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3.95/5 (sur 31 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bayonne , le 30/06/1801
Mort(e) à : Rome , le 24/12/1850
Biographie :

Frédéric Bastiat est un économiste, homme politique et polémiste libéral français.

Entré tardivement dans le débat public, il marque la France du milieu du XIXe siècle en prenant part aux débats économiques : il collabore régulièrement au Journal des Économistes et entretient une polémique virulente avec Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865).

Il participe à la vie politique française et est élu à l'Assemblée sur les bancs de la gauche. Il développa une pensée libérale, caractérisée par la défense du libre-échange ou de la concurrence et l'opposition au socialisme et au colonialisme.

Tombé dans un relatif oubli, en France, il jouit néanmoins d'une renommée internationale, en particulier grâce à ses Harmonies économiques. Il est considéré comme un précurseur de l'école autrichienne d'économie et de l'école des choix publics.

Ses œuvres principales sont "Sophismes économiques" et "Harmonies économiques".
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Frédéric Bastiat
Il m'est tout à fait impossible de concevoir la Fraternité légalement forcée, sans que la Liberté soit légalement détruite, et la Justice légalement foulée aux pieds.
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Frédéric Bastiat
Il ne faut attendre de l'État que deux choses : liberté, sécurité, et bien voir que l'on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième.
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Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu’il s’attribuera. Son premier soin sera de s’emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser et, pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable. Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l’institution quand sa caisse sera alimentée par l’impôt ; quand nul, si ce n’est quelque bureaucrate, n’aura intérêt à défendre le fonds commun ; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser ; quand aura cessé toute surveillance mutuelle et que feindre une maladie ce ne sera autre chose que de jouer un bon tour au gouvernement ? […] Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs, on verra des formalités sans nombre s’interposer entre le besoin et le secours. Bref, une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu’ils administrent, qu’ils alimentent, et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s’accoutumeront à regarder le secours, en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d’un fonds limité préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la société. L’État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l’opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du droit, de la propriété, de la liberté et de la justice […].
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[…] quand Jacques Bonhomme livre cent sous à un fonctionnaire, pour n’en recevoir aucun service ou même en recevoir des vexations, c’est comme s’il les livrait à un voleur. Il ne sert à rien de dire que le fonctionnaire dépensera ces cents sous au grand profit du travail national ; autant en eut fait le voleur ; autant en ferait Jacques Bonhomme s’il n’eût rencontré sur son chemin ni le parasite extra-légal ni le parasite légal.
(Chapitre CE QU’ON VOIT ET CE QU’ON NE VOIT PAS, III L’Impôt p. 184)
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Eh! misérables, qui vous croyez si grands, qui jugez l'Humanité si petite, qui voulez tout réformer, réformez-vous vous-mêmes, cette tâche suffit.
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Gouverner est un métier si doux que tout le monde y aspire.
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[…] nous avons la preuve que l’idée communiste ne s’était pas emparée seulement de quelques individualités, mais de corporations entières, et les plus instruites comme les plus influentes. Quand les jésuites voulurent organiser un ordre social au Paraguay, quels furent les plans que leur suggérèrent leurs études passées ? Ceux de Minos, Platon et Lycurgue. Ils réalisèrent le communisme, qui, à son tour, ne manqua pas de réaliser ses tristes conséquences. Les Indiens descendirent à quelques degrés au dessous de l’état sauvage. Cependant, telle était la prévention invétérée des Européens en faveur des institutions communistes, toujours présentées comme le type de la perfection, qu’on célébrait de toutes parts le bonheur et la vertu de ces êtres sans nom (car ce n’étaient plus des hommes), végétant sous la houlette des jésuites.

Rousseau, Mably, Montesquieu, Raynal, ces grands prôneurs des Missions, avaient-ils vérifié les faits ? Pas le moins du monde. Est-ce que les livres grecs et latins peuvent tromper ? Est-ce qu’on peut s’égarer en prenant pour guide Platon ? Donc, les Indiens du Paraguay étaient heureux ou devaient l’être, sous peine d’être misérables contre toutes les règles.

Azara, Bougainville et d’autres voyageurs partirent sous l’influence de ces idées préconçues pour admirer tant de merveilles. D’abord, la triste réalité avait beau leur crever les yeux, ils ne pouvaient y croire. Il fallut pourtant se rendre à l’évidence, et ils finirent par constater, à leur grand regret, que le communisme, séduisante chimère, est une affreuse réalité.
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Nous apprenons à marcher à force de tomber.
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Il faut le dire : il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle.
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Robespierre, dit M. Sudre, adoptait ainsi toutes les mesures qui, dans l’esprit de leurs inventeurs, comme dans la réalité, constituent la transition de la propriété au communisme. Par l’application du « Traité des lois » de Platon, il s’acheminait, sans le savoir, vers la réalisation de l’état social décrit dans le livre de la « République ».

(On sait que Platon a fait deux livres : l’un pour signaler la perfection idéale – communauté des biens et des femmes – c’est le livre de la « République » ; l’autre pour enseigner les moyens de transition, c’est le « Traité des lois ».)
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