Françoise Dorin

Où comment le pantalon de sa vie en portant les jupes pour les hommes...

L'auteur est une femme et le narrateur est un homme : Philippe Larcher. Imaginant que ce livre était un roman féministe, j'ai été surprise par la place importante qu'a Philippe.

C'est un livre plein de rebondissements où l'on comprend ce qu'est une "jupe-culotte". Mais, on voit que parfois on peut être "jupe" et parfois "culotte".

Ce fut une géniale découverte en son temps.

Je ne sais pas si aujourd'hui je le trouverais toujours aussi génial...

De la même trempe que "Les lits à une place", il s'agit là d'une manière d'être revendiquée par les femmes de l'après 68 que les mouvements féminismes ont réveillée.

Très sympathique petit roman.

Propos féministe ? Le roman oscille entre originalité et banalité, sans doute parce qu'il est un peu daté. Les jupes : les femmes féminines, qui cherchent à contrôler vie perso et professionnelle, mari, enfants, tout en restant fragiles. Les culottes : les femmes qui veulent échapper à ce poncif et remplacer les hommes. Entre les deux, les jupes-culottes, dont fait partie la femme rencontrée par le narrateur.

Rien ne se passe dans ce roman, hormis le rapport de force entre eux, entre un homme qui doit mettre de l'eau dans son vin pour conquérir une femme au fort caractère et une femme qui va en faire autant pour que les choses fonctionnent avec un homme qui l'accepte telle qu'elle est.

Long et relativement ennuyeux, manque de modernité et de peps.

Du féminisme, de l'humour, de la légèreté…

La plume de Françoise Dorin dont je ne me lasse pas.

Petit roman très agréable à déguster.

C'est toujours difficile de parler d'un livre qu'on n'a pas aimé, et encore plus : pas fini ! Je me suis arrêtée à la page 74, vraiment pas convaincue par ces "lettres à mon nombril" d'une femme issue d'une génération égoïste, irresponsable, imbue et inconséquente que, décidément, je n'aime pas. Je crois que ces 4 adjectifs résument tout à fait ce que je pense, aussi, de ce livre, que j'ai emprunté à cause de son titre, dans lequel je ne voyais pas la même chose. Je n'imaginais pas quelque chose qui se prenne autant au sérieux tout en se vantant du contraire en continu, distribuant allègrement les auto-bons-points et les jugements hautains de celui/celle qui détient l'Unique Vérité Universelle Inébranlable, tout en étant parfois d'une niaiserie confondante. Insupportable pour moi. Je me suis donc arrêtée, justement, juste après la "lettre à la grande famille des rires", caricature... Au suivant, et sans regret !
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Ce recueil autobiographique de nouvelles sous forme de lettres (car c'est plutôt de cela qu'il s'agit, un joli mélange de lettres, de journal intime, d'anecdotes, de réflexions) m'a plutôt plu.

C'est sans doute un peu étrange de découvrir un auteur par ce biais (des pensées éparpillées plutôt qu'un roman "normal), mais j'ai apprécié cette incursion dans l'esprit d'une écrivaine inconnue.



Des lettres à n'importe qui, n'importe quoi. Certaines m'ont émue (ah, le Père Noël et l'ange), d'autres m'ont laissée indifférente (la correspondance entre les deux parties d'elle-même). D'autres encore m'ont beaucoup touchée (l'histoire du tatoué est à la fois bouleversante et assez légère pour paraître inventée) et certaines m'ont paru d'une très grande justesse (la jeune fille du restaurant qui compte ses calories).

Plus encore, c'est la personnalité de l'auteur qui m'a intéressée : je regarderai sans doute avec un peu plus d'attention lorsque je verrai "Françoise Dorin" sur la couverture d'un livre !

Petit roman très sympathique sur une conception du mieux vivre et du mieux être très tendance dans les années 90.

A lire pour passer un bon moment.

Françoise Dorin, auteur de romans et de pièces de théatre, connue pour son célèbre "Va voir maman, papa travaille!" , manie souvent une plume piquante à l'humour teinté d'ironie.

Dans ce roman "Les lits à une place", elle aborde avec sa gaieté coutumière, le sujet délicat du célibat et lui propose un palliatif agréable. Quatre amis célibataires, la cinquantaine, préférant être seuls que mal accompagnés, ont crée le "huit" , véritable nid d'amitié. Depuis sept ans, on y vieillit bien, on y rit et y papote, on y cache aussi ses misères,ses yeux bouffis et langues pâteuses du petit matin!

Dans "la baraque" à l'origine un somptueux hotel particulier appartenant à la famille d'Antoinette, cohabitent, sans se gêner, puisque chacun a son étage, Antoinette peintre sur soie, Catherine qui travaille dans l'édition,Michel qui est plubliciste et Pascal le fils d'Antoinette écrivain.

Après avoir fêté leurs noces de laine, va débarquer chez Antoinette, des croissants plein les mains, Christophe, un copain de Pascal. Avec son sourire "tango-schluss" moitié danseur de tango, moitié moniteur de ski à damner un saint, il s'incruste et annonce tout de go à l'interloquée qu'il aime les femmes mûres et ne partira pas tant qu'ils n'auront pas fait l'amour. Ahhhhhhhhhh!!!

Le bel équilibre fraternel sera t il compromis?

Surtout que l'effronté sait tout faire du match de tennis à de simples réparations.

Il la dérange mais elle accepte un week end en Camargue dans le mas "A la bonne Franquette" chez Plumeau et Boubouille qui, (zut alors)

n'ont plus qu'une chambre double à leur proposer.

Le sans gêne obtiendra t il gain de cause? Les amis s'en mêleront ils? Ou Christophe créera t il un Huit bis avec d'autres protagonistes désenchantés?

A lire et ... à rire!

Une verve sympathique bourrée de talents et des dialogues un brin théatraux. Ca on s'y attendait pas vrai?

Roman plein d'aventures et rempli d'humour. Des amis la quarantaine passés ou plus âgés vivent dans des appartements à Paris, l'un au-dessus de l'autre. La très bonne entente entre tout ce monde, les commérages, les amours, les divorces, les aventures, les vacances entre amis sont une bonne détente pour le lecteur; A conseiller !

Avec son style bien a elle, Françoise Dorin, épingle avec humour la notion de couple. Ce genre de roman, précurseur, en plus caustique et ironique, de ce que pourrait être le feel good maintenant est très révélateur des années 90... Les personnages un peu stéréotypés sont aussi agaçants qu'attachants. On sent le souffle du féminisme à travers les pages... l'auteure assume ses opinions à travers ses personnages et on est vraiment pas dans la demi mesure. C'est piquant, rythmé, assez drôle et le lecteur ne s'ennui pas même si ça manque parfois de nuances. C'est peut être mon livre préféré de cet auteure.

Une chronique sur la vie sentimentale des hommes et des femmes.

Une satire pleine de verve et de drôlerie où l'on reconnaît bien la plume de Françoise Dorin.

Un agréable moment de lecture.

Tout simplement adoré ce livre. Aborde par différents biais des thèmes qu'on retrouve souvent chez elle: le célibat forcé, par choix, le lien mère - fils, le lien mère - copines, couples avec et sans enfants,... C'était mon premier de cet auteur et mon préféré, c'est vrai qu'à la longue elle surexploite un peu les thèmes, mais peu importe.

A une époque où je vivais mal ma solitude, ce livre m'a tellement fait rire, qu'il m'a donné l'occasion de rire de certaines choses qui, avant, ne m'aurait même pas fait sourire...

belle philosophie de la vie...

Lire l’apologie du célibat sur un mode comique, croustillant, délicieux à une époque où les célibataires cherchent à se caser à tout prix, est comme manger une sucrerie avant le repas, c’est exquis !




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C'est une petite histoire gentille. Je ne vais pas dire que je me suis amusée durant ma lecture, mais je ne me suis pas ennuyée non plus.



Ce que je peux reprocher à ce roman et peut-être François Dorin après avoir lu le lit à trois places, c'est que ses univers ne se mélangent jamais. Soit tout le monde veut des lits à trois places, soit tous le monde veut des lits à une place.



Antoinette m'énervait au plus haut point. Comme disent les personnages à un moment donné, c'est un petit général, je dirais même un petit dictateur qui voudrait que tout le monde pense comme elle, agisse que elle.



Encore un livre de moins dans ma bibliothèque, je continue mon rangement

N’avons-nous jamais eu envie d’enjoliver la réalité, de l’habiller de quelques couleurs, histoire d’oublier combien la réalité peut être éprouvante?



C’est cette histoire passionnante qui nous est racontée ici à travers la vie de Simone, dés son plus jeune âge.



Adrien, avocat fut le plus grand ami de Simone, il la connaît depuis tout petit et a suivi et accompagné sa vie depuis toujours.

Lorsque les médias publient l’assassinat de Bruno, compagnon de Simone, les soupçons se portent sur elle. Adrien contacte Isabelle, la fille de Simone et lui fait le récit de la vie de sa mère qu’elle n’a jamais connue.



Déniché au hasard dans une boîte à livre, la couverture est sale, le livre a du passer de main en main au fil des années, les pages sont jaunies mais diable que ce roman est passionnant !



On suit tout le parcours d’une femme qui pour échapper aux misères de sa vie depuis son enfance s’est mise à enjoliver toutes les crasses et désamours qui l’ont pourchassée. Un besoin viscéral précoce à s’imaginer le meilleur dans toute chose, à biaiser la réalité pour survivre et avancer. Certaines situations font froid dans le dos tant le paroxysme est grand entre le réel et l’imaginaire de Simone.

Il est connu que les plus grands traumatisés n’auront comme seul refuge que leur imagination pour puiser la force nécessaire pour sortir de leurs misères.



On avance avec frénésie dans ce destin de femme singulier en se demandant si un jour la réalité la rattrapera au lasso pour l’étrangler de toute part.



En toile de fond, les chapitres sur Simone se closent sur la conclusion de l’avocat comme une lumière accablante sur les fabulations de Simone. Choquant et triste à la fois.



Les miroirs truqués nous donnent envie d’allumer une bougie pour voir d’un peu plus près la réalité telle qu’elle est et de s’y accommoder pour une vie sans faux fuyant.



Un roman passionnant que j’ai pris plaisir à lire sans temps mort. Une nouvelle auteure que je ne connaissais pas et dont je vais m’empresser de découvrir sa biographie.

voilà un livre avec lequel je pensais m'ennuyer et c'est tout le contraire qui s'est produit. On y passe en revue la vie d'une femme mythomane qui est en prison pour meurtre. La réponse à la question principale de ce roman : croit-elle à ses affabulations ? ne sera dévoilée qu'à la toute fin du livre.