquoi empêcher la liberté d'expression sur des pastiches de Tintin et des nouvelles aventures de Gaston ; alors qu'on n'a pas respecté les grands auteurs et artistes du passé et que l'émulsion ou l'inspiration des autres , qu'on ne peut pas empêcher d'ailleurs , n'est pas régulé juridiquement : nottamment les profs d'université qui vivent sur le dos de l'histoire que d'autres ont vécus , les œuvres que d'autres ont écrites , des vies qu'ils ne vivront jamais et qu'ils se permettent de romancer : et qui s'interposent comme le fait Foucault entre le réceptacle ( à savoir le public , le lecteur , celui qui regarde écoute etc ) et le liquide précieux qui est l'eau de la vie , et qui devrait circuler librement , SANS LES ITERMEDIAIRES qui bouchent tout.

Je me rapelle des propos de Ernest Hello sur l'Avarice , dans l'Homme , la Vie la Science l'Art , qui est la volonté d'empêcher l'argent de circuler comme le sang.

D'ailleurs on croirait que Carl Barks s'est inspiré de Hello sur l'Avarice pour créer le personnage de Picsou car la ressemblance est frappante.



Aujourd'hui c'est les productions culturels d'ont Foucault n'est qu'un " cultivé amateur commentateur " pour reprendre Nabe ; qui tout en garrottant juridiquement la liberté d'expression culturelle ,  empêchent la liberté d'expression de circuler et la liberté de création de naître sans être potentiellement illégale ! Ils pillent et s'inspirent mais si on fait pareil qu'eux c'est un tombereau d'avocats en robe noir le doigt levés et les lunettes au bout du nez qui vous tombent dessus !



Foucault était intéressé par le génie des autres et intriguait beaucoup à travers eux pour passer sa camelote : j'amais bien au début Foucault mais je n'avais pas lû grand chose et étais naif et inculte et on m'a bourré le mou avec ce gars , qui reprend en moins bien ce qu'écrivait mille fois mieux d'autres, et bien avant lui dans une langue splendide, vivante et tout sauf dans une langue juridique ou universitaire !



Je déteste qu'on prétende qu'un groupe aurait le droit légal de son côté et puisse bénéficier de l'héritage de quelqu'un d'autre , surtout la famille ,  et j'ai toujours soutenu Johnny Hallyday quand il prétendait que son argent, l'argent qui était le sien , il devait pouvoir le réserver à sa compagne qui l'avait accompagnée et soutenue et qu'il avait , étant donné que c'était le sien l'argent , le droit de le garder , et qu'il devait pouvoir le réserver à qui il voulait : et que les enfants n'avaient pas le droit à l'argent et de la plus value de l'oeuvre et de la vie de quelqu'un d'autre et auquel ils n'ont en rien participé , fut ils ses enfants.

L'hérédité est un scandale théorique aussi bien quand il est racial que juridique !



Donc je pense que dès la mort d'un écrivain , son œuvre doit tomber dans le domaine public et que personne ne doit toucher un copek sur quoi que ce soit et bien sûr tout le monde doit pouvoir piller , s'inspirer et faire ce qu'il veut dans un joyeux bazar sans avoir affaire à la loi ; qui est hypocrite et au service des puissants : donc je ne lirais pas ce livre car j'ai peur , même s'il est peut-être intéressant et légitime , qu'il se mette à tourner autour du pot ou de baratiner n'importe comment !

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Politique culturelle, fin de partie ou nouv..

Françoise Benhamou, économiste et professeur des universités de Paris, propose dans cet ouvrage une photographie de la politique culturelle actuelle en France.

La culture a son ministère depuis 1959, volonté de démocratisation culturelle, mise en avant de l'exception culturelle française, grands chantiers durant les années 80. Aujourd'hui, cette politique est-elle à bout de souffle ou à l'orée d'un nouvel élan avec l'apparition de nouveaux acteurs ? L'accès à la culture est en perpétuel mutation, favorisé par les industries culturelles , avec l'évolution des supports, la dématérialisation, les habitudes de consommation mouvantes.

En cinq chapitres clairs, ces réflexions soulèvent les paradoxes dont la politique culturelle doit faire face : à l'heure de la mondialisation, allier une culture globale et locale, faire vivre le numérique et le physique de concert, promouvoir la création mais avec des aides disparates…

Illustré d'exemples pertinents, l'auteure s'appuie sur des éléments concrets qui permettent d'éclairer sur l'état actuel de la culture en France. Elle propose aussi des clés pour établir un accès à la culture cohérent.

Un débat intéressant pour tout décideurs du milieu culturel.
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Droit d'auteur et copyright

Une synthèse claire traitant des questions du droit d'auteur, à l'ère numérique, notamment. Le modèle économique actuel est remis en cause par le numérique. Les auteurs esquissent quelques-uns des modèles alternatifs possibles et présentent les enjeux économiques, sociaux et politiques des solutions possibles....
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Histoire des pensées économiques. Les fondateurs

Ce livre n'est pas récent, il faut bien se l'avouer mais certaines théories ont besoin qu'on revienne à la source, et ce livre est juste parfait pour cela !

Les auteurs sont rapidement retracés dans leur époque et leur vie, et les théories sont très bien expliquées avec formules et schémas à l'appui.
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Politique culturelle, fin de partie ou nouv..

Je remercie également Babelio ainsi que la documentation française d'avoir reçus ce livre dans le cadre d'un masse media.

Politique culturelle, fin de partie ou nouvelle saison est un petit livre (150 pages) qui dresse un bilan de l'état actuel des politiques culturelles. Françoise Benhamou expose les faits de manière simple et légère. En effet, le livre se lit de manière très plaisante grâce à des chapitres courts et des petits encadrés explicatifs. Les thématiques et réflexions abordées dans cet ouvrage sont très intéressantes et balayent les idées reçues (notamment sur la gratuité des musées ou bien sur le streaming). J'ai grandement appréciée le fait que le livre apporte aussi des solutions concrètes et parle des difficultés actuelles sans langue de bois. On apprend beaucoup de chose en lisant cet ouvrage même s'il aborde certains thèmes de manière un peu trop brève. Ainsi, je le recommande à quiconque qui souhaite découvrir un panorama, récent et bien documenté, sur les politiques culturelles. A compléter avec d'autres ouvrages si on souhaite approfondir.
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